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VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé - notice patient, effets secondaires, posologie

Contient des substances actives :

Dostupné balení:

Notice patient - VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé

Dénomination du médicament

VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé

Désogestrel/Et­hinylestradiol

Encadré

Points importants à connaître concernant les contraceptifs hormonauxcombinés (CHC) :

· Ils comptent parmi les méthodes de contraception réversibles les plusfiables lorsqu’ils sont utilisés correctement.

· Ils augmentent légèrement le risque de formation d’un caillot sanguindans les veines et les artères, en particulier pendant la première année deleur utilisation ou lorsque le contraceptif hormonal combiné est repris aprèsune interruption de 4 semaines ou plus.

· Soyez vigilante et consultez votre médecin si vous pensez présenter lessymptômes évocateurs d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillotssangu­ins »).

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament carelle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votrepharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas àd’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leurmaladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votremédecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirablequi ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu’est-ce que VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé et dans quels casest-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VARNOLINECONTINU, comprimé pelliculé ?

3. Comment prendre VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ?

6. contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ET DANS QUELSCAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothéra­peutique : CONTRACEPTIF ESTROPROGESTATIF.

(G: système génito-urinaire et hormones sexuelles), code ATC : G03AA09.

VARNOLINE CONTINU est un contraceptif hormonal oral.

Il empêche l'ovulation et est préconisé dans le but d'éviter unegrossesse.

Chaque comprimé blanc contient deux substances actives (éthinylestradiol etdésogestrel). Les comprimés verts ne contiennent pas d'hormones (comprimésplacebo).

Les contraceptifs oraux qui contiennent deux substances à activitéhormonale sont appelés contraceptifs oraux « combinés ».

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE VARNOLINECONTINU, comprimé pelliculé ?

Remarques générales

Avant de commencer un traitement par VARNOLINE CONTINU, un interrogatoire survos antécédents médicaux personnels et familiaux proches sera effectué parvotre médecin. Votre pression artérielle sera mesurée et, si nécessaire,selon votre situation personnelle, d'autres examens pourront êtredemandés.

Avant de commencer à utiliser VARNOLINE CONTINU, vous devez lire lesinformations concernant les caillots sanguins (thrombose) en rubrique 2. Il estparticulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillotsanguin – voir rubrique 2, « Caillots sanguins ».

Cette notice décrit plusieurs situations dans lesquelles vous devez arrêterde prendre VARNOLINE CONTINU, ou décrit des circonstances dans lesquellesl'ef­ficacité contraceptive peut être diminuée. Dans ces cas, vous ne devezpas avoir de rapports sexuels ou alors, vous devez utiliser d'autres méthodescontra­ceptives non hormonales comme le préservatif ou toute autre barrièremécanique. N'utilisez pas de méthodes naturelles de contraception (mesure dela température, aspect de la glaire cervicale). En effet, ces méthodes peuventne pas être fiables car VARNOLINE CONTINU a un effet sur la températurecor­porelle et sur la glaire cervicale.

VARNOLINE CONTINU, comme tous les autres contraceptifs oraux, ne protège pasde l'infection par le VIH (SIDA) ou des autres infections sexuellementtran­smissibles.

Ne prenez jamais VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé :

Vous ne devez pas utiliser VARNOLINE CONTINU si vous êtes dans l’une dessituations listées ci-dessous. Si tel est le cas, vous devez en informer votremédecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres méthodes decontraception qui seraient plus adaptées.

· si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot dans un vaisseau sanguin d'unejambe (thrombose veineuse profonde [TVP]), d’un poumon (embolie pulmonaire[EP]) ou d'autres organes ;

· si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulationsan­guine – par exemple, un déficit en protéine C, un déficit en protéineS, un déficit en antithrombine III, une mutation du facteur V de Leiden ou laprésence d’anticorps anti-phospholipides ;

· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une duréeprolongée (voir la rubrique « Caillots sanguins ») ;

· si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculairecérébral (AVC) ;

· si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (une maladieprovoquant des douleurs intenses dans la poitrine et pouvant être le signeprécurseur d’une crise cardiaque) ou un accident ischémique transitoire(AIT – symptômes temporaires d’AVC) ;

