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VISIPAQUE 320 mg d'I/mL, solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - VISIPAQUE 320 mg d'I/mL, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

VISIPAQUE 320 mg d’I/mL, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Iodixanol....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............652,00 mg

Quantité correspondant àiode........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...320,00 mg

Pour 1 mL de solution.

Osmolalité à 37°C : 290 mOsm/Kg H2O

Viscosité à 20°C : 25,4 mPa.s, à 37°C : 11,4 m Pa.s

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

· angiographie cardiaque,

· artériographie périphérique, cérébrale,

· urographie,

· tomodensitométrie,

· myélographie lombaire, thoracique et cervicale,

· examen du tractus gastro-intestinal.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose peut varier selon le type d'examen et la technique utilisée et selonle poids, le débit cardiaque et l'état général du patient.

Le produit peut être utilisé en administration intra-artérielle,in­traveineuse, intrathécale et intracavitaire ou par voie orale ou rectale. Laposologie moyenne recommandée est :

Indication/examen

Volume

Administration intra-artérielle

Artériographie

· cérébrale sélective

5–10 mL par inj.

· aortographie

40–60 mL par inj.

· périphérique

30–60 mL par inj

Angiocardiographie

Adulte

· Injection dans le ventricule gauche ou la racine de l'aorte

30–60 mL par inj.

· Coronarographie sélective

4–8 mL par inj.

Enfant :

Dépend de l'âge, du poids et de la pathologie (la dose maximalerecommandée est de 10 mL/kg)

Administration intraveineuse

Urographie

Adulte :

40/80 mL(1)

Enfant : < 7 kg

2–4 mL/Kg

> 7 kg

2–3 mL/Kg

Dépend de l'âge, du poids et de la pathologie (max. 50 mL)

Phlébographie

50–150 mL / jambe

Tomodensitométrie

Adulte :

· Tomodensitométrie cérébrale

50–150 mL

· Tomodensitométrie corps entier

75–150 mL

Enfant :

· Tomodensitométrie cérébrale et corps entier

2–3 mL/Kg jusqu'à 50 mL (dans de rares cas jusqu'à 150 mL)

Administration intrathécale

Myélographie lombaire et thoracique (injection lombaire)

10 mL(2)

Myélographie cervicale (injection lombaire ou cervicale)

10 mL(2)

Administration intracavitaire

Examen du tractus gastro-intestinal

Administration par voie orale

Adulte :

Transit oeso-gastro-duodénal

80–200 mL ont été étudiés

Œsophage

10–200 mL ont été étudiés

Estomac

20–200 mL ont été étudiés

Enfant :

5 mL/kg p.c.

10–240 mL ont été étudiés

Administration rectale

Enfant :

30–400 mL ont été étudiés

(1) Des posologies supérieures peuvent être utilisées pour l'urographie àdose élevée.

(2) Une dose totale de 3,2 g d'iode ne doit pas être dépassée, afin deminimiser l'apparition d'éventuels effets indésirables.

Mode d’administration

VISIPAQUE est utilisé en utilisation monodose.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voirrubrique 4.8) à l'injection du produit de contraste iodé (Visipaque),

· Insuffisance cardiaque décompensée en injection systémique (ne concerneque les produits ioniques de haute osmolalité),

· Thyréotoxicose manifeste,

· Hystérosalpin­gographie en cas de grossesse,

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

· Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risqueallergique existe.

· Le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit despécialités administrées localement pour l'opacification de cavitéscorpore­lles :

a) l'administration par certaines voies particulières (articulaire,bi­liaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique nonnégligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

b) l'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement unediffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, onne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5% de la dose administrée, le resteétant éliminé par les fécès.

Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée ;elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavitépéritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuellesur­venue d'effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l'état dela muqueuse digestive.

c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant ettoujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voied'adminis­tration.

Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effetsindésirables, s'opposent :

· Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voieslocales

· Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées àl'état normal.

4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits decontraste iodés

4.4.1.1. Mises en garde spéciales

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine deréactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Ellespeuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.

Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate lesmoyens nécessaires à une réanimation d'urgence.

Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

· toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéinestissu­laires.

· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteursendogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation),plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.

· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contrasteVisipaque (anaphylaxie).

· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanéesretardées).

