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URAPIDIL STRAGEN LP 60 mg, gélule à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - URAPIDIL STRAGEN LP 60 mg, gélule à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

URAPIDIL STRAGEN LP 60 mg, gélule à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Urapidil.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...60,00 mg

Pour une gélule à libération prolongée

Excipient à effet notoire : saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule à libération prolongée.

Gélule de taille 2 avec :

– un corps de gélule bleu clair transparent.

– une tête de gélule blanc opaque.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Chez l'adulte en monothérapie, la posologie préconisée est de 120 mg parjour en 2 prises. Cette posologie doit être adaptée à la réponsethérape­utique sans toutefois dépasser 180 mg par jour en 2 prises. Chezcertains malades, la posologie de 60 mg par jour en 2 prises estsuffisante.

Populations particulières

Chez le sujet âgé en monothérapie, la posologie préconisée est de 60 mgpar jour en 2 prises ; en cas d'inefficacité elle peut être portée à120 mg par jour en 2 prises.

Chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée à sévère,une diminution de la posologie peut être envisagée dans le cas d’untraitement au long court.

Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, unediminution de la posologie peut être envisagée.

Mode d’administration

Les gélules à libération prolongée doivent être prises pendant les repasdu matin et du soir, et doivent être avalées avec un peu de liquide.

Il n'a pas été mis en évidence d'effet exagéré de première dose et iln'y a pas eu d'effet rebond lors de l'arrêt brutal du traitement.

Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie dans les traitementspro­longés du fait de l'absence de tachyphylaxie.

L'association avec d'autres médicaments anti-hypertenseurs est possible enparticulier les diurétiques et les bêta-bloquants.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Une surveillance particulière devra être faite chez les patientsprésentant une insuffisance cardiaque d’origine mécanique c’est-à-diresténose aortique ou mitrale, embolie pulmonaire, ou perturbation de la fonctioncardiaque liée à une pathologie péricardique.

Chez les patients en hypovolémie (diarrhées, vomissements) et / oudéplétés en sodium, les doses initiales seront faibles, puis adaptées àl'évolution clinique et biologique (risque de majoration de l’actionantihy­pertensive de l’urapidil).

Chez le sujet âgé (voir rubrique 4.2).

Chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère (voirrubrique 4.2), il n'y a pas de précaution à prendre.

En cas d’atteinte sévère de la fonction hépatique, il est recommandé dediminuer les doses en particulier pour un traitement de longue durée.

En cas d'anesthésie générale pour intervention majeure ou lorsd'anesthésie pratiquée avec des agents potentiellement hypotenseurs,l'u­rapidil peut entraîner un certain degré d'hypotension qui devra êtrecorrigé par une expansion volémique.

Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomal­tase(maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Population pédiatrique

En l’absence de données disponibles, ne pas utiliser chez l’enfant.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Alpha-bloquants à visée urologique

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique­sévère.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Baclofène

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique. Surveillancede la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur sinécessaire.

+ Inhibiteurs de la phosphodiesterase de type 5 (sildénafil, tadalafil,var­dénafil)

Risque d’hypotension orthostatique, notamment chez le sujet âgé. Débuterle traitement aux posologies minimales recommandées et adapter progressivementles doses si besoin.

Associations à prendre en compte

+ Amifostine

Majoration de l’hypotension notamment orthostatique.

+ Antidépresseurs imipraminiques

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Neuroleptiques

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Antihypertenseurs sauf alpha-bloquants

Majoration de l’effet hypotenseur.

Risque majoré d’hypotension orthostatique.

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) etmineralocor­ticoïdes

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées surl'utilisation de l'urapidil chez la femme enceinte.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité surla reproduction (voir rubrique 5.3).

L’urapidil n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes enâge de procréer n’utilisant pas de moyen de contraception.

Allaitement

En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel,l’alla­itement est déconseillé en cas de traitement par urapidil.

Fertilité

Les études chez l’animal ont mis en évidence une diminution de lafertilité (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La réponse au traitement peut varier d’un patient à l’autre.L’urapidil peut altérer la conduite des véhicules ou l’utilisation desmachines notamment en début de traitement, en cas de modification du traitementet en cas de prise d’alcool associée.

4.8. Effets indésirables

Troubles cardiovasculaires :

· Peu fréquents : palpitations, tachycardie.

· Très rares : hypotension orthostatique.

Troubles digestifs :

· Fréquents : nausées.

· Rares : gastralgies, sécheresse buccale, vomissements, diarrhée.

Troubles cutanés :

· Très rares : hypersensibilité telle que prurit, érythème et éruptioncutanée.

· Fréquence indéterminée : angio-oedème, urticaire.

Modifications des paramètres biologiques :

· très rares : élévation réversible des enzymes hépatiques,throm­bopénies.

Trouble de l’état général et réaction au site d’application :

· Rare : asthénie.

Troubles du système nerveux central :

· Fréquents : vertiges, céphalées.

Troubles psychiatriques :

· rares : troubles du sommeil, agitation.

Troubles génito-urinaires :

· très rares : aggravation d’une incontinence urinaire, mictionimpérieuse, trouble de l’éjaculation, impuissance ou priapisme.

