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VENLAFAXINE EG LABO LP 75 mg, gélule à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - VENLAFAXINE EG LABO LP 75 mg, gélule à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

VENLAFAXINE EG LABO LP 75 mg, gélule à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Venlafaxine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....75 mg

Equivalant à 84,9 mg de chlorhydrate de venlafaxine.

Pour une gélule à libération prolongée.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule à libération prolongée.

Gélules en gélatine dure de taille 1, de couleur pêche opaque/pêcheopaque, mesurant environ 18,90 mm à 19,70 mm et présentant une banded’encre rouge radiale, circulaire, épaisse et fine sur le corps de la géluleet une bande d’encre rouge radiale, circulaire, épaisse et fine sur la coiffede la gélule. La gélule est remplie de 6 mini-comprimés pelliculés blancsà blanc cassé, ronds et biconvexes de 12,5 mg chacun.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement des épisodes dépressifs majeurs.

· Pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs.

· Traitement du trouble anxiété généralisée.

· Traitement du trouble anxiété sociale (phobie sociale).

· Traitement du trouble panique, avec ou sans agoraphobie.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie Episodes dépressifs majeurs

La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongéeest de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à laposologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation deposologie jusqu'à une posologie maximale de 375 mg/jour. Les augmentationspo­sologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. Sicela se justifie sur le plan clinique en raison de la sévérité dessymptômes, la posologie peut être augmentée à intervalles de temps plusrapprochés, en respectant un minimum de 4 jours.

En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.

Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,gé­néralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulière­ment au cas par cas. Un traitement à plus long terme peut égalementêtre justifié pour la prévention des récidives des épisodes dépressifsmajeurs (EDM). Dans la plupart des cas, la posologie recommandée dans laprévention des récidives des EDM est la même que celle utilisée pendantl'épisode actuel.

Le traitement antidépresseur doit être poursuivi pendant au moins 6 moisaprès la rémission.

En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.

Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,gé­néralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulière­ment au cas par cas.

Trouble Anxiété généralisée

La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongéeest de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à laposologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation deposologie jusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentationspo­sologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus.

En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.

Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,gé­néralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulière­ment au cas par cas.

Trouble Anxiété sociale (Phobie sociale)

La posologie recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de75 mg en une prise quotidienne. Il n'a pas été démontré que des posologiesplus élevées permettaient d'obtenir un bénéfice additionnel.

Cependant, chez certains patients qui ne répondent pas à la posologieinitiale de 75 mg/jour, une augmentation de la dose peut être envisagéejusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. La posologie peut êtreaugmentée par paliers de 2 semaines ou plus.

En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.

Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,gé­néralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulière­ment au cas par cas.

Trouble panique

Il est recommandé d'utiliser une posologie de 37,5 mg/jour de venlafaxineà libération prolongée pendant 7 jours. La posologie doit ensuite êtreaugmentée à 75 mg/jour. Les patients ne répondant pas à la posologie de75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation de posologie jusqu'à uneposologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent êtreeffectuées par paliers de 2 semaines ou plus.

En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.

Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,gé­néralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulière­ment au cas par cas.

Populations particulières
Patients âgés

Aucun ajustement spécifique de la dose de venlafaxine n'est considérécomme nécessaire sur le seul critère de l'âge du patient. Cependant, laprudence s'impose au cours du traitement de patients âgés (ex : en raison durisque d'insuffisance rénale, de l'éventualité de modifications liées àl'âge de la sensibilité et de l'affinité des neurotransmet­teurs). Laposologie minimale efficace devra toujours être utilisée et les patientsdevront être attentivement surveillés lors de toute augmentation deposologie.

Population pédiatrique

La venlafaxine n'est pas recommandée chez les enfants et lesadolescents.

Les études cliniques contrôlées chez les enfants et les adolescentspré­sentant un épisode dépressif majeur n'ont pas permis de démontrerl'ef­ficacité de la venlafaxine et ne soutiennent pas son utilisation chez cespatients (voir rubriques 4.4 et 4.8).

L'efficacité et la sécurité de la venlafaxine dans d'autres indicationschez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'ont pas été établies.

Insuffisance hépatique

D'une manière générale, une réduction de la posologie de 50 % doit êtreenvisagée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère oumodérée. En raison de la variabilité interindividuelle de la clairance, uneadaptation individuelle de la posologie parait néanmoins souhaitable.

Les données concernant les patients présentant une insuffisance hépatiquesévère sont limitées. La prudence est recommandée et une réduction de plusde 50 % de la posologie doit être envisagée. Le bénéfice potentiel devraêtre soupesé au regard du risque en cas de traitement de patients présentantune insuffisance hépatique sévère.

Insuffisance rénale

Bien qu'aucune adaptation posologique ne soit nécessaire chez les patientsprésentant un débit de filtration glomérulaire (DFG) entre 30 et70 ml/minute, la prudence est conseillée.

Chez les patients hémodialysés et chez les patients présentant uneinsuffisance rénale sévère (DFG < 30 ml/min), la posologie devra êtreréduite de 50 %. Du fait de la variabilité interindividuelle de la clairancechez ces patients, il est souhaitable d'adapter la posologie au caspar cas.

Symptômes de sevrage observés à l'arrêt de la venlafaxine

L'arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l'arrêt dutraitement par la venlafaxine, la posologie devra être progressivemen­tdiminuée sur une durée d'au moins une à deux semaines afin de réduire lerisque de survenue de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). En casde symptômes mal tolérés après une diminution de dose ou lors del'interruption du traitement, le retour à la posologie précédemment prescritepeut être envisagé.

Par la suite, le médecin pourra reprendre la diminution de la posologie,mais à un rythme plus progressif.

Mode d’administration

Voie orale.

Il est recommandé de prendre les gélules à libération prolongée devenlafaxine au cours d'un des repas, si possible à heure fixe. Les gélulesdoivent être avalées avec un peu de liquide, et ne doivent être ni coupées,ni écrasées, ni croquées, ni dissoutes.