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédenteadmi­nistration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté denouvelle réaction en cas de ré administration du même, ou éventuellementd'un autre, PCI et sont donc considérés comme sujets à risque.

Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.1.2.5.)

Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contrasteiodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphiqueou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif àvisée thérapeutique.

En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits decontraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par lathyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation del'iodurie.

4.4.1.2. Précau­tions d'Emploi

4.4.1.2.1. In­tolérance au PCI

Avant l'examen :

· identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur lesantécédents.

Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés commeprémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réactiond'into­lérance (intolérants connus à un PCI). Ils n'empêchent cependant pasla survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel. Pendant la durée del'examen, il convient d'assurer :

· une surveillance médicale

· le maintien d'une voie d'abord veineuse

Après l'examen :

· Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit resteren observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirablesgraves surviennent dans ce délai.

· Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées(jusqu'à 7 jours) (voir rubrique 4.8).

4.4.1.2.2. In­suffisance rénale

Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altérationtran­sitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénalepréexistante. Les mesures préventives sont les mêmes que pour les autresproduits de contraste iodés même si une étude a estimé, chez desdiabétiques avec insuffisance rénale chronique modérée (clairance de lacréatinine voisine de 50 mL/min), que le risque de développer unenéphropathie induite après injection intra artérielle est moindre avecl'iodixanol (voir rubrique 5.1). Ces mesures sont :

· identifier les patients à risque: patients déshydratés, insuffisantsrénaux, diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d'unegammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujetsayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produitsde contraste iodés, enfants de moins d'un an, sujets âgés athéromateux,ar­tériosclérose avancée.

· hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant.

· éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques.

· réduire la dose de produit de contraste iodé autant que possible

· respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorationsra­diologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvelexamen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.

· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par lametformine en se fondant sur la créatininémie.

Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contrasteiodés, car ces deniers sont dialysables. La programmation des séances n'a pasà être modifiée.

4.4.1.2.3. In­suffisance hépatique

Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisancehé­patique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation quimajore le risque de rétention du produit de contraste.

4.4.1.2.4. Asthme

L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un PCI.

Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthmedéclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru desurvenue d'un bronchospasme.

4.4.1.2.5. Dys­thyroïdie

A la suite de l'injection d'un produit de contraste iodé, en particulierchez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents dedysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d'hyperthyroïdie, soitd'induction d'une hypothyroïdie. Il existe également un risqued'hypot­hyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, unproduit de contraste iodé.

La fonction thyroïdienne des nouveau-nés doit être surveillée durant lapremière semaine de la vie, en cas d’administration de produit de contrasteiodé à la mère durant la grossesse. Il est recommandé de surveiller ànouveau la fonction thyroïdienne entre 2 et 6 semaines, particulièremen­tchez les nouveau-nés dont le poids de naissance est faible et chez lesprématurés.

4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères

En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathi­e,d'hypertensi­on artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risquesd'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, detroubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administrati­ondu PCI.

4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central

Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

· en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chezles patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctuscérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdèmecérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).

· en cas d'utilisation par voie intra artérielle chez un éthylique(éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autressubstances.

Un cas d’encéphalopathie a été rapporté après l’utilisation del’iodixanol (voir rubrique 4.8). L’encéphalopathie post-contraste peut semanifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologiquetels que maux de tête, troubles de la vision, cécité corticale, confusion,con­vulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte deconsciences, coma et œdème cérébral dans les minutes ou heures suivantl’admi­nistration d’iodixanol, et généralement se résout enquelques jours.

Le produit doit être utilisé avec prudence chez les patients présentantdes conditions qui perturbent l’intégrité de la barrièrehémato-encéphalique (BHE), entraînant potentiellement une augmentation de laperméabilité des produits de contraste à travers la BHE et augmente le risqued’encép­halopathie. Les patients présentant une pathologie cérébraleaiguë, des tumeurs ou des antécédents d’épilepsie sont prédisposés auxcrises et méritent des soins particuliers. De plus, les personnes alcooliquesou toxicomanes ont un risque accru de convulsions et de réactionsneuro­logiques. Pour l’administration intravasculaire, des précautions doiventêtre prises chez les patients présentant un AVC aigu ou une hémorragieintra­crânienne aiguë, chez les patients présentant une altération de la BHE,un œdème cérébral ou une démyélinisati­on aiguë.

