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ACECLOFENAC EG 100 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ACECLOFENAC EG 100 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ACECLOFENAC EG 100 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg d'acéclofénac

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé blanc, biconcave.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique de la douleur et de l'inflammation dans l'arthrose,la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale

Le comprimé d'ACECLOFENAC EG doit être avalé avec au moins un demi verred'eau ou un autre liquide. ACECLOFENAC EG peut être pris pendantles repas.

Adultes

La dose maximale recommandée est de 200 mg par jour, répartie en deuxprises de 100 mg, soit un comprimé le matin et un comprimé le soir.

Sujets âgés

En général, il n'est pas nécessaire de réduire la posologie; cependant,des précautions sont à prendre (voir rubrique 4.4).

Enfants

La sécurité et l'efficacité du produit n'ont pas été démontrées chezl'enfant et l'adolescent.

Insuffisants hépatiques

En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, la posologie devraêtre réduite. La posologie initiale recommandée est de 100 mg par jour.

Insuffisants rénaux

En cas d'insuffisance rénale légère, il n'est pas nécessaire de diminuerla posologie; cependant, des précautions sont à prendre.

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation dela dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte,nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).

4.3. Contre-indications

L’acéclofénac est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· patients ayant des antécédents d'hémorragie ou de perforationgastro-intestinale, associés à un traitement antérieur par AINS,

· patients ayant un ulcère peptique évolutif, des antécédentsd’ulcère peptique ou une hémorragie récurrente (2 épisodes distincts ouplus d’hémorragie ou d’ulcération objectivés),

· patients ayant des hémorragies actives ou des affectionshémo­rragiques,

· patients ayant une altération sévère de la fonction hépatique ourénale,

· patients ayant une insuffisance cardiaque sévère,

· grossesse, en particulier pendant le troisième trimestre de grossesse(voir rubrique 4.6),

· patients ayant une sensibilité préalable à l’acéclofénac, à l’undes excipients ou chez qui l’administration d’acide acétylsalicylique oud’AINS précipite la survenue de crises d’asthme, de rhinite aiguë oud’urticaire, ou patients hypersensibles à ces médicaments,

· patients avec des antécédents de greffe de rein,

· patient souffrant du syndrome néphrotique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Il est possible de minimiser les effets indésirables en utilisant la doseefficace la plus faible possible pendant la durée la plus courte possiblenécessaire pour contrôler les symptômes (voir rubrique 4.2).

L'utilisation concomitante d’Aceclofenac EG avec d'autres AINS, y comprisles inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 (cox-2), doit êtreévitée.

Au niveau gastro-intestinal

Une surveillance médicale étroite est nécessaire chez les patients ayantles affections suivantes, car elles peuvent s’aggraver (voir rubrique4.8) :

· symptômes indicateurs d’affections gastro-intestinales impliquant lesvoies gastro-intestinales supérieures ou inférieures,

· symptômes évocateurs d’ulcération, d’hémorragie ou de perforationgastro-intestinale,

· colite ulcérative,

· maladie de Crohn,

· anomalies hématologiques.

Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfoisfatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment dutraitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte oud'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinaleaugmente avec la dose d'AINS utilisée chez les patients présentant desantécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à typed'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujetâgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie laplus faible possible.

Un traitement associé protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ouinhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, commepour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'aspirine outraités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risquegastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'ils'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel(en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début detraitement. Une attention particulière doit être portée aux patients recevantdes traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération oud'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie systémique, lesanticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires commel'aspirine (voir rubrique 4.5).

En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération chez un patient recevantde l’acéclofénac, le traitement doit être arrêté.

Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroitesurveillance chez les malades présentant des antécédents de maladiesgastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raisond'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

Hypersensibilité et réactions cutanées

Comme c’est le cas avec d’autres AINS, des réactions allergiques, ycompris des réactions anaphylactiqu­es/anaphylactoïdes, peuvent égalementsurvenir sans exposition préalable au médicament. Des réactions cutanéessévères, dont certaines sont fatales et incluent une dermatite exfoliative, unsyndrome de Stevens-Johnson et une nécrolyse épidermique toxique, ont ététrès rarement rapportées en association avec l'utilisation d'AINS (voirrubrique 4.8). Le risque de développer ces réactions est le plus élevé audébut de la thérapie et dans la majorité des cas, l’apparition de laréaction survient pendant le premier mois du traitement. Arrêter le traitementpar acéclofénac dès les premiers signes d'éruption cutanée, de lésionsmuqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.

