Résumé des caractéristiques - XYLOCAINE 5 mg/ml SANS CONSERVATEUR, solution injectable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
XYLOCAINE 5 mg/ml SANS CONSERVATEUR, solution injectable.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate delidocaïne....................................................................................................5,33 mg
Quantité correspondant en chlorhydrate de lidocaïne anhydreà............................................ 5,00 mg
pour 1 ml
Une ampoule de 10 ml contient 50 mg de chlorhydrate de lidocaïne.
Un flacon ou une ampoule de 20 ml contient 100 mg de chlorhydrate delidocaïne.
Excipients à effet notoire : sodium.
Ce médicament contient 31,5 mg de sodium par ampoule de 10 ml.
Ce médicament contient 63 mg de sodium par flacon ou ampoule de 20 ml.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Le chlorhydrate de lidocaïne est une solution anesthésique locale destinéeà l’anesthésie régionale chez les adultes et les enfants de plus de1 an.
4.2. Posologie et mode d'administration
En dehors de l’anesthésie locale par infiltration, la lidocaïne devraêtre uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecinsexpérimentés dans les techniques d’anesthésie loco-régionale.
La forme et la concentration utilisées varient en fonction de l’indicationet de l’objectif à atteindre, de l’âge et de l’état pathologique dupatient. Le niveau d’anesthésie obtenu est habituellement fonction de la dosetotale administrée. La dose à injecter dépend de la technique d’anesthésiepour laquelle le produit est utilisé.
Les patients âgés ou fragilisés peuvent être plus sensibles auxposologies standards, avec une augmentation du risque et de la sévérité desréactions toxiques sur le système nerveux central et sur le systèmecardiovasculaire. Néanmoins, il n’est pas recommandé de diminuer la dose delidocaïne car cela pourrait entraîner une anesthésie insuffisante.
Chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans
· Anesthésie locale par infiltration : la dose maximale ne doit pasdépasser 200 mg. Pour des doses plus élevées, il est recommandé de recouriraux formes adrénalinées.
· Anesthésie régionale (caudale, péridurale, plexique, tronculaire) : ladose maximale ne doit pas dépasser 400 mg. Pour des doses supérieures, il estrecommandé de recourir aux formes adrénalinées. Les formes les plusconcentrées augmentent l’intensité du bloc moteur. En obstétrique, pourl’anesthésie péridurale il est recommandé de diminuer la dose demoitié.
Pour l’analgésie obstétricale une solution de concentration inférieureou égale à 10 mg/ml devra être utilisée ; en revanche, dans le cadre del’anesthésie pour césarienne une concentration supérieure à 10 mg/mldevra être utilisée.
· Infiltrations péri et intra-articulaires et infiltrations sympathiques :la dose maximale ne doit pas dépasser 200 mg.
· Anesthésie régionale intraveineuse : ne pas utiliser de concentrationssupérieures à 5 mg/ml et ne pas dépasser la dose totale de 200 mg. Pour lesinjections intraveineuses, les formes adrénalinées sont strictementcontre-indiquées.
Les doses recommandées de lidocaïne chez l’adulte sont indiquées dans letableau 1.
TABLEAU 1
Posologies recommandées chez l’adulte
Technique | Chlorhydrate de lidocaïne | ||
Concen-tration (mg/ml) | Vol. (ml) | Dose totale (mg) | |
Anesthésie par infiltration | 5 | 1–40 | 5–200 |
10 | 0,5–20 | 5–200 | |
20 | 0,25–10 | 5–200 | |
Anesthésie par blocs nerveux périphériques, par ex: · Bloc intercostal- par segment · | 10 20 | 3–5 (max. 40) 1,5–2,5 (max. 20) | 30–50 (max. 400 pour ts les segments) 30–50 (max. 400 pour ts les segments) |
· Anesthésie paracervicale- de chaque côté · Anesthésie paravertébrale · Bloc cervical · Bloc lombaire | 10 20 10 20 10 20 10 20 | 10 5 20 10 20–40 10–20 20–40 10–20 | 100 100 200 au total 200 au total 200–400 200–400 200–400 200–400 |
Anesthésie/Analgésie péridurale, par ex. : · Bloc péridural – Anesthésie chirurgicale | 10 20 | 20–40* 10–20 | 200–400 200–400 |
– Obstétrique : Anesthésie pour césarienne Analgésie obstétricale · Bloc caudal | 20 10 10 20 | 10–20 20 20–40* 10–20 | 200–400 200 200–400 200–400 |
Anesthésie régionale intraveineuse | 5 | 1–40 | 5–200 |
* volume non recommandé en injection péridurale (augmentation de lapression intracrânienne pour des volumes supérieurs à 30ml)
Chez l’enfant de 1 à 12 ans
Pour éviter toute toxicité systémique, la concentration efficace la plusfaible et la dose efficace la plus faible doivent toujours être utilisées.