Si une encéphalopathie post-contraste est suspectée, l’administrati­ond’iodixanol doit être interrompue et une prise en charge médicale adaptéedoit être instaurée.

4.4.1.2.8. Phé­ochromocytome

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crisehypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste etnécessitent une prise en charge adaptée avant l'examen.

4.4.1.2.9. My­asthénie

L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes demyasthénie.

4.4.1.2.10. Evène­ments thrombo-emboliques

Des évènements thrombo-emboliques graves, rarement fatals, facteursd’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux ont étérapportés durant des procédures angiocardiograp­hiques avec des PCI ioniqueset non ioniques.

4.4.1.2.11. Ex­travasation

Conséquences d’une extravasation, des douleurs au point d’injection etdes gonflements peuvent survenir. Ces réactions sont en général transitoireset résolutives sans séquelles. Cependant, des accidents plus graves ont étéobservés : inflammation, nécrose cutanée, syndrome des loges. Un avisspécialisé est souhaitable surtout en cas d’extravasation de grandvolume.

4.4.1.2.12. Ma­joration des effets secondaires

Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration deproduit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcésd'ex­citation, l'anxiété et la douleur.

Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant allerjusqu'à la sédation.

4.4.1.2.13. In­teractions médicamenteuses

Metformine : la prévention du risque d’acidose lactique chez les patientsdiabétiques traités par metformine chez qui un examen radiologique avecinjection de produit de contraste iodé est prévu se base sur l’estimation dudébit de filtration glomérulaire (DFG) :

o Les patients dont le DFG estimé est supérieur ou égal à60mL/min/1,73m² (insuffisance rénale chronique de stades 1 et 2) peuventcontinuer la metformine normalement.

o Patients dont le DFG estimé est compris entre 30 et 59 mL/min/1,7­3m²(insuffisan­ce rénale chronique de stade 3) :

§ Les patients recevant un produit de contraste par voie intraveineuse avecun DFG estimé supérieur ou égal à 45 mL/min/1,73m² peuvent continuer lametformine normalement.

§ Chez les patients recevant un produit de contraste par voieintra-artérielle et chez ceux recevant un produit de contraste par voieintraveineuse avec un DFG estimé compris entre 30 et 44 mL/min/1,7­3m²,l’adminis­tration de metformine doit être arrêtée 48 heures avantl’adminis­tration du produit de contraste et ne doit reprendre que 48 heuresaprès l’administration du produit de contraste si la fonction rénale n’estpas détériorée. L’hydratation du patient avant et après l’injection estindispensable.

o Chez les patients dont le DFG estimé est inférieur à 30 mL/min/1,7­3m²(insuffisan­ce rénale chronique de stades 4 et 5) ou avec une pathologieinter­currente causant une dégradation de la fonction hépatique ou une hypoxie,la metformine est contre-indiquée et les produits de contraste doivent êtreévités.

o En urgence, chez les patients dont la fonction rénale est soit dégradéesoit inconnue, le médecin doit évaluer les bénéfices et les risques d’unexamen avec produit de contraste. La metformine doit être arrêtée dèsl’administration du produit de contraste. Après l’examen, les signesd’acidose lactique doivent être recherchés. La metformine peut être reprise48 heures après l’administration du produit de contraste si la créatininesérique ou le DFG estimé sont inchangés par rapport à leur niveaupré-examen.

4.4.2. Mises en garde et Précautions d'emploi propres à certaines voiesd'adminis­tration avec diffusion systémique notable

4.4.2.1. Spéci­alités administrables par voie intra utérine

Contre-indications :

Grossesse dans l'hystérosalpin­gographie.

Précautions d'emploi :

Par l'interrogatoire et par des mesures appropriées, recherchersys­tématiquement chez la femme en âge de procréer l'éventualité d'unegrossesse. L'exposition aux rayons X des voies génitales féminines doit fairel'objet d'une évaluation attentive du rapport bénéfice / risque.

En cas d'inflammation ou d'infection pelvienne aiguë,l'hysté­rosalpingograp­hie ne peut être réalisée, qu'après évaluationattentive du rapport bénéfice/risque.

4.4.2.2. Spéci­alités injectables par voie intrathécale

Précautions d'emploi :

L'indication d'une myélographie doit être soigneusement pesée chez lesmalades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques,ou présentant une grave insuffisance hépato-rénale.