· si vous avez l’une des maladies suivantes pouvant augmenter le risque decaillot dans les artères :

o diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins,

o pression artérielle très élevée,

o taux très élevé de graisses dans le sang (cholestérol outriglycérides),

o maladie appelée hyperhomocysté­inémie,

· si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraine appelé « migraineavec aura » ;

· si vous avez ou avez eu une inflammation du pancréas(pancré­atite) ;

· si vous avez ou avez eu une affection du foie avec absence denormalisation de votre fonction hépatique ;

· si vous avez ou avez eu une tumeur du foie ;

· si vous avez des antécédents ou une suspicion de cancer du sein ou desorganes génitaux ;

· si vous avez des saignements vaginaux inexpliqués ;

· si vous avez une hyperplasie endométriale (développement anormal de laparoi de l’utérus) ;

· si vous êtes allergique à l’éthinylestradiol ou au désogestrel, ouà l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dansla rubrique 6 ;

· en association avec du millepertuis (voir rubrique « Autres médicamentset VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé »).

Ne prenez pas VARNOLINE CONTINU si vous avez une hépatite C et que vousprenez des médicaments contenant ombitasvir / paritaprevir / ritonavir etdasabuvir ou glecaprevir/pi­brentasvir (voir aussi la rubrique « Autresmédicaments et VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé »).

Avertissements et précautions

Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ?

Consultez un médecin de toute urgence

si vous remarquez de possibles signes d’un caillot sanguin, qui pourraientindiquer que vous avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuseprofonde), que vous avez un caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire)ou que vous faites une crise cardiaque ou un AVC (voir la rubrique « Caillotssanguins » ci-dessous).

Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves,reportez-vous à la rubrique « Comment reconnaître un caillot sanguin ».

Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, informez-en votremédecin.

Si le problème apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation de VARNOLINECONTINU, vous devez également en informer votre médecin.

· en cas de survenue ou antécédent de cancer du sein chez un parentproche ;

· si vous avez une affection du foie ou de la vésicule biliaire ;

· si vous êtes diabétique ;

· en cas de dépression ;

· si vous êtes atteinte de la maladie de Crohn ou de rectocolitehé­morragique (maladies inflammatoires chroniques des intestins) ;

· si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) (une maladie quiaffecte votre système de défenses naturelles) ;

· si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU) (un trouble de lacoagulation sanguine qui entraîne une défaillance des reins) ;

· si vous avez une drépanocytose (une maladie héréditaire touchant lesglobules rouges) ;

· si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang(hypertri­glycéridémie) ou des antécédents familiaux de ce trouble.L’hyper­triglycéridémie a été associée à une augmentation du risque depancréatite (inflammation du pancréas) ;

· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une duréeprolongée (reportez-vous à la rubrique 2, « VARNOLINE CONTINU et caillotssanguins ») ;

· si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risqueaugmenté de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien detemps après l’accouchement vous pouvez commencer à prendre VARNOLINECONTINU ;

· si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau(thrombop­hlébite superficielle) ;

· si vous avez des varices ;

· si vous êtes épileptique (voir rubrique « Autres médicaments etVARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ») ;

· si vous avez présenté l'une des pathologies suivantes lors d'unegrossesse ou la prise antérieure d'un traitement hormonal : perte auditive,maladie du sang appelée porphyrie, herpès gestationnel (éruption devésicules sur la peau pendant la grossesse), chorée de Sydenham (maladie desnerfs avec survenue de mouvements corporels brusques non contrôlés) ;

· en cas d'antécédent ou de survenue de chloasma (tâches brun doré enparticulier sur le visage, appelées « masque de grossesse »). Dans ce cas,évitez toute exposition directe au soleil ou aux rayons ultraviolets ;

· Les médicaments contenant des estrogènes peuvent induire ou aggraver lessymptômes d'angioedème en cas d'angioedème héréditaire. En cas de survenued'un des symptômes suivants : gonflement de la face, de la langue et/ou dupharynx et/ou difficulté à avaler ou urticaire associé à des difficultéspour respirer, consultez immédiatement votre médecin.

· La prise de ce médicament est à éviter en association avec certainsmédicaments utilisés dans le traitement de l'épilepsie (carbamazépine,fos­phénytoïne, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone,topi­ramate), certains anti-infectieux (efavirenz, névirapine, nelfinavir,ri­tonavir, rifampicine, rifabutine) ou avec le modafinil (voir rubrique «Autres médicaments et VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé »).