Exceptionnellement, une varicelle peut déclencher des complicationsin­fectieuses sévères au niveau de la peau et des tissus mous. A ce jour, ilest impossible d’exclure une contribution des AINS dans l’aggravation de cesinfections. Il est donc conseillé d’éviter l’utilisation d’acéclofénacen cas de varicelle.

Au niveau rénal

L’administration d’un AINS peut causer une réduction dose-dépendante dela formation de prostaglandines et précipiter la survenue d’une insuffisancerénale. Tenir compte de l’importance des prostaglandines dans le maintien dudébit sanguin rénal chez les patients ayant une altération de la fonctioncardiaque ou rénale, une dysfonction hépatique, et chez les patients traitéspar des diurétiques ou récupérant d’une chirurgie majeure, ainsi que chezles patients âgés.

Garder sous surveillance les patients ayant une insuffisance rénale légèreà modérée, car l'utilisation d'AINS peut provoquer une détérioration de lafonction rénale. Utiliser la dose efficace la plus faible possible etsurveiller régulièrement la fonction rénale. Les effets sur la fonctionrénale sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement paracéclofénac.

Au niveau hépatique

Une surveillance médicale étroite est nécessaire chez les patientssouffrant d’une altération légère à modérée de la fonctionhépatique.

Arrêter le traitement par acéclofénac si les anomalies des tests defonction hépatique persistent ou s'aggravent, si des signes ou des symptômescliniques évocateurs d’une maladie hépatique se développent ou sid’autres manifestations surviennent (éosinophilie, éruption cutanée).

Une hépatite peut survenir sans symptômes prodromiques.

L'utilisation d'AINS chez des patients atteints de porphyrie hépatique peutdéclencher une crise.

Au niveau cardiovasculaire et vasculaire cérébral

Une surveillance adéquate et des précautions sont requises chez lespatients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdèmeayant été rapportés en association au traitement par AINS.

L’acécofénac devra être administré avec prudence et sous surveillancemé­dicale étroite chez les patients présentant des antécédentsd’hé­morragie cérébrovasculaire.

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel'utilisation de certains AINS (surtout à doses élevées et sur une longuedurée) peut être associée à une légère augmentation du risqued'évènements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ouaccident vasculaire cérébral). Les données sont actuellement insuffisantespour écarter cette augmentation du risque pour l'acéclofénac.

Les patients ayant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive, une cardiopathie ischémique établie, une maladieartérielle périphérique et/ou une maladie vasculaire cérébrale ne doiventêtre traités par acéclofénac qu'après une évaluation attentive. Uneévaluation similaire doit être réalisée avant d’instaurer un traitement àlong terme chez des patients présentant des facteurs de risque de maladiecardio­vasculaire (par exemple : hypertension, hyperlipidémie, diabète outabagisme).

Au niveau hématologique

L’acéclofénac peut inhiber de manière réversible l’agrégationpla­quettaire (voir rubrique 4.5 « Interactions », paragraphe «anticoagulants »).

Affections respiratoires

Il est nécessaire d’être prudent en cas d'administrati­ond’acéclofénac à des patients souffrant d’asthme bronchique ou ayant desantécédents de cette affection, car on a rapporté que les AINS déclenchentla survenue d’un bronchospasme chez ces patients.

Les sujets âgés

Les sujets âgés présentent un risque accru d’effets indésirables auxAINS, en particulier d’hémorragie gastro-intestinale et de perforationspouvant être fatales (voir rubrique 4.2).

Les hémorragies gastro-intestinales ou les perforations surviennent defaçon plus sévère et sans qu’il y ait nécessairement de signes d’alerteou d’antécédents d’effets indésirables, et ce à n’importe quel momentdu traitement. Les sujets âgés sont aussi plus prédisposés à unealtération des fonctions rénale, hépatique ou cardiaque.

Traitement à long terme

Pour les patients traités de façon prolongée par les AINS, il estrecommandé de contrôler les fonctions hépatique, rénale et hématologique­.L’acéclofénac devra être administré avec prudence et sous surveillancemé­dicale étroite chez les patients présentant des antécédents de lupusérythémateux disséminé, de porphyrie, de troubles de la coagulation ou del’hématopoïèse.