Les malades sous traitement anti-convulsivant ne doivent pas interrompre leurtraitement. Les manipulations du malade pendant et après l'examen doivent êtrede faible amplitude. Apres l'examen, le malade doit rester allongé, la têtesurélevée pendant au moins 8 heures. La surveillance du patient est attentivependant 24 heures pendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas sepencher.

Les effets indésirables observés lors d’une administration intrathécalepeuvent être retardés et survenir plusieurs heures ou jours après laprocédure. Leur fréquence est similaire à ceux d’une ponction lombairesimple. Céphalées, nausées, vomissements ou vertiges peuvent être largementattribués à la diminution de la pression dans l’espace sous-arachnoïdienré­sultant de la fuite de liquide céphalorachidien au point de ponction. Unretrait excessif de liquide céphalorachidien doit être évité afin deminimiser la diminution de pression.

4.4.2.3. Spéci­alités administrables per os ou par voie intrarectale

Contre-indications :

En cas de suspicion de fistule œso-bronchique ou de risque de fausse route,les produits de contraste monomères ioniques hyper-osmolaires sont contreindiqués en raison du risque de survenue d'un œdème intra-alvéolaire.

Mises en garde spéciales :

Si la muqueuse digestive est normale, la diffusion systémique du produit decontraste iodé est en principe trop faible pour provoquer des effetssystémiques dose dépendants. Il n'en est pas de même si la paroi digestiveest lésée, et en cas de perforation, le risque d'effets indésirables estalors le même que celui d'une administration par voie générale.

Une faible diffusion systémique n'exclut pas la possibilité de survenue deréaction allergique. Ces réactions sont imprévisibles, mais plus fréquenteschez les patients qui ont présenté une sensibilité particulière lors d'unexamen antérieur à l'aide d'un produit iodé.

Les explorations thyroïdiennes étant perturbées par les produits iodés,il convient de les réaliser avant l'exploration radiologique.

Précautions d'emploi :

L'apparition d'une diarrhée peut entraîner une déshydratation, notammentchez l'enfant et surtout le nourrisson. Il convient de veiller à larééquilibration hydro électrolytique chez le sujet déshydraté.

4.4.2.4. Pancré­atographie rétrograde par voie endoscopique (PRE) en casde pancréatite aiguë, sauf lorsqu'il y a une indication desphinctérotomie.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

4.5.1. Médicaments

+ Metformine

Chez le diabétique (voir rubrique 4.4 Précautions d'emploi).

+ Radiopharmace­utiques

(voir rubrique 4.4)

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines lacapture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'unepart un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre partune baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection deradiopharma­ceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il estpréférable de l'effectuer avant l'injection de produit decontraste iodé.

+ Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme deconversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs del'angiotensine.

Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes decompensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit enêtre informé avant l'injection de PCI et disposer des moyens deréanimation.

+ Diurétiques

En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, uneréhydratation hydroélectrolytique préalable est nécessaire pour limiter lesrisques d'insuffisance rénale aiguë.

+ Interleukine 2

Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste encas de traitement récent par l'interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruptioncutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

+ Autres médicaments

Les neuroleptiques, antalgiques, antiémétiques et sédatifs de la familledes phénothiazines sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lorsde l'injection intrathécale de produit de contraste.

4.5.2. Autres formes d'interactions

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma etl'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, deprotéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ;il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures quisuivent l'examen.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

Fœtotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit àla mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et lebénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administrati­onponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication del'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

La fonction thyroïdienne des nouveaux-nés doit être surveillée durant lapremière semaine de la vie, en cas d’administration de produit de contrasteiodé à la mère durant la grossesse. Il est recommandé de surveiller ànouveau la fonction thyroïdienne entre 2 et 6 semaines, particulièremen­tchez les nouveaux-nés dont le poids de naissance est faible et chez lesprématurés.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ontpas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développementfœtal et post natal.

Grossesse

En effet, l’administration d’un agent de contraste contenant de l’iodedoit également tenir compte de la sensibilité de la thyroïde fœtale àl’iode, car une administration d’un agent de contraste iodé à la mèrepeut induire un dysfonctionnement de la thyroïde fœtale à partir de14 semaines d’aménhorée.