VARNOLINE CONTINU ET CAILLOTS SANGUINS

L’utilisation d'un contraceptif hormonal combiné tel que VARNOLINECONTINU, augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin en comparaisonà une non‑utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer desvaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.

Les caillots sanguins peuvent se former :

· dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de «thrombo-embolie veineuse » [TEV]) ;

· dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de «thrombo-embolie artérielle » [TEA]).

Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujourscomplet. Dans de rares cas, ils peuvent entraîner des séquelles graves etdurables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.

Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillotsanguin dû à VARNOLINE CONTINU est faible.

COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN

Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ousymptômes suivants.

Présentez-vous l’un de ces signes ?

Il peut éventuellement s’agir de :

· gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied,en particulier s’il s’accompagne de :

Thrombose veineuse profonde

o douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être ressentie qu’enposition debout ou lors de la marche,

o chaleur dans la jambe affectée,

o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant p. ex. pâle, rougeou bleue.

· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’unerespiration rapide ;

Embolie pulmonaire

· toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des crachats desang ;

· douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas derespiration profonde ;

· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

· battements de cœur rapides ou irréguliers ;

· douleur intense dans l’estomac.

En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, commela toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à tort pour les signes d’unemaladie moins sévère telle qu’une infection respiratoire (p.ex. un simplerhume).

Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil :

Thrombose veineuse rétinienne (caillot sanguin dans l’œil)

· perte immédiate de la vision ou vision trouble sans douleur pouvantévoluer vers une perte de la vision.

· douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ;

Crise cardiaque

· sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ousous le sternum ;

· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

· sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos, lamâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ;

· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

· battements de cœur rapides ou irréguliers.

· apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un engourdissement au niveaudu visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté ducorps ;

Accident vasculaire cérébral (AVC)

· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou àcomprendre ;

· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deuxyeux ;

· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensationsver­tigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

· maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause connue ;

· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec unrétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de mêmeconsulter un médecin de toute urgence car vous pourriez être exposée aurisque d’un nouvel AVC.

· gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité ;

Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins

· douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu »)

CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE

Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?

· Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonauxcombinés et l’augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines(thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plussouvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation d’uncontraceptif hormonal combiné.

· Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe oud’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).

· Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquerune embolie pulmonaire.

· Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’unautre organe, comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).

À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veineest-il le plus élevé ?

Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximalpendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonalcombiné pris pour la première fois. Le risque peut également être augmentélorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le mêmeproduit ou un produit différent) après une interruption de 4 semainesou plus.

Après la première année, le risque diminue mais reste toujourslégèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de contraceptif hormonalcombiné.

Lorsque vous arrêtez de prendre VARNOLINE CONTINU, le risque d’apparitionde caillot sanguin revient à la normale en quelques semaines.

Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?

Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptifhor­monal combiné que vous prenez.

Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP)associé à VARNOLINE CONTINU est faible.

· Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combinéet qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin surune période d’un an.

· Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combinécontenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

· Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combinécontenant du désogestrel, comme VARNOLINE CONTINU, environ 9 à12 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

· Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vosantécédents médicaux personnels (voir « Facteurs augmentant le risque decaillot sanguin » ci-dessous).

Risque d’apparition d’un caillot sanguin sur une période d’un an

Femmes qui n’utilisent pas de contraceptif hormonal combiné(pilule/pat­ch/anneau) et qui ne sont pas enceintes

Environ 2 femmes sur 10 000

Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale combinée contenantdu lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate

Environ 5 à 7 femmes sur 10 000

Femmes qui utilisent VARNOLINE CONTINU

Environ 9 à 12 femmes sur 10 000

Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine

Le risque de caillot sanguin associé à VARNOLINE CONTINU est faible maiscertaines situations peuvent augmenter ce risque. Le risque sera plusélevé :

· si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC]supérieur à 30 kg/m2) ;

· si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dansune jambe, un poumon ou un autre organe à un âge relativement jeune (p. ex.avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, vous pourriez être atteinted’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;

· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une périodeprolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe estimmobilisée (p. ex. plâtre). Il pourra être nécessaire d’interromprel’u­tilisation de VARNOLINE CONTINU plusieurs semaines avant l’opérationchi­rurgicale et/ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêterd’utiliser VARNOLINE CONTINU, demandez à votre médecin à quel moment vouspourrez recommencer à l’utiliser.

· avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans) ;

· si vous avez accouché dans les semaines précédentes.

Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’uncaillot sanguin augmente.

Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairementle risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez déjà certainsdes autres facteurs listés.

Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée parl’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votremédecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement parVARNOLINE CONTINU.

Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vousutilisez VARNOLINE CONTINU, par exemple si un membre de votre famille prochedéveloppe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids,parlez-en à votre médecin.

CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE

Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?

Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peutprovoquer de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crisecardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère

Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié àl’utilisation de VARNOLINE CONTINU est très faible mais peut augmenter :

· avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;

· si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonalcombiné tel que VARNOLINE CONTINU, il est conseillé d’arrêter de fumer. Sivous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de plus de35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode decontraception différente ;

· si vous êtes en surpoids ;

· si vous avez une pression artérielle élevée ;

· si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou unAVC à un âge relativement jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est lecas, le risque que vous ayez une crise cardiaque ou un AVC pourrait égalementêtre plus élevé ;

· si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graissesélevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;

· si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;

· si vous avez des problèmes cardiaques (maladie de la valve cardiaque,trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire) ;

· si vous êtes diabétique.

Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles estparticulièrement sévère, le risque d’apparition d’un caillot sanguin peutêtre encore plus élevé.

Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vousutilisez VARNOLINE CONTINU, par exemple si vous commencez à fumer, si un membrede votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vousprenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

VARNOLINE CONTINU et cancer

Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes qui prennent uncontraceptif oral sans que l'on sache si ce traitement en est la cause. II n'estcependant pas établi si cette différence est due au contraceptif oral. Eneffet, il est possible que les femmes prenant un contraceptif oral soientexaminées plus souvent par leur médecin attentivement. Cette différencedisparaît progressivement après l'arrêt du contraceptif oral.

II est important d'examiner régulièrement vos seins. En cas de survenued'une grosseur suspecte, contactez votre médecin.

Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et plus rarement encore destumeurs malignes du foie ont été observées chez des femmes prenant uncontraceptif oral. Consultez votre médecin si vous présentez subitement desmaux de ventre intenses.

Le cancer du col de l’utérus est dû à une infection par lepapillomavirus humain (VPH). Il a été rapporté qu’il survient plus souventchez les femmes prenant la pilule pendant une longue période. Il n’est pasétabli si ces observations sont liées à l’utilisation de contraceptifshor­monaux ou à des comportements sexuels et à d’autres facteurs (comme unmeilleur dépistage par frottis).

Saignements entre les règles

Des saignements entre les règles, en dehors de la semaine d'interruption,pe­uvent survenir dans les premiers mois d'un traitement par VARNOLINE CONTINU.Si ces saignements persistent plusieurs mois ou s'ils apparaissent au bout deplusieurs mois d'utilisation, votre médecin doit en rechercher la cause.

Que faire si vos règles ne surviennent pas pendant la période d'arrêtentre deux plaquettes ?

Si vous avez pris correctement tous les comprimés, si vous n'avez pas eu devomissements ou de diarrhées sévères et si vous n'avez pas pris d'autresmédica­ments, il est peu probable que vous soyez enceinte.

Si vous n'avez pas vos règles deux fois de suite, il se peut que vous soyezenceinte. Consultez immédiatement votre médecin. Ne commencez pas la plaquettesuivante tant que vous n'êtes pas certaine de ne pas être enceinte.

Troubles psychiatriques

Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont VarnolineContinu ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. Ladépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idéessuicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômesdépres­sifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.

Enfants et adolescents

Aucune donnée clinique concernant l'efficacité et la sécurité n'estdisponible chez les adolescentes de moins de 18 ans.

En cas de doute, ne pas hésiter à demander l'avis de votre médecin ou devotre pharmacien.

Autres médicaments et VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé

Indiquez toujours à votre médecin les autres médicaments ou préparationsà base de plantes que vous prenez déjà. Indiquez également à tout autremédecin ou dentiste (ou à votre pharmacien) qui vous prescrit un autremédicament que vous utilisez VARNOLINE CONTINU. Ils pourront vous dire si vousavez besoin de prendre des précautions contraceptives supplémentaires (parexemple, des préservatifs) et le cas échéant, pendant combien de temps, ou siun autre médicament dont vous avez besoin doit être changé.

