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ZOLADEX 10,8 mg, implant en seringue préremplie pour voie sous-cutanée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ZOLADEX 10,8 mg, implant en seringue préremplie pour voie sous-cutanée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ZOLADEX 10,8 mg, implant en seringue préremplie pour voie sous-cutanée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Goséréline base.........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............10,80 mg

(Sous forme d'acétate de goséréline)

Pour un implant.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Implant en seringue préremplie.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Zoladex est indiqué chez l’adulte dans le :

· Traitement du cancer de la prostate métastasé.

· Traitement adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de laprostate localement avancé (stade T3 -T4 de la classification TNM ou stade C dela classification A­UA).

4.2. Posologie et mode d'administration

Des précautions doivent être prises lors de l’injection de Zoladex10,8 mg dans la paroi abdominale antérieure du fait de la proximité del’artère épigastrique inférieure sous-jacente et de ses branches.

Une prudence particulière doit être observée lors de l’administration deZoladex 10,8 mg chez les patients ayant un IMC bas et/ou recevant un traitementanti­coagulant (voir rubrique 4.4).

Pour une administration correcte, se reporter au schéma du moded'adminis­tration inséré dans la boite.

Posologie

Réservé à l'homme adulte.

Un implant d'acétate de goséréline dosé à 10,8 mg sera injecté parvoie sous-cutanée dans la paroi abdominale antérieure tous les 3 mois.

Dans l'indication : « traitement adjuvant à la radiothérapie externe dansle cancer de la prostate localement avancé », la durée de l'hormonothéra­pieest fixée à 3 ans.

Mode d’administration

Avant l'injection, il convient de s'assurer qu'une partie de l'implant estvisible dans la fenêtre de la seringue.

Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration dumédicament :

Le piston ne doit pas être enlevé lorsque l'aiguille est en place et il estindispensable de le pousser à fond pour injecter l'implant dans le tissusous-cutané.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ou à l’un des composants de l’implant.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L’utilisation de Zoladex 10,8 mg n’est pas indiquée chez l’enfant carla sécurité d’emploi et l’efficacité de ce produit n’ont pas étéétablies pour ce groupe de patients.

Des lésions au site d’injection ont été rapportées avec Zoladex10,8 mg incluant des douleurs, des hématomes, des hémorragies, et deslésions vasculaires. Une surveillance des patients présentant des signes ousymptômes d’hémorragie abdominale doit être réalisée. Dans de très rarescas, des erreurs d’administration ont provoqué une lésion vasculaire et unchoc hémorragique nécessitant des transfusions sanguines et une interventionchi­rurgicale. Une prudence particulière doit être observée lors del’administration de Zoladex 10,8 mg chez les patients ayant un IMC bas et/ourecevant un traitement anticoagulant (voir rubrique 4.2).

Il existe un risque accru de survenue de dépression incidente (qui peutêtre sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, tels que lagoséréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traitésde façon appropriée si des symptômes apparaissent.

L’utilisation de Zoladex 10,8 mg chez les hommes présentant un risqueparticulier d’obstruction de l’uretère ou de compression de la moelleépinière doit être envisagée avec prudence et ces patients doivent êtreétroitement surveillés pendant le premier mois de traitement.

L’utilisation initiale d’un anti-androgène (par ex. acétate decyprotérone 300 mg par jour pendant trois jours avant et trois semaines aprèsle début du traitement par Zoladex) doit être envisagée à l’instaurationd’un traitement par analogue de la LHRH, car il a été rapporté qu’ilprévient les séquelles éventuelles de l’augmentation initiale de latestostérone sérique. En présence d’une compression de la moelle épinièreou d’une insuffisance rénale due à une obstruction de l’uretère, untraitement standard spécifique de ces complications doit être instauré.

L’utilisation d’agonistes de la LHRH peut entraîner une diminution de ladensité minérale osseuse. Les données préliminaires obtenues chez l’hommeindiquent que l’utilisation d’un bisphosphonate en association avec unagoniste de la LHRH pourrait réduire la perte de densité minéraleosseuse.

Une prudence particulière est nécessaire chez les patients présentant desfacteurs supplémentaires de risque d’ostéoporose (par ex. consommationex­cessive chronique d'alcool, tabagisme, traitement au long court par desanticonvul­sivants ou des corticoïdes, antécédent familiald'osté­oporose).

Des troubles de l’humeur, y compris dépression, ont été rapportés. Lespatients dépressifs et les patients hypertendus doivent être soigneusementsur­veillés.

Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez les hommesrecevant des agonistes de la LHRH. Elle peut se manifester sous la forme d’undiabète ou, chez les patients ayant déjà un diabète sucré, par une perte dela maîtrise de la glycémie. On doit donc envisager de surveiller laglycémie.

Une augmentation des cas d’insuffisance cardiaque et d’infarctus dumyocarde a été observée lors d’une étude épidémiologique chez lespatients traités par agonistes de la LHRH dans le traitement du cancer de laprostate. Le risque apparaît augmenté lors de l’association d’agonistes dela LHRH et d’anti-androgènes.

Des mesures de surveillance ciblées sur les facteurs de risquescardio­vasculaires sont nécessaires. Chez les patients présentant ces facteursde risque et/ou une pathologie cardiovasculaire préexistante, une prise encharge et un traitement des facteurs de risques est nécessaire. VoirRubrique 4.8.

Le traitement par suppression androgénique peut allongerl’inter­valle QT.

Pour les patients ayant des antécédents ou des facteurs de risquesd’allon­gement de l’intervalle QT, et pour les patients recevant desmédicaments pouvant allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), lesmédecins doivent évaluer le rapport bénéfice risque en prenant en compte lerisque de torsade de pointes avant d’initier Zoladex.

Le traitement par Zoladex peut donner des réactions positives aux testsanti-dopage.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Etant donné que le traitement par suppression androgénique peut entraînerun allongement de l’intervalle QT, l’utilisation concomitante de Zoladexavec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT ou des médicamentspouvant induire des torsades de pointes tels que les médicamentsan­tiarythmiques de classe Ia (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classeIII (par exemple amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), la méthadone, lamoxifloxacine, les antipsychotiques, etc… doit être évaluée avecprécaution (voir rubrique 4.4)

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Zoladex 10,8 mg n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitudeà conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les catégories de fréquences suivantes sont basées sur tous les effetsindésirables provenant des études cliniques, des étudespost-commercialisation et des rapports spontanés.

Dans cette rubrique, les effets indésirables sont définis comme suit :très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent(≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), et trèsrare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur labase des données disponibles).

Tableau : Réactions indésirables médicamenteuses à Zoladex 10,8 mgprésentées par classe de système d’organe MedDRA

Classe de système d’organe

Fréquence

Hommes

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes etpolypes)

Très rare

Tumeur de l’hypophyse

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Hypersensibilité au médicament

Rare

Réaction

Anaphylactique

Affections endocriniennes

Très rare

Hémorragie

hypophysaire

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Diminution de la

tolérance au

glucosea

Affections psychiatriques

Très fréquent

Diminution de la libidob

Peu fréquent

Altération de l’humeur, dépression (prise à court terme)

Fréquent

Altération de l’humeur, dépression (prise à long terme)

Très rare

Trouble psychotique

Affections du système nerveux

Fréquent

Paresthésies

Compression de la moelle épinière

Affections

vasculaires

Très fréquent

Bouffées

vasomotricesb

Fréquent

Variation de la pression artériellec

Affections

cardiaques

Fréquent

Insuffisance

cardiaquef

Infarctus du

myocardef

Fréquence indéterminée

Allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5)

Affections de la peau et du tissu sous cutané

Très fréquent

Hyperhydroseb

Fréquent

Rashd

Fréquence

indéterminée

Alopécieg

Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses

Fréquent

Douleurs osseusese

Peu fréquent

Arthralgie

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent

Obstruction de l’uretère

Affections des organes de reproduction et du sein

Très fréquent

Impuissance

Fréquent

Gynécomastie

Peu fréquent

Sensibilité

mammaire

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Réactions au site

d’injection

Investigations

Fréquent

Perte de densité minérale osseuse (voir rubrique 4.4), augmentationdu po­ids

a Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez leshommes recevant des agonistes de la LHRH. Elle peut se manifester sous la formed’un diabète ou, chez les patients ayant déjà un diabète sucré, par uneperte de la maîtrise de la glycémie.

b Effets pharmacologiques qui ne nécessitent que rarement l’arrêt dutraitement. Les bouffées de chaleur et sueurs peuvent continuer aprèsl’arrêt de Zoladex.

c Peuvent se manifester sous forme d’une hypotension ou d’unehypertension et sont parfois observées chez les patients ayant reçu de lagoséréline. Ces modifications sont habituellement transitoires, disparaissantpen­dant le traitement ou après l’arrêt du traitement par la goséréline.Dans de rares cas, ces modifications ont été suffisamment importantes pournécessiter une intervention médicale, notamment l’arrêt du traitement pargoséréline.

d Généralement léger, régressant souvent sans nécessiter l’arrêt dutraitement.

e Initialement, les patients atteints de cancer de la prostate pourrontressentir une augmentation temporaire des douleurs osseuses pouvant être priseen charge par un traitement symptomatique.

f Une augmentation des cas d’insuffisance cardiaque et d’infarctus dumyocarde a été observée lors d’une étude épidémiologique chez lespatients traités par agonistes de la LHRH dans le traitement du cancer de laprostate.