Allaitement
Une administration ponctuelle de produit de contraste iodé à la mère nenécessite pas l'interruption d'allaitement. Comme de faibles quantitésd’agents de contraste iodés sont sécrétées dans le lait maternel, il peuty avoir des hypersensibilités chez le nourrisson.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines n’a été conduite. Cependant, il n’est pas recommandé de conduiredes véhicules ou d’utiliser des machines durant les premières 24 heuressuivant un examen intrathécal.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables liés à l’utilisation de VISIPAQUE sontgénéralement d’intensité légère à modérée, et de nature transitoire.Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le VISIPAQUE sont: hypersensibilité, éruption cutanée, urticaire, prurit, nausée etvomissement.

Des effets indésirables graves, parfois d’issue fatale ont cependant étérapportés avec VISIPAQUE notamment des cas d’insuffisance rénale aiguë, dechoc anaphylactique ou anaphylactoïde, de réaction d’hypersensibi­lité,d’infarctus du myocarde ou de syndrome de Lyell (nécrolyse épidermiqueto­xique).

Liste tabulée des effets indésirables

Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous parSystème Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes: très fréquent (³ 1/10), fréquent (³1/100 à < 1/10), peu fréquent (³1/1 000 à < 1/100), rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Les fréquences sont basées sur les données issues des essais cliniques etsur les études publiées, comprenant plus de 57 705 patients.

Système Organe Classe

Fréquence : effet indésirable

Affection du système immunitaire

Peu fréquent :

Hypersensibilité

Fréquence indéterminée :

Choc anaphylactique, choc anaphylactoïde, réaction anaphylactiqu­e,réaction anaphylactoïde

Affections endocriniennes

Fréquence indéterminée :

Hyperthyroïdie, hypothyroïdie transitoire

Affections psychiatriques

Très rare :

Anxiété, agitation.

Fréquence indéterminée :

Etat confusionnel.

Affections du système nerveux

Administration systémique :

Peu fréquent :

Céphalées.

Rare :

Malaise vagal, étourdissement, dysgueusie, parosmie. paresthésie.

Très rare :

Amnésie transitoire, syncope, tremblement, hypoesthésie, accidentvasculaire cérébral, sensation vertigineuse.

Fréquence indéterminée :

Coma, troubles de la conscience.

Encéphalopathie transitoire induite par les produits de contraste.

Administration intrathécale :

Peu fréquent :

Céphalées, syndrome méningé, douleur radiculaire.

Fréquence indéterminée :

Encéphalopathie transitoire induite par les produits de contraste.

Affections oculaires

Très rare :

Cécité corticale, altération transitoire de la vue, diplopie, visiontrouble, œdème palpébral.

Affections cardiaques

Rare :

Troubles du rythme (incluant bradycardie, tachycardie), angor, infarctus dumyocarde.

Très rare :

Tachycardie, arrêt cardiaque, palpitations.

Fréquence indéterminée :

Arrêt cardio-respiratoire, artériospasme coronaire.

Affections vasculaires

Peu fréquent :

Bouffée congestive.

Rare :

Hypotension, collapsus circulatoire.

Très rare :

Hypertension.

Fréquence indéterminée :

Spasme artériel, choc.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare :

Eternuements, toux.

Très rare :

Œdème laryngé, dyspnée, œdème pharyngé, œdème pulmonaire, irritationde la gorge.

Fréquence indéterminée :

Œdème pulmonaire non cardiogénique, sensation de gorge serrée,bronchos­pasme, arrêt respiratoire.

Affections gastro-intestinales

Administration systémique :

Peu fréquent :

Nausées, vomissements, hypertrophie des parotides, hypersalivation, troublestransi­toires du goût.

Fréquence indéterminée :

Pancréatite aiguë, pancréatite aggravée, hyperplasie des glandessalivaires.

Administration intra-cavitaire :

Très fréquent :

Douleur abdominale (après hystérosalpin­gographie).

Peu fréquent :

Douleurs abdominales et diarrhée (après administration par voie orificielledi­gestive haute ou basse).

Augmentation de l’amylasémie, pancréatite aiguë (après une CPRE).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent :

Eruption cutanée, prurit, urticaire.

Rare :

Erythème.

Très rare :

Angioœdème, hyperhidrose.