Ne prenez pas VARNOLINE CONTINU si vous avez l’hépatite C et que vousprenez une association médicamenteuse à based’ombitas­vir/paritapre­vir/ritonavir avec dasabuvir ouglecaprevir/pi­brentasvir car ceci pourrait engendrer une augmentation desrésultats sanguins de la fonction hépatique (augmentation des enzymeshépatiques de type ALAT).

Votre médecin vous prescrira un autre type de contraception avant que vousdébutiez un traitement avec ces médicaments.

VARNOLINE CONTINU pourra être repris environ 2 semaines après avoirterminé ce traitement. Voir également la rubrique « Ne prenez jamaisVARNOLINE CONTINU ».

Certains médicaments

· Peuvent influer sur les taux sanguins de VARNOLINE CONTINU.

· Peuvent le rendre moins efficace pour prévenir une grossesse.

· Peuvent provoquer des saignements inattendus.

Cela inclut des médicaments utilisés pour le traitement :

· de l'épilepsie (tels que primidone, phénytoïne, phénobarbital,car­bamazépine, oxcarbazépine, topiramate, felbamate rufinamide,pé­rampanel),

· de la tuberculose (tels que rifampicine, rifabutine),

· des infections par le HIV (tels que ritonavir, névirapine,efa­virenz),

· de l’infection par le virus de l’hépatite C (tels que bocéprévir,té­laprévir),

· d’autres maladies infectieuses (tels que griséofulvine),

· de l’hypertension artérielle dans les vaisseaux sanguins du poumon(bosentan),

· de l’état dépressif (remède à base de millepertuis)

· de la narcolepsie (modafinil),

· d’un certain type de cancer de la peau (vémurafénib).

Si vous prenez des médicaments ou des produits à base de plantes pouvantdiminuer l’efficacité de VARNOLINE CONTINU, une méthode contraceptive­barrière doit également être utilisée. Comme l'effet d'un autre médicamentsur VARNOLINE CONTINU peut durer jusqu'à 28 jours après l'arrêt dumédicament, il est nécessaire d'utiliser une méthode contraceptive barrièrecomplé­mentaire pendant toute cette durée.

VARNOLINE CONTINU peut influencer l'effet d’autres médicaments telsque :

· les médicaments contenant de la ciclosporine,

· un antiépileptique lamotrigine (cela pourrait conduire à uneaugmentation de la fréquence des crises d’épilepsie).

N’utilisez pas VARNOLINE CONTINU si vous avez une hépatite C et que vousprenez des médicaments contenant de l’ombitasvir/pa­ritaprevir/ri­tonaviret dasabuvir car cela peut entrainer des augmentations des résultats des testssanguins de la fonction hépatique (augmentation des enzymes hépatiques ALAT).Votre médecin vous prescrira un autre moyen de contraception avant de commencerle traitement par ces médicaments. VARNOLINE CONTINU peut être réutiliséenviron 2 semaines après la fin de ce traitement. Voir paragraphe « Dansquels cas vous ne devez jamais utiliser VARNOLINE CONTINU ».

Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre toutmédicament.

Examens biologiques

Si vous devez effectuer un examen sanguin, informez votre médecin oul'équipe du laboratoire que vous prenez une contraception orale, ces produitspouvant modifier les résultats de certains examens.

VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

Sans objet.

Grossesse et allaitement

Grossesse

En cas de grossesse, ce médicament n'a pas lieu de vous être prescrit. Sivous découvrez que vous êtes enceinte, arrêtez le traitement, prévenez etconsultez votre médecin afin de vous conformer à ses recommandations.

Allaitement

En cas d'allaitement, l’utilisation de VARNOLINE CONTINU estdéconseillée. Consultez votre médecin si vous désirez prendre uncontraceptif oral pendant l'allaitement.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendretout médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Aucun effet n’a été observé.

VARNOLINE CONTINU, comprimé contient du lactose :

Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres,contactez-le avant de prendre ce médicament.

3. COMMENT PRENDRE VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ?

Quand et comment prendre les comprimés

· Une plaquette de VARNOLINE CONTINU contient 28 comprimés :21 comprimés blancs contenant les substances actives (numérotés de 1 à 21)et 7 comprimés verts sans substance active (numérotés de 22 à 28).

