Résumé des caractéristiques - ACARIZAX 12 SQ-HDM, lyophilisat oral
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ACARIZAX 12 SQ-HDM, lyophilisat oral
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Extrait allergénique standardisé d'acariens de la poussière de maisonDermatophagoides pteronyssinus et Dermatophagoides farinae 12 SQ-HDM* parlyophilisat oral.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
* SQ-HDM est l’unité de dose pour ACARIZAX. La méthode de standardisationSQ est basée sur l’activité biologique, la teneur en allergènes majeurs etla composition de l’extrait allergénique. HDM est l’abréviation de housedust mite (acarien de la poussière de maison).
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Lyophilisat oral.
Lyophilisat oral rond blanc à blanc cassé en creux.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
ACARIZAX est indiqué chez les adultes (âgés de 18 à 65 ans) qui, sur labase d'un diagnostic réunissant une histoire clinique évocatrice et lapositivité d’un test de sensibilisation aux acariens de la poussière demaison (prick test cutané et/ou présence d’IgE spécifiques),présentent :
· une rhinite allergique aux acariens persistante modérée à sévèreinsuffisamment contrôlée par les traitements symptomatiques
et/ou
· un asthme allergique aux acariens insuffisamment contrôlé par lescorticostéroïdes inhalés et associé à une rhinite allergique légère àsévère aux acariens. L’asthme du patient doit être soigneusement évaluéavant l’instauration du traitement (voir rubrique 4.3).
ACARIZAX est indiqué chez les adolescents (âgés de 12 à 17 ans) qui,sur la base d'un diagnostic réunissant une histoire clinique évocatrice et lapositivité d’un test de sensibilisation aux acariens de la poussière demaison (prick test cutané et/ou présence d’IgE spécifiques), présententune rhinite allergique aux acariens persistante modérée à sévèreinsuffisamment contrôlée par les traitements symptomatiques.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa posologie recommandée chez les adultes et les adolescents (âgés de12 à 17 ans) est d’un lyophilisat oral (12 SQ-HDM) par jour.
L’apparition de l’effet clinique est attendue 8 à 14 semaines aprèsl’instauration du traitement. Les recommandations thérapeutiquesinternationales préconisent une durée d'immunothérapie allergéniqued'environ 3 ans pour modifier l'évolution de la maladie. Les donnéesd'efficacité avec ACARIZAX sont disponibles sur une période de 18 mois detraitement chez l'adulte ; aucune donnée n’est disponible sur une période de3 ans de traitement (voir rubrique 5.1). S'il n’est pas observéd'amélioration pendant la première année de traitement par ACARIZAX, lapoursuite du traitement n’est pas justifiée.
Population pédiatrique
Rhinite allergique : La posologie est identique chez les adultes et lesadolescents (âgés de 12 à 17 ans). L’expérience clinique dans letraitement de la rhinite allergique par ACARIZAX n’est pas disponible chez lesenfants de moins de 12 ans. ACARIZAX n’est pas indiqué pour le traitement dela rhinite allergique chez les enfants de moins de 12 ans. Les donnéesactuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.1.
Asthme allergique : L’expérience clinique dans le traitement de l’asthmeallergique par ACARIZAX n'est pas disponible chez les enfants de moins de18 ans. ACARIZAX n’est pas indiqué dans le traitement de l’asthmeallergique chez les enfants de moins de 18 ans.
Patients âgés
L’expérience clinique d’une immunothérapie par ACARIZAX n'est pasdisponible chez le sujet de plus de 65 ans. ACARIZAX n’est pas indiqué chezle sujet de plus de 65 ans (voir rubrique 5.1).
Mode d’administrationLe traitement par ACARIZAX doit être instauré par des médecinsexpérimentés dans le traitement des allergies.
La première prise de lyophilisat oral devra être réalisée soussurveillance médicale pendant au moins 30 minutes afin d'évaluer et traiterles éventuels effets indésirables d'apparition immédiate.
ACARIZAX est un lyophilisat oral. L’alvéole de la plaquette sera ouverteavec des doigts bien secs pour libérer le lyophilisat oral. Immédiatementaprès sa libération de la plaquette, le lyophilisat oral doit être placésous la langue où il se dissout. Ne pas déglutir pendant environ 1 minute. Nepas absorber d’aliment ni de boisson dans les 5 minutes qui suivent la prisedu médicament.
Si le traitement par ACARIZAX est interrompu pendant une durée allantjusqu’à 7 jours, le patient peut reprendre le traitement de lui-même. Si letraitement est interrompu pendant plus de 7 jours, un avis médical estrecommandé pour la reprise éventuelle du traitement.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.
· VEMS < 70% de la valeur théorique (après un traitement médicamenteuxadapté) lors de l'initiation du traitement.
· Exacerbation sévère d’asthme au cours des 3 derniers mois.
· Infection aiguë des voies respiratoires chez les sujets asthmatiques ; lamise en route du traitement par ACARIZAX doit être différée jusqu’à laguérison de l’infection respiratoire.
· Maladies auto-immunes évolutives ou mal contrôlées, déficitsimmunitaires, immunodépression ou maladies néoplasiques malignesévolutives.