Les patients traités par des comprimés de venlafaxine à libérationimmédiate peuvent passer aux gélules à libération prolongée de venlafaxine,à la posologie quotidienne équivalente la plus proche. Par exemple, descomprimés à libération immédiate de 37,5 mg de venlafaxine en deux prisespar jour peuvent être remplacés par des gélules à libération prolongée de75 mg de venlafaxine en une prise quotidienne. Des ajustements posologiquesin­dividuels peuvent être nécessaires.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

L'association à un traitement par inhibiteurs irréversibles de lamonoamine-oxydase (IMAO) est contre-indiquée en raison du risque de survenued'un syndrome sérotoninergique, se manifestant notamment par une agitation, destremblements et une hyperthermie. La venlafaxine ne doit pas être débutéedans les 14 jours suivant l'arrêt d'un traitement par un IMAOirréversible.

La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avant le début d'untraitement par un IMAO irréversible (voir rubriques 4.4 et 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique

La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires,d’auto-agression et de suicide (comportements de type suicidaire). Ce risquepersiste jusqu’à obtention d’une rémission significative­.L’améliorati­on clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines detraitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’àobtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risquesuicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la venlafaxine est prescritepeuvent également être associés à un risque accru de comportementsu­icidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisodedépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnéespour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc êtreappliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ouceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter letraitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidairesou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d'unesurveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essaiscliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresse­urschez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré uneaugmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients demoins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant unplacebo.

Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à hautrisque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement audébut du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leurentourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenued’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/compor­tementssuicida­ires et tout changement anormal du comportement et de prendreimmédi­atement un avis médical si ces symptômes survenaient.

Population pédiatrique

L’utilisation de venlafaxine est déconseillée chez les enfants etadolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentativede suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalemen­tagressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plusfréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants etadolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités parplacebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter estnéanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillanceat­tentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, onne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant etl’adolescent concernant la croissance, la maturation, et le développementcog­nitif et comportemental.

Syndrome sérotoninergique

Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, le développement d’unsyndrome sérotoninergique ou d’un syndrome malin des neuroleptiques (SMN)pouvant engager le pronostic vital peut être observé lors d’un traitementpar la venlafaxine, notamment en cas d’association à d’autres agentssérotoni­nergiques (notamment ISRS, IRSN, triptans, lithium, sibutramine,mi­llepertuis [Hypericum perforatum], fentanyl et ses analogues, tramadol,dextro­méthorphane, tapentadol, péthidine, méthadone et pentazocine), à desmédicaments affectant le métabolisme de la sérotonine (tels que lesinhibiteurs de IMAO, par ex., le bleu de méthylène), à des précurseurs de lasérotonine (tels que les compléments de tryptophane) ou à desantipsychotiques ou d’autres antagonistes de la dopamine (voir rubriques4.3 et 4­.5).

Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comporter desmodifications de l’état mental (ex : agitation, hallucinations, coma), desmanifestations dysautonomiques (ex : tachycardie, pression artérielle labile,hyperther­mie), des atteintes neuromusculaires (ex : hyperréflexie,in­coordination) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (ex : nausées,vomis­sements, diarrhée). Dans sa forme la plus sévère, le syndromeséroto­ninergique peut ressembler à un SMN, qui comporte une hyperthermie, unerigidité musculaire, une instabilité neurovégétative avec de possiblesfluc­tuations rapides des constantes vitales et des altérations de l'étatmental.

Si l'association de la venlafaxine à d'autres substances pouvant affecter lesystème de neurotransmetteurs sérotoninergiques et/ou dopaminergiques estcliniquement justifiée, une surveillance attentive du patient est conseillée,par­ticulièrement lors de l'instauration du traitement et des augmentationspo­sologiques.

L'utilisation concomitante de venlafaxine et de précurseurs de lasérotonine (tels que les suppléments contenant du tryptophane) n'est pasrecommandée.

Glaucome à angle fermé

Une mydriase peut survenir au cours d’un traitement par la venlafaxine. Ilest recommandé de surveiller étroitement les patients présentant une pressionintra­oculaire élevée ou un risque de glaucome aigu (glaucome à anglefermé).

Pression artérielle

Des élévations de pression artérielle dose-dépendantes ont étéfréquemment rapportées avec la venlafaxine. Depuis la commercialisation, descas d’élévation sévère de la pression artérielle nécessitant untraitement immédiat ont été rapportés. L’existence d’une pressionartérielle élevée devra être recherchée attentivement chez tous lespatients, et toute hypertension artérielle préexistante devra êtrecontrôlée avant de débuter le traitement. La pression artérielle devra êtrecontrôlée périodiquement, après instauration du traitement et après lesaugmentations de posologie. La prudence est de mise chez les patients quiprésentent des pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par desélévations de pression artérielle, comme une insuffisance cardiaque.

Fréquence cardiaque

Des augmentations de la fréquence cardiaque peuvent survenir, en particulierà des posologies élevées. La prudence est de mise chez les patients quiprésentent des pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par desaugmentations de la fréquence cardiaque.

Pathologie cardiaque et risque d’arythmie

La venlafaxine n’a pas été évaluée chez les patients ayant unantécédent récent d’infarctus du myocarde ou de cardiopathie instable. Elledoit donc être utilisée avec prudence chez ces patients.

Dans l'expérience acquise depuis la commercialisation, des casd’allongement de l’intervalle QTc, de torsade de pointe (TdP), detachycardie ventriculaire et d’arythmie cardiaque fatale ont été rapportésavec la venlafaxine, en particulier lors de surdosage ou chez les patientsprésentant d’autres facteurs de risque d’allongement de l’intervalleQ­Tc/TdP. Les risques encourus doivent être soupesés au regard des bénéficesattendus avant de prescrire la venlafaxine chez des patients présentant unrisque élevé d'arythmie cardiaque grave ou d’allongement del’intervalle QTc.

Convulsions

Des convulsions peuvent survenir lors d’un traitement par venlafaxine.Comme avec tous les autres antidépresseurs, la venlafaxine doit êtreinstaurée avec prudence chez les patients présentant des antécédents deconvulsions, et les patients concernés doivent faire l’objet d’unesurveillance étroite. En cas de crise convulsive, le traitement doit êtreinterrompu.

