Résumé des caractéristiques - ZALDIAR 37,5 mg/325 mg, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ZALDIAR 37,5 mg/325 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate detramadol...................................................................................................37,50 mg
Paracétamol...................................................................................................................325, 00 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Excipient à effet notoire : un comprimé contient 1,878 mg de lactosemonohydraté (=1,784 mg de lactose).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé jaune pâle, présentant le logo du laboratoire sur unedes faces et la mention «T5» sur l’autre face.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
ZALDIAR est indiqué dans le traitement symptomatique des douleurs modéréesà intenses.
L’utilisation de ZALDIAR doit être limitée aux patients dont la douleurmodérée à intense nécessite un traitement par une association deparacétamol et de tramadol (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieL’utilisation de ZALDIAR doit être limitée aux patients dont la douleurmodérée à intense nécessite un traitement par une association deparacétamol et de chlorhydrate de tramadol.
La dose devra être individuellement adaptée en fonction de l’intensitéde la douleur et de la sensibilité individuelle du patient. La dose efficaceantalgique la plus faible doit généralement être choisie. Une dose totale de8 comprimés par jour (soit 300 mg de chlorhydrate de tramadol et 2600 mg deparacétamol) ne doit pas être dépassée. Les prises doivent être espacéesd’au moins 6 heures.
Adulte et adolescent (à partir de 12 ans) :
La dose initiale recommandée est de 2 comprimés de ZALDIAR (soit 75 mg dechlorhydrate de tramadol et 650 mg de paracétamol). Des doses complémentairespeuvent être administrées en fonction des besoins, sans dépasser8 comprimés par jour (soit 300 mg de chlorhydrate de tramadol et 2600 mg deparacétamol).
Les prises doivent être espacées d’au moins 6 heures.
ZALDIAR ne doit en aucun cas être administré plus longtemps qu’il n’eststrictement nécessaire (voir rubrique 4.4). Si la nature ou la sévérité dela maladie imposent un traitement répété ou un traitement prolongé, unesurveillance attentive et régulière doit être effectuée (avec des pausesthérapeutiques si possible) pour vérifier si la poursuite du traitement estnécessaire.
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de ZALDIAR n’ont pas étéétablies chez l’enfant de moins de 12 ans. Le traitement n’est donc pasrecommandé dans cette population.
Sujets âgés :
Une adaptation posologique n’est habituellement pas nécessaire chez lespatients âgés de moins de 75 ans, en l’absence d’insuffisance hépatiqueou rénale cliniquement avérée. Chez les patients âgés de plus de 75 ans,l’élimination du produit peut être retardée. C’est pourquoil’intervalle posologique devra être allongé, si nécessaire, en fonction desbesoins du patient.
Insuffisance rénale/dialyse :
L’élimination du tramadol est retardée chez les insuffisants rénaux.Chez ces patients, la nécessité d’une augmentation de l’intervalle entreles prises doit être soigneusement évaluée en fonction des besoins dupatient.
Insuffisance hépatique :
L’élimination du tramadol est retardée chez les insuffisants hépatiques.Chez ces patients, la nécessité d’une augmentation de l’intervalle entreles prises doit être soigneusement évaluée en fonction des besoins du patient(voir rubrique 4.4). En raison de la présence de tramadol, ZALDIAR ne doit pasêtre administré chez les patients présentant une insuffisance hépatiquesévère (voir rubrique 4.3).
Mode d’administrationVoie orale.
Les comprimés doivent être avalés tels quels, avec une quantitésuffisante de liquide. Ils ne doivent pas être fractionnés, ni mâchés.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientslistés en rubrique 6.1.
· Intoxication aiguë par l’alcool, les médicaments hypnotiques, lesanalgésiques centraux, les opioïdes ou les médicaments psychotropes.
· ZALDIAR ne doit pas être administré aux patients qui sont traitéssimultanément ou qui ont été traités dans les 2 semaines précédentes parles IMAO (voir rubrique 4.5).
· Insuffisance hépatique sévère.
· Epilepsie non contrôlée par un traitement (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales :Chez l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans. La dose maximale de8 comprimés de ZALDIAR ne doit pas être dépassée. Afin d’éviter toutrisque de surdosage accidentel, les patients doivent être informés de ne pasdépasser la dose recommandée et de ne pas utiliser d’autres médicamentscontenant du paracétamol (y compris les médicaments disponibles sansordonnance) ou du tramadol sans avis du médecin.