L'utilisation d'Acéclofénac EG, comme tout médicament inhibiteur de lasynthèse des cyclo-oxygénases et des prostaglandines, peut altérer lafertilité et son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes quisouhaitent concevoir un enfant. Chez les femmes qui présentent des difficultéspour procréer, ou chez lesquelles des investigations sur la fonction dereproduction sont en cours, un arrêt du traitement par l'Acéclofénac EG doitêtre envisagé.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune étude d’interaction pharmacocinétique (sauf avec la warfarine)n’a été effectuée.

L’acéclofénac est métabolisé par l’intermédiaire du cytochrome P4502C9 et des données in vitro indiquent que l’acéclofénac pourrait être uninhibiteur de cette enzyme. Il existe donc un risque d’interaction­pharmacocinéti­que avec la phénytoïne, la cimétidine, le tolbutamide, laphénylbutazone, l’amiodarone, le miconazole et le sulfaphénazole.

Comme avec les autres AINS, il existe un risque d’interaction­pharmacocinéti­que avec les médicaments ayant une élimination rénale active,tels que le méthotrexate et le lithium.

L’acéclofénac est presque complètement lié aux protéines plasmatiques(Al­bumine). La possibilité d’interaction avec des médicaments fortementliés aux protéines plasmatiques doit être prise en compte.

En raison de l’absence d’études d’interaction pharmacocinétique, lesrecommandations suivantes sont basées sur l’information avec lesautres AINS.

Associations déconseillées

+ Méthotrexate (fortes doses)

Les AINS inhibent sa sécrétion tubulaire. Une légère interactionmé­tabolique par réduction de la clairance du méthotrexate peut êtreobservée.

En conséquence, il faut toujours éviter la prescription d’AINS au coursd’un traitement par le méthotrexate à fortes doses.

+ Méthotrexate (faibles doses)

Une éventuelle interaction entre un AINS et le méthotrexate même utiliséà des doses faibles doit être envisagée, particulièrement chez les patientsdont la fonction rénale est diminuée.

Si l'association ne peut être évitée au cours d'une même période de24 heures, la fonction rénale doit être surveillée en raison del'augmentation du taux de méthotrexate pouvant atteindre des valeurstoxiques.

+ Lithium et digoxine

Plusieurs AINS inhibent la clairance rénale du lithium, augmentant ainsi laconcentration sérique des deux médicaments.

Si l’association ne peut être évitée, une surveillance accrue des tauxde lithium et de digoxine doit être effectuée.

+ Diurétiques

Comme les autres AINS, l'acéclofénac peut inhiber l'activité desdiurétiques. Même si aucune altération de la tension artérielle n’a étéobservée en cas d'administration concomitante avec du bendrofluazide, il estimpossible d’exclure l’existence d’interactions avec d'autresdiuré­tiques.

L'administration concomitante avec les diurétiques potassiques peut êtreaccompagnée d'une élévation de la concentration sérique du potassium. Cettedernière doit alors être surveillée.

+ Antihypertenseurs

Les AINS peuvent diminuer l’effet des antihypertenseurs. Le risqued’insuf­fisance rénale aiguë, qui est généralement réversible, peutaugmenter chez certains patients ayant une altération de la fonction rénale(p. ex. patients déshydratés ou patients âgés) lorsqu’on associe des IECou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II avec des AINS. Cetteassociation doit donc s’administrer avec prudence, en particulier chez lespatients âgés. Veiller à hydrater correctement les patients et envisager unesurveillance de la fonction rénale après l’instauration de la thérapieconco­mitante, puis d’une manière périodique.

+ Anticoagulants

Comme les autres AINS, l’acéclofénac peut augmenter l'activité desanticoagulants. Surveiller étroitement les patients recevant un traitementcombiné par anticoagulant et acéclofénac.

+ Agents antiplaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (ISRS)

En cas d'association avec les AINS, ils peuvent augmenter le risqued'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

+ Antidiabétiques

Dans le cadre d'études cliniques il a été montré que le diclofénacpouvait être administré en association à des antidiabétiques oraux sansinfluencer leur efficacité clinique. Toutefois, des cas isolés d'hypoglycémieet d'hyperglycémie ont été rapportés avec l'acéclofénac. Les doses desmédicaments pouvant entraîner une hypoglycémie doivent donc être ajustéesen cas d'association avec l'acéclofénac.

+ Autres AINS

Un traitement concomitant par acide acétylsalicylique et d'autres AINS peutaugmenter la fréquence des effets indésirables.