· Inflammation buccale aiguë sévère ou plaies de la muqueuse buccale(voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
AsthmeL’asthme est un facteur de risque connu dans la survenue de réactionsallergiques systémiques sévères.
Les patients seront informés du fait qu'ACARIZAX n’est pas indiqué pourle traitement des exacerbations aiguës d’asthme. Dans ce cas, unbronchodilatateur de courte durée d'action doit être utilisé. Un avismédical est requis en cas de perte d'efficacité des bronchodilatateurs oud'augmentation de leur consommation par le patient.
Les patients doivent être informés de la nécessité de consulterimmédiatement un médecin en cas d'aggravation soudaine de leur asthme.
ACARIZAX doit être initialement utilisé en complément du traitementantiasthmatique en cours et non en remplacement de celui-ci.
Les traitements en cours pour le contrôle de l'asthme ne doivent pas êtrearrêtés brutalement après l’instauration d'un traitement par ACARIZAX. Ladiminution des doses des médicaments administrés pour le contrôle del’asthme ne doit être envisagée que de façon progressive et sous contrôlemédical selon les recommandations de prise en charge de l’asthme.
Réactions allergiques systémiques sévèresLe traitement doit être interrompu et un avis médical immédiat est requisen cas de réaction allergique systémique sévère, d'exacerbation sévèred’asthme, d’angio-œdème, de dysphagie, de dyspnée, de dysphonie,d’hypotension ou de sensation de constriction pharyngée. Les symptômesannonciateurs d'une réaction systémique peuvent inclure des flushs (boufféesvasomotrices), un prurit, une sensation de chaleur, un malaise général et uneagitation ou une anxiété.
L'adrénaline peut être nécessaire pour traiter des réactions allergiquessystémiques sévères. Les traitements concomitants par antidépresseurstricycliques, inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et/ou inhibiteurs de lacatéchol-O-méthyltransférase (COMT), peuvent potentialiser les effets del’adrénaline et mettre en jeu le pronostic vital. Les effets del’adrénaline peuvent être diminués chez les patients traités parbêta-bloquants.
Les patients présentant une cardiopathie peuvent être exposés à un risqueplus important en cas de réactions allergiques systémiques. L’expérienceclinique du traitement par ACARIZAX chez les patients présentant unecardiopathie est limitée.
Ceci doit être pris en considération avant d’instaurer uneimmunothérapie allergénique.
L’instauration d’un traitement par ACARIZAX chez les patients ayantdéjà présenté une réaction allergique systémique au cours d'uneimmunothérapie aux acariens par voie sous-cutanée doit être envisagée avecprécaution, en ayant à disposition les traitements nécessaires en cas desurvenue de réactions indésirables. L’expérience acquise depuis lacommercialisation d’un comprimé sublingual similaire destiné au traitementde l'allergie aux pollens de graminées montre que le risque de réactionallergique sévère peut être plus important chez les patients ayant déjàprésenté une réaction allergique systémique au cours d'une immunothérapieaux pollens de graminées par voie sous-cutanée.
Inflammation de la muqueuse buccaleEn cas d'inflammation sévère de la muqueuse buccale (exemple : lichen planbuccal, ulcérations ou mycose), de plaies dans la bouche ou de chirurgiebuccopharyngée, y compris une extraction dentaire ou la perte d’une dent,l’instauration du traitement par ACARIZAX sera différée, ou le traitement encours temporairement interrompu, jusqu'à la cicatrisation.
Réactions allergiques localesUn traitement par ACARIZAX expose le patient aux allergènes auxquels il estallergique. De ce fait, la survenue de réactions allergiques locales estattendue au cours du traitement. Ces réactions sont généralement légères oumodérées mais des réactions oropharyngées plus sévères peuvent survenir.En cas d'apparition de réactions indésirables locales significatives induitespar l'administration d'ACARIZAX, l'utilisation d'un antihistaminique doit êtreenvisagée.
Œsophagite à éosinophilesDes cas isolés d’œsophagite à éosinophiles ont été rapportés aucours d'un traitement par ACARIZAX. Un avis médical est requis en cas desymptômes gastro-œsophagiens sévères ou persistants, tels que dysphagie oudyspepsie.
Maladies auto-immunes en rémissionLes données disponibles concernant un traitement par immunothérapieallergénique chez des patients présentant des maladies auto-immunes enrémission sont limitées. ACARIZAX doit ainsi être prescrit avec précautionchez ces patients.
Allergie alimentaireACARIZAX peut contenir des traces de protéines de poisson. Les donnéesdisponibles n’ont pas mis en évidence de risque accru de réactionsallergiques chez les patients présentant une allergie au poisson.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée chez l’homme et il n'apas été rapporté d'interaction médicamenteuse potentielle.L’administration concomitante de traitements symptomatiques de l’allergiepeut augmenter la tolérance clinique de l’immunothérapie allergénique, cequi doit être pris en considération à l’arrêt de ces médicaments.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseAucune donnée clinique n’est disponible concernant l’utilisationd’ACARIZAX chez la femme enceinte. Les études réalisées chez l’animaln’indiquent pas de risque accru pour le fœtus. Le traitement par ACARIZAX nedoit pas être instauré au cours de la grossesse. Si une grossesse survient encours de traitement, la décision de poursuite ou non de l'immunothérapieallergénique devra prendre en considération l’état clinique de la patiente(incluant la fonction respiratoire) ainsi que ses antécédents de réactionsapparues lors des prises précédentes d’ACARIZAX. En cas d’asthmepréexistant, une surveillance étroite est recommandée pendant lagrossesse.