Hyponatrémie

Des cas d’hyponatrémie et/ou de syndrome de sécrétion inappropriée del’hormone antidiurétique (SIADH) peuvent être observés avec la venlafaxine.Cet effet a été signalé plus fréquemment chez des patients hypovolémiquesou déshydratés. Les sujets âgés, les patients sous diurétiques et lespatients hypovolémiques peuvent présenter un risque plus élevé de survenued’une hyponatrémie.

Saignements anormaux

Les médicaments inhibant la recapture de la sérotonine peuvent altérerl’agrégation plaquettaire. Les évènements hémorragiques liés àl’utilisation des ISRS et des IRSN peuvent varier d‘ecchymoses, hématomes,épistaxis et pétéchies à des hémorragies gastro-intestinales engageant lepronostic vital. Les ISRS/IRSN peuvent augmenter le risque d’hémorragiepost-partum (voir rubriques 4.6 et 4.8). Le risque d’hémorragie peut êtreaugmenté chez les patients sous venlafaxine. Comme avec d’autres médicamentsin­hibiteurs de la recapture de la sérotonine, la venlafaxine doit êtreutilisée avec prudence chez les patients prédisposés aux saignements, commeles patients sous anticoagulants et sous antiagrégants plaquettaires.

Cholestérolémie

Dans des études contrôlées contre placebo, des augmentations cliniquementsig­nificatives du cholestérol dans le sang ont été relevées chezrespectivement 5,3 % des patients traités par venlafaxine et 0,0 % despatients traités par placebo depuis au moins 3 mois. Des mesures de lacholestérolémie doivent être envisagées lors d’un traitement aulong cours.

Co-administration avec des produits amaigrissants

La sécurité et l’efficacité du traitement par venlafaxine en associationà des produits amaigrissants, dont la phentermine, n’ont pas été établies.L’ad­ministration concomitante de venlafaxine et de produits amaigrissantsn’est pas recommandée. La venlafaxine n’est pas indiquée pour perdre dupoids, seule ou en association avec d’autres produits.

Manie/hypomanie

Un épisode maniaque/hypo­maniaque peut survenir chez une faible proportionde patients présentant des troubles de l’humeur et ayant reçu desantidépresseurs, dont la venlafaxine. Comme avec d’autres antidépresseurs,la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant desantécédents personnels ou familiaux de trouble bipolaire.

Agressivité

Une agressivité peut être observée chez un faible nombre de patients ayantreçu des antidépresseurs, dont la venlafaxine. Ceci a été rapporté àl’instauration du traitement, lors de changements de posologie et àl’arrêt du traitement.

Comme avec d’autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être utiliséeavec prudence chez les patients ayant des antécédents d’agressivité.

Arrêt du traitement

La survenue de symptômes de sevrage est fréquente à l’arrêt dutraitement, particulièrement si l’arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Dansles essais cliniques, des événements indésirables étaient observés àl’arrêt du traitement (au cours de la réduction progressive des doses ouaprès interruption du traitement) chez approximativement 31 % des patientstraités par la venlafaxine et 17 % des patients sous placebo.

Le risque de syndrome de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, dontla durée de traitement et la posologie, ainsi que le degré de diminution de laposologie. Les effets les plus fréquemment rapportés sont : sensationsver­tigineuses, troubles sensoriels (dont des paresthésies), troubles du sommeil(dont insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ouvomissements, tremblements et céphalées. Généralement, ces symptômes sontlégers à modérés ; cependant chez certains patients, leur intensité peutêtre sévère. Ils surviennent habituellement dans les premiers jours suivantl’arrêt du traitement, mais, dans de très rares cas, de tels symptômes ontété rapportés chez des patients ayant, par inadvertance, oublié une prise.Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissentha­bituellement en 2 semaines, bien qu’ils puissent se prolonger chez certainspatients (2–3 mois ou plus). Par conséquent, il est conseillé, lors del’arrêt du traitement, de diminuer progressivement les doses de venlafaxinesur une durée de plusieurs semaines ou mois, suivant les besoins du patient(voir rubrique 4.2).

Akathisie/agitation psychomotrice

L’utilisation de la venlafaxine a été associée à la survenue d’uneakathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme désagréable oupénible, et par un besoin de bouger souvent, accompagnée d’une incapacitéà rester assis ou debout tranquillement. Celle-ci apparaît le plus souventdès les premières semaines du traitement. Chez les patients présentant cessymptômes, l’augmentation de la posologie peut être préjudiciable.

Sécheresse buccale

Une sécheresse buccale a été rapportée chez 10 % des patients traitéspar venlafaxine. Celle-ci peut augmenter le risque de caries dentaires et lespatients doivent être informés de l’importance de l’hygiène dentaire.

Diabète

Chez les patients diabétiques, le contrôle de la glycémie peut êtredéséquilibré lors d’un traitement par un ISRS ou par la venlafaxine. Uneadaptation des doses d’insuline et/ou d’hypoglycémiants par voie orale peuts’avérer nécessaire.

Interactions médicamenteuses testées en laboratoire

Au cours des tests de dépistage urinaire de la phéncyclidine (PCP) et del’amphétamine, des résultats faussement positifs ont été rapportés chezles patients prenant de la venlafaxine. Cela est dû au manque de spécificitédes tests de dépistage. Des résultats faussement positifs peuvent êtreattendus pendant plusieurs jours après l’arrêt du traitement par lavenlafaxine. Les tests de conformité tels que la chromatographie en phasegazeuse et la spectrométrie de masse sépareront la venlafaxine de la PCP et del’amphétamine.

Dysfonctionnement sexuel

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISR) ainsi queles inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline et la sérotonine (IRSNa)peuvent causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir la section 4.8). Ily a eu des signalements de dysfonctionnement sexuel à long terme où lessymptômes ont continués en dépit de l'arrêt des ISR/IRSNa.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO)
IMAO non sélectifs irréversibles

La venlafaxine ne doit pas être utilisée en association avec les IMAO nonsélectifs irréversibles. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les14 jours suivants l'arrêt d'un traitement par un IMAO non sélectifirréver­sible. La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avantl'instauration d'un traitement par un IMAO non sélectif irréversible (voirrubriques 4.3 et 4.4).