+ Quinolones

Des convulsions peuvent survenir, en raison de l'interaction entre lesquinolones et les AINS. Celles-ci peuvent apparaitre chez les patients avec ousans antécédent de convulsions ou d'épilepsie.

+ Corticoïde

Risque accru d’ulcération ou d’hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

+ Ciclosporine, tacrolimus

L’association d’un AINS avec la ciclosporine ou le tacrolimus augmente lerisque de néphrotoxicité, en raison de la diminution de la synthèse desprostacyclines rénales.

En cas d’association, il est important de contrôler la fonctionrénale.

+ Zidovudine

Il existe un risque accru de toxicité hématologique si l’on administresimul­tanément des AINS avec la zidovudine.

Il a été montré une augmentation du risque des hémato-arthroses et deshématomes chez les hémophiles HIV(+) recevant simultanément un traitement dezidovudine et d'ibuprofène.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe aucune information concernant l’utilisation d’acéclofénac­pendant la grossesse. Les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines­peuvent affecter la grossesse et/ou le développement embryofoetal. Des donnéesd’études épidémiologiques montrent une augmentation du risqued’avortement spontané, de malformation cardiaque ou de gastroschisis aprèsl’utilisation d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque augmente de moins de 1 %à environ 1,5 %. Ce risque semble augmenter avec la dose et la durée detraitement. Chez les animaux, il a été montré que l’administrati­ond’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines était liée à une pertepré et post-implantatoire et à une létalité embryofoetale.

Par ailleurs, l’augmentation de l’incidence de diverses malformations(par exemple cardiovasculaires) a été rapportée chez les animaux recevant desinhibiteurs de la synthèse des prostaglandines pendant l’organogénie. Lorsdes 1er et 2e trimestres de la grossesse, les AINS ne doivent être administrésqu’en cas de nécessité clairement identifiée. Dans le cas où les AINS sontadministrés chez la femme souhaitant être enceinte ou au cours des 1er et2ème trimestres de grossesse, les doses et durées de traitement doivent êtreles plus faibles possibles.

Au cours du 3ème trimestre de grossesse, l’administration d’inhibiteursde la synthèse des prostaglandines expose le fœtus à :

· Une toxicité cardio-pulmonaire (avec la fermeture prématurée du canalartériel et une hypertension pulmonaire) ;

· Un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénaleavec oligo-hydroamnios.

L’administration d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines à lafin de la grossesse expose la mère et le futur nouveau-né à :

· une prolongation possible de l’hémorragie, un effet anti-agrégantplaqu­ettaire pouvant survenir même à faible dose ;

· une inhibition des contractions utérines résultant au retard et à laprolongation du travail.

Par conséquent, les AINS sont contre-indiqués pendant le 3e trimestre degrossesse (voir rubrique 4.3).

Allaitement

Il n'existe aucune information concernant la sécrétion de l'acéclofénacdans le lait maternel ; aucun passage significatif d'acéclofénac radio-marqué(14C) dans le lait de rates allaitantes n’a cependant été constaté.

Par conséquent, la poursuite de l'allaitement ou du traitement paracéclofénac doit être envisagé si les bénéfices potentiels du traitementpour la mère contrebalancent les risques éventuels de l’allaitement pourl’enfant.

Fécondité

Les AINS peuvent altérer la fertilité et leur utilisation est doncdéconseillée chez les femmes tentant de concevoir un enfant. Envisager uneinterruption temporaire du traitement par acéclofénac chez les femmes ayantdes difficultés à concevoir un enfant ou subissant des testsd’infertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les patients souffrant d’étourdissements, de vertiges ou d’autres effetsindésirables du système nerveux central lors de la prise d’AINS doivents’abstenir de conduire un véhicule ou de manipuler des machinesdange­reuses.

4.8. Effets indésirables

Gastro-intestinal

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont de naturegastro-intestinal.

Ulcère peptique, perforation ou hémorragie gastro-intestinal parfois fatal,en particuliers chez les personnes âgées peuvent apparaitre pendant letraitement par des AINS (voir rubrique 4.4). Il a également été rapportésuite à l'administration d'AINS des nausées, vomissement, diarrhée,flatu­lence, constipation, dyspepsie, douleurs abdominal, méléna,hématémèse, ulcère de l'estomac, exacerbation de colique et maladie de Crohn(voir rubrique 4.4). Des gastrites ont été observées moins fréquemment.