Fréquence indéterminée :

Eczéma, exanthème maculo-papuleux, dermatite bulleuse, dermatiteexfo­liante, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, syndrome deLyell (nécrolyse épidermique toxique), exanthème pustuleux aigu généralisé(AGEP), syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie etsymptômes systémiques (DRESS).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très rare :

Dorsalgie, spasmes musculaires.

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent :

Insuffisance rénale aiguë ou néphropathie induite par les produits decontraste.

Fréquence indéterminée :

Augmentation transitoire de la créatinine sanguine,

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent :

Douleur thoracique, sensation de chaleur.

Rare :

Frissons, fièvre, réaction au site d’administration (douleur, œdème,inflammation d’extravasation)

Très rare :

Etat asthénique (malaise, fatigue).

Description d’une sélection d’effets indésirables

Réactions d’hypersensibilité

Des réactions d’hypersensibilité, dont des réactions anaphylactiqu­es,mettant en jeu le pronostic vital et parfois d’issue fatale ont étérapportés avec VISIPAQUE. Les réactions d’hypersensibilité peuvent seprésenter sous la forme de symptômes respiratoires ou cutanés tels quedyspnée, éruption cutanée, érythème, urticaire, prurit, réactionscutanées sévères, œdème angioneurotique, hypotension, fièvre, œdèmelaryngé, œdème facial, bronchospasme, œdème pulmonaire.

Ces réactions peuvent apparaître soit immédiatement après l’injection,ou jusqu’à quelques jours après celle-ci. Les réactionsd’hy­persensibilité peuvent survenir indépendamment de la dose ou du moded’adminis­tration et des symptômes d’intensité modérée peuventreprésenter les premiers signes d’une réaction ou choc anaphylactoïde grave(voir rubrique 4.4).

Néphropathie induite par les produits de contraste

Des cas d’insuffisance rénale aiguë, dont certains d’issue fatale ontété rapportés après administration de VISIPAQUE (voir rubrique 4.4)

Effets indésirables thromboemboliques

Des complications thromboemboliques ont été rapportées en lien avec desangiographies rehaussées par produit de contraste des artères coronaires,cé­rébrales, rénales et périphériques. Le produit de contraste peut avoircontribué à ces complications.

Effets indésirables cardiaques

Des complications cardiaques telles que des infarctus du myocarde ont étérapportées pendant ou après des angiographies coronaires rehaussées parproduit de contraste. Ces complications peuvent être favorisées par lapathologie sous-jacente ou la procédure. Les patients âgés ou atteints demaladie coronaire sévère, angor instable et dysfonction ventriculaire gaucheont un risque majoré. Des cas de syndrome coronaire aigu lors d’une réactionanaphy­lactique ou d’hypersensibilité (syndrome de Kounis) ont égalementété rapportés

Effets indésirables neurologiques

Des cas d’encéphalopathie transitoire ont été rapportés avec VISIPAQUElors d’examens au cours desquels le produit de contraste iodé est à uneconcentration élevée dans le sang artériel cérébral ou lorsque le VISIPAQUEest administré par voie intrathécale. Des symptômes sensoriels, moteurs ou undysfonctionnement neurologique global ont été observés : agitation, étatconfusionnel, désorientation, hallucinations, amnésie, troubles du langage(dysphasie, dysarthrie), troubles visuels (photophobie, cécité corticale),troubles auditifs, tremblement, paresthésie, parésie, paralysie, modificationsmi­neures de l’EEG, convulsions, somnolence, coma et d’autres symptômesneuro­logiques.

Effets indésirables cutanés sévères

Des effets indésirables cutanés sévères, dont certains d’issue fataleont été rapportés avec VISIPAQUE, tels qu’un syndrome de Lyell (nécrolyseépi­dermique toxique), un syndrome de Stevens-Johnson, un exanthème pustuleuxaigu généralisé (AGEP), un syndrome d’hypersensibilité médicamenteuseavec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit êtrecompensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit êtresurveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peutêtre réalisée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Produit de contraste iodé, code ATC :V08AB09

(V= Divers)

Ce médicament est un produit de contraste radiologique hexa-iodé, nonionique dimère, soluble dans l'eau.

Ce médicament a une osmolalité égale à celle du sang total. Il estisotonique par rapport aux liquides biologiques normaux grâce à la présenced'élec­trolytes.