Inhibiteur sélectif réversible de la MAO-A (moclobémide)

En raison du risque de syndrome sérotoninergique, l'association de lavenlafaxine à un IMAO réversible et sélectif, comme le moclobémide, n'estpas recommandée. Après un traitement par IMAO réversible, le traitement parla venlafaxine peut être débuté après une période d'arrêt de moins de14 jours. Il est recommandé d'arrêter la venlafaxine au moins 7 jours avantl'instauration d'un traitement par un IMAO irréversible (voirrubrique 4.4).

IMAO réversible, non sélectif (linézolide)

Le linézolide (antibiotique) est un IMAO faible, réversible etnon-sélectif et ne doit pas être donné aux patients traités par lavenlafaxine (voir rubrique 4.4).

Des effets indésirables graves ont été rapportés chez des patients ayantrécemment arrêté un IMAO et débuté un traitement par la venlafaxine, ouayant récemment arrêté un traitement par la venlafaxine avant de débuter unIMAO. Ces effets incluaient des tremblements, des myoclonies, une diaphorèse,des nausées, des vomissements, des bouffées vasomotrices, des sensationsver­tigineuses, et une hyperthermie pouvant faire évoquer un syndrome malin desneuroleptiques, des crises convulsives, et un décès.

Syndrome sérotoninergique

Comme avec d'autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergi­quepeut survenir sous traitement par venlafaxine, en particulier en casd'utilisation concomitante d'autres substances susceptibles d'affecter lesystème de neurotransmetteurs sérotoninergiques (notamment les triptans, lesISRS, les IRSN, le lithium, la sibutramine, le millepertuis [Hypericumper­foratum]), le fentanyl et ses analogues, le tramadol, le dextrométhorpha­ne,le tapentadol, la péthidine, la méthadone et la pentazocine), avec lesmédicaments altérant le métabolisme sérotoninergique (tels que les IMAO, parex., le bleu de méthylène), avec les précurseurs de la sérotonine (comme lessuppléments contenant du tryptophane) ou avec les antipsychotiques oud’autres antagonistes de la dopamine (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Si l'association de la venlafaxine à un ISRS, un IRSN, ou un agoniste desrécepteurs de la sérotonine (triptans) est cliniquement justifiée, unesurveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors del'instauration du traitement et des augmentations posologiques. L'utilisation­concomitante de venlafaxine et de précurseurs de la sérotonine (tels que lessuppléments contenant du tryptophane) n'est pas recommandée (voirrubrique 4.4).

Substances agissant sur le SNC

Le risque lié à l'utilisation de la venlafaxine en association avecd'autres substances agissant sur le SNC n'a pas été systématiquemen­tévalué. En conséquence, la prudence est conseillée lorsque la venlafaxineest prise en association à d'autres substances agissant sur le SNC.

Ethanol

Il a été démontré que la venlafaxine ne majorait pas l'altération descapacités intellectuelles et motrices induite par l'éthanol. Cependant, commepour toutes substances agissant sur le SNC, il doit être recommandé auxpatients d'éviter la consommation d'alcool.

Médicaments provoquant un allongement de l’intervalle QT

Le risque d’allongement de l’intervalle QTc et/ou d’arythmieven­triculaire (par exemple TdP) est augmenté avec l’utilisation concomitanted’au­tres médicaments provoquant un allongement de l’intervalle QTc.L’adminis­tration concomitante de ces médicaments doit être évitée (voirrubrique 4.4).

Les classes correspondantes incluent :

· les médicaments antiarythmiques de classe Ia et III (par exemple, laquinidine, l’amiodarone, le sotalol, le dofétilide),

· certains antipsychotiques (par exemple, la thioridazine),

· certains macrolides (par exemple, l’érythromycine),

· certains antihistaminiques,

· certains antibiotiques de la famille des quinolones (par exemple, lamoxifloxacine).

La liste ci-dessus n’est pas exhaustive et d’autres médicaments connuspour allonger significativement l’intervalle QT doivent être évités.

Effet de venlafaxine sur les autres médicaments métabolisés par lesisoenzymes Cytochrome P450

Les études in vivo indiquent que la venlafaxine est un inhibiteurrela­tivement faible du CYP2D6. Venlaxine n’a pas inhibé le CYP3A4(alptrazolam et carbamazepine), le CYP1A2 (cafféine) ou le CYP2C19 (diazepam)in vivo.

Effet d'autres médicaments sur la venlafaxine
Kétoconazole (inhibiteur du CYP3A4)

Une étude pharmacocinétique avec le kétoconazole chez des métaboliseurslents (ML) et rapides (MR) du CYP2D6 a mis en évidence une augmentation del'ASC (aire sous la courbe) de la venlafaxine (de respectivement 70 % et 21 %chez les patients ML et MR du CYP2D6) et de la O-déméthylvenlafaxine (derespectivement 33 % et 23 % chez les patients ML et MR du CYP2D6) aprèsadministration de kétoconazole. L'usage concomitant d'inhibiteurs du CYP3A4 (ex: atazanavir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, voriconazole,po­saconazole, kétoconazole, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, télithromycine)et de venlafaxine peut accroître les concentrations de venlafaxine etd'O-déméthylvenla­faxine. Par conséquent, la prudence est conseillée si letraitement d'un patient comprend une association d'un inhibiteur du CYP3A4 et devenlafaxine.

Effet de la venlafaxine sur d'autres médicaments
Lithium

Un syndrome sérotoninergique peut être induit par l'usage concomitant devenlafaxine et de lithium (voir Syndrome sérotoninergique).

Diazépam

La venlafaxine n'a aucun effet sur la pharmacocinétique et lapharmacodynamie du diazépam, ni sur son métabolite actif, ledéméthyldiazépam. Le diazépam ne semble pas affecter la pharmacocinétiquede la venlafaxine ni de la O-déméthylvenla­faxine. Aucune autre interactionphar­macocinétique et/ou pharmacodynamique avec d'autres benzodiazépines n'estconnue.

Imipramine

La venlafaxine n'a pas modifié la pharmacocinétique de l'imipramine et du2-OH-imipramine. Lors de l'administration de 75 à 150 mg par jour devenlafaxine, une augmentation dose-dépendante de 2,5 à 4,5 fois de l'ASC du2-OH-désipramine a été observée. L'imipramine n'a pas affecté lapharmacocinétique de la venlafaxine et de la O-déméthylvenla­faxine. Lasignification clinique de cette interaction n'est pas connue. L'administrati­onconcomitante de venlafaxine et d'imipramine doit être faite avec prudence.