ZALDIAR n’est pas recommandé en cas d’insuffisance rénale sévère(clairance de la créatinine <10 ml/min).
ZALDIAR ne doit pas être administré en cas d’insuffisance hépatiquesévère (voir rubrique 4.3). Les risques associés à un surdosage enparacétamol sont plus élevés chez les patients présentant une atteintehépatique alcoolique non cirrhotique. En cas d’insuffisance hépatiquemodérée, il convient de discuter soigneusement d’un allongement del’intervalle posologique.
ZALDIAR n’est pas recommandé en cas d’insuffisance respiratoiresévère.
Le tramadol n’est pas adapté au traitement de substitution chez lespatients présentant une dépendance aux opioïdes. En effet, bien qu’agonistedes opioïdes, le chlorhydrate de tramadol ne peut pas corriger les symptômesde sevrage des morphiniques.
Des convulsions ont été rapportées principalement chez des patientsprédisposés traités par tramadol et/ou traités par des médicaments pouvantdiminuer le seuil épileptogène, en particulier inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine, antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques,analgésiques centraux ou anesthésiques locaux. Les patients épileptiquescontrôlés par un traitement ou les patients susceptibles de présenter desconvulsions ne devront être traités par ZALDIAR qu’en cas de nécessitéabsolue. Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant duchlorhydrate de tramadol aux doses recommandées. Le risque peut être accrulorsque les doses de chlorhydrate de tramadol dépassent la dose maximalerecommandée.
L’administration concomitante de morphiniques agonistes-antagonistes(nalbuphine, buprénorphine, pentazocine) n’est pas recommandée (voirrubrique 4.5.).
Troubles respiratoires liés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil,notamment l’apnée centrale du sommeil (ACS) et l’hypoxémie liée ausommeil. Le risque d’ACS augmente en fonction de la dose d’opioïdesutilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dosetotale d’opioïdes doit être envisagée.
Syndrome sérotoninergique
Le syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle, aété rapporté chez des patients traités par le tramadol en association avecd’autres agents sérotoninergiques ou par le tramadol seul (voir rubriques4.5, 4.8 et 4.9). Si un traitement concomitant avec d’autres agentssérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseilléd’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendantl’instauration du traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergigue peuvent comprendre desmodifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomaliesneuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ouun arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité dessymptômes. Le retrait des médicaments sérotoninergiques apportegénéralement une amélioration rapide
Métabolisme par le CYP2D6
Le tramadol est métabolisé par l’intermédiaire d’une enzymehépatique, le CYP2D6. En cas de déficit ou d’absence totale de cette enzymechez le patient, l’effet analgésique attendu pourra ne pas être obtenu. Ilest estimé que jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenterce déficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur ultra-rapide, ilexiste un risque, même à dose recommandée, de manifestation d’effetsindésirables liés à la toxicité des opiacés.
Les symptômes généraux de toxicité des opiacés incluent une confusionmentale, une somnolence, une respiration superficielle, des pupillescontractées, des nausées, des vomissements, une constipation et une perted’appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter lessymptômes d’une défaillance circulatoire et respiratoire pouvant engager lepronostic vital et conduire à une issue fatale dans de très rares cas.
Les prévalences estimées de métaboliseurs ultra-rapides dans différentespopulations sont résumées ci-dessous:
Population Africain/Éthiopien Afro-américain Asiatique Caucasien Grec Hongrois Européen du Nord | % de prévalence 29 % de 3,4 % à 6,5 % de 1,2 % à 2 % de 3,6 % à 6,5 % 6,0 % 1,9 % de 1 % à 2 % |
Utilisation postopératoire chez les enfants
La littérature rapporte des cas de tramadol administré à des enfants enpostopératoire après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans lecadre du traitement de l’apnée obstructive du sommeil, ayant mené à desévénements indésirables rares mais pouvant engager le pronostic vital.L’administration de tramadol à des enfants pour le soulagement de douleurspostopératoires doit être sujette à la plus grande prudence et doits’accompagner d’une étroite surveillance des symptômes en lien avec latoxicité des opiacés, notamment la dépression respiratoire.
Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
L’utilisation du tramadol n’est pas recommandée chez les enfantsprésentant une fonction respiratoire altérée, notamment en cas de déficitneuromusculaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères,d’infections des voies aériennes supérieures ou des poumons, depolytraumatismes ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs sontsusceptibles d’aggraver les symptômes de toxicité des opiacés.