Exceptionnellement, la survenue de complications infectieuses sévères auniveau de la peau et des tissus mous a été rapportée pendant la varicelle enassociation avec un traitement par AINS.

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel’utilisation de certains AINS (surtout en cas d'utilisation de dosesélevées et de traitement à long terme) peut être associée à un risquelégèrement accru d’incidents thrombotiques artériels (par exemple,infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voirrubrique 4.4).

Le tableau suivant mentionne les effets indésirables rapportés au coursd’études cliniques et après l’autorisation de mise sur le marché del’acéclofénac. Ces effets indésirables sont groupés par classe desystèmes d'organes et par fréquence estimée. Très fréquent (≥ 1/10) ;fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000).

Classification MedDRa

Fréquent ≥ 1/100, ≥ 1/10

Peu fréquent

≥ 1/1 000, < 1/100

Rare

> 1/10 000, < 1/1 000

Très rare/cas isolés

< 1/10 000

Système sanguin et lymphatique

Anémie

Myelosuppression, Granulocytopénie, thrombocytopénie, neutropénie, anémiehémolytique

Système immunitaire

Réactions anaphylactiques (incluant choc anaphylactiqu­e),hypersensi­bilité

Métabolisme et nutrition

Hyperkaliémie

Système psychiatrique

Dépression, rêves anormaux, insomnie

Système nerveux

Etourdissements

Paresthésies, somnolence, maux de tête, dysgueusie (altérationdu goût)

Système oculaire

Troubles visuels

Système auditif et labyrinthique

Vertiges, acouphènes

Système cardiaque

Insuffisance cardiaque

Palpitations

Système vasculaire

Hypertension

Bouffées vasomotrices, bouffées de chaleur, vascularite

Système respiratoire, thorax et médiastin

Dyspnée

Bronchospasme

Système gastro-intestinal

Dyspepsie, douleurs abdominales, nausées, diarrhées

Flatulences, gastrites, constipation, vomissements, ulcération buccale

Méléna, diarrhée hémorragique hémorragie gastro-intestinale Ulcérationgastro-intestinale

Stomatite Perforation intestinale Exacerbation d’une maladie de Crohn etd’une colite ulcérative Pancréatite Hématémèse

Peau, tissus sous-cutanés

Prurit, rash, dermatite, urticaire

Œdème de Quincke

Purpura, eczéma, réactions cutanéo-muqueuses sévères (y compris syndromede Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique)

Système rénal et urinaire

Augmentation des taux d’urée sanguine Augmentation des taux sanguins decréatinine

Syndrome néphrotique, insuffisance rénale

Affections hépatobiliaires

Augmentation des taux d’enzymes hépatiques

Atteinte hépatique (y compris hépatite) Augmentation des taux sanguins dephosphatase alcaline

Système général

Œdème, fatigue, crampes dans les jambes

Examens biologiques

Prise de poids

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des essaiscliniques sont des troubles gastro-intestinaux (dyspepsie: 7,5 %, douleursabdomi­nales: 6,2 %, nausées: 1,5 % et diarrhées: 1,5 %) et la survenueoccasi­onnelle d'étourdissements.

Des affectations dermatologiques telles que prurit et rash ont étérapportées. Des taux anormaux d'enzymes hépatiques et de créatinineplas­matique ont également été rapportés.

Voir rubriques 4.4 et 4.5 pour les mises en garde, les précautions et lesinteractions.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Les données disponibles sont insuffisantes concernant les conséquencesd’un surdosage d’acéclofénac chez l’être humain.

Le traitement d’une intoxication aiguë par des médicamentsanti-inflammatoires non stéroïdiens consiste essentiellement en un traitementsym­ptomatique et de soutien pour prévenir les complications telles qu’unehypotension, une insuffisance rénale, des convulsions, une irritationgastro-intestinale et une dépression respiratoire.

La prise en charge d’une intoxication aiguë par de l’acéclofénacad­ministré par voie orale consiste en une prévention de l’absorption, dèsque possible après l’ingestion et au moyen d’un lavage gastrique, ainsiqu’en un traitement par charbon actif.

La diurèse forcée, la dialyse et l’hémoperfusion ne permettent pasl’élimination des AINS en raison de leur taux de liaison élevé auxprotéines plasmatiques et de leur métabolisme important.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique: anti-inflammatoires, antirhumatismaux, nonstéroïdiens, Code ATC: M01AB16.