AllaitementAucune donnée clinique n’est disponible concernant l’utilisationd’ACARIZAX au cours de l’allaitement. Il n’est pas attendu d’effetsparticuliers chez les enfants allaités.
FertilitéAucune donnée clinique n’est disponible concernant l’effet d’ACARIZAXsur la fertilité. Lors d’une étude de toxicité en administrationsréitérées chez la souris, aucun effet n’a été observé sur les organes dereproduction des animaux des deux sexes.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
ACARIZAX n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables attendus au cours du traitement par ACARIZAX sont lasurvenue de réactions allergiques locales légères à modérées au cours despremiers jours du traitement, disparaissant en 1 à 3 mois avec la poursuitedu traitement (voir rubrique 4.4). Dans la majorité des cas, les réactionsapparaissent toujours dans les 5 minutes suivant la prise d’ACARIZAX etdisparaissent en quelques minutes ou plusieurs heures. Des réactionsallergiques oropharyngées plus sévères peuvent apparaître (voirrubrique 4.4).
Des cas isolés d’aggravation aiguë sévère des symptômes d’asthme ontété rapportés. Le traitement par ACARIZAX ne doit pas être instauré chezles patients ayant des facteurs de risque connus (voir rubrique 4.3).
Tableau des effets indésirables
Le tableau des effets indésirables mentionné ci-dessous est établi àpartir des données issues d'études cliniques contrôlées contre placeboréalisées chez des adultes et adolescents atteints de rhinite et/ou d’asthmeallergique aux acariens traités par ACARIZAX et de déclarationsspontanées.
Les réactions indésirables sont regroupées selon leur fréquence desurvenue et conformément à la classification MedDRA : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000).
Classes organiques | Fréquence | Effets indésirables |
Infections et infestations | Très fréquent | Rhinopharyngite |
Fréquent | Bronchite, pharyngite, rhinite, sinusite | |
Peu fréquent | Laryngite | |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent | Réaction anaphylactique |
Troubles du système nerveux | Fréquent | Dysgueusie |
Peu fréquent | Sensation vertigineuse, paresthésie | |
Troubles oculaires | Fréquent | Prurit oculaire |
Peu fréquent | Conjonctivite allergique | |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Très fréquent | Prurit auriculaire |
Peu fréquent | Gêne auriculaire | |
Troubles cardiaques | Peu fréquent | Palpitations |
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux | Très fréquent | Irritation de la gorge |
Fréquent | Asthme, toux*, dysphonie, dyspnée, douleur oropharyngée, œdèmepharyngé | |
Peu fréquent | Congestion nasale, gêne nasale, œdème nasal, érythème pharyngé,rhinorrhée, éternuement, sensation de constriction pharyngée, hypertrophiedes amygdales | |
Rare | Œdème laryngé, obstruction nasale, œdème de la trachée | |
Troubles gastro-intestinaux | Très fréquent | Œdème labial, œdème buccal, prurit oral |
Fréquent | Douleur abdominale, diarrhée, dysphagie, dyspepsie, refluxgastro-œsophagien, glossodynie, glossite, prurit labial, ulcération buccale,douleur buccale, prurit lingual, nausées, gêne buccale, érythème de lamuqueuse buccale, paresthésie buccale, stomatite, œdème lingual,vomissements | |
Peu fréquent | Sécheresse buccale, douleur labiale, ulcération labiale, irritationœsophagienne, vésicules buccales, hypertrophie des glandes salivaires,hypersécrétion salivaire | |
Troubles cutanés et du tissu sous-cutané | Fréquent | Prurit, urticaire |
Peu fréquent | Erythème | |
Rare | Angio-œdème | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Fréquent | Gêne thoracique, fatigue |
Peu fréquent | Malaise, sensation de corps étranger |
Description de certaines réactions indésirables
En cas d'apparition d'effets indésirables significatifs liés àl'administration d’ACARIZAX, le recours à un traitement symptomatique del’allergie doit être envisagé.
Des cas de réactions allergiques systémiques graves, y comprisd’anaphylaxie, ont été rapportés depuis la commercialisation. La premièreadministration du lyophilisat oral doit donc être réalisée sous surveillancemédicale (voir rubrique 4.2). Cependant, des cas de réaction allergiquesystémique grave se sont produits à des prises ultérieures à lapremière prise.
En cas d’aggravation aiguë des symptômes d’asthme ou de réactionsallergiques systémiques sévères, d’angio-œdème, de dysphagie, dedyspnée, de dysphonie, d’hypotension ou de sensation de constrictionpharyngée, un avis médical immédiat est requis. Des crises d’hypertensionont été rapportées à la suite d’une détresse respiratoire peu après laprise d'ACARIZAX. Le traitement doit être interrompu définitivement oujusqu’à avis contraire du médecin.