Insuffisance surrénalienne
Les antalgiques opioïdes peuvent occasionnellement provoquer uneinsuffisance surrénalienne réversible nécessitant une surveillance et untraitement de substitution par glucocorticoïde. Les symptômes d'insuffisancesurrénale aiguë ou chronique peuvent inclure par ex. douleur abdominalesévère, nausées et vomissements, hypotension artérielle, fatigue extrême,diminution de l’appétit et perte de poids
Précautions d’emploi :Risques liés à l’utilisation concomitante de médicaments sédatifs telsque les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés
L’utilisation concomitante de ZALDIAR et de médicaments sédatifs tels queles benzodiazépines et médicaments apparentés, peut entraîner une sédation,une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, laprescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservéeaux patients pour lesquels d’autres options thérapeutiques ne sont paspossibles.
Si la décision de prescrire ZALDIAR en même temps que des médicamentssédatifs est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et ladurée du traitement doit être aussi courte que possible.
Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue designes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. A cet égard,il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afinqu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5).
Une accoutumance et une dépendance physique et/ou psychique peuvent sedévelopper, même aux doses thérapeutiques. La nécessité clinique d’untraitement antalgique devra être réévaluée de façon régulière (voirsection 4.2). Chez les patients dépendants aux opioïdes et chez les patientsayant des antécédents d’abus ou de dépendance, le traitement devra être decourte durée et sous surveillance médicale stricte.
ZALDIAR doit être utilisé avec prudence chez les patients dépendants auxopioïdes, chez les patients présentant un traumatisme crânien, chez lespatients prédisposés aux convulsions, chez les patients présentant desdysfonctionnements des voies biliaires, un état de choc, ayant une altérationde la conscience d’origine inconnue, des troubles centraux ou périphériquesde la fonction respiratoire ou une augmentation de la pressionintracrânienne.
Un surdosage en paracétamol peut engendrer une toxicité hépatique chezcertains patients.
Des symptômes de sevrage, similaires à ceux qui surviennent lors d’unsevrage aux opioïdes pourraient survenir même aux doses thérapeutiques etpour des traitements de courte durée (voir section 4.8). Les symptômes dusevrage peuvent être évités en diminuant progressivement les doses lors del’arrêt du traitement surtout après de longues périodes d’administration.De rares cas de dépendance et d’abus ont été rapportés (voirrubrique 4.8).
Dans une étude, l’utilisation de tramadol au cours d’une anesthésiegénérale par enflurane et protoxyde d’azote a favorisé la mémoireperopératoire. Dans l’attente de nouvelles données complémentaires,l’utilisation du tramadol pendant des anesthésies peu profondes doit êtreévitée.
ZALDIAR contient du lactose. Les patients ne devront pas prendre cemédicament en cas d’antécédents héréditaires tels qu’une galactosémie,un déficit en lactase ou une malabsorption du glucose-galactose.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations contre-indiquéesIMAO non sélectifs
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie,hyperhidrose, tremblements, état confusionnel, voire coma.
IMAO sélectifs A
Par extrapolation à partir des IMAO non-sélectifs
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie,hyperhidrose, tremblements, état confusionnel, voire coma.
IMAO sélectifs B
Manifestations d’excitation centrale évoquant un syndromesérotoninergique : diarrhée, tachycardie, hyperhidrose, tremblements, étatconfusionnel, voire coma.
En cas de traitement récent par les IMAO, respecter un délai de 2 semainesavant la mise en route d'un traitement par tramadol.
Associations déconseilléesAlcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiquesmorphiniques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.
Carbamazépine et autres inducteurs enzymatiques
Risque de diminution de l’efficacité et de la durée d’action en raisonde la diminution des concentrations plasmatiques de tramadol.
Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine,pentazocine).
Diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs,avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
Associations à prendre en compte· Le tramadol peut provoquer des convulsions et augmenter le potentielépileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine(ISRS) des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline(IRSN) des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d’autresproduits abaissant le seuil épileptogène (tels que le bupropion, lamirtazapine, le tétrahydrocannabinol).
L’utilisation concomitante de tramadol et de produits sérotoninergiquestels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS),les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline(IRSN), les Inhibiteurs de la MAO (voir rubrique 4.3), les antidépresseurstricycliques et la mirtazapine peut entrainer un syndrome sérotoninergique, uneaffection potentiellement mortelle (voir rubriques 4.4 et 4.8).Autres dérivésmorphiniques (y compris les médicaments antitussifs et traitements desubstitution).