Au cours d'un essai multicentrique, randomisé, en double aveugle,129 pa­tients présentant un diabète de type I ou II et une insuffisancerénale modérée (clairance de la créatinine voisine de 50 mL/min) ont étéanalysés. Les résultats de cette étude comparant VISIPAQUE à un produit nonionique monomère (iohexol) ont montré que le risque de développer unenéphropathie induite par le produit de contraste administré par voieartérielle est statistiquement significativement inférieur avecVISIPAQUE :

· au cours des 3 jours suivant l'injection, l'augmentation de lacréatininémie a été de 11,2 µmol/l sous VISIPAQUE vs 48,2 µmol/l avec leproduit non ionique de basse osmolalité (p= 0,001),

· 3% des patients ont présenté une augmentation de la créatinémie ≥44,2 µmol/l sous VISIPAQUE (vs. 26% avec le produit non ionique de basseosmolalité, p = 0,002),

· aucun des patients sous VISIPAQUE n'a présenté d'augmentation de lacréatininémie ≥ 88,4 µmol/l (vs. 15% avec le produit non ionique de basseosmolalité).

Deux essais multicentriques prospectifs, randomisés, en double aveugle, ontinclus respectivement 815 et 1411 patients à risque élevé ou non decomplications thrombotiques (angor instable, infarctus aigu, ischémiepost-infarctus). Les résultats de ces études comparant VISIPAQUE à un produitionique de basse osmolarité ne montrent pas de différence significative sur lenombre de patients ayant eu des évènements cardiovasculaires majeurs (décèsd'origine cardiaque, infarctus non fatal avec ou sans onde Q, accidentvasculaire cérébral, accident artériel thromboembolique, occlusion coronaireaiguë, pontage coronaire non programmé, nouveau cathétérisme ou nouvelleangio­plastie en urgence).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L'iodixanol se distribue rapidement dans l'organisme, avec une demi-vie dedistribution moyenne d'environ 21 minutes. Le volume apparent de distributionest du même ordre que celui du liquide extracellulaire (0,26 l/kg de poidscorporel), ce qui indique que l'iodixanol se distribue exclusivement dans lecompartiment extracellulaire.

Aucun métabolite n'a été décelé. La fixation aux protéines estinférieure à 2%.

La demi-vie d'élimination moyenne est d'environ 2 heures. L'iodixanol estprincipalement excrété par voie rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique

La DL50 intraveineuse déterminée chez diverses espèces animales est biensupérieure à la dose clinique maximale. De plus, les effets observés au coursdes études précliniques sur les organes cibles (poumons chez le rat et reinchez la souris) n'ont été observés qu'à des doses très supérieures àcelles utilisées chez l'homme, et donc ont peu de signification en pratiqueclinique.

La tolérance de l’iodixanol chez les rats juvéniles mâles et femelless’est révélée équivalente à celle des rats adultes ayant reçu des dosesélevées similaires par injection intraveineuse.

Potentiel mutagène

L'iodixanol n'a montré aucun effet mutagène dans une série de tests invitro et in vivo.

Toxicologie de la reproduction

Les études sur la reproduction chez le rat et chez le lapin n’ont montréaucune altération de la fertilité, la reproduction ou le développement fœtalet post natal avec le produit.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Trométamol, chlorure de sodium, chlorure de calcium, calcium édétate desodium, acide chlorhydrique, eau pour préparation injectables.

6.2. Incompati­bilités

Ce produit ne doit pas être mélangé directement à d'autres produits ; ilconvient d'utiliser une seringue distincte.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C, à l'abri de lalumière et des rayons ionisants.

En conditionnement de verre, ce médicament peut être conservé pendant1 mois à 37°C.

En conditionnement polypropylène de 10 et 20 mL, ce médicament peut êtreconservé pendant 1 semaine à 37°C.

En conditionnement polypropylène de 40, 50, 75, 100, 150, 175 et 200 mL,ce médicament peut être conservé pendant 1 mois à 37°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacons en verre :

Flacon (verre type I) de 20, 50, 100 ou 200 mL, bouchon (caoutchouc halobutyle) muni d'une capsule « flip-off ».

Flacons en polypropylène :

Flacon (polypropylène) de 20 mL rempli à 10 ou 20 mL ou de 50 mL remplià 40 ou 50 mL, bouchon luer-lock (polypropylène).