Des cas isolés d’œsophagite à éosinophiles ont été rapportés (voirrubrique 4.4).
*Dans les études cliniques, la toux a été observée avec la mêmefréquence pour ACARIZAX et le placebo.
Population pédiatriqueACARIZAX n’est pas indiqué chez les enfants de moins de 12 ans (voirrubrique 4.2). Des données limitées sont disponibles chez des enfants de 5 à11 ans. Aucune donnée n'est disponible chez les enfants de moins de 5 anstraités par ACARIZAX. Les effets indésirables observés chez les adolescentsont été similaires à ceux observés chez les adultes en termes de fréquence,de type et de sévérité.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Lors des études de phase I, des adultes allergiques aux acariens ont étéexposés à des doses allant jusqu’à 32 SQ-HDM. Il n’y a pas de donnéerelative à une exposition à des doses supérieures à la dose journalièrerecommandée de 12 SQ-HDM chez les adolescents.
Si des doses supérieures à la dose quotidienne recommandée sont prises, lerisque d’effets indésirables augmente, y compris le risque de réactionsallergiques systémiques ou de réactions allergiques locales sévères. En casde réaction sévère telle qu’un angio-œdème, une dysphagie, une dyspnée,une modification de la voix ou une sensation de constriction pharyngée, un avismédical immédiat est requis. Un traitement symptomatique adapté estpréconisé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : extraits allergéniques, acariens, code ATC: V01AA03.
Mécanisme d’actionACARIZAX est une immunothérapie allergénique. L’immunothérapieallergénique consiste en l’administration répétée d’allergènes à unindividu allergique dans le but de modifier sa réponse immunitaire à cesallergènes.
L’activité pharmacodynamique de l'immunothérapie allergénique a pourcible le système immunitaire mais le mécanisme d'action exact à l'origine del’effet clinique n’est pas totalement connu. Les travaux ont mis enévidence une augmentation de la production d'IgG4 spécifiques anti-acariensinduits par l'administration d'ACARIZAX et la production d’anticorpscirculants pouvant entrer en compétition au niveau de la liaison des IgE avecles allergènes d’acariens. Cet effet a été observé dès quatre semaines detraitement.
ACARIZAX agit sur la cause de l’allergie respiratoire aux acariens et soneffet clinique au cours du traitement a été démontré au niveau des voiesrespiratoires supérieures et inférieures. La protection induite par ACARIZAX aentraîné une amélioration du contrôle des symptômes et de la qualité devie, liés à un soulagement des symptômes, une diminution du recours auxautres médicaments et la réduction du risque d'exacerbations.
Efficacité clinique chez l’adulteL’efficacité d’ACARIZAX 12 SQ-HDM dans le traitement des allergiesrespiratoires aux acariens a été évaluée au cours de deux études cliniquesrandomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, menées dans despopulations différentes et utilisant des critères primaires différents. Deuxtiers des patients inclus dans ces études étaient sensibilisés aux acarienset à d'autres allergènes. Les résultats cliniques n'ont pas été influencéspar le fait que les patients soient mono ou polysensibilisés. Des donnéescomplémentaires provenant d’une étude réalisée en chambre d’expositionaux allergènes et d’une étude menée à de plus faibles doses sontégalement présentées.
Rhinite allergique
L’étude MERIT (MT-06)
· L’étude MERIT a été menée chez 992 adultes présentant une rhiniteallergique modérée à sévère aux acariens malgré un traitementsymptomatique de la rhinite. Ces patients ont été randomisés pour recevoirune prise quotidienne de 12 SQ-HDM, de 6 SQ-HDM ou d’un placebo pendantenviron 1 an et pouvaient recourir librement à un traitement symptomatiquestandardisé de la rhinite. Les patients ont été examinés par un spécialisteenviron tous les deux mois durant la totalité de l’étude.
· Le critère primaire était le score total combiné quotidien moyen derhinite (daily total combined rhinitis score, TCRS) évalué durant les8 dernières semaines de traitement.
o Le TCRS était la somme du score des symptômes de rhinite et du scoremédicamenteux de la rhinite. Le score des symptômes de rhinite évaluaitchacun des quatre symptômes nasaux (rhinorrhée, obstruction nasale, pruritnasal, éternuements) quotidiennement sur une échelle de 0 à 3 (symptômesabsents, légers, modérés ou sévères) ; échelle de score allant de 0 à12. Le score médicamenteux de la rhinite était la somme du score de la prised’un corticostéroïde nasal (2 points par bouffée, maximum 4 bouffées parjour) et du score de la prise d’un antihistaminique oral (4 points parcomprimé, maximum 1 comprimé par jour) ; échelle de score allant de 0 à12. L’échelle de score du TCRS allait ainsi de 0 à 24.
· Les principaux critères secondaires prédéfinis étaient le score totalcombiné de rhinoconjonctivite et de qualité de vie liée à larhinoconjonctivite (rhinoconjunctivitis quality of life, RQLQ).