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.
Autres dépresseurs du système nerveux central, tels qu’autres dérivésmorphiniques (incluant les médicaments antitussifs et les traitements desubstitution), autres anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs,antihistaminiques sédatifs, neuroleptiques, antihypertenseurs centraux,thalidomide, baclofène.
Ces médicaments peuvent majorer la dépression centrale. L’altération dela vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisationde machines.
Médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicamentsapparentés :L’utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs telsque les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque desédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’uneffet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et la duréede l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).
· En fonction des besoins cliniques, une évaluation du taux de prothrombinedoit être réalisée périodiquement en cas de co-administration de ZALDIARavec des dérivés de type warfarine, des allongements de l’INR ayant étérapportés.
· Dans un nombre limité d’études, l’utilisation en pré oupost-opératoire de l’anti-émétique antagoniste des récepteurs 5HT3(ondansetron) a nécessité l’augmentation des doses de chlorhydrate detramadol chez les patients traités pour douleurs post-opératoires.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseZALDIAR étant une association fixe de principes actifs à base de tramadol,ce médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse.
Données concernant le paracétamol :
Les études sur les animaux sont insuffisantes pour conclure à une toxicitésur la reproduction. Un grand nombre de données sur les femmes enceintes n'ontpas mis en évidence de malformation, ou de toxicité fœtale / néonatale. Lesétudes épidémiologiques sur le développement neurologique chez les enfantsexposés au paracétamol in utero montrent des résultats non concluants.
Données concernant le tramadol :
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes pour évaluer lasécurité d’emploi chez la femme enceinte.
Administré avant ou pendant l’accouchement, le chlorhydrate de tramadol nemodifie pas la contractilité utérine. Chez les nouveau-nés, il peut induiredes modifications de la fréquence respiratoire habituellement non cliniquementsignificatives. Une utilisation prolongée pendant la grossesse peut entrainerdes symptômes de sevrage chez le nouveau-né après la naissance enconséquence de l’accoutumance.
AllaitementZALDIAR étant une association fixe de principes actifs contenant duchlorhydrate de tramadol, ce médicament ne doit pas être utilisé pendantl’allaitement ou l'allaitement doit être interrompu pendant le traitement parZALDIAR L'arrêt de l'allaitement n'est généralement pas nécessaire aprèsune dose unique de ZALDIAR.
Données concernant le paracétamol :
Le paracétamol est excrété dans le lait maternel mais pas en quantitécliniquement significative.
Données concernant le tramadol :
Environ 0,1 % de la dose de tramadol administrée à la mère est excrétédans le lait maternel. Ainsi, dans la période post-partum immédiat, pour unedose maternelle orale quotidienne jusqu’à 400 mg, l’enfant allaitéreçoit environ 3 % de la dose maternelle ajustée au poids. Par conséquent,le tramadol ne doit donc pas être utilisé au cours de l’allaitement, oul'allaitement doit être interrompu en cas de traitement par le tramadol.L’arrêt de l’allaitement n’est généralement pas nécessaire dans le casd’une prise unique de tramadol.
FertilitéLes études après-commercialisation n’ont pas mis en évidence d’effetdu tramadol sur la fertilité. Les études chez l’animal n’ont pas montréd’effet du tramadol sur la fertilité.
Aucune étude sur la fertilité n’a été réalisée avec l’associationtramadol et paracétamol.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Le chlorhydrate de tramadol peut entraîner une somnolence ou une sensationde vertiges, qui peuvent être exacerbées par l’alcool ou d’autresdépresseurs du système nerveux central. En cas de survenue de ces symptômes,le patient ne doit pas conduire ni utiliser de machines.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des essaiscliniques réalisés avec l’association chlorhydrate detramadol/paracétamol sont des nausées, des sensations vertigineuses et unesomnolence, qui sont observés chez plus de 10 % des patients.
Les fréquences sont définies comme suit :
· Très fréquent : ≥ 1/10.
· Fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10.
· Peu fréquent : ≥ 1/1 000 à < 1/100.
· Rare : ≥ 1/10 000 à < 1/1 000.
· Très rare : < 1/10 000.
· Fréquence indéterminée : fréquence ne pouvant être estimée à partirdes données disponibles.
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentésdans un ordre de gravité décroissant.
Affections cardiaques :
· Peu fréquent : palpitations, tachycardie, arythmie.
Affections oculaires :
· Rare : vision trouble, myosis, mydriase.
