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ACORSPRAY 200 microgrammes par inhalation, solution pour inhalation en flacon pressurisé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ACORSPRAY 200 microgrammes par inhalation, solution pour inhalation en flacon pressurisé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ACORSPRAY 200 microgrammes par inhalation solution pour inhalation en flaconpressurisé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Budésonide...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........200 mi­crogrammes

Pour une dose mesurée.

La dose délivrée à l'embout buccal est de 184 microgrammes debudésonide.

Excipient à effet notoire : éthanol anhydre.

ACORSPRAY 200 microgrammes par inhalation contient 8,4 mg d’éthanol parinhalation.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour inhalation en flacon pressurisé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

ACORSPRAY 200 microgrammes par inhalation est indiqué dans le traitementcontinu anti-inflammatoire de l'asthme persistant .

L'asthme persistant se définit par l'existence de symptômes diurnespluriheb­domadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminéeselon la sévérité de la maladie avant traitement et sera ensuite ajustée enfonction des résultats individuels.

Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace.

A titre indicatif :

· dans l'asthme persistant léger à modéré la dose initiale préconiséese situe entre :

o chez l'adulte: 400 et 800 μg par jour,

o chez l'enfant: 200 et 400 μg par jour.

(L'asthme persistant léger se définit par l'existence de symptômes diurnesplus de 1 fois par semaine et moins de 1 fois par jour et/ou de symptômesnocturnes plus de 2 fois par mois, un DEP ou un VEMS supérieur à 80 % desvaleurs prédites, une variabilité du DEP* comprise entre 20 et 30 %).

(L'asthme persistant modéré se définit par l'existence de symptômesdiurnes quotidiens, de crises retentissant sur l'activité et le sommeil, desymptômes d'asthme nocturne plus de 1 fois par semaine, une utilisationqu­otidienne de bêta-2 mimétiques inhalés d'action brève, un DEP ou un VEMScompris entre 60 et 80 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP*supérieure à 30 %).

· dans l'asthme persistant sévère la dose initiale préconisée se situeentre :

o chez l'adulte: 800 et 1600 μg par jour,

o chez l'enfant: 400 et 800 μg par jour.

(L'asthme persistant sévère se définit par l'existence de symptômesperma­nents, de crises fréquentes, de symptômes d'asthme nocturne fréquents,une activité physique limitée par les symptômes d'asthme, un DEP ou un VEMSinférieur à 60 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP* supérieureà 30 %).

* La variabilité du DEP s’évalue sur la journée (DEP du soir-DEP dumatin) / [1/2(DEP du soir + DEP du matin)]

Rythme d'administration :

La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.

En cas d'asthme instable, la dose quotidienne pourra être répartie en 3 à4 prises par jour en fonction de l'état clinique du patient.

Dans l'asthme léger stable, une dose de 400 μg peut dans certains casêtre administrée en une seule prise par jour chez l'adulte et l'enfant de plusde 12 ans.

Mode d’administration

Inhalation par distributeur avec embout buccal.

Le médicament contenu dans le récipient est délivré dans les voiesaériennes lorsque le patient inspire au travers de l'embout buccal tout enpressant sur la cartouche métallique.

Pour une utilisation correcte, il est souhaitable que le médecin s'assure dubon usage de l'appareil distributeur par le patient.

En cas de mise en évidence chez le patient d'une mauvaise synchronisati­onmain/poumon empêchant la coordination des mouvementsinspi­ration/déclen­chement de l'appareil, l'utilisation d'une chambred'inhalation est indiquée.

Il sera recommandé au patient de lire attentivement le mode d'emploi dans lanotice d'information jointe avec chaque inhalateur.

Si l'appareil de distribution est nouveau ou s'il n'a pas été utilisédepuis au moins trois jours, il devra être agité et une bouffée devra êtrelibérée dans l'air afin de s'assurer de son bon fonctionnement.