· Des analyses des jours avec exacerbation de rhinite ont été égalementréalisées a posteriori pour illustrer davantage la pertinence clinique desrésultats.
o Une exacerbation de rhinite était définie comme un jour où lessymptômes étaient revenus au niveau élevé requis pour l’inclusion despatients dans l’étude : score de symptômes de rhinite d’au moins 6 oud’au moins 5 en présence d'un symptôme côté comme sévère.
Etude MERIT : évolution du score total combiné de rhinite au coursdu temps TCRS : score total combiné de rhinite (score des symptômes + scoremédicamenteux). Le critère primaire était le TCRS quotidien moyen au cours des8 dernières semaines de traitement environ (semaines 44 à 52 environ). Moyennes ajustées du TCRS moyen au cours du temps. Les lignes verticalesindiquent l’erreur standard pour ces moyennes ajustées. Les intervalles ne sechevauchant pas indiquent une différence statistiquement significative. |
Résultats de l'étude MERIT | 12 SQ-HDM | Placebo | Efficacité | ||||
Critère primaire | N | Score | N | Score | Différence absolue c | Différence relative d | Valeur de p |
Score total combiné de rhinite | |||||||
FAS-MIa (moyenne ajustée) | 318 | 5,71 | 338 | 6,81 | 1,09[0,35 ; 1,84] | – | 0,004 |
FAS b (moyenne ajustée) | 284 | 5,53 | 298 | 6,76 | 1,22[0,49 ; 1,96] | 18% | 0,001 |
FAS b (médiane) | 284 | 5,88 | 298 | 7,54 | 1,66 | 22% | – |
Principaux critères secondaires prédéfinis | N | Score | N | Score | Différence absolue c | Différence relative d | Valeur de p |
Score de symptômes de rhinite | |||||||
FAS b (moyenne ajustée) | 284 | 2,76 | 298 | 3,30 | 0,54[0,18 ; 0,89] | 16% | 0,003 |
FAS b (médiane) | 284 | 2,98 | 298 | 3,98 | 1,00 | 25% | – |
Score médicamenteux de la rhinite | |||||||
FAS b (moyenne ajustée) | 284 | 2,22 | 298 | 2,83 | 0,60 [0,08 ; 1,13] | 21% | 0,024 |
FAS b (médiane) | 284 | 2,83 | 298 | 4,00 | 1,17 | 29% | – |
Score total combiné de rhinoconjonctivite | |||||||
FAS b (moyenne ajustée) | 241 | 7,91 | 257 | 9,12 | 1,21[0,13 ; 2,28] | 13% | 0,029 |
FAS b (médiane) | 241 | 8,38 | 257 | 10,05 | 1,67 | 17% | – |
Questionnaire de qualité de vie relatif à larhinoconjonctivite (RQLQ) | |||||||
FAS b (moyenne ajustée) | 229 | 1,38 | 240 | 1,58 | 0,19 e [0,02 ; 0,37] | 12% | 0,031 |
FAS b (médiane) | 229 | 1,25 | 240 | 1,46 | 0,21 | 14% | – |
Critères post hoc | N | Proportion | N | Proportion | Odds Ratio f (IC à 95%) | Valeur de p | |
Pourcentage de jours avec exacerbation de rhinite | |||||||
FAS (estimation) b | 284 | 5,33% | 298 | 11,14% | 0,45 [0,28 ; 0,72] | 0,001 | |
Pourcentage de jours avec exacerbation de rhinite malgré la prise demédicaments symptomatiques de la rhinite | |||||||
FAS (estimation) b | 284 | 3,43% | 298 | 6,50% | 0,51 [0,32 ; 0,81] | 0,005 |
N : nombre de patients dans le groupe de traitement pour qui des donnéesétaient disponibles pour l’analyse
IC : intervalle de confiance
a FAS-MI : analyse sur l'ensemble des données disponibles (full analysisset) avec imputations multiples. Pour l’analyse, les patients sortis del’étude avant la période d’évaluation de l’efficacité ont étéconsidérés comme des patients sous placebo. Pour l’analyse principale(FAS-MI), seule la différence absolue a été pré-spécifiée.
b FAS : analyse sur l'ensemble des données disponibles (full analysis set).Toutes les données disponibles utilisées dans leur intégralité(c’est-à-dire conduites chez tous les patients disposant de données au coursde la période d’évaluation de l’efficacité).
c Différence absolue : placebo moins 12 SQ-HDM, intervalle de confianceà 95%.
d Différence relative par rapport au placebo : placebo moins 12 SQ-HDMdivisé par le placebo.
e La différence entre les groupes 12 SQ-HDM et placebo a étéprincipalement régie par des différences dans les trois domaines suivants :troubles du sommeil, problèmes pratiques et symptômes nasaux.
f Odds ratio pour la survenue d’une exacerbation de rhinite : 12 SQ-HDMpar rapport au placebo.