Flacon bouteille (polypropylène) de 100 mL rempli à 75 ou 100 mL ou de200 mL rempli à 150, 175 ou 200 mL, bouchon (caoutchouc halo butyle,polypro­pylène).

Boîtes avec nécessaire d’administration :

Présentations de 50 mL, 100 mL ou 150 mL en flacon bouteillepoly­propylène avec seringue, microperfuseur, raccord, cathéter.

Présentation de 150 mL en flacon bouteille en polypropylène avec tubulurepatient et cathéter.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Comme tous les produits à usage parentéral, l'iodixanol doit êtrecontrôlé visuellement pour vérifier l'absence de particules ou de changementde couleur et contrôler l'intégrité du conditionnement avant l'emploi. Ceproduit doit être transféré dans la seringue juste avant l'emploi. Lesflacons sont à usage unique et toute quantité résiduelle doit être rejetée.Ce produit peut être réchauffé à la température corporelle avantl'adminis­tration.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

GE HEALTHCARE SAS

22/24, AVENUE DE L’EUROPE

78140 VELIZY VILLACOUBLAY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 338 468 5 5 : 20 mL en flacon (verre). Boîte de 1.

· 34009 558 920 4 5 : 20 mL en flacon (verre). Boîte de 10.

· 34009 338 469 1 6 : 50 mL en flacon (verre). Boîte de 1.

· 34009 558 921 0 6 : 50 mL en flacon (verre). Boîte de 10.

· 34009 338 471 6 6 : 100 mL en flacon (verre). Boîte de 1.

· 34009 558 922 7 4 : 100 mL en flacon (verre). Boîte de 6.

· 34009 338 472 2 7 : 200 mL en flacon (verre). Boîte de 1.

· 34009 558 923 3 5 : 200 mL en flacon (verre). Boîte de 6.

· 34009 352 001.3 6 : 10 mL en flacon (polypropylène). Boîte de 1.

· 34009 352 003 6 5 : 10 mL en flacon (polypropylène). Boîtede 10.

· 34009 352 004 2 6 : 20 mL en flacon (polypropylène). Boîte de 1.

· 34009 352 005 9 4 : 20 mL en flacon (polypropylène). Boîtede 10.

· 34009 352 006 5 5 : 40 mL en flacon (polypropylène). Boîte de 1.

· 34009 352 007.1 6 : 40 mL en flacon (polypropylène). Boîtede 10.

· 34009 352 008 8 4 : 50 mL en flacon (polypropylène). Boîte de 1.

· 34009 352 009 4 5 : 50 mL en flacon (polypropylène). Boîtede 10.

· 34009 382 040 7 0 : 50 mL en flacon (polypropylène) + seringue +microperfuseur + cathéter; boîte de 1.

· 34009 352 010 2 7 : 75 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 1.

· 34009 352 011 9 5 : 75 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 10.

· 34009 352 012 5 6 : 100 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 1.

· 34009 352 013 1 7 : 100 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 10.

· 34009 266 777 7 0 : 100 mL en bouteille (polypropylène) + seringuepour injecteur Nemoto (+ microperfuseur + raccord) et cathéter

· 34009 266 778 3 1 : 100 mL en bouteille (polypropylène) + seringuepour injecteur Medrad Stellant (+ microperfuseur + raccord) et cathéter

· 34009 301 877 4 6 : 100 mL en flacon (polypropylène) + tubulurepatient pour injecteur Ulrich CT motion et cathéter ; boîte de 1

· 34009 352 014 8 5 : 150 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 1.

· 34009 352 015 4 6 : 150 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 10.

· 34009 266 780 8 1 : 150 mL en bouteille (polypropylène) + seringuepour injecteur Nemoto (+ microperfuseur + raccord) et cathéter

· 34009 266 781 4 2 : 150 mL en bouteille (polypropylène) + seringuepour injecteur Medrad Stellant (+ microperfuseur + raccord) et cathéter

· 34009 301 222 9 7 : 150 mL en flacon (polypropylène) + tubulurepatient pour injecteur Ulrich CT motion et cathéter ; boîte de 1

· 34009 352 016 0 7 : 175 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 1.

· 34009 352 017 7 5 : 175 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 10.

· 34009 352 018 3 6 : 200 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 1.

· 34009 352 020 8 6 : 200 mL en bouteille (polypropylène). Boîtede 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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