Après avoir agité l'appareil et enlevé le capuchon, le patientdevra :

· expirer profondément,

· présenter l'embout buccal à l'entrée de la bouche, le fond de lacartouche métallique dirigé vers le haut,

· commencer à inspirer en pressant sur la cartouche métallique tout encontinuant à inspirer lentement et profondément,

· retirer l'embout buccal et retenir sa respiration pendant au moins10 secondes. Si une deuxième bouffée doit être administrée, laisser le fondde la cartouche dirigé vers le haut pendant une demi-minute, puis répéter lesopérations de 1 à 4,

· l'embout buccal de l'appareil de propulsion doit, par mesure d'hygiène,être nettoyé après emploi,

· ne replacer le capuchon de protection sur l'embout buccalqu'après u­sage,

· se rincer la bouche après inhalation du produit.

Nettoyage :

Après avoir nettoyé la cartouche, nettoyer l'appareil de distribution en lerinçant à l'eau tiède puis le sécher avant de remettre la cartouche.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

Intolérance à ce médicament (survenue de toux ou de bronchospasme aprèsinhalation du produit). Dans ce cas, il conviendra d'interrompre ce traitementet de prescrire d'autres thérapeutiques ou d'autres formesd'adminis­tration.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler unecrise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladieasthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux dosesprescrites, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se ferontsentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.

Si en dépit d'un traitement bien conduit une dyspnée paroxystique survient,on doit avoir recours à un bronchodilatateur bêta-2 mimétique par voieinhalée d'action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus.Il conviendra d'en informer le patient et de lui préciser qu'une consultationmé­dicale immédiate est nécessaire si, dans ce cas, le soulagementha­bituellement obtenu n'est pas rapidement observé après inhalation dubronchodilatateur bêta-2 mimétique.

Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de saconsommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et decourte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs dudébit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) unedécompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthmeaigu grave (état de mal asthmatique).

Le médecin devra également prévenir le patient de la nécessité, dans cecas, d'une consultation immédiate. La conduite thérapeutique devra alors êtreréévaluée.

Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique nedoit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier àl'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.

La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à longterme doit être surveillée régulièrement. En cas de ralentissement de lacroissance, le traitement devra être réévalué en vue de réduire les dosesdu corticoïde inhalé. Il conviendra de soigneusement peser les bénéficesattendus d'une corticothérapie face aux risques éventuels de ralentissement dela croissance. L'avis d'un spécialiste pneumopédiatre peut être requis.

Des données limitées issues d'études cliniques à long terme suggèrentque la plupart des enfants et des adolescents traités par du budésonideinhalé atteindront leur taille adulte prédite. Toutefois, il a été observéun ralentissement initial léger transitoire de la croissance (environ 1 cm)généralement pendant la première année de traitement.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitementapproprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produitdans les voies respiratoires.

En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant desexacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voieinhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courtedoit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapi­einhalée associée au traitement par voie générale.

Des effets systémiques peuvent apparaître lors de traitement au long coursavec des doses élevées de corticoïdes par voie inhalée. Le risque deretentissement systémique reste néanmoins moins important avec lescorticoïdes inhalés qu’avec les corticoïdes oraux. Les effets systémiquespos­sibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissementcu­tané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard decroissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densitéosseuse, cataracte et glaucome et plus rarement, troubles psychologiques et ducomportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil,anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant). Ilconvient donc de toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficacepermettant de maintenir le contrôle de l’asthme.

L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez lesasthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patientscorti­codépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'uneréduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuéestrès progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillancemé­dicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance­surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de lacorticothérapie par voie générale.

Les patients devront être informés que ce médicament contient de faiblesquantités d'éthanol et de glycérol. Toutefois, aux posologies usuelles, lesquantités d'éthanol et de glycérol sont négligeables.

Comme avec d’autres produits inhalés, l’augmentation du sifflementbron­chique témoignant d’un bronchospasme à la suite de l’inhalation de lasolution, doit conduire à l’arrêt du traitement par Acorspray et à unexamen clinique du patient. Le traitement devra être réévalué pour envisagerle cas échéant, une thérapeutique alternative.