· Infiltration locale et anesthésie régionale (péridurale, caudale,plexique, tronculaire) : la dose maximale recommandée se situe entre 2 et7 mg/kg, selon la technique utilisée.
· Anesthésie régionale intraveineuse : l'anesthésie régionaleintraveineuse est contre-indiquée chez les enfants âgés de moins de 5 ans ;ne pas utiliser de concentration supérieure à 5 mg/ml. La dose maximalerecommandée est de 2,5 mg/kg.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité connue au chlorhydrate de lidocaïne, aux anesthésiqueslocaux à liaison amide ou à l’un des excipients
· Patients atteints de porphyries récurrentes.
· Administration par voie intra-veineuse aux concentrations supérieures à5 mg/ml et chez l’enfant âgé de moins de 5 ans.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Comme d’autres anesthésiques loco-régionaux, la lidocaïne doit êtreutilisée avec précaution chez les patients souffrant des affections suivantes: épilepsie, hypovolémie, bloc auriculo-ventriculaire ou troubles de laconduction, bradycardie ou insuffisance respiratoire.
De même, la lidocaïne doit être utilisée avec précaution chez lespatients présentant une porphyrie en rémission ainsi que chez les patientsporteurs asymptomatiques des gènes mutants responsables des porphyries.
La lidocaïne est métabolisée par le foie et doit être administrée avecprécaution chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique. La demi-vieplasmatique de la lidocaïne peut être prolongée en cas de diminution dudébit sanguin hépatique lors d’une insuffisance cardiaque etcirculatoire.
Les métabolites de la lidocaïne peuvent s’accumuler en casd’insuffisance rénale.
Un matériel complet de réanimation doit toujours être disponible lors del’administration d’anesthésiques locaux.
Des cas de chondrolyse ont été rapportés chez des patients recevant uneperfusion continue intra-articulaire d’anesthésiques locaux enpost-opératoire. La majorité des cas rapportés de chondrolyse impliquaitl’articulation de l’épaule. Le mécanisme exacte de cette atteinte resteencore inconnu mais est probablement multifactoriel.
Une anesthésie épidurale peut conduire à une hypotension et à unebradycardie. L’hypotension devra rapidement être traitée parl’administration d’un vasopresseur en injection intraveineuse et par unremplissage vasculaire adapté.
Ce médicament contient 31,5 mg de sodium par ampoule de 10 ml, ce quiéquivaut à 1,58 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé parl’OMS de 2g de sodium par adulte.
Ce médicament contient 63 mg de sodium par flacon ou ampoule de 20 ml, cequi équivaut à 3,15 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandépar l’OMS de 2g de sodium par adulte.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques.
L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter uneffet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent trèsdélicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle del’ECG. L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes(amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.
L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, saufcas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirablescardiaques.
L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l’ECG.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
+Amiodarone
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne, avecpossibilité d’effets indésirables neurologiques et cardiaques, pardiminution de son métabolisme hépatique par l’amiodarone. Surveillanceclinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques delidocaïne. Si besoin, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant letraitement par amiodarone et après son arrêt.
+ Cimétidine
Avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à800 mg/j : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avecrisque d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (inhibition dumétabolisme hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG etéventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïne ;s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitementpar la cimétidine et après son arrêt.
+ Fluvoxamine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la lidocaïne avecpossibilités d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminutionde la clairance hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG etéventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïnependant et après arrêt de l’association. Adaptation, si besoin, de laposologie de la lidocaïne.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrationsplasmatiques de lidocaïne avec possibilité d’effets indésirablesneurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de lalidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle desconcentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l’association et aprèsl’arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de lalidocaïne.
Associations à prendre en compte
+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseNe pas utiliser dans un bloc paracervical en anesthésie obstétricale, enraison d’un risque d’hypertonie utérine avec retentissement néonatal(hypoxie).
La lidocaïne peut être utilisée au cours de la grossesse quel qu’en soitle terme. En effet, les données cliniques sont rassurantes et les donnéesexpérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif oufoetotoxique.
AllaitementL’allaitement est possible au décours d’une anesthésie locorégionaleavec la lidocaïne.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Selon la dose administrée, les anesthésiques locorégionaux peuvent avoirun effet très modéré sur les fonctions mentales et peuvent altérertemporairement la mobilité et la coordination des mouvements.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables dus à la lidocaïne doivent être différenciésdes effets physiologiques dus au bloc lui-même (hypotension, bradycardie) ainsique des effets directs (lésion neurologique) ou indirects (abcès péridural)dus à l’introduction de l’aiguille.
La survenue d’un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage. Lesréactions toxiques, témoins d’un surdosage en anesthésique local, peuventapparaître dans deux conditions : soit immédiatement par un surdosage relatifdû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par unsurdosage vrai dû à l’utilisation d’une trop grande quantitéd’anesthésique.