Affections de l’oreille et du labyrinthe :
· Peu fréquent : acouphènes.
Affections gastro-intestinales :
· Très fréquent: nausées,
· Fréquent : vomissements, constipation, sécheresse buccale, diarrhée,douleurs abdominales, dyspepsie, flatulences,
· Peu fréquent : dysphagie, méléna.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
· Peu fréquent : frissons, douleurs thoraciques.
Investigations :
· Peu fréquent : augmentation des transaminases hépatiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
· Fréquence indéterminée : hypoglycémie.
Affections du système nerveux :
· Très fréquent : sensations vertigineuses, somnolence,
· Fréquent : céphalées, tremblements,
· Peu fréquent : contractions musculaires involontaires, paresthésie,amnésie
· Rare : ataxie, convulsions, syncope, troubles de la parole.
Affections psychiatriques :
· Fréquent : état confusionnel, modification de l’humeur, anxiété,nervosité, humeur euphorique, troubles du sommeil,
· Peu fréquent : dépression, hallucinations, cauchemars,
· Rare : délire, dépendance médicamenteuse.
Surveillance post-commercialisation :
· Très rare : abus.
Affections du rein et des voies urinaires:
· Peu fréquent : albuminurie, troubles mictionnels (dysurie et rétentionurinaire).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
· Peu fréquent : dyspnée.
Affections de la peau et du tissu sous cutané :
· Fréquent : hyperhidrose, prurit,
· Peu fréquent : réactions cutanées (par exemple, rash, urticaire).
Affections vasculaires :
· Peu fréquent : hypertension, bouffées de chaleur.
Bien que non observée au cours des études cliniques, la survenue d’effetsindésirables connus pour être liés à l’administration de chlorhydrate detramadol ou de paracétamol seuls ne peut être exclue.
Tramadol :· Hypotension orthostatique, bradycardie, collapsus.
· Les données post-marketing du chlorhydrate de tramadol ont révélé derares modifications de l’effet de la warfarine, en particulier, une diminutiondu taux de prothrombine.
· Rarement (≥ 1/10000 à <1/1000): réactions allergiques avecsymptômes respiratoires (par exemple dyspnée, bronchospasme, respirationsifflante, oedème de Quincke) et anaphylaxie.
· Rarement (≥ 1/10000 à <1/1000): modification de l’appétit,faiblesse musculaire, et dépression respiratoire.
· Des effets indésirables psychiques peuvent survenir après administrationde chlorhydrate de tramadol, dont l’intensité et la nature varient d’unpatient à l’autre (selon la sensibilité individuelle et la durée dutraitement). Ils incluent des modifications de l’humeur (habituellement unehumeur euphorique, occasionnellement dysphorie), des modifications del’activité (habituellement une diminution de l’activité, occasionnellementun accroissement) et des modifications des capacités cognitive et sensorielle(par exemple, capacité décisionnelle, troubles comportementaux, troubles de laperception).
· Troubles du système nerveux : fréquence indéterminée : syndromesérotoninergique.
· L’aggravation d’un asthme a été rapportée bien qu’une relation decausalité n’ait pas été établie.
· Des symptômes de sevrage, analogues à ceux notés lors d’un sevrageaux opiacés peuvent survenir, tels que : agitation, anxiété, nervosité,insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
· D’autres symptômes de sevrage ont été rarement rapportés, incluant :attaque de panique, anxiété sévère, hallucinations, paresthésies,acouphènes, autres troubles du SNC.
· Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : fréquenceindéterminée : hoquet
Paracétamol :· Les effets indésirables du paracétamol sont rares, toutefois unehypersensibilité incluant un rash cutané peut survenir. Des cas de dyscrasiesanguine ont été rapportés incluant une thrombocytopénie et uneagranulocytose, mais la relation de causalité avec le paracétamol n’a pasété établie dans tous les cas.
· Plusieurs rapports suggèrent que le paracétamol pourrait entraîner unehypoprothrombinémie en cas de co-administration avec des composés de typewarfarine. Dans d’autres études, le temps de prothrombine n’a pas étémodifié.
· De très rares cas de réactions cutanées graves ont étérapportés.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
ZALDIAR est une association fixe de principes actifs. En cas de surdosage, lasymptomatologie peut inclure les signes et symptômes de toxicité duchlorhydrate de tramadol, du paracétamol ou de ces deux principes actifs.