Halopéridol

Une étude pharmacocinétique avec l'halopéridol administré par voie oralea montré une réduction de 42 % de la clairance totale, une augmentation de70 % de l'ASC, une augmentation de 88 % de la Cmax, mais aucune modificationde la demi-vie de l'halopéridol. Ces observations doivent être prises encompte chez les patients traités par une association d'halopéridol et devenlafaxine. La signification clinique de cette interaction n'est pasconnue.

Rispéridone

La venlafaxine a entraîné une augmentation de 50 % l'ASC de larispéridone, mais n'a pas affecté significativement le profilpharmaco­cinétique de la fraction active totale (rispéridone plus9-hydroxyrispéri­done). La signification clinique de cette interaction n'estpas connue.

Métoprolol

L'administration concomitante de venlafaxine et de métoprolol à desvolontaires sains dans une étude d'interaction pharmacocinétique de ces deuxmédicaments a révélé une augmentation des concentrations plasmatiques demétoprolol d'environ 30–40 %, sans modification des concentration­splasmatiques de son métabolite actif, l'alpha-hydroxymétoprolol. La pertinenceclinique de cette observation chez les patients hypertendus n'est pas connue. Lemétoprolol n'a pas modifié le profil pharmacocinétique de la venlafaxine oude son métabolite actif, la O-déméthylvenla­faxine. La prudence estrecommandée en cas d'administration concomitante de venlafaxine et demétoprolol.

Indinavir

Une étude pharmacocinétique avec l'indinavir a montré une réduction de28 % de l'ASC et une réduction de 36 % de la Cmax pour cette substance.L'in­dinavir n'a pas affecté la pharmacocinétique de la venlafaxine et de laO-déméthylvenla­faxine. La signification clinique de cette interaction n'estpas connue.

Contraceptifs oraux

Des études post-autorisation ont mis en évidence des grossesses nondésirées chez des patientes prenant des contraceptifs oraux lors de leurtraitement par venlafaxine. Il n’y a pas de preuve claire que ces grossesserésultent d’une interaction avec venlafaxine. Aucune étude d’interactionavec le contraceptif n’a été réalisée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisationde la venlafaxine chez la femme enceinte.

Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité surla reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n'est pasconnu. La venlafaxine ne doit être administrée chez la femme enceinte que siles bénéfices attendus l'emportent sur les risques potentiels.

Comme avec d'autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine(IS­RS/IRSN), des symptômes de sevrage peuvent apparaître chez les nouveau-néssi la venlafaxine est utilisée jusqu'à la naissance ou juste avant. Certainsnouveau-nés exposés à la venlafaxine tardivement au cours du troisièmetrimestre ont développé des complications nécessitant une alimentation parsonde, une assistance respiratoire ou une hospitalisation prolongée. Cescomplications peuvent survenir immédiatement après l'accouchement.

Des données épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation d'ISRSpendant la grossesse, particulièrement en fin de grossesse, pouvait augmenterle risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né(HTAP). Bien qu'aucune étude n'ait étudié l’existence d’une associationentre HTAP et traitement par IRSN, ce risque potentiel ne peut être exclu avecla venlafaxine, compte-tenu du mécanisme d'action impliqué (inhibition de larecapture de la sérotonine).

Si la mère a été traitée par des ISRS/IRSN en fin de grossesse, lessymptômes suivants peuvent être observés chez les nouveau-nés :irritabilité, tremblement, hypotonie, pleurs persistants, succion ou sommeildifficiles.

Ces signes peuvent correspondre, soit à des symptômes de sevrage, soit àdes signes d'imprégnation sérotoninergique. Dans la majorité des cas, cescomplications apparaissent immédiatement ou dans les 24 heures aprèsl'accouche­ment.

Les données d’observation indiquent un risque accru (de moins de 2 fois)d’hémorragie post-partum après une exposition aux ISRS/IRSN dans le moisprécédents la naissance (voir rubriques 4.4 et 4.8).

Allaitement

La venlafaxine et son métabolite actif, la O-déméthylvenla­faxine, sontexcrétés dans le lait maternel. Chez l’enfant allaité des cris, uneirritabilité et des troubles du sommeil ont été rapportés. Des symptômesévoquant un syndrome de sevrage en venlafaxine ont également été rapportésaprès l’arrêt de l’allaitement. Un risque pour l’enfant allaité ne peutêtre exclu.

Par conséquent, une décision de poursuivre/arrêter l'allaitement ou depoursuivre/a­rrêter le traitement par venfalaxine doit être prise, en tenantcompte des bénéfices de l'allaitement pour l'enfant et de ceux du traitementpar venlafaxine pour la mère.

Fertilité

Une réduction de la fertilité a été observée dans une étude exposantdes rats mâles et femelles au métabolite O-déméthylvenla­faxine. Lapertinence de cette observation chez l'Homme n'est pas connue (voirrubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Tout médicament psycho-actif peut altérer les capacités de jugement, deréflexion et les capacités motrices. Par conséquent, tout patient recevant dela venlafaxine doit être mis en garde sur son aptitude à conduire desvéhicules ou à utiliser des machines dangereuses.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Au cours des études cliniques, les effets indésirables rapportés commetrès fréquents (> 1/10) ont été les nausées, la sécheresse buccale, lescéphalées et l’hypersudation (incluant les sudations nocturnes).

Liste des effets indésirables sous forme de tableau

Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe de systèmesd’organes, catégorie de fréquence et ordre décroissant de gravité au seinde chaque catégorie de fréquence.

Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent(≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, <1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classe de systèmes d’organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Agranulocytose*

Anémie aplasique

Pancytopénie

Neutropénie

Thrombo-cytopénie

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique*

Affections endocriniennes

Sécrétion d'hormone antidiurétique inappropriée*

Prolactine sanguine augmentée*

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Diminution de l’appétit

Hyponatrémie*

Affections psychiatriques

Insomnie

Etat confusionnel

Dépersonnalisation

Rêves anormaux

Nervosité

Diminution de la libido

Agitation*

Anorgasmie

Manie,

Hypomanie

Hallucinations

Déréalisation

Orgasmes anormaux

Bruxisme

Apathie

Délire

Idées et comportements suicidairesa

Agressionb

Affections du système nerveux

Céphalées*c

Sensations vertigineuses

Sédation

Akathisie*

Tremblements

Paresthésie

Dysgueusie

Syncope

Myoclonie

Trouble de l’équilibre*

Coordination anormale

Dyskinésie

Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)<em></em>

Syndrome sérotoninergique

Convulsions

Dystonie

Dyskinésie tardive*

Affections oculaires

Défauts visuels

Trouble de l’accommodation, y compris vision trouble

Mydriase

Glaucome à angle fermé*

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Acouphènes*

Vertige

Affections cardiaques

Tachycardie,

Palpitations*

Torsade de pointes*

Tachycardie ventriculaire*

Fibrillation ventriculaire

Intervalle QT prolongé à l'électro-cardiogramme*

Affections vasculaires

Hypertension

Bouffées de chaleur

Hypotension orthostatique

Hypotension*

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée*

Bâillement

Pneumopathie interstitielle diffuse*

Eosinophilie pulmonaire*

Affections gastro-intestinales

Nausées

Bouche sèche

Constipation

Diarrhée*

Vomissements

Hémorragie gastro-intestinale

Pancréatite

Affections hépatobiliaires

Test hépatique anormal*

Hépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Hyperhidrose (incluant transpiration nocturne)<em></em>

Rash

Prurit

Urticaire

Alopécie

Ecchymose

Angiœdème*

Réaction de photosensibilité

Syndrome de Stevens-Johnson*,

Nécrolyse épidermique toxique*

Erythème polymorphe*

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Hypertonie

Rhabdomyolyse*

Affections du rein et des voies urinaires

Délai à la miction

Rétention urinaire

Pollakiurie*

Incontinence urinaire*

Affections des organes de reproduction et du sein

Ménorragie

Métrorragie

Dysérection

Trouble de l’éjaculation

Hémorragie post-partumd

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fatigue

Asthénie

Frissons

Hémorragie muqueuse*

Investigations

Poids diminué,

Poids augmenté

Cholestérol sanguin augmenté

Temps de saignement allongé

EI identifiés après la mise sur le marché

a Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportéssous traitement par venlafaxine, ou peu de temps après arrêt du traitement(voir rubrique 4.4).

b Voir rubrique 4.4.

c Lors du regroupement d’études cliniques, l’incidence des céphaléesest identique sous venlafaxine et placebo.

d Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique desISRS/IRSN (voir rubriques 4.4 et 4.6).

Arrêt du traitement

L’arrêt de la venlafaxine (particulièrement lorsqu’il est brutal)entraîne habituellement des symptômes de sevrage. Les effets les plusfréquemment rapportés sont : vertiges, troubles sensoriels (notammentpares­thésies), troubles du sommeil (notamment insomnies et rêves agités),agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, vertiges,céphalées et syndromes grippaux. Habituellement, ces événements sont légersà modérés et disparaissent spontanément. Toutefois chez certains patients,ils peuvent être sévères ou prolongés. Pour ces raisons, lorsque letraitement par venlafaxine ne s’impose plus, il est conseillé de procéder àun arrêt progressif par diminution des doses (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Population pédiatrique

En général le profil des effets indésirables sous venlafaxine (dans lesessais cliniques contrôlés par placebo) chez des enfants et adolescents(âgés de 6 à 17 ans), était similaire à celui des adultes. Comme chez lesadultes, on observe des pertes d’appétit, pertes de poids, augmentations dela pression artérielle et des augmentations du cholestérol (voirrubrique 4.4).

Lors des essais cliniques pédiatriques, l’effet indésirable « idéessuicidaires » a été observé. On a rapporté également une augmentation descas d’hostilité et lors de troubles dépressifs majeurs, des casd’automuti­lation.

Chez les patients pédiatriques, les effets indésirables suivants sont plusparticulière­ment observés : douleurs abdominales, agitation, dyspepsie,ecchy­moses, épistaxis et myalgies.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les données acquises depuis la commercialisation montrent que le surdosageen venlafaxine a été essentiellement rapporté en association avec la prised'alcool et/ou d'autres médicaments.

Les événements les plus fréquemment rapportés au cours d'un surdosagecomportent une tachycardie, des modifications du niveau de conscience (allantd'une somnolence à un coma), une mydriase, des convulsions et desvomissements.

Les autres événements rapportés incluent des modificationsé­lectrocardiograp­hiques (ex. : allongement de l'intervalle QT, bloc debranche, allongement du QRS), une tachycardie ventriculaire, une bradycardie,une hypotension, des vertiges, et un décès.

Des études rétrospectives publiées rapportent qu'un surdosage envenlafaxine peut être associé à un risque accru de décès par rapport àcelui observé avec les antidépresseurs de type ISRS, mais inférieur à celuiobservé avec les antidépresseurs tricycliques. Des études épidémiologiquesont montré que chez les patients traités par venlafaxine, le poids desfacteurs de risque de suicide est supérieur à celui des patients traités parISRS. Concernant le risque accru de décès observé, la part de responsabilitéde la toxicité de la venlafaxine en cas de surdosage, par rapport à certainescarac­téristiques des patients traités par venlafaxine, n'est pas clairementétablie. Afin de réduire le risque de surdosage, les prescriptions devenlafaxine devront se limiter à la plus petite quantité de médicamentcom­patible avec une bonne prise en charge du patient.

Prise en charge recommandée

Des mesures générales de maintien des fonctions vitales et un traitementsym­ptomatique sont recommandés ; la fréquence cardiaque et les constantesvitales doivent être contrôlées. En cas de risque d'inhalation, l'inductionde vomissements n'est pas recommandée. Le lavage gastrique peut être indiqués'il est effectué peu après l'ingestion ou chez les patients symptomatiques­.L'administra­tion de charbon activé peut également limiter l'absorption de lasubstance active. La diurèse forcée, la dialyse, l'hémoperfusion etl'exsanguino-transfusion sont peu susceptibles de présenter un intérêt. Iln'existe pas d'antidotes spécifiques connus de la venlafaxine.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Autres antidépresseurs, code ATC :N06AX16.