Troubles de la fonction respiratoire, troubles thoraciques etmédiastinaux :

· congestion nasale.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes :

Les manifestations cliniques sont de type circulatoire et neurologique :

· système circulatoire : vertiges, hypotension orthostatique,co­llapsus ;

· système nerveux central : fatigue, diminution de la vitesse deréaction.

Conduite à tenir : allonger le patient et instaurer un traitement classiquede l’hypotension artérielle (remplissage vasculaire, catécholamines sinécessaire).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIHYPERTENSEUR, ADRENOLYTIQUE A ACTIONPERIP­HERIQUE /ALPHA-BLOQUANT, code ATC : C02CA06.

Vasodilatateur agissant par l'intermédiaire du blocage des récepteursalpha-1-adrénergiques périphériques post-synaptiques et par un effet sur larégulation centrale de la pression artérielle et du tonus sympathique par uneinhibition des récepteurs alpha-1-adrénergiques et une stimulation desrécepteurs 5-HT1A sérotoninergiques.

Chez l'hypertendu, ces effets se traduisent rapidement par une diminution despressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus, en positiondebout, au repos et à l'effort sans augmentation réflexe de la fréquencecardiaque.

La baisse de la pression artérielle est secondaire à la réduction desrésistances périphériques totales (par exemple au niveau rénal où le débitaugmente) sans modification du débit cardiaque.

Lorsqu'il y a augmentation des résistances pulmonaires, pour une même dosed'urapidil, la baisse de ces résistances est supérieure à celle desrésistances périphériques totales.

Aucune potentialisation d'un bronchospasme n’a été constatée. Lessécrétions de rénine et d'aldostérone ne sont pas augmentées. Il n'a pasété observé d'effet de première dose, ni de tachyphylaxie, ni de phénomènede rebond.

Au cours des études, l'urapidil n'a pas modifié l'équilibrehy­droélectrolyti­que, le métabolisme des lipides, la tolérance aux hydratesde carbone, les fonctions hépatiques et rénales et (ou) les constanteshéma­tologiques.

L'urapidil n'a pas d'effet délétère sur les paramètres lipidiques etcertaines études mettent en évidence chez les patients hypertendus ethypercholes­térolémiques une tendance à l'abaissement du taux sanguin decholestérol total et des triglycérides. La signification clinique de cesmodifications n'est pas établie.

Chez les patients souffrant d'une maladie pulmonaire avec insuffisanceres­piratoire chronique (hypoxie et hypercapnie) et hypertension artériellepul­monaire secondaire, plusieurs études ont montré que l'urapidil avait uneaction de vasodilatation sur la circulation pulmonaire ; il n'existe aucun effetnocif sur la fonction ventilatoire, la bronchoréactivité et les échangesgazeux.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration par voie orale, le taux sérique maximal est atteintaprès 4–6 h. La biodisponibilité absolue est de 72 %. La demi-vied'élimination sérique est de 4,7 h en moyenne. L’urapidil est métaboliséessen­tiellement au niveau hépatique en trois métabolites, dont le principalchez l'homme est le dérivé parahydroxylé (M1), qui est inactif.

30 à 50 % de la dose administrée sont éliminés sous forme demétabolites dans les urines ainsi que 10 à 15% du produit-mère inchangé. Lereste est éliminé dans les fèces.

Insuffisance rénale : chez les patients atteints d'insuffisance rénale àun stade avancé, la clairance est réduite et la demi-vie plasmatique est pluslongue.

Insuffisance hépatique : chez les patients atteints d'insuffisance­hépatique à un stade avancé, la clairance est réduite et la demi-vieplasmatique est plus longue.

La liaison aux protéines plasmatiques est de 80 %.

5.3. Données de sécurité préclinique

Un allongement du cycle œstral a été observé chez le rat et la sourismais la pertinence pour l'homme n'est pas connue. Bien qu’il n’y ait euaucun impact sur la fertilité chez les souris, une diminution de la fertilitéa été rapportée chez le rat. Les études de toxicité pour le développementembryo-fœtal mettaient en évidence un effet embryo-létal, mais pas d’effettératogène chez la souris, le rat, et le lapin. Dans une étude de toxicitépour le développement pré- et post-natal, une diminution de la surviepérinatale et du poids corporel étaient observés chez les petits rats de lagénération F1.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hypromellose, éthylcellulose, acide fumarique, sébacate de dibutyle,phtalate d’hypromellose, microgranules neutres (saccharose, amidon de maïs),copolymère d’acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle (1: 2).

Composition de l’enveloppe de la gélule

Gélatine, indigotine (E132), dioxyde de titane (E171).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 50, 90 ou 100 gélules en flacon(s) (PP) muni(s) d’un bouchon (PE)contenant un dessicant.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

STRAGEN FRANCE

30 RUE EDOUARD NIEUPORT

69008 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 829 1 1 : 30 gélules à libération prolongée enflacon (PP).

· 34009 300 829 2 8 : 50 gélules à libération prolongée enflacon (PP).

· 34009 300 829 3 5 : 90 gélules à libération prolongée enflacons (PP).

· 34009 300 829 4 2 : 100 gélules à libération prolongée enflacons (PP).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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