Symptômes liés au surdosage en chlorhydrate de tramadol :En principe lors d’une intoxication par le chlorhydrate de tramadol, dessymptômes analogues à ceux provoqués par d’autres analgésiques à actioncentrale (opioïdes) sont attendus. Il s’agit en particulier d’un myosis, devomissements, d’un collapsus cardiovasculaire, de troubles de la conscienceallant jusqu’au coma, de convulsions et de dépression respiratoire pouvantaller jusqu’à l’arrêt respiratoire.
Le syndrome sérotoninergique a également été rapporté.Symptômes liésau surdosage en paracétamol :L'intoxication est particulièrement à craindre chez les jeunes enfants. Aucours des 24 premières heures, les symptômes d’un surdosage en paracétamolse manifestent par : pâleur, nausées, vomissements, anorexie et douleursabdominales. Une atteinte hépatique peut apparaître dans les 12 à 48 heuressuivant l’ingestion. Des anomalies du métabolisme glucidique et une acidosemétabolique peuvent survenir. Lors de cas de surdosage massif, l’insuffisancehépatique peut évoluer vers une encéphalopathie, un coma et la mort. Uneinsuffisance rénale aiguë avec nécrose tubulaire aiguë peut apparaîtremême en l’absence d’atteinte hépatique sévère. Des cas d’arythmiecardiaque et de pancréatite ont été rapportés.
Une atteinte hépatique peut survenir chez l’adulte après ingestion de7,5–10 g ou plus de paracétamol. Un excès de métabolites toxiques(habituellement dégradés par la glutathion-oxydase lorsque que le paracétamolest utilisé à dose thérapeutique) pourrait se lier de façon irréversible autissu hépatique.
Conduite d'urgence :· Transfert immédiat en milieu spécialisé.
· Maintien des fonctions respiratoire et circulatoire.
· Avant de commencer le traitement, un prélèvement de sang doit êtreréalisé dès que possible après le surdosage afin de mesurer lesconcentrations plasmatiques de paracétamol et de tramadol, et de réaliser lestests hépatiques.
· Les tests hépatiques doivent être effectués au départ (du surdosage)et répétés toutes les 24 heures. Habituellement, on observe une augmentationdes enzymes hépatiques (ASAT, ALAT), qui se normalisent après une ou deuxsemaines.
· Pratiquer une vidange gastrique en faisant vomir le patient (patientconscient), par irritation ou par lavage gastrique.
· Le maintien des fonctions vitales en particulier le maintien de laliberté des voies aériennes et de la fonction cardiovasculaire doit être misen place; la naloxone est l’antidote en cas de dépression respiratoire; lesconvulsions doivent être traitées par du diazépam.
· Le tramadol est très faiblement éliminé par hémodialyse ou parhémofiltration. Le traitement de l’intoxication aiguë par ZALDIAR parhémodialyse ou hémofitration seule n’est pas approprié à unedétoxification.
Un traitement immédiat est essentiel dans la prise en charge d’unsurdosage par le paracétamol. Même en l’absence de symptômes précocescliniquement significatifs, les patients doivent être transférés en urgenceà l’hôpital et placés sous surveillance médicale. Un lavage gastrique doitêtre pratiqué chez tout adulte ou adolescent ayant ingéré environ 7,5 g ouplus de paracétamol dans les 4 heures précédentes ou chez un enfant ayantingéré une dose > 150 mg/kg de paracétamol dans les 4 heuresprécédentes. Les concentrations plasmatiques en paracétamol doivent êtremesurées plus de 4 heures après le surdosage afin d’évaluer le risque desurvenue d’atteinte hépatique (en utilisant le nomogramme du surdosage auparacétamol). L’administration de méthionine par voie orale ou deN-acétylcystéine IV (NAC), qui peut avoir un effet bénéfique jusqu’à aumoins 48 heures après le surdosage, peut s’avérer nécessaire.L’administration intraveineuse de NAC est plus efficace lorsqu’elle estdébutée dans les 8 heures suivant le surdosage. Toutefois, laN-acétylcystéine doit être administrée même si la prise en chargeintervient plus de 8 heures après le surdosage et doit être continuéependant toute la durée du traitement. Le traitement par la N-acétylcystéinedoit être immédiatement débuté lorsqu’un surdosage massif est suspecté.Des mesures permettant le maintien des fonctions vitales doivent être misesen œuvre.
