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ULTRAVIST 370 (370 mg d'Iode/mL), solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ULTRAVIST 370 (370 mg d'Iode/mL), solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ULTRAVIST 370 (370 mg d'Iode/ mL), solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Principe actif (pour 100 mL)

Iopromide....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...76,90 g

Correspondant à 370 mg d'iode élément par millilitre.

Teneur en iode par mL : 370 mg.

Viscosité à 20° C : 20,1 cP.

Viscosité à 37° C : 9,5 cP.

Osmolalité à 37° C : 774 ± 8 mOsm / kg H20.

Teneur en iode par flacon de :

20 mL : 7,4 g.

50 mL : 18,5 g.

100 mL : 37 g.

200 mL : 74 g.

Excipient à effet notoire : ce médicament contient moins de 1 mmol(23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».

Pour la liste complète des excipients voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution aqueuse injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Produit de contraste destiné à être utilisé pour :

· urographie intraveineuse ;

· tomodensitométrie ;

· angiographie par voie artérielle et veineuse ;

· aortographie par voie artérielle ;

· coronaroventri­culographie.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie injectable :

La posologie est variable selon le type d'examen envisagé.

En urographie : les doses doivent être adaptées au poids et à la fonctionrénale du sujet, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.

Nouveau-né (< 1 mois) : 1,2g Iode/kg soit 3,2 mL/kg ;

Enfant (1 mois à 2 ans) : 1,0 g Iode/kg soit 2,7 mL/kg ;

Enfant (2 à 11 ans) : 0,5g Iode/kg soit 1,4 mL/kg ;

Adolescent et adulte: 0, 3 g Iode/kg soit 0,8 mL/kg ;

En angiographie numérisée : les doses moyennes à employer sont variablesselon le type d'examen. La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg,en injection itérative, sans dépasser 100 mL par injection.

Aortographie thoracique: 50 – 80 mL.

Angiographie cardiaque :

Ventriculaire : 40 –70 mL ;

Intracoronaire : 5 – 8 mL.

La vitesse d'injection est fonction du type d'examen.

La solution portée à température corporelle avant administration est mieuxtolérée et peut être injectée plus facilement en raison de la viscositéréduite.

Pour éviter tout risque d'incompatibilité, aucune autre médication ne doitêtre injectée dans le flacon.

Le flacon et le nécessaire d’administration (lorsqu’il est intégrédans l’emballage secondaire) sont destinés à un seul patient pour usageunique.

Nouveau-nés (< 1 mois) et les enfants (1 mois-2 ans)

Les jeunes enfants (< 1 an) et particulièrement les nouveau-nés sontsensibles au déséquilibre électrolytique et aux altérations hémodynamiques.Une attention doit être portée sur la dose de solution à administrer, laperformance technique de la procédure radiologique et l’état du patient.

Patients avec un trouble de la fonction rénale

L’iopromide étant excrété presque exclusivement par voie rénale sousforme inchangée, son élimination est prolongée en cas de trouble de lafonction rénale. En cas d’insuffisance rénale préexistante et afin de nepas rajouter un risque de trouble rénal lié à l’administration d’unproduit de contraste, la dose la plus faible possible doit être utilisée.

Mode d’administration : Instructions d’utilisation du nécessaired’ad­ministration (lorsqu’il est intégré dans l’emballagese­condaire) :

Le nécessaire d’administration, lorsqu’il est intégré dansl’emballage secondaire, est fourni uniquement en vue de l’administrati­ond’Ultravist et doit être employé conformément aux recommandations et à lasignalétique du fabricant.

Il ne doit pas être utilisé chez les patients présentant unehypersensibilité connue à l’un des matériaux entrant dans sa composition(se­ringue [Polyéthylène Téréphtalate] ; raccord spiralé[PVC/Po­lycarbonate/Po­lypropylène] ; microperfuseur de remplissage ; cathéterde sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/a­iguille acierinoxydable Chrome-Nickel]).

L’administration de produit de contraste doit être réalisée par dupersonnel qualifié disposant d’un équipement et de procédures adaptés.

Toutes les injections de produit de contraste doivent être réalisées enutilisant une technique stérile.

Le produit de contraste doit être administré au moyen d’un injecteur enrespectant les instructions du fabricant.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voirrubrique 4.8) à l'injection d’Ultravist.