Mécanisme d’action

Le mécanisme de l'action antidépressive de la venlafaxine chez l'Hommesemble être associé à la potentialisation de l'activité desneurotransmet­teurs au niveau du système nerveux central. Les étudesprécliniques ont montré que la venlafaxine et son principal métabolite, laO-déméthylvenlafaxine (ODV), sont des inhibiteurs de la recapture de lasérotonine et de la noradrénaline. La venlafaxine est également un inhibiteurfaible de la recapture de la dopamine. La venlafaxine et son métabolite actifréduisent la sensibilité β-adrénergique après administration aigüe (doseunique) et chronique. En ce qui concerne l'action globale sur la recapture deneurotransmet­teurs et la liaison aux récepteurs, la venlafaxine et l'ODV sonttrès similaires.

In vitro, la venlafaxine n'a virtuellement aucune affinité pour lesrécepteurs cérébraux muscariniques, cholinergiques, histaminergiques H1 oua1-adrénergiques du rat. L'activité pharmacologique au niveau de cesrécepteurs peut être liée aux divers effets indésirables, tels que leseffets anticholinergiques, sédatifs et cardio-vasculaires, observés avecd'autres antidépresseurs.

La venlafaxine ne possède pas d'activité inhibitrice de lamonoamine-oxydase (MAO).

Les études in vitro ont révélé que la venlafaxine n'a aucune affinitépour les récepteurs sensibles aux opiacés ou aux benzodiazépines.

Efficacité et sécurité clinique

Episodes dépressifs majeurs

L'efficacité de la venlafaxine à libération immédiate dans le traitementdes épisodes dépressifs majeurs a été démontrée dans cinq études à courtterme, de 4 à 6 semaines, contrôlées contre placebo, en double insu,randomisées, et à des posologies allant jusqu'à 375 mg/jour. L'efficacitéde la venlafaxine à libération prolongée dans le traitement des épisodesdépressifs majeurs a été établie dans deux études à court terme, de 8 à12 semaines, contrôlées contre placebo, à des posologies allant de 75 à225 mg/jour.

Dans une étude à plus long terme, des patients adultes ambulatoires ayantrépondu à un traitement en ouvert de 8 semaines par la venlafaxine àlibération prolongée (75, 150, ou 225 mg) ont été randomisés, soit pourpoursuivre le traitement à la même posologie de venlafaxine à libérationpro­longée, soit pour recevoir un placebo, pour une durée d'observation desrechutes pouvant atteindre 26 semaines.

Dans une seconde étude à plus long terme, l'efficacité de la venlafaxinedans la prévention des récidives d'épisodes dépressifs a été démontréesur une période de 12 mois dans une étude en double insu, contrôlée contreplacebo, chez des patients adultes ambulatoires présentant des épisodesdépressifs majeurs récurrents et ayant répondu au traitement par venlafaxine(100 à 200 mg/jour, en deux prises par jour) lors de leur dernier épisode dedépression.

Trouble Anxiété généralisée

L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans letraitement de l'anxiété généralisée (TAG) a été établie dans deuxétudes contrôlées versus placebo de 8 semaines à dose fixe (75 à35 225 m­g/jour), dans une étude contrôlée versus placebo de 6 mois à dosefixe (75 à 225 mg/jour) et dans une étude contrôlée versus placebo de6 mois à dose variable (37,5, 75 et 150 mg/jour), chez des patients adultesambula­toires.

Malgré l'existence de preuves en faveur de la supériorité d'une posologiede 37,5 mg/jour sur le placebo, cette posologie n'a pas été systématiquemen­taussi efficace que les posologies plus élevées.

Trouble Anxiété sociale (Phobie sociale)

L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans letraitement de la phobie sociale a été établie dans quatre études en doubleinsu et groupes parallèles, de 12 semaines, multicentriques, contrôléesversus placebo, à dose variable, et dans une étude en double insu et groupesparallèles, de 6 mois, contrôlée versus placebo, à dose fixe/variable­conduites chez des patients adultes ambulatoires. Les patients avaient reçu desdoses allant de 75 à 225 mg/jour. Dans l'étude à 6 mois, aucunedémonstration n'a été faite d'une efficacité supérieure dans le groupeayant reçu des doses allant de 150 à 225 mg/jour par rapport à celui ayantreçu des doses de 75 mg/jour.

Trouble panique

L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans letraitement du trouble panique a été établie dans deux études en double insude 12 semaines, multicentriques, contrôlées contre placebo, chez des patientsadultes ambulatoires présentant un trouble panique avec ou sans agoraphobie.Dans les études dans le trouble panique, la posologie initiale était de37,5 mg/jour pendant 7 jours. Les patients recevaient ensuite des doses fixesde 75 ou 150 mg/jour dans une étude et de 75 ou 225 mg/jour dansl'autre étude.

L'efficacité a également été établie dans une étude long-terme endouble insu, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles sur lasécurité d'emploi, l'efficacité et la prévention des rechutes à long termechez des patients adultes ambulatoires qui avaient répondu à un traitement enouvert. Les patients continuaient à être traités à la même posologie devenlafaxine qu'en fin de phase ouverte (75, 150 ou 225 mg/jour).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La venlafaxine est fortement métabolisée, essentiellement en sonmétabolite actif, la O-déméthyl-venlafaxine (ODV). Les demi-vies plasmatiquesmo­yennes ± Ecart Type de la venlafaxine et de l'ODV sont respectivement de5 ± 2 heures et 11 ± 2 heures. Les concentrations à l'état d'équilibrede la venlafaxine et de l'ODV sont atteintes en 3 jours de traitement oral àdoses répétées. La venlafaxine et l'ODV présentent une cinétique linéairepour des doses comprises entre 75 mg et 450 mg/jour.

Absorption

Au moins 92 % de venlafaxine sont absorbés après administration de dosesorales uniques de venlafaxine à libération immédiate. La biodisponibili­téabsolue est de 40 % à 45 % en raison d'un métabolisme pré-systémique.Après administration de venlafaxine à libération immédiate, lesconcentrations plasmatiques maximales de venlafaxine et d'ODV sont atteintesrespec­tivement en 2 et 3 heures. Après administration de gélules àlibération prolongée de venlafaxine, les concentrations plasmatiques maximalesde venlafaxine et d'ODV sont atteintes dans les 5,5 heures et 9 heures,respec­tivement.