Indépendamment de la quantité de paracétamol rapportée avoir étéingérée, l’antidote du paracétamol, la N-acétylcystéine, doit êtreadministré par voie orale ou intraveineuse dans les plus brefs délais, sipossible dans les 8 heures suivant l’intoxication.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : opioïdes en association avec desantalgiques non-opioïdes ; Tramadol et paracétamol, code ATC : N02A J 13
Le tramadol est un analgésique opioïde d’action centrale. Le tramadol estun agoniste pur non sélectif des récepteurs morphiniques μ, δ et κ, avecune affinité plus élevée pour les récepteurs μ. En outre, les autresmécanismes contribuant aux effets analgésiques du produit sont l’inhibitionde la recapture neuronale de noradrénaline et l’augmentation de lalibération de sérotonine. Le tramadol a un effet antitussif. A l’inverse dela morphine, une large gamme de doses antalgiques de tramadol ne présentent pasd’effet dépresseur respiratoire. La motilité gastro-intestinale n’est pasnon plus modifiée.
Les effets sur le système cardiovasculaire sont généralement peumarqués.
La puissance du tramadol serait de 1/10 à 1/6 de celle de la morphine.
Le mécanisme d’action précis des propriétés antalgiques du paracétamolreste à établir; il pourrait impliquer des actions centrales etpériphériques.
ZALDIAR est un antalgique de niveau II dans l’échelle de l’OMS et doitêtre considéré comme tel par le prescripteur.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le tramadol est administré sous forme racémique et les formes [-] et [+] dutramadol et de son métabolite M1 sont détectées dans la circulation sanguine.Bien que le tramadol soit absorbé rapidement après administration, sonabsorption est plus lente (et sa demi-vie plus longue) que celle duparacétamol.
Après administration orale unique d’un comprimé de chlorhydrate detramadol/paracétamol (37,5 mg/325 mg), les pics de concentration plasmatiquede 64,3/55,5 ng/ml [(+)-tramadol/(-)-tramadol] et 4,2 μg/ml (paracétamol)sont respectivement atteints après 1,8 h [(+)-tramadol/(-) tramadol] et 0,9 h(paracétamol). Les demi-vies d'élimination moyennes t 1/2 sont de 5,1/4,7 h[(+)-tramadol/(-)-tramadol] et de 2,5 h (paracétamol).
Lors des études pharmacocinétiques chez des volontaires sains aprèsadministration orale unique et répétée de ZALDIAR, aucune modificationsignificative des paramètres cinétiques de chaque principe actif n’a étéobservée par rapport aux paramètres observés après administration de chacundes principes actifs utilisés seuls.
AbsorptionLe tramadol racémique est absorbé rapidement et presque entièrement aprèsadministration par voie orale. La biodisponibilité absolue moyenne d’une doseunique de 100 mg est d’environ 75 %. Après administrations répétées, labiodisponibilité augmente et atteint environ 90 %.
Après administration de ZALDIAR, l’absorption orale de paracétamol estrapide et presque complète et intervient principalement dans l’intestingrêle. Les pics de concentrations plasmatiques du paracétamol sont atteints en1 heure et ne sont pas modifiés par l’administration concomitante dechlorhydrate de tramadol.
L’administration orale de ZALDIAR avec les aliments n’a pas d’effetsignificatif sur le pic des concentrations plasmatiques et le tauxd’absorption du tramadol ou du paracétamol ; ainsi, ZALDIAR peut êtreadministré indépendamment des repas.
DistributionLe tramadol présente une forte affinité tissulaire (Vd.b = 203 ±40 litres). La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de20 %.
Le paracétamol semble être largement distribué aux principaux tissus àl’exception des graisses. Son volume apparent de distribution est d’environ0,9 l/kg. Une fraction relativement limitée (environ 20 %) de paracétamol selie aux protéines plasmatiques.
BiotransformationLe tramadol est métabolisé de façon importante après administration parvoie orale. Environ 30 % de la dose est excrété dans les urines sous formeinchangée alors que 60 % de la dose est excrété sous forme demétabolites.
Le tramadol est métabolisé par O-déméthylation (catalysée par l’enzymeCYP2D6) en métabolite M1, et par N-déméthylation (catalysée par l’enzymeCYP3A) en métabolite M2. Le métabolite M1 est ensuite métabolisé parN-déméthylation et conjugaison avec l’acide glucuronique. La demi-vieplasmatique d’élimination du métabolite M1 est de 7 heures. Le métaboliteM1 possède des propriétés antalgiques et est plus puissant que la moléculemère. Les concentrations plasmatiques en métabolite M1 sont plusieurs foisinférieures à celles du tramadol et sa contribution à l’effet cliniquen’est probablement pas modifiée lors d’administrations répétées.