· Thyréotoxicose manifeste.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits decontraste iodés

Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergiqueexiste. Le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit despécialités administrées localement pour l'opacification de cavitéscorpore­lles :

a) l'administration par certaines voies particulières (articulaire,bi­liaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique nonnégligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

b) l'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement unediffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, onne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5 % de la dose administrée, le resteétant éliminé par les fèces. Par contre en cas d'altération de la muqueuse,l'ab­sorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforationavec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé parvoie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-dépendants estdonc fonction de l'état de la muqueuse digestive.

c) le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant ettoujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voied'adminis­tration.

Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effetsindésirables, s'opposent :

· les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voieslocales ;

· les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées àl'état normal.

4.4.1.1 Mises en garde :

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine deréactions mineures ou majeures, pouvant se traduire par des manifestation­scardiovascula­ires, respiratoires ou cutanées et pouvant même mettre en jeu lepronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ouretardées (jusqu'à 7 jours). Des réactions cutanées sévères peuvent êtredavantage retardées (voir rubrique 4.4.1.1.2). Elles sont souventirrégulières et imprévisibles. Le risque de réaction majeure impliqued'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimationd'ur­gence.

Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

· toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéinestissu­laires ;

· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteursendogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation),plus fréquente avec les produits hyperosmolaires ;

· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste(anap­hylaxie) ;

· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanéesretardées).

Les patients ayant déjà présenté une réaction (incluant des réactionssévères) lors d'une précédente administration d'un produit de contrasteiodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministrationdu même, ou éventuellement d'un autre Produit de Contraste Iodé et sont doncconsidérés comme sujets à risque. Une évaluation attentive du rapportbénéfi­ce/risque est donc nécessaire.

Le risque de réactions d’hypersensibilité est également augmenté encas :

· d’antécédents d’asthme bronchique (voir rubrique 4.4.1.2.4).

· d’antécédents de troubles allergiques.

Les patients souffrant de maladies cardio-vasculaires ont un risque accru deprésenter une évolution sérieuse ou fatale lors d’une réactiond’hyper­sensibilité sévère.

Les patients sous bétabloquants sujets à de telles réactions peuvent êtrerésistants aux effets des traitements béta-agonistes (voir égalementrubrique 4.5).

4.4.1.1.1 Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi4.4.1.2.5.).

Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contrasteiodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphiqueou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif àvisée thérapeutique.

En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits decontraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par lathyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation del'iodurie.

4.4.1.1.2 Réactions cutanées sévères (RCS)

Des réactions cutanées sévères (RCS), y compris des cas de syndrome deStevens-Johnson (SSJ), de nécrolyse épidermique toxique (NET), de syndrome deréaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques(syn­drome DRESS) et de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG),pouvant engager le pronostic vital ou être fatales, ont été rapportées àune fréquence indéterminée en association avec l’administrati­ond’iopromide.

Les patients doivent être informés des signes et symptômes associés et lasurvenue de réactions cutanées doit être étroitement surveillée.

Chez les enfants, l’éruption cutanée initialement observée peut êtreinterprétée à tort comme une infection, et les médecins doivent envisager lapossibilité d’une réaction à l’iopromide chez les enfants développantdes signes d’éruption cutanée et de la fièvre.

Dans la plupart des cas, ces réactions se sont produites dans les8 semaines (entre 1 et 12 jours pour la PEAG, entre 2 et 8 semaines pour lesyndrome DRESS, entre 5 jours et 8 semaines pour le SSJ/la NET).

Si le patient développe une réaction grave de type SSJ, NET, PEAG ousyndrome DRESS lors de l’utilisation d’iopromide, l’iopromide ne doit plusjamais lui être à nouveau administré.

4.4.1.1.3 Hydra­tation

Un niveau d’hydratation adéquat doit être assuré chez tous les patientsavant l’administration d’Ultravist (voir aussi sous-section «4.4.1.2.2. Lésions rénales aiguës »). Cela s’applique particulièrementaux patients présentant un myélome multiple, un diabète, une polyurie, uneoligurie ou une hyperuricémie ainsi qu’aux nouveau-nés, nourrissons, enfantsen bas âge et patients âgés.

Un niveau d’hydratation adéquat doit être assuré chez les patientsprésentant une insuffisance rénale. Toutefois, l’hydratation prophylactiqueIV chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (DFG 30–59mL/min/1.73 m2) n’est pas recommandée car des bénéfices supplémentairesen termes de sécurité rénale n’ont pas été établis.

Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG <30mL/min/1.73 m2) et des troubles cardiaques concomitants, une hydratationprop­hylactique par IV peut conduire à une majoration des complicationscar­diaques sévères. Voir la sous-section « 4.4.1.2.2. Lésions rénalesaiguës », « 4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères », «4.8 Effets indésirables ».

4.4.1.2. Précau­tions d'emploi :
4.4.1.2.1. In­tolérance au produit de contraste iodé :

Avant l'examen :

· Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur lesantécédents.

Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés commeprémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réactiond'into­lérance (intolérants connus à un Produit de Contraste Iodé, asthme,allergie nécessitant un traitement médicamenteux). Ils n'empêchent cependantpas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.

Les tests de sensibilité utilisant de petites doses test de produit decontraste ne sont pas recommandés car ils n’ont pas de valeur prédictive. Deplus, de tels tests ont occasionnellement mené à des réactionsd’hy­persensibilité graves voire même fatales.

Pendant la durée de l'examen il convient d'assurer :

· une surveillance médicale.

· le maintien d'une voie d'abord veineuse.

· la mise à disposition de mesures d’urgence pour tous les patients

Après l'examen :

· Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit resteren observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirablesgraves surviennent dans ce délai.

· Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées(jusqu'à 7 jours) (cf. rubrique 4.8 Effets indésirables).

4.4.1.2.2. Lésions rénales aiguës :

Une lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI), se présentant comme untrouble transitoire de la fonction rénale, peut apparaître aprèsl’injection intravasculaire d’Ultravist. Une insuffisance rénale aiguëpeut également être observée dans certains cas.

Les mesures préventives sont les suivantes :

· identifier les patients à risque : patients déshydratés (cf. rubrique« 4.4.1.1 Mises en garde :Hydratation »), insuffisants rénaux (cf. rubrique« 4.2. Patients avec un trouble de la fonction rénale »), diabétiques,in­suffisants cardiaques sévères, atteints d'une gammapathie monoclonale(myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédentsd'in­suffisance rénale après administration de produits de contraste iodés,sujets ayant une polyurie, une oligurie, une hyper uricémie, nouveau-nés,nourrissons, enfants, sujets âgés et/ou athéromateux, sujets ayant reçu desdoses répétées ou importantes de produit de contraste ;

· éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques (si une telleassociation est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologiquerénale). Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, lesorganoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet,certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir,téno­fovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels quela ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide) ;

· respecter un intervalle d'au moins 48 heures entre deux explorationsra­diologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvelexamen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.

· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par lametformine en se fondant sur la créatininémie. Fonction rénale normale :l'administration de metformine est arrêtée dès l'administration du produit decontraste pour une période d'au moins 48 heures ou jusqu'au retour d'unefonction rénale normale.

Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence :si l'examen s'impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt dela metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signesd'acidose lactique.

Les patients hémodialysés, quel que soit le degré de leur insuffisancerénale, peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces dernierssont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du serviced'hémo­dialyse.

Les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (DFG<44 et >30 mL/min/1.73 m²) ou une insuffisance rénale sévère (DFG<30 mL/min/1.73 m²) ont un risque accru de lésion rénale aiguëpost-contraste (PC-AKI) en cas d’administration intra-artérielle de produitde contraste iodé avec une exposition rénale de premier passage.

Les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG <30mL/min/1.73 m2) ont un risque accru de lésion rénale aiguë post-contraste(PC-AKI) en cas d’administration intraveineuse ou intra-artérielle du produitde contraste avec une exposition rénale de second passage (voir rubrique4.4.1­.1 Mises en garde : Hydratation).

4.4.1.2.3. In­suffisance hépatique :

Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisancehé­patique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation quimajore le risque de rétention du produit de contraste.

4.4.1.2.4. Asthme :

L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un Produit deContraste Iodé.

Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthmedéclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru desurvenue d'un bronchospasme.

4.4.1.2.5. Dys­thyroïdie :

Une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque est nécessaire chezles patients porteurs de goitre ou ayant une hyperthyroïdie connue oususpectée car il existe un risque de poussée d'hyperthyroïdie et de crise dethyréotoxicose chez ces patients. Il peut être nécessaire de tester lafonction thyroïdienne avant administration d’Ultravist et/ou d’administrerun traitement préventif thyréostatique chez les patients ayant unehyperthyroïdie connue ou suspectée.