· Prenez un comprimé chaque jour à peu près à la même heure, avec unpeu d’eau si nécessaire.

· Commencez par la rangée « DEBUT » avec le comprimé blanc numéroté «1 », qui se trouve dans un cercle rouge. A gauche de la plaquette, faites unepetite encoche avec des ciseaux sur la flèche rouge indiquant ce 1er jour deprise de comprimé.

· Suivez les flèches jusqu’à ce que vous ayez pris tous les comprimés.Ainsi, vous prendrez en premier les comprimés blancs et continuerez ensuiteavec les comprimés verts.

· Les règles (hémorragies de privation) devraient commencer pendant les7 jours où vous prenez les comprimés verts (placebo). Normalement, ellesdébuteront 2–3 jours après le dernier comprimé blanc.

· Commencez la plaquette suivante le lendemain de la prise du derniercomprimé vert (placebo), même si les règles continuent. Cela implique quevous allez toujours commencer chaque nouvelle plaquette le même jour de lasemaine, et également que vous aurez vos règles à peu près les mêmes jours,chaque cycle.

· Comme vous devez prendre un comprimé chaque jour et que vous n'avez pasd'arrêt entre 2 plaquettes, prendre le comprimé devient une habitude et il ya donc moins de risque d'oubli.

Quand commencer votre première plaquette de VARNOLINE CONTINU

· Si vous n’avez pas pris de contraception hormonale le mois précédent :prendre le 1er comprimé le 1er jour de vos règles.

· Si vous preniez auparavant un autre contraceptif estroprogestatif, ou unanneau vaginal ou un patch contraceptif : prendre de préférence le 1ercomprimé de VARNOLINE CONTINU le jour suivant la prise du dernier compriméactif du contraceptif précédent ou au plus tard le jour qui suit la périodehabituelle d'arrêt des comprimés ou de prise des comprimés placebo. Si vouschangez de l'anneau vaginal ou du patch, prendre le 1er comprimé de VARNOLINECONTINU de préférence le jour du retrait ou au plus tard le jour prévu pourla nouvelle pose.

· Si vous utilisiez une méthode progestative seule (une piluleprogestative, une méthode injectable, un implant ou un système intra-utérindélivrant un progestatif) :

o en relais d'une pilule progestative : vous pouvez commencer VARNOLINECONTINU à tout moment du cycle, le lendemain de l'arrêt de la pilule ;

o en relais d'un implant ou d'un système intra-utérin : débutez VARNOLINECONTINU le jour du retrait ;

o en relais d'un contraceptif injectable : débutez VARNOLINE CONTINU lejour prévu pour la nouvelle injection.

Dans tous les cas, quelle que soit la méthode précédente, vous devezutiliser des précautions complémentaires (par exemple un préservatif) pendantles 7 premiers jours de prise de VARNOLINE CONTINU.

· Si vous débutez VARNOLINE CONTINU après une interruption de grossesse dupremier trimestre, vous pouvez débuter immédiatement. Il n'est pas nécessaired'u­tiliser une méthode complémentaire de contraception.

· Si vous débutez VARNOLINE CONTINU après un accouchement ou uneinterruption de grossesse du deuxième trimestre, vous pouvez commencerVARNOLINE CONTINU 21 à 28 jours après l'accouchement. Si vous commencezaprès le 28ème jour, vous devez utiliser une contraception barrièrecomplé­mentaire (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers joursd'utilisation de VARNOLINE CONTINU.

· Si, après l'accouchement ou l'interruption de grossesse, vous avez eu unrapport sexuel avant de prendre VARNOLINE CONTINU, vous devez vous assurer quevous n'êtes pas enceinte ou attendre les prochaines règles avant de commencerVARNOLINE CONTINU.

Si vous allaitez et que vous souhaitez prendre VARNOLINE CONTINU après unaccouchement, lire la rubrique « Allaitement ».

Suivez les indications de votre médecin si vous ne savez pas quanddémarrer votre contraception.

Si vous avez pris plus de VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé que vousn’auriez dû

Aucune conséquence grave n'a été rapportée suite à un surdosage enVARNOLINE CONTINU.

Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées ou desvomissements) et, chez les jeunes filles, par de petits saignementsva­ginaux.

Si vous avez pris plus de VARNOLINE CONTINU que vous n'auriez dû, consultezvotre médecin ou votre pharmacien.