Données complémentaires – rhinite allergique
Une étude de phase II randomisée, en double aveugle et contrôlée contreplacebo a été menée en chambre d’exposition aux allergènes chez124 adultes présentant une rhinite allergique aux acariens. Les sujets ontété sevrés de tout traitement symptomatique anti-allergique avant chaqueexposition à l’allergène. Lors de l’exposition allergénique de find’étude après 24 semaines de traitement par 12 SQ-HDM, 6 SQ-HDM ouplacebo, le score moyen des symptômes de rhinite a été de 7,45 (IC95% : [6,57; 8,33]) dans le groupe placebo et de 3,83 (IC95% : [2,94 ; 4,72]) dans legroupe 12 SQ-HDM, correspondant à une différence absolue de 3,62 et à unedifférence relative de 49% (IC95% : [35% ; 60%] ; p < 0,001). La différenceentre les groupes 12 SQ-HDM et placebo a été également statistiquementsignificative à 16 semaines (scores moyens de 4,82 et 6,90, différenceabsolue de 2,08, différence relative de 30%, IC95% : [17% ; 42%], p < 0,001)et à 8 semaines (scores moyens de 5,34 et 6,71, différence absolue de 1,37,différence relative de 20%, IC95% : [7% ; 33%], p = 0,007).
Asthme allergique
L’étude MITRA (MT-04)
· L’étude MITRA a été menée chez 834 adultes présentant un asthmeallergique aux acariens et insuffisamment contrôlés par la prise quotidienned’un corticostéroïde inhalé (CSI) correspondant à 400 à 1 200 μg debudésonide. Tous les patients ont reçu un traitement de 7 à 12 mois par12 SQ-HDM, 6 SQ-HDM ou placebo en complément du corticostéroïde inhalé etd'un bêta-2-agoniste inhalé de courte durée d’action avant une réductionde la dose du corticostéroïde inhalé. Le protocole n'a pas inclus de phaseinitiale de recherche de la dose minimale efficace de la corticothérapieinhalée. L’efficacité a été évaluée par le délai de survenue de lapremière exacerbation d’asthme modérée à sévère lors de la période deréduction du corticostéroïde inhalé sur les 6 derniers mois des 13 à18 mois de traitement.
· Une exacerbation d’asthme modérée était définie par au moins un descritères suivants et la nécessité de modifier son traitement :
o Réveil(s) nocturne(s) ou augmentation des symptômes : un ou plusieursréveils nocturnes dus à l’asthme et nécessitant la prise d’unbêta-2-agoniste de courte durée d'action (SABA) lors de deux nuitsconsécutives ou augmentation du score quotidien des symptômes ≥0,75 pendant deux jours consécutifs par rapport à la valeur initiale àl’entrée dans l’étude.
o Augmentation du nombre de prises d’un bêta-2-agoniste de courte duréed'action : augmentation du nombre de prises d’un bêta-2-agoniste de courtedurée d'action pendant deux jours consécutifs par rapport à la valeurinitiale à l’entrée dans l’étude (augmentation minimale :4 bouffées/jour).
o Dégradation de la fonction respiratoire : diminution du DEP ≥ 20% parrapport à la valeur initiale à l’entrée dans l’étude lors de deux matinsou soirs consécutifs ou diminution du VEMS ≥ 20% par rapport à la valeurinitiale à l’entrée dans l’étude.
o Consultation médicale : consultation d’un service d’urgences oud’un centre investigateur pour traitement de l’asthme ne requérant pas unecorticothérapie systémique.
· Une exacerbation d’asthme sévère était définie par la présenced’au moins un des deux critères suivants :
o Nécessité d’une corticothérapie systémique pendant ≥ 3 jours.
o Consultation d’un service d’urgences entraînant une corticothérapiesystémique ou une hospitalisation pendant ≥ 12 h.
Etude MITRA – représentation graphique du critère primaire d'efficacité: évolution en fonction du temps du risque d’exacerbation d’asthmemodérée à sévère au cours de la période de réduction ou de sevragedu CSI. Dans le graphique, temps = 0 représente le moment de la réduction de 50%de la dose du CSI. Après environ 3 mois (soit 90 jours), le traitement parCSI était complétement arrêté chez les patients qui n'avaient pas faitd’exacerbation. |
Résultats de l’étude MITRA | 12 SQ-HDM | Placebo | Efficacité 12 SQ-HDM par rapport au placebo | Valeur de p | |||
N | n (%) | N | n (%) | Risque relatif [IC à 95%] | Réduction du risque a | ||
Critère primaire | |||||||
Toute exacerbation modérée ou sévère (FAS-MI) b | 282 | 59 (21%) | 277 | 83 (30%) | 0,69 [0,50 ; 0,96] | 31% | 0,027 |
Toute exacerbation modérée ou sévère (FAS) c | 248 | 59 (24%) | 257 | 83 (32%) | 0,66 [0,47 ; 0,93] | 34% | 0,017 |
Analyses prédéfinies des composantes du critère primaire | |||||||
Réveil(s) nocturne(s) ou augmentation des symptômes c | 248 | 39 (16%) | 257 | 57 (22%) | 0,64 [0,42 ; 0,96] | 36% | 0,031 |
Augmentation de l’utilisation d’un SABA c | 248 | 18 (7%) | 257 | 32 (12%) | 0,52 [0,29 ; 0,94] | 48% | 0,029 |
Dégradation de la fonction respiratoire c | 248 | 30 (12%) | 257 | 45 (18%) | 0,58 [0,36 ; 0,93] | 42% | 0,022 |
Exacerbation sévère c | 248 | 10 (4%) | 257 | 18 (7%) | 0,49 [0,23 ; 1,08] | 51% | 0,076 |
N : nombre de patients dans le groupe de traitement pour qui des donnéesétaient disponibles pour l’analyse.
n (%) : nombre et pourcentage de patients du groupe de traitement répondantau critère.