Des tests de la fonction thyroïdienne indiquant une hypothyroïdie ou unebaisse transitoire de la fonction thyroïdienne ont été rapportés aprèsl'adminis­tration de produits de contraste iodés à des patients adultes etpédiatriques.

Il est nécessaire d’évaluer le risque potentiel d'hypothyroïdie chez lespatients présentant des maladies thyroïdiennes connues ou suspectées avantl'utilisation de produits de contraste iodés.

Chez les nouveau-nés, particulièrement ceux nés avant terme, exposés àUltravist durant la grossesse de leur mère ou en période néonatale, il estrecommandé de surveiller la fonction thyroïdienne étant donné qu’uneexposition à un excès d’iode peut causer une hypothyroïdie et nécessiterla mise en place d’un traitement adapté.

4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères :

En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathi­e,d'hypertensi­on artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risquesd'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, detroubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration duProduit de Contraste Iodé.

4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central :

Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

· en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chezles patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctuscérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdèmecérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).

· En cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique(éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autressubstances.

Les complications neurologiques sont plus fréquentes lors des angiographies­cérébrales et des procédures qui s’y rapportent.

Des cas d’encéphalopathie ont été signalés lors de l’utilisation­d’iopromide (voir rubrique 4.8). L’encéphalopathie liée au produit decontraste peut se manifester par des signes et symptômes de dysfonctionne­mentneurologi­que tels que des céphalées, des troubles de la vision, une cécitécorticale, une confusion, des convulsions, une perte de coordination, unehémiparésie, une aphasie, une perte de conscience, un coma et un œdèmecérébral. Les symptômes apparaissent habituellement dans les minutes ou lesheures suivant l’administration de l’iopromide et se résolventgéné­ralement dans les jours qui suivent. Les facteurs qui augmentent laperméabilité de la barrière hémato-encéphalique facilitent le passage duproduit de contraste dans le tissu cérébral ce qui peut entrainer desréactions du SNC, par exemple une encéphalopathie.

Si une encéphalopathie liée au produit de contraste est suspectée, uneprise en charge médicale appropriée doit être mise en place et l’iopromidene doit plus jamais être réadministré aupatient.4.4­.1.2.8. Phéochro­mocytome :

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crisehypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste etnécessitent une prise en charge adaptée avant l'examen.

4.4.1.2.9. My­asthénie :

L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes demyasthénie.

4.4.1.2.10. Ma­joration des effets secondaires :

Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration deproduit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcésd'ex­citation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peuts'avérer nécessaire pour diminuer l’état d’anxiété de telspatients.

4.4.1.2.11. Evène­ments thrombo-emboliques

Une des propriétés des produits de contraste non-ioniques est leur faibleinterférence avec les fonctions physiologiques normales. En conséquence, leproduit de contraste non-ionique à moins d’activités anti-coagulantes invitro qu’un produit de contraste ionique. De nombreux facteurs en plus duproduit de contraste, tels que la durée de la procédure, le nombred’injections, le matériel utilisé (cathéter, seringue), l’état dupatient (maladie), et les traitements concomitants peuvent contribuer audéveloppement d’évènements thrombo-emboliques.

En conséquence, lorsqu’une procédure de cathétérisation vasculaire esteffectuée, il faut en tenir compte et porter une attention particulière à latechnique angiographique, rincer le cathéter fréquemment avec du liquidephysio­logique (si possible avec ajout d’héparine) et réduire la durée de laprocédure afin de minimiser le risque de thrombose et d’embolie liée àcelle-ci.

4.4.1.2.12. In­formation sur les excipients : ce médicament contient moinsde 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il estessentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

4.5.1. Médicaments :

+ Metformine

Chez les patients ayant une insuffisance rénale aiguë ou une maladierénale chronique sévère, l’élimination des biguanides peut être réduiteconduisant à une accumulation et au développement d’une acidose lactique.Comme l’utilisation d’Ultravist peut mener à une insuffisance rénale ou àune aggravation d’une insuffisance rénale, les patients traités avec de lametformine peuvent avoir un risque augmenté de développer une acidose lactiquetout particulièrement ceux ayant une insuffisance rénale préexistante (cf.rubrique 4.4 Précautions d'emploi – Lésions rénales aiguës).