Ces réactions toxiques sont de deux ordres cardiovasculaires etneurologiques.
Les réactions cardiovasculaires sont de type dépresseur, et peuvent êtrecaractérisées par une hypotension, une dépression myocardique, unebradycardie voire même un arrêt cardiaque.
Les réactions du Système Nerveux Central (SNC) sont de type excitateur et/ou dépresseur. Les premiers symptômes de toxicité sont des sensationsd'étourdissement, un engourdissement des lèvres et de la langue, desbourdonnements d’oreille, un dysfonctionnement de l’audition et unedysarthrie. D’autres symptômes subjectifs du SNC comportent unedésorientation et des sensations de somnolence. Les signes objectifs detoxicité du SNC sont généralement excitateurs et comprennent frissons,contractions musculaires et tremblements impliquant au départ les muscles duvisage et les parties distales des extrémités. Finalement, des convulsionsgénéralisées de type « grand mal » apparaissent. Si une dose trèsimportante est administrée, les premiers signes d’excitation du SNC(activité épileptoïde) sont rapidement suivis d’une dépressiongénéralisée du SNC (dépression respiratoire puis arrêt respiratoire).
Les réactions allergiques sont extrêmement rares. Elles peuvent êtrecaractérisées par des lésions cutanées, de l’urticaire, un œdème ou desréactions anaphylactoïdes. La détection de la sensibilité par un test de lapeau reste non prédictive.
La fréquence relative des signalements de ces effets indésirables est lasuivante :
Fréquence | Système | Effets |
Commun (> 1/100 à < 1/10) | Circulatoire | Hypotension, bradycardie (essentiellement lors d’une anesthésiepéridurale) |
Rare (> 1/10 000 à < 1/1000) | Circulatoire | Dépression myocardique ou arrêt cardiaque (provoqué par un surdosageabsolu ou relatif). |
SNC | Perte de conscience ou convulsions généralisées (surdosage) | |
Général | Réactions allergiques, et dans les cas les plus graves, chocanaphylactique. |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Le traitement d’un patient présentant des signes de toxicité systémiqueconsiste à traiter les convulsions et assurer une ventilation adéquate avec del’oxygène, si nécessaire par ventilation (respiration) assistée oucontrôlée. Chez l’adulte, lorsque des convulsions apparaissent, ellesdoivent être rapidement traitées par injection intraveineuse de thiopental(2 à 4 mg/kg) ou benzodiazépines à action courte (diazépam 0,1 mg/kg oumidazolam 0,05 mg/kg). La succinylcholine intraveineuse (50 à 100 mg) peutêtre utilisée pour assurer une relaxation musculaire à condition que leclinicien soit capable d’effectuer une intubation endotrachéale et de prendreen charge un patient complètement paralysé.
Après arrêt des convulsions et lorsqu’une ventilation pulmonaire adaptéeest assurée, aucun autre traitement n’est habituellement nécessaire.Cependant, en cas d’hypotension, un vasopresseur doit être administré parvoie intraveineuse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANESTHESIQUES LOCAUX, code ATC : N01BB02 ;N : Système Nerveux Central
La lidocaïne provoque une perte réversible des sensations en empêchant ouen diminuant la conduction des signaux nerveux sensoriels à proximité de leursite d’action ; le premier site d’action étant la membrane cellulaire. Lalidocaïne bloque la conduction en réduisant ou en empêchant l’augmentationimportante et transitoire de la perméabilité au sodium des membranesexcitables, perméabilité normalement produite par une légère dépolarisationdes membranes. Cette action est due à son interaction directe avec les canauxsodiques potentiel-dépendants, le principal mécanisme d’action impliquantprobablement une interaction avec un ou plusieurs sites de liaison plusspécifiques à l’intérieur du canal sodique.
En général, les petites fibres nerveuses, en particulier les fibres nonmyélinisées, sont plus facilement bloquées par un anesthésique local parceque la longueur critique au-delà de laquelle un signal peut se transmettre estplus courte que dans les grandes fibres. Pour la même raison, la récupérationest plus rapide dans les petites fibres. La lidocaïne a une duréed’activité intermédiaire, de 60 à 120 minutes après infiltration localeet anesthésie par blocage nerveux.
En plus de leur activité anesthésique locale, la lidocaïne et lessubstances analogues peuvent agir sur le fonctionnement de certains organes danslesquels il y a une conduction ou une transmission de signaux nerveux, (tels quesystème nerveux central ou système cardiovasculaire).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distributionLa lidocaïne est facilement absorbée à partir des sites d’injection,dont le muscle, et à partir du tractus gastro-intestinal, des muqueuses et dela peau lésée ; elle est faiblement absorbée à travers une peau intacte.Après une dose intraveineuse, les concentrations plasmatiques baissentrapidement avec une demi-vie initiale inférieure à 30 minutes et une demi-vied’élimination de une à deux heures.