Si vous oubliez de prendre VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé

· Si l’oubli est constaté dans les 12 heures suivant l’heurehabituelle de prise d’un comprimé, l’efficacité contraceptive estmaintenue. Prenez le comprimé dès que vous constatez l’oubli et prenez lescomprimés suivants à l’heure habituelle.

· Si l’oubli est constaté plus de 12 heures après l’heure habituellede prise d’un comprimé, il existe un risque de grossesse. Plus le nombre decomprimés oubliés est important, plus le risque que l’efficacitécon­traceptive soit réduite est élevé. Il y a un risque particulièremen­télevé d’être enceinte si vous oubliez des comprimés blancs (actifs) audébut de la plaquette ou pendant la troisième semaine (la semaine avant quevous commenciez à prendre les comprimés verts).

Plus d’un comprimé oublié pour une plaquette :

Demandez conseil à votre médecin.

Oubli d'un comprimé en semaine 1 :

Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli, même si celaimplique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les compriméssuivants à l’heure habituelle et utilisez des précautions complémentairesles 7 jours suivants, par exemple, un préservatif. Si des rapports sexuels onteu lieu au cours des 7 jours précédant l’oubli ou si vous avez oublié decommencer une nouvelle plaquette après l'intervalle libre, il existe un risquede grossesse. Dans ce cas, consultez votre médecin.

Oubli d'un comprimé en semaine 2 :

Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli (même si celaimplique que vous preniez deux comprimés en même temps) et prenez lescomprimés suivants à l’heure habituelle. Si vous aviez bien pris voscomprimés (sans oubli) au cours des 7 jours qui ont précédé l’oubli,l’effi­cacité de la pilule est maintenue et vous n’avez pas besoin deprendre des précautions contraceptives supplémentaires. Si ce n’était pasle cas, prenez des précautions contraceptives supplémentaires (méthodemécanique comme un préservatif) pendant les 7 jours suivants.

Oubli d'un comprimé en semaine 3 :

Vous devez choisir l’une des 2 options suivantes, sans qu’il soitnécessaire de prendre des précautions contraceptives supplémentaires.

1. Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli (même sicela implique que vous preniez deux comprimés en même temps) et prenez lescomprimés suivants à l’heure habituelle. Commencez la plaquette suivantedès que les comprimés blancs (actifs) de la plaquette en cours sont finis,donc jetez les comprimés verts placebo. Il est possible que vous n'ayez pas vosrègles avant la prise des comprimés placebo à la fin de la seconde plaquette,mais vous pourrez avoir des petites pertes de sang (« spotting ») ou dessaignements entre les règles au cours de la seconde plaquette.

Ou

2. Arrêtez de prendre les comprimés blancs (actifs) de votre plaquette encours et continuez immédiatement avec les comprimés verts placebo (pendant aumaximum 6 jours, la somme « comprimés placebo plus comprimé(s) oublié(s) »ne doit pas être supérieure à 7). Puis, continuez avec la plaquette suivante.Si vous voulez commencer une nouvelle plaquette le jour habituel de votrepremière prise, raccourcissez la période de prise des comprimés verts placeboà moins de 7 jours.

Oubli d'un comprimé en semaine 4 :

L'efficacité de la pilule est maintenue. Prenez le comprimé dès que vousconstatez l'oubli et prenez les comprimés suivants à l'heure habituelle.

Si vous avez oublié des comprimés d’une plaquette et que vous n’avezpas eu vos règles prévues au cours du premier intervalle habituel de prise decomprimés placebo, vous pouvez être enceinte. Consultez votre médecin avantde commencer la plaquette suivante.

Si vous souffrez de troubles gastro-intestinaux (par exemple, vomissement,di­arrhée sévère)

Si vous vomissez dans les 3 ou 4 heures qui suivent la prise d'un compriméou si vous avez une diarrhée sévère, l'absorption du comprimé peut ne pasêtre complète. La situation est identique à un oubli de comprimé.

Après des vomissements ou une diarrhée, prenez un autre comprimé d'uneplaquette de réserve dès que possible et si possible dans les 12 heures quisuivent l'heure habituelle de prise.

Si vous ne pouvez pas respecter ce délai ou si plus de 12 heures se sontécoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis decomprimés de plus de 12 heures s'appliquent. Reportez-vous à la rubrique «Si vous oubliez de prendre VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ». Si cestroubles digestifs persistent, vous devez consulter votre médecin sur laconduite à tenir.