Quand des posologies quotidiennes équivalentes de venlafaxine sontadministrées en comprimé à libération immédiate ou en gélule àlibération prolongée, la gélule à libération prolongée présente un tauxd'absorption plus lente mais le même niveau final d'absorption que le compriméà libération immédiate. Les aliments n'affectent pas la biodisponibilité dela venlafaxine et de l'ODV.

Distribution

Aux concentrations thérapeutiques, la venlafaxine et l'ODV sont à peineliées aux protéines plasmatiques humaines (respectivement 27 % et 30 %). Levolume de distribution de la venlafaxine à l'état d'équilibre est de 4,4 ±1,6 l/kg après administration par voie intraveineuse.

Biotransformation

La venlafaxine subit un important métabolisme hépatique. Des études invitro et in vivo indiquent que la venlafaxine est métabolisée par le CYP2D6 enson principal métabolite actif, l'ODV. Des études in vitro et in vivoindiquent que la venlafaxine est métabolisée en un métabolite mineur moinsactif, la N-déméthyl-venlafaxine, par le CYP3A4. Des études in vitro et invivo indiquent que la venlafaxine est un faible inhibiteur du CYP2D6. Lavenlafaxine n'inhibe ni le CYP1A2, ni le CYP2C9, ni le CYP3A4.

Élimination

La venlafaxine et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voierénale. Environ 87 % d'une dose de venlafaxine sont retrouvés dans les urinesen 48 heures sous forme inchangée (5 %), d'ODV non conjugué (29 %), d'ODVconjugué (26 %), ou d'autres métabolites inactifs mineurs (27 %). Lesclairances plasmatiques moyennes ± Ecart Type à l'état d'équilibre de lavenlafaxine et de l'ODV sont respectivement de 1,3 ± 0,6 l/h/kg et 0,4 ±0,2 l/h/kg.

Populations particulières
Age et sexe

L'âge et le sexe du sujet n'ont pas d'effet significatif sur lapharmacocinétique de la venlafaxine et de l'ODV.

Métaboliseurs rapides/lents du CYP2D6

Les concentrations plasmatiques de venlafaxine sont supérieures chez lesmétaboliseurs lents du CYP2D6 comparés aux métaboliseurs rapides. Dans lamesure où l'exposition totale (ASC) de venlafaxine et d'ODV est similaire chezles métaboliseurs lents et rapides, il n'est pas nécessaire d'utiliser desschémas posologiques différents pour ces deux groupes.

Insuffisance hépatique

Chez les patients de stade A (insuffisance hépatique légère) et de stade B(insuffisance hépatique modérée) de la classification de Child-Pugh, lesdemi-vies de la venlafaxine et de l'ODV sont allongées par rapport aux sujetsayant une fonction hépatique normale. La clairance aussi bien de la venlafaxineque de l'ODV est réduite. Une importante variabilité interindividuelle est ànoter. Les données chez les patients présentant une insuffisance hépatiquesévère sont limitées (voir rubrique 4.2).

Insuffisance rénale

Chez des patients dialysés, la demi-vie d'élimination de la venlafaxine estallongée d'environ 180 % et la clairance réduite d'environ 57 %, par rapportaux sujets ayant une fonction rénale normale, tandis que la demi-vied'élimination de l'ODV est allongée d'environ 142 % et la clairance réduited'environ 56 %. Un ajustement posologique est nécessaire chez les patientsprésentant une insuffisance rénale sévère et chez les patients nécessitantune hémodialyse (voir rubrique 4.2).

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études menées sur la venlafaxine chez des rats et des souris n'ont pasrévélé de carcinogénicité. La venlafaxine n'était pas mutagène dans unelarge gamme de tests in vitro et in vivo.

Des études animales de toxicité sur la reproduction chez les rats ontrévélé une diminution du poids des petits, une augmentation des mort-nés etune augmentation des décès des petits au cours des 5 premiers joursd'allaitement. La cause de ces décès est inconnue. Ces effets sont survenus à30 mg/kg/jour, soit 4 fois la posologie quotidienne (calculée en mg/kg) de375 mg/jour de venlafaxine chez l'Homme. La dose seuil pour l'apparition de cesévènements a été de 1,3 fois la dose utilisée chez l'Homme. Le risquepotentiel chez l'Homme n'est pas connu.

Une réduction de la fertilité a été observée dans une étude exposantdes rats mâles et femelles à l'ODV. Cette exposition était environ 1 à2 fois supérieure à la posologie humaine de venlafaxine de 375 mg/jour. Lapertinence de cette observation chez l'Homme n'est pas connue.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Cellulose microcristalline (E460), povidone, talc (E553b), silice colloïdaleanhydre (E551), stéarate de magnésium (E572).

Pelliculage :

Ethylcellulose, copovidone.

Coiffe de la gélule :

Oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane(E171), gélatine.

Corps de la gélule :

Oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane(E171), gélatine.

Composition de l’encre d’impression

Encre rouge SB-1033 (gomme laque, propylèneglycol, solution d'ammoniaqueforte et oxyde de fer rouge (E172)).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîte de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 98, 100, 105 ou 120 gélules sousplaquettes (film PVC/ACLAR et opercule en aluminium ou feuille d’aluminium etfilm PVC/PVDC blanc opaque).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EG LABO – LABORATOIRES EUROGENERICS

CENTRAL PARK

9–15 RUE MAURICE MALLET

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 158 9 3 : 7 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 301 159 0 9 : 10 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 301 159 1 6 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 301 159 2 3 : 20 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 301 159 3 0 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 301 159 4 7 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 301 159 5 4 : 50 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 301 160 2 9 : 7 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 301 160 3 6 : 10 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 301 160 4 3 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 301 160 5 0 : 20 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 301 160 6 7 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 301 160 8 1 : 30 gélules s sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 301 160 9 8 : 50 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 301 161 0 4 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 301 162 6 5 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 550 425 5 6 : 98 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 550 425 6 3 : 100 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 550 425 7 0 : 105 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 550 425 8 7 : 120 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

· 34009 550 425 9 4 : 98 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 550 426 1 7 : 100 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 550 426 2 4 : 105 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

· 34009 550 426 3 1 : 120 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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