L'acéclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien possédant deseffets anti-inflammatoires et antalgiques. Son mécanisme d'action est lié àune inhibition de la synthèse des prostaglandines.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, l'acéclofénac est rapidement absorbé et sabiodisponibilité atteint presque 100 %. Les concentrations plasmatiquesma­ximales sont atteintes environ 1,25 à 3 heures après ingestion. La prisesimultanée d'aliments retarde le Tmax alors que l'absorption n'est pasinfluencée.

Distribution

L'acéclofénac est fortement lié aux protéines (> 99,7 %).

Il pénètre dans le liquide synovial où sa concentration atteint environ60 % de la concentration plasmatique. Le volume de distribution est d'environ30 litres.

Elimination

La demi-vie d'élimination plasmatique moyenne est de 4–4,3 heures. Laclairance est estimée à 5 litres par heure. Environ deux tiers de la doseadministrée sont excrétés par voie urinaire, essentiellement sous formed'hydroxy­métabolites. Après prise orale unique, seulement 1 % est excrétésous forme inchangée.

L'acéclofénac est probablement métabolisé par l'intermédiaire du CYP2C9en son principal métabolite 4'-OH-acéclofénac, dont l'activité clinique estvraisembla­blement négligeable. Parmi tous les métabolites, ont été décelésle diclofénac et le 4'-OH-diclofénac.

Caractéristiques chez certains patients

Aucune modification de la pharmacocinétique de l'acéclofénac n'a étémise en évidence chez le sujet âgé.

Un ralentissement de l'élimination du produit a été observé en casd'altération de la fonction hépatique, après administration d'une dose uniqued'acéclo­fénac.

Une étude à doses répétées de 100 mg par jour montre que lesparamètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés entre les sujets sains etles sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée.

De même chez les malades ayant une insuffisance rénale légère àmodérée, il n'y a pas de différence cliniquement significative desparamètres pharmacocinétiques, après administration d'une dose uniqued'acéclo­fénac.

5.3. Données de sécurité préclinique

Comme les autres AINS, l'acéclofénac est mal toléré chez l'animal delaboratoire. De plus, les différences pharmacocinétiques entre les animaux etles hommes rendent difficiles l'évaluation du potentiel toxique del'acéclofénac. Cependant, les études de toxicité effectuées avec les dosesmaximales tolérables chez le rat, espèce où l'acéclofénac est métaboliséen diclofénac, et chez le singe (espèce présentant une certaine exposition àl'acéclofénac) n'ont pas montré d'autres effets toxiques que ceuxhabituellement rencontrés avec les AINS.

Les études de carcinogénicité chez la souris (dont l'expositionsys­témique à l'acéclofénac est inconnue) et chez le rat (chez quil'acéclofénac est métabolisé en diclofénac) n'ont pas montré d'effetcarcino­génique et les tests de génotoxicité effectués avec l'acéclofénacse sont révélés négatifs.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé:

Cellulose microcristalline, povidone, croscarmellose sodique, distearate deglycérol.

Pelliculage du comprimé (Sepifilm 752 blanc)

Hypromellose, cellulose microcristalline, stéarate de macrogol 2000, dioxydede titane (E171).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 30, 40, 60, 90 et 100 comprimés pelliculés sous plaquettesther­moformées (Aluminium/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EG LABO – Laboratoires EuroGenerics

„Le Quintet“ – batiment A

12, rue Danjou

92517 Boulogne Billancourt Cedex

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 389 870–5 ou 34009 389 870 5 8: 20 comprimés pelliculés sousplaquettes thermoformées (Alu/Alu).

· 389 871–1 ou 34009 389 871 1 9: 30 comprimés pelliculés sousplaquettes thermoformées (Alu/Alu).

· 389 872–8 ou 34009 389 872 8 7: 40 comprimés pelliculés sousplaquettes thermoformées (Alu/Alu).

· 389 873–4 ou 34009 389 873 4 8: 60 comprimés pelliculés sousplaquettes thermoformées (Alu/Alu).

· 389 874–0 ou 34009 389 874 0 9: 100 comprimés pelliculés sousplaquettes thermoformées (Alu/Alu).

· 573 920–1 ou 34009 573 920 1 7: 90 comprimés pelliculés sousplaquettes thermoformées (Alu/Alu).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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