Le risque apparaît augmenté lors de l’association d’agonistes de laLHRH et d’anti-androgènes.

g Particulièrement perte des poils au niveau du corps, ce qui est un effetattendu de la baisse des taux d’androgènes.

Expérience post-commercialisation

Un petit nombre de cas de modification de la numération formule sanguine, dedysfonction hépatique, d’embolie pulmonaire et de pneumonie interstitielle aété rapporté lors de l’utilisation de Zoladex.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

L’expérience en matière de surdosage est limitée chez l’Homme. Dansdes cas où Zoladex a été administré avant la date prévue, ou lorsqu’unedose de goséréline plus importante que la dose prévue a été administrée,aucun effet indésirable cliniquement significatif n’a été observé. Lestests réalisés chez l’animal suggèrent que, à des doses plus élevées degoséréline, aucun autre effet que les effets thérapeutiques voulus sur lesconcentrations d’hormones sexuelles et l’appareil reproducteur ne seravisible. En cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANALOGUE DE L'HORMONE ENTRAINANT LALIBERATION DE GONADOTROPHINE, code ATC : L02AE03

La goséréline est un décapeptide de synthèse analogue agoniste de laLH-RH naturelle. L'administration chronique d'acétate de goséréline entraîneune forte réduction des taux de LH hypophysaire et de la testostéroneplas­matique au niveau habituellement observé chez les hommes ayant subi unecastration chirurgicale.

Celle-ci est maintenue pendant toute la durée du traitement.

Chez l'homme, à l'instauration du traitement par l'acétate de goséréline,la stimulation initiale de la sécrétion de LH entraîne une élévationtran­sitoire de la testostérone plasmatique.

Cependant, trois semaines environ après la première injection, laconcentration plasmatique de testostérone retombe au taux de castration et semaintient à ce niveau avec un traitement administré tous les trois mois. Si,à titre exceptionnel le renouvellement de l'injection n'avait pas lieu à troismois, les études ont montré que les concentrations de testostérone sontmaintenues sous le seuil de castration jusqu'à 16 semaines pour 85% despatients.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Zoladex 10.8 mg peut être administré tous les trois mois sans que l'onobserve d'accumulation significative au plan clinique.

La goséréline a une demi-vie sérique d'élimination de 2 à 4 heureschez les sujets ayant une fonction rénale normale. La demi-vie de lagoséréline augmente chez les sujets présentant une insuffisance rénalejusqu'à 12 heures environ sans pour autant entraîner d'accumulation chez cespatients.

Chez l'insuffisant hépatique, les concentrations maximales et les aires souscourbes sont significativement plus élevées par rapport au sujet sain.

5.3. Données de sécurité préclinique

Lors de l'administration à long terme, on a observé une augmentation del'incidence des tumeurs hypophysaires bénignes chez le rat mâle comparable àcelle déjà relevée dans cette espèce après castration chirurgicale. Aucunlien n'a été établi avec l'utilisation chez l'homme.

Chez la souris, l'administration à long terme de doses supérieures à ladose thérapeutique chez l'homme a entraîné une hyperplasie des cellules desîlots de Langerhans et une prolifération bénigne pylorique, phénomènespontané dans cette espèce.

L'éventuelle implication clinique est inconnue.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Copolymère lactoglycolique.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à température ne dépassant pas +25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Implant en seringue préremplie (Polystyrène- Polyéthylène) avec systèmede sécurité (Safesystem™) ; boîte de 1.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pour une administration correcte, se reporter au schéma du moded'adminis­tration inséré dans la boite.

Vérifier l'intégrité de la pochette avant usage.

L'implant de goséréline s'utilise dès l'ouverture de la pochette. . Uneprudence particulière doit être observée lors de l’administration deZoladex 10,8 mg chez les patients ayant un IMC bas et/ou recevant un traitementanti­coagulant (voir rubrique 4.4).

La présence du système de sécurité (Safesystem™) est destinée àprotéger le personnel soignant contre le risque de piqûre accidentelle.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ASTRAZENECA

TOUR CARPE DIEM

31 PLACE DES COROLLES

92400 COURBEVOIE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 339 638 1 1 : implant en seringue préremplie (Polystyrène-PE)avec système de sécurité (Safesystem™) ; boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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