Le paracétamol est essentiellement métabolisé au niveau du foie selon2 voies hépatiques majeures : la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison.Cette dernière voie peut être rapidement saturée aux posologies supérieuresaux doses thérapeutiques. Une faible proportion (moins de 4%) est transforméepar le cytochrome P 450 en un métabolite actif (la N-acétyl benzoquinoneimine) qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidementdétoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines aprèsconjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lorsd'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique estaugmentée.
ÉliminationLe tramadol et ses métabolites sont principalement éliminés par les reins.La demi-vie du paracétamol est d’environ 2 à 3 heures chez les adultes.Elle est un peu plus courte chez les enfants et un peu plus longue chez lesnouveau-nés et les patients cirrhotiques.
Le paracétamol est principalement éliminé par formation dose-dépendantede dérivés glucuro- et sulfo-conjugués. Moins de 9 % du paracétamol estexcrété inchangé dans les urines.
En cas d’insuffisance rénale, la demi-vie des deux substances estaugmentée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucune étude conventionnelle utilisant les normes actuellement acceptéespour l’évaluation de la toxicité sur la reproduction et le développementn’est disponible.
Aucune étude préclinique spécifique n’a été réalisée surl’association fixe (chlorhydrate de tramadol et paracétamol) pour évaluer lacancérogenèse, la mutagenèse ou son éventuel effet sur la fertilité.
Aucun effet tératogène imputable au médicament n’a été observé dansla descendance des rats traités par voie orale avec l’associationchlorhydrate de tramadol/paracétamol.
L’association chlorhydrate de tramadol/paracétamol s’est avéréeembryotoxique et fœtotoxique chez le rat à dose materno-toxique (50/434 mg/kgtramadol/paracétamol), soit 8,3 fois la dose maximale thérapeutique chezl’homme. Aucun effet tératogène n’a été observé à cette dose. Latoxicité embryonnaire et fœtale s’est traduite par une diminution du poidsdes fœtus et par une augmentation des côtes surnuméraires. Des posologiesplus faibles, entrainant une materno-toxicité moins sévère (10/87 et 25/217mg/kg chlorhydrate de tramadol/paracétamol) n’ont pas entraîné detoxicité embryonnaire ou fœtale.
Les résultats des tests classiques de mutagénicité n‘ont pas révéléde risque génotoxique potentiel du chlorhydrate de tramadol chez l’homme.
Les résultats des tests de cancérogenèse ne suggèrent pas de risquepotentiel du chlorhydrate de tramadol chez l’homme.
Les études réalisées chez l’animal avec le chlorhydrate de tramadolrévèlent, à doses très élevées, un effet sur l’organogenèse,l’ossification et la mortalité néonatale, associé à une maternotoxicité.La fertilité, les capacités de reproduction et le développement desdescendants ne sont pas modifiés. Le tramadol passe la barrière placentaire.La fertilité chez le mâle et la femelle n’a pas été modifiée.
Des études complémentaires n’ont pas mis en évidence de risquegénotoxique significatif du paracétamol à doses thérapeutiques(c’est-à-dire, non toxiques).
Chez le rat et la souris, des études long-terme n’ont pas mis en évidencede risque cancérogène significatif aux doses non hépatotoxiques duparacétamol.
A ce jour, les études animales et l’expérience chez l’homme n’ontpas mis en évidence de toxicité sur les fonctions de reproduction.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau
Cellulose en poudre, amidon prégélatinisé, carboxyméthylamidon sodique(Type A), amidon de maïs, stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Hypromellose, lactose monohydrate, dioxide de titane (E 171), macrogol 6000,oxyde de fer jaune (E 172), propylèneglycol, talc.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2, 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90 et 100 comprimés sous plaquettesthermoformées (PVC – Papier/PET/aluminium)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRES GRÜNENTHAL
IMMEUBLE EUREKA
19, RUE ERNEST RENAN – CS 90001
92024 NANTERRE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 358 569 1 3 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(Papier/PET/Aluminium-PVC) blanc opaque.
· 34009 563 602 7 7 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées(Papier/PET/Aluminium-PVC) blanc opaque.
· 34009 563 603 3 8 : 60 comprimés sous plaquettes thermoformées(Papier/PET/Aluminium-PVC) blanc opaque.
· 34009 563 597 3 8 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées(Papier/PET/Aluminium-PVC) blanc opaque
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Prescription limitée à 12 semaines.
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