Si vous arrêtez de prendre VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé

Vous pouvez arrêter de prendre VARNOLINE CONTINU dès que vous le souhaitez.Si vous ne voulez pas être enceinte, interrogez votre médecin sur les autresméthodes de contraception existantes.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament,demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effetsindésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effetest sévère et persistant, ou si vous remarquez une modification de votre étatde santé qui pourrait selon vous être due à VARNOLINE CONTINU, informez-envotre médecin.

Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines(thrombo-embolie veineuse [TEV]) ou dans les artères (thrombo-embolieartérielle [TEA]) chez toutes les femmes qui prennent des contraceptifshor­monaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risquesassociés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à larubrique 2, « Quelles sont les informations à connaître avant de prendreVARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ».

Effets indésirables fréquents (se produisant chez plus d’une personne sur100 utilisatrices)

· humeur dépressive, changement d’humeur,

· maux de tête,

· nausées, douleur abdominale,

· douleur au niveau des seins, sensibilité des seins,

· prise de poids.

Effets indésirables peu fréquents (se produisant chez plus d’une personnesur 1 000 utilisatrices mais chez moins d’une personne pour100 utilisatrices)

· rétention d’eau,

· diminution des pulsions sexuelles,

· migraine,

· vomissement, diarrhée,

· éruption cutanée, urticaire,

· augmentation du volume des seins.

Effets indésirables rares (se produisant chez moins d’une personne sur1 000 utili­satrices)

· caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple :

o dans une jambe ou un pied (thrombose veineuse profonde, TVP),

o dans un poumon (embolie pulmonaire, EP),

o crise cardiaque,

o accident vasculaire cérébral (AVC),

o mini-AVC ou symptômes temporaires de type AVC, connus sous le nomd’accident ischémique transitoire (AIT),

o caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’in­testin, les reins ouun œil.

Le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être plus élevé sivous présentez certains autres facteurs qui augmentent ce risque (voir rubrique2 pour plus d’informations sur les facteurs augmentant le risque de caillotssanguins et les symptômes d’un caillot sanguin).

· réactions allergiques,

· augmentation des pulsions sexuelles,

· intolérance aux lentilles de contact,

· érythème noueux, érythème multiforme (ce sont des maladies dela peau),

· écoulement mammaire, sécrétion vaginale,

· perte de poids.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votremédecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussià tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vouspouvez également déclarer les effets indésirables directement via le systèmenational de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et desproduits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux dePharmacovigi­lance. Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantaged’in­formations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée surle conditionnement extérieur après EXP. La date de péremption faitréférence au dernier jour de ce mois.

Pas de précautions particulières de conservation.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les orduresménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments quevous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protégerl’envi­ronnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé

· Les substances actives sont :

Désogestrel..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.......0,150 mg

Ethinylestradi­ol...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,030 mg

Pour un comprimé pelliculé blanc

· Les autres composants sont :

Comprimé blanc

Amidon de pomme de terre, polyvidone, acide stéarique, silice colloïdaleanhydre, dl-alpha-tocophérol, lactose monohydraté, hypromellose, macrogol 400,dioxyde de titane, talc.

Comprimé vert

Amidon de maïs, stéarate de magnésium, lactose monohydraté, hypromellose,ma­crogol 400, dioxyde de titane, talc, oxyde de fer jaune,indigoti­ne laque.

Qu’est-ce que VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé et contenu del’emballage extérieur

Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé. Boite de 1,3 ou 6 plaquette(s).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

ORGANON France

106 BOULEVARD HAUSSMANN

75008 PARIS

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

ORGANON France

106 BOULEVARD HAUSSMANN

75008 PARIS

Fabricant

NV ORGANON

Kloosterstraat 6

5349 AB OSS

PAYS-BAs

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace EconomiqueEuropéen

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le siteInternet de l’ANSM (France).

[1] Ces incidences ont été estimées à partir de l’ensemble des donnéesdes études épidémiologiques, en s’appuyant sur les risques relatifs liésaux différents CHC en comparaison aux CHC contenant du lévonorgestrel.

[2] Point central de l’intervalle de 5–7 pour 10 000 années-femmes surla base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel parrapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.

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