IC : intervalle de confiance
a Estimation par le risque relatif.
b FAS-MI : analyse sur l'ensemble des données disponibles (full analysisset) avec imputations multiples. Pour l’analyse, les patients sortis del’étude avant la période d’évaluation de l’efficacité ont étéconsidérés comme des patients sous placebo.
c FAS : analyse sur l'ensemble des données disponibles (full analysis set).Toutes les données disponibles utilisées dans leur intégralité (tous lespatients chez qui des données avaient été recueillies au cours de la périoded’évaluation de l’efficacité).
Des analyses des symptômes d’asthme et de la prise de médicamentssymptomatiques au cours des 4 dernières semaines de la période de traitementavant la réduction de la dose du corticostéroïde inhalé ont été égalementmenées a posteriori afin d’évaluer l’effet d’ACARIZAX en complémentd’un corticostéroïde inhalé. Ces analyses ont porté sur les scores dessymptômes d'asthme diurnes et nocturnes, les réveils nocturnes et les prisesd’un bêta-2-agoniste de courte durée d'action. Elles ont montré desdifférences numériques constamment en faveur du groupe 12 SQ-HDMcomparativement au groupe placebo pour tous les paramètres évalués durant les4 semaines précédant la réduction de la dose du corticostéroïde inhalé.Les différences ont été statistiquement significatives uniquement pour lescore des symptômes d'asthme diurnes (p = 0,0450) et l’odds radio pourl’absence de réveil nocturne (p = 0,0409).
Données complémentaires – asthme allergique
Lors d’une étude de phase II randomisée, en double aveugle et contrôléecontre placebo, 604 patients ≥ 14 ans présentant un asthme allergique auxacariens contrôlé par la prise d’un corticostéroïde inhalé (100 à800 μg de budésonide) et ayant des antécédents de rhinite allergique auxacariens ont été randomisés pour recevoir 1, 3 ou 6 SQ-HDM ou un placebopendant environ un an. Lors de la période d’évaluation de l’efficacité aucours des 4 dernières semaines de l'étude, la modification moyenne de la dosedu corticostéroïde inhalé par rapport à la valeur initiale à l’entréedans l'étude a été de 207,6 μg de budésonide dans le groupe 6 SQ-HDM et126,3 μg dans le groupe placebo, correspondant à une différence absolue de81 μg de budésonide par jour (IC95% : [27 ; 136], p = 0,004). Les réductionsrelatives moyennes et médianes de la dose du corticostéroïde inhalé parrapport à la valeur initiale à l’entrée dans l’étude ont été de 42% et50% dans le groupe 6 SQ-HDM et de 15% et 25% dans le groupe placebo. Uneanalyse d’un sous-groupe (N = 108) de patients chez qui le contrôle del’asthme était moindre et qui prenaient un corticostéroïde inhalé àraison de ≥ 400 μg de budésonide a été conduite a posteriori et a montréque la modification moyenne de la dose quotidienne du corticostéroïde inhalépar rapport à la valeur initiale à l’entrée dans l’étude était de384,4 μg de budésonide dans le groupe 6 SQ-HDM et de 57,8 μg dans legroupe placebo, correspondant à une différence absolue de 327 μg debudésonide par jour (IC95% : [182 ; 471], p < 0,0001, analyse aposteriori).
Population pédiatriqueRhinite allergique
Enfants âgés de 5 à 11 ans
L’expérience clinique dans le traitement de la rhinite allergique parACARIZAX chez les enfants de moins de 12 ans n’a pas été documentée.
Adolescents âgés de 12 à 17 ans
L’efficacité d’ACARIZAX 12 SQ-HDM dans le traitement de la rhiniteallergique aux acariens chez les adolescents a été évaluée au cours de2 études cliniques randomisées, en double aveugle, contrôlées contreplacebo (P001 et TO-203–3–2). Dans ces études, une proportion de patientsétait des adolescents.
· L’étude P001 a inclus 189 adolescents (sur les 1 482 patientsrandomisés au total) présentant une rhinite/rhinoconjonctivite allergiqueaux acariens modérée à sévère avec ou sans asthme. Ces patients ont étérandomisés pour recevoir une prise quotidienne de 12 SQ-HDM ou d’un placebopendant environ 1 an et pouvaient recourir librement à un traitementsymptomatique standardisé de la rhinite.
Le critère primaire était le score total combiné quotidien moyen derhinite (total combined rhinitis score, TCRS) évalué durant les 8 dernièressemaines de traitement.