La fixation de la lidocaïne aux protéines plasmatiques est de l’ordre de66%. La lidocaïne traverse le placenta et la barrière hémato-encéphalique etest excrétée dans le lait maternel.
La lidocaïne traverse le placenta par diffusion et atteint le fœtus enquelques minutes. Le rapport de concentration sérique fœtal/maternel estd’environ 0,5–0,7 après administration péridurale. Après infiltrationpérinéale ou anesthésie paracervicale, des concentrations plus élevées ontété mesurées dans la veine ombilicale.
Biotransformation et éliminationLa lidocaïne est éliminée principalement par métabolisation au niveauhépatique. Celle-ci consiste essentiellement en une désalkylation mettant enjeu le cytochrome P450.
Les principaux métabolites formés sont le MEGX(mono-éthyl-glycine-xylidine) et le GX (glycine-xylidine). Ces métabolites ontégalement une activité anesthésique locale.
La formation de ces métabolites est médiée spécifiquement par deuxisoenzymes du cytochrome P 450, le CYP1A2 et CYP3A4.
Chez l’homme, environ 75% de xylidine sont excrétés dans les urines sousforme de 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline.
Seulement 3% de la lidocaïne inchangée est retrouvée dans les urines.
Après anesthésie péridurale chez la mère, la demi-vie d’élimination dela lidocaïne chez le nouveau-né est d’environ 3 heures ; aprèsinfiltration périnéale ou anesthésie paracervicale, la lidocaïne estdétectable dans les urines du nouveau-né pendant au moins 48 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études de toxicité aiguë ont été réalisées chez différentesespèces animales. Les signes de toxicité étaient des symptômes de toxicitédu SNC comportant des crises convulsives conduisant au décès. Chez l’homme,les premiers signes toxiques (symptômes cardiovasculaires et neurologiques,crises convulsives) ont été observés avec des concentrations plasmatiquescomprises entre 5 µg/ml et 10 µg/ml.
Des études in vitro ont montré que l’utilisation de doses élevées,presque toxiques du métabolite 2,6-xylidine présent chez le rat etéventuellement chez l’homme, peut provoquer des effets mutagènes. Le testd’Ames réalisé avec la lidocaïne a donné des résultats négatifs.
Dans une étude de carcinogénicité à long terme, réalisée chez le rat,avec exposition transplacentaire et traitement postnatal pendant deux ans àdoses très élevées de 2,6-xylidine, des tumeurs malignes et bénignes,notamment dans la cavité nasale, ont été mises en évidence. Ces résultatspourraient avoir une signification en clinique. Par conséquent, la lidocaïnene doit pas être utilisée à dose élevée de façon prolongée.
Des études de toxicité des fonctions de reproduction réalisées chez lerat n’ont mis en évidence aucun effet tératogène. La seule observation aété une réduction du poids fœtal ; des effets comportementaux ont étérapportés dans la progéniture des rates ayant reçu pendant la gestation unedose voisine de la dose maximale recommandée chez l’homme.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Chlorure de sodium, hydroxyde de sodium ou acide chlorhydrique, eau pourpréparations injectables.
6.2. Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.
6.3. Durée de conservation
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Ampoule en polypropylène : à conserver à une température ne dépassantpas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de verre (type I) de 20 ml, avec bouchon en élastomèrebutylhalogéné ; boîte de 1 ou 10.
Ampoule en polypropylène de 10 ml ; boîte de 1, 5 ou 10.
Ampoule en polypropylène de 20 ml ; boîte de 1, ou 10.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
La solution ne contient pas de conservateur et est destinée à l’usageunique.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
Mode d’emploi, Instructions concernant la manipulation des ampoules depolypropylène (Polyamp®) :Les ampoules (Polyamp®) sont conçues pour s’adapter à la fois sur desseringues Luer Lock ou Luer Fit.
Les ampoules (Polyamp®) ne doivent pas être re-stérilisées àl’autoclave.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ASPEN PHARMA TRADING LIMITED
3016 Lake Drive
Citywest Business Campus
DUBLIN 24
IRLANDE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 348 088 0 7 : 10 ml en ampoule (polypropylène) – boîtede 1
· 34009 348 089 7 5 : 10 ml en ampoule (polypropylène) – boîtede 5
· 34009 348 090 5 7 : 10 ml en ampoule (polypropylène) – boîtede 10
· 34009 347 921 0 6 : 20 ml en ampoule (polypropylène) – boîtede 1
· 34009 561 456 3 8 : 20 ml en ampoule (polypropylène) – boîtede 10
· 34009 342 150 6 3 : 20 ml en flacon (verre) – boîte de 1
· 34009 560 065 0 2 : 20 ml en flacon (verre) – boîte de 10
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II
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