Sur la base des analyses de la fonction rénale, la nécessitéd’in­terrompre l’administration de metformine doit être envisagée.

+ Radiopharmace­utiques (cf. rubrique 4.4)

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines lacapture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'unepart un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre partune baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection deradiopharma­ceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il estpréférable de l'effectuer avant l'injection de produit decontraste iodé.

+ Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme deconversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine

Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes decompensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit enêtre informé avant l'injection de Produit de Contraste Iodé et disposer desmoyens de réanimation.

+ Diurétiques

En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, uneréhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter lesrisques d'insuffisance rénale aiguë.

+ Interleukine 2

Il existe un risque de majoration de réaction retardée aux produits decontraste en cas de traitement antérieur (pouvant aller jusqu’à plusieurssemaines) récent par l'interleukine 2 : éruption cutanée ou plus rarementhypoten­sion, oligurie, voire insuffisance rénale.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Des études adéquates et contrôlées chez la femme enceinte n’ont pasété conduites.

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

Foetotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit àla mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et lebénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administrati­onponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication del'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ontpas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développementfœtal et post natal.

Allaitement

La tolérance d’Ultravist chez les enfants allaités n’a pas étéétudiée. Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans lelait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc unrisque faible d'effets indésirables.

Pour le nourrisson il est préférable de suspendre l'allaitement maternelpendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les données de tolérance d’Ultravist sont issues des études cliniquessur plus de 3 900 patients, des études post-marketing sur plus de74 000 patients ainsi que de la notification spontanée et de la littératuresci­entifique.

Les réactions indésirables les plus fréquemment observées (≥ 4%) chezles patients recevant Ultravist sont les maux de tête, nausées etvasodilatation.

Les réactions indésirables les plus graves (cas rapportés fatals ou ayantmis en jeu le pronostic vital) chez les patients recevant Ultravist sont : chocanaphylactoïde, arrêt respiratoire, bronchospasme, œdème laryngé, œdèmepharyngé, asthme, coma, infarctus cérébral, accident vasculaire cérébral,œdème cérébral, convulsions, arythmie, arrêt cardiaque, ischémiemyocar­diale, infarctus du myocarde, troubles cardiaques, bradycardie, cyanose,hypoten­sion, choc, dyspnée, œdème pulmonaire, insuffisance respiratoire etfausse route.

Les effets indésirables observés avec Ultravist sont présentés dans letableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant lescatégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à<1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à< 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles). Le terme MedDRA le plusapproprié a été utilisé pour décrire un certain type de réaction et sessynonymes ou les pathologies liées.

Système organe classe

Fréquence : effet indésirable

Affections du système immunitaire

Peu fréquent : hypersensibilité / réaction anaphylactoïde (ex : chocanaphylac­toïde§, arrêt respiratoire§, bronchospasme, œdème laryngé,œdème pharyngé, œdème du visage, œdème de la langue§, spasme laryngé§,spasme pharyngé§, asthme§, conjonctivite§,

augmentation de la sécrétion lacrymale§, éternuement, toux, œdème desmuqueuses, rhinite§, enrouement§, irritation de la gorge§, urticaire, prurit,angioœdème)

Affections endocriniennes

Fréquence indéterminée : crise thyrotoxique, troubles thyroïdiens

Affections psychiatriques

Rare : anxiété

Peu fréquent : état de confusion, agitation

Fréquence indéterminée : hallucination

Affections du système nerveux

Fréquent : sensation vertigineuse, céphalées, dysgueusie

Peu fréquent : Réactions vaso-vagales, paresthésie/ hypoesthésie,som­nolence

Fréquence indéterminée : coma, ischémie cérébrale, infarctuscérébral, accident vasculaire cérébral, œdème cérébrala), convulsions,perte de vision transitoirea), perte de conscience, amnésie, tremblement,trou­bles du langage, paralysie, parésie, encéphalopathie liée au produit decontraste

Affections oculaires

Fréquent : trouble de la vision/vision floue

Fréquence indéterminée : photophobie, cécité transitoire

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquence indéterminée : trouble de l’audition

Affections cardiaques

Fréquent : douleur dans la poitrine, gêne thoracique

Peu fréquent : arythmie

Rare : arrêt cardiaque, ischémie myocardique, palpitations

Fréquence indéterminée : infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque,bra­dycardie, tachycardie, cyanose