Après 1 an de traitement par 12 SQ-HDM, la différence absolue desmédianes a été de 1,0 (IC95% : [0,1 ; 2,0]) et la différence relative aété de 22% (p = 0,024) par rapport au placebo dans le groupe desadolescents.
· L’étude TO-203–3–2 a inclus 278 adolescents (sur les 851 patientsrandomisés au total) présentant une rhinite allergique aux acarienspersistante modérée à sévère. Ces patients ont été randomisés pourrecevoir une prise quotidienne de 12 SQ-HDM, de 6 SQ-HDM ou d’un placebopendant environ 1 an et pouvaient recourir librement à un traitementsymptomatique standardisé de la rhinite.
Le critère primaire était le score total combiné quotidien moyen derhinite (total combined rhinitis score, TCRS) évalué durant les 8 dernièressemaines de traitement.
A la fin de l’étude, après 1 an de traitement par 12 SQ-HDM, ladifférence absolue des moyennes a été de 1,0 (IC95% : [0,1 ; 1,9], p = 0,037)et la différence relative a été de 20% par rapport au placebo dans le groupedes adolescents.
Sous-groupe d’adolescents | 12 SQ-HDM | Placebo | Efficacité | ||||
Critère primaire : score TCRS | N | Score | N | Score | Différence absolue | Différence relative d | Valeur de p |
P001 | |||||||
FAS (moyenne ajustée) | 76 | 3,6 | 84 | 4,8 | 1,2 a [0,1 ; 2,3] | 25% | <0,05 |
FAS (médiane) | 76 | 3,3 | 84 | 4,3 | 1,0 b [0,1 ; 2,0] | 22% | 0,024 |
TO-203–3–2 | |||||||
FAS (moyenne ajustée) | 99 | 4,1 | 92 | 5,1 | 1,0 c [0,1 ; 1,9] | 20% | 0,037 |
FAS (médiane) | 99 | 4,2 | 92 | 5,2 | 1,0 | 19% | – |
TCRS : score total combiné de rhinite
a ANCOVA
b Estimation selon la méthode Hodges-Lehmann avec un intervalle de confianceà 95% (analyse primaire dans l’étude P001)
c Modèle linéaire à effets mixtes (analyse primaire dans l’étudeTO-203–3–2)
d Différence relative par rapport au placebo : placebo moins 12 SQ-HDMdivisé par le placebo.
Asthme allergique
Population pédiatrique âgée de 5 à 17 ans
L’expérience clinique dans le traitement de l’asthme allergique parACARIZAX n'a pas été documentée chez les enfants de moins de 18 ans.
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation àl’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec ACARIZAXchez des enfants âgés de moins de 5 ans dans l’allergie respiratoire auxacariens (traitement de la rhinite allergique, traitement de l’asthme).
Patients âgésACARIZAX n’est pas indiqué chez les patients de plus de 65 ans (voirrubrique 4.2). Il existe des données limitées sur la sécurité d’emploi etla tolérance chez des patients de plus de 65 ans.
Traitement à long termeLes recommandations thérapeutiques internationales préconisent une duréed'immunothérapie allergénique d'environ 3 ans pour modifier l’évolution dela maladie. Des données d’efficacité issues de l’étude MITRA sontdisponibles pour un traitement de 18 mois par ACARIZAX. L’efficacité à longterme n’a pas été établie.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Aucune étude clinique du profil pharmacocinétique et du métabolismed’ACARIZAX n’a été réalisée. L’effet d’une immunothérapieallergénique est médié par des mécanismes immunologiques et les informationsdisponibles sur les propriétés pharmacocinétiques sont limitées.
Les molécules actives d’un extrait allergénique sont essentiellementcomposées de protéines. Dans le cas de l’immunothérapie allergéniqueadministrée par voie sublinguale, des études ont montré l’absenced’absorption passive des allergènes à travers la muqueuse buccale. Desdonnées indiquent que les allergènes seraient captés à travers la muqueusebuccale par les cellules dendritiques, en particulier les cellules deLangerhans. Les allergènes non absorbés de cette façon seraient hydrolysésen acides aminés et en petits polypeptides dans la lumière des voiesdigestives. Aucune donnée ne suggère que les allergènes présents dansACARIZAX soient significativement absorbés dans le système vasculaire aprèsadministration sublinguale.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicitésystémique et des fonctions de reproduction menées chez la souris n’ont pasrévélé de risque particulier pour l’homme.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Gélatine (à base de poisson)
Mannitol
Hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
4 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précaution particulière de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes aluminium/aluminium dans un emballage extérieur en carton. Chaqueplaquette contient 10 lyophilisats oraux.
Boîtes de 10, 30 et 90.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ALK-ABELLÓ A/S
Bøge Alle 6–8
2970 Hørsholm
Danemark
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 453 3 6 : boîte de 10 lyophilisats oraux de 12 SQ-HDM sousplaquette (Alu/Alu).
· 34009 300 453 4 3 : boîte de 30 lyophilisats oraux de 12 SQ-HDM sousplaquette (Alu/Alu).
· 34009 550 167 3 1 : boîte de 90 lyophilisats oraux de 12 SQ-HDM sousplaquette (Alu/Alu).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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