Affections vasculaires

Fréquent : hypertension, vasodilatation

Peu fréquent : hypotension

Fréquence indéterminée : Choc, évènements thromboemboliques a),vasospasme a)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent : dyspnée

Fréquence indéterminée : œdème pulmonaire, insuffisance respiratoire,fau­sse route

Affections gastro-intestinales

Fréquent : vomissements, nausées

Peu fréquent : douleur abdominale

Fréquence indéterminée : dysphagie, hypersalivation, augmentation duvolume des glandes salivaires, pancréatiteb), diarrhée

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée : Syndrome de Lyell, Stevens-Johnson, rash,érythème, hyperhidrose, pustulose exanthématique aiguë généralisée,ré­action médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée : syndrome de compression des loges musculaires encas d’extravasationa)

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée : altération de la fonction rénale a),insuffisance rénale aigue a)

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent : douleur, réactions au site d’injection (douleur, œdème),sensation de chaleur

Peu fréquent : œdème

Fréquence indéterminée : malaises, frissons, pâleur, réactions au sited’injection (chaleur, inflammation, lésions des tissus mous en casd’extravasation)

Investigations

Fréquence indéterminée : fluctuation de la température corporelle,cré­atininémie augmentée, enzymes pancréatiques augmentées b)

§) Identifié uniquement lors de la surveillance post-marketing (fréquenceindé­terminée)

a) Injection intravasculaire uniquement

b) Rapportés avec l’utilisation pour la cholangio-pancréatograp­hierétrograde endoscopique (ERCP)

La majorité des réactions après myélographie ou utilisation dans lescavités du corps apparait plusieurs heures après l’administration.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

En cas de très forte dose, les symptômes peuvent inclure un déséquilibreen électrolytes et en fluides, une insuffisance rénale, des complicationscar­diovasculaires et pulmonaires.

La perte hydrique et électrolytique doit être compensée par uneréhydratation appropriée et une surveillance des fonctions vitales doit êtreeffectuée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins troisjours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Produit de contraste, code ATC:V08A B05.

Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique, de basseosmolalité, injectable par voie intra-vasculaire pour examen radiologique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Injecté par voie vasculaire, il se répartit dans le système vasculaire etl'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturberl'équ­ilibre hémodynamique.

Il est éliminé par voie rénale (filtration glomérulaire sans résorptionni sécrétion tubulaire) sous forme inchangée. La faible osmolalité dessolutions en réduisant la dilution osmotique et la diurèse osmotique permetune bonne visualisation du système vasculaire et de l'appareil urinaire.

En cas d'insuffisance rénale, une élimination rénale hétérotrope seproduit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. La substance estdialysable.

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicité systémique :

Les études de toxicité systémique par administration quotidienne IV n'ontpas mis en évidence d'effets pouvant s'opposer à l'administration à des finsdiagnostiques d’Ultravist à l'homme.

Potentiel génotoxique, tumogénicité :

Les études de génotoxicité menées sur des bactéries et des levures n'ontpas mis en évidence de mutations ponctuelles. Si l’on considère les étudesconduites avec des produits de structure proche de celles des produits decontraste, il est peu probable qu’Ultravist induise des mutationschro­mosomiques.

Compte tenu de l'absence d'effet génotoxique, de l'absence de transformation­métabolique, de l'absence de toxicité sur les tissus à prolifération rapideet de l'administration unique du produit, le risque d'effet tumorigène chezl'homme est très improbable.

Tolérance locale – sensibilisation :

Les études de tolérance après administration paraveineuse,in­tramusculaire, intrapéritonéale, par cathétérisation aortique ainsi quepar voie intraveineuse n'indiquent pas de risque d'effets indésirables locauxtant au niveau des vaisseaux sanguins qu'au niveau des tissus paraveineux chezl'homme.

Les études de sensibilisation par contact se sont révéléesnégatives.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Trométamol, calciédétate de sodium dihydraté, acide chlorhydrique à10 %, hydroxyde de sodium, Eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l'absence d'études d’incompatibilité, ce médicament ne doit pas êtremélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abride la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîte de 1 flacon monodose en verre contenant 20 mL, 50 mL, 100 mL,150 mL et 200 mL de solution injectable.

Boîte de 10 flacons monodose en verre contenant 20 mL, 50 mL, 100 mL,150 mL et 200 mL de solution injectable.

Boîte de 1 flacon monodose avec nécessaire d’administration pourinjecteur MEDRAD® Stellant® incluant :

· 1 flacon monodose en verre contenant 20 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et200 mL de solution injectable

· 1 seringue vide de 200 mL [Polyéthylène Téréphtalate] + raccordspiralé [PVC/Polycarbonate/ Polypropylène] + microperfuseur deremplissage,

· 1 cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canulepolyurét­hane/aiguille acier inoxydable Chrome-Nickel].

Boîte de 1 flacon monodose avec nécessaire d’administration pourinjecteur MEDRAD® Centargo® incluant :

· 1 flacon monodose en verre contenant 100 mL ou 150 mL de solutioninjectable

· 1 raccord patient [PVC/Polycarbonate /Silicone / Caoutchouc EthylènePropylène/ Polydiméthylsi­loxane]

· 1 cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canulepolyurét­hane/aiguille acier inoxydable Chrome-Nickel]

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Ultravist est une solution prête à l'emploi limpide, incolore à jaunepâle en flacon monodose.

Il est recommandé de porter la solution à température du corps avantutilisation (voir rubrique 4.2).

Etant donné qu’Ultravist est une solution fortement concentrée, unecristallisation (apparence laiteuse/trouble, sédiment dans le fond, cristaux ensurface) peut apparaitre très rarement.

La solution ne doit pas être utilisée en cas de coloration importante, deprésence de particules ou de mauvais état du flacon.

Tout produit de contraste restant après un examen, ainsi que toutnécessaire d’administration (lorsqu’il est intégré dans l’emballagese­condaire) ayant servi doivent être jetés.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAYER HEALTHCARE

220, AVENUE DE LA RECHERCHE

59120 LOOS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 330 906 3 0 : 20 mL en flacon (verre), boîte de 1.

· 34009 330 908 6 9 : 50 mL en flacon (verre), boîte de 1.

· 34009 330 910 0 2: 100 mL en flacon (verre), boîte de 1.

· 34009 376 038 4 3: 150 mL en flacon (verre), boîte de 1.

· 34009 330 911 7 0: 200 mL en flacon (verre), boîte de 1.

· 34009 277 990 9 9 : 20 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL[Polyéthylène Téréphtalate] + raccord spiralé[PVC/Po­lycarbonate/Po­lypropylène] + microperfuseur de remplissage etcathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/a­iguilleacier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

· 34009 277 991 5 0 : 50 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL[Polyéthylène Téréphtalate] + raccord spiralé[PVC/Po­lycarbonate/Po­lypropylène] + microperfuseur de remplissage etcathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/a­iguilleacier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

· 34009 277 992 1 1 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL[Polyéthylène Téréphtalate] + raccord spiralé[PVC/Po­lycarbonate/Po­lypropylène] + microperfuseur de remplissage etcathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/a­iguilleacier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

· 34009 277 993 8 9 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL[Polyéthylène Téréphtalate] + raccord spiralé[PVC/Po­lycarbonate/Po­lypropylène] + microperfuseur de remplissage etcathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/a­iguilleacier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

· 34009 277 994 4 0 : 200 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL[Polyéthylène Téréphtalate] + raccord spiralé[PVC/Po­lycarbonate/Po­lypropylène] + microperfuseur de remplissage etcathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/a­iguilleacier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

· 34009 302 056 1 7: 100 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration pour injecteur MEDRAD® Centargo® : raccord patient[PVC/Po­lycarbonate /Silicone / Caoutchouc Ethylène Propylène/Poly­diméthylsiloxa­ne] et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canulepolyurét­hane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

· 34009 302 056 2 4 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration pour injecteur MEDRAD® Centargo® : raccord patient[PVC/Po­lycarbonate /Silicone / Caoutchouc Ethylène Propylène/Poly­diméthylsiloxa­ne] et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canulepolyurét­hane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

· 34009 559 204 0 3 : 20 mL en flacon (verre), boîte de 10

· 34009 559 205 7 1: 50 mL en flacon (verre), boîte de 10

· 34009 559 206 3 2: 100 mL en flacon (verre), boîte de 10

· 34009 563 849 2 1: 150 mL en flacon (verre), boîte de 10

· 34009 559 208 6 1: 200 mL en flacon (verre), boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription médicale.

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