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autresymptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examenophtalmo­logique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.

Ce médicament contient 8,4 mg d'alcool (éthanol) par inhalationéqu­ivalent à 0,12mg/kg pour un adulte de 70kg. La quantité par dose de cemédicament équivaut à moins de 1 ml de bière ou de vin. La faible quantitéd'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entraîner d'effetnotable.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Associations à prendre en compte

· ritonavir, nelfinavir, kétoconazole, itraconazole

Augmentation des concentrations plasmatiques du budésonide par diminution deson métabolisme hépatique par l'inhibiteur enzymatique, avec risqued'apparition d'un syndrome cushingoïde.

Attention, les résultats du test à l’ACTH réalisé pour détecter uneinsuffisance hypophysaire peuvent être incorrects en raison d’une possibleinhibition de la fonction surrénalienne (valeurs basses).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études précliniques menées chez l’animal ont mis en évidence uneffet malformatif. Cependant, les résultats d’études épidémiologiqu­esprospectives menées ainsi que les données mondiales post commercialisa­tionn’ont pas mis en évidence d’augmentation du risque d’effet indésirablepour le fœtus ou le nouveau-né lors de l’utilisation de budésonide inhalépendant la grossesse. Il est par ailleurs important pour la mère et pourl’enfant d’obtenir un contrôle des symptômes de l’asthme par untraitement adéquat de la pathologie pendant la grossesse.

Comme pour les autres médicaments pris pendant la grossesse, Acorspray nedoit être utilisé que si les bénéfices escomptés du traitement sontsupérieurs aux risques potentiels.

Allaitement

Les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.

Les données disponibles semblent montrer une bonne tolérance pour l'enfant;cependant, le retentissement biologique ou clinique d'un traitement maternel delongue durée n'est pas évalué à ce jour.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables listés dans le tableau ci-dessous sont classés parclasses de système d’organes et par fréquence.

Les fréquences sont définies ainsi : très fréquent ≥1/10 ; fréquent≥ 1/100, < 1/10 ; peu fréquent ≥ 1/1000, < 1/100 ; rare ≥ 1/10000,< 1/1000 ; très rare < 1/10000 ; fréquence indéterminée (ne peut êtreestimée sur la base des données disponibles).

Classe d'organes

Réaction indésirable

Fréquence

Infections et Infestations

Candidose oropharyngée

Fréquent

Affections endocriniennes

Signes ou symptômes d’effets glucocorticoïdes systémiques tels que :syndrome de Cushing, inhibition des fonctions surrénaliennes, retard decroissance, diminution de la densité minérale osseuse

Très rare

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Contractures musculaires

Peu fréquent

Classe d'organes

Réaction indésirable

Fréquence

Affections oculaires

Cataracte, vision floue (voir rubrique 4.4)

Glaucome

Peu fréquent

Très rare

Affections psychiatriques

hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil,

anxiété,

dépression, agressivité,

troubles du comportement (principalement chez l’enfant).

Peu fréquent

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux

Dysphonie<em></em>

Irritation de la gorge

Raucité de la voix<em></em>

Bronchospasme paradoxal (voir rubrique 4.4)

Fréquent

Rare

Affections du système immunitaire

Réaction d’hypersensibilité immédiate et retardée, telle que :exanthème, urticaire, prurit, dermatite, angioedème et réactionanaphy­lactique

Rare

Affections du système nerveux

Tremblements

Peu fréquent

* Un pool d’études cliniques regroupant 13119 patients traités parbudésonide inhalé et 7278 patients recevant un placebo a été analysé. Lafréquence de l’effet indésirable anxiété a été de 0,52% dans le groupesous budésonide inhalé et de 0,63% dans le groupe sous placebo. L’effetindésirable dépression est apparu avec une fréquence de 0,67% dans le groupesous budésonide inhalé et de 1,15% dans le groupe sous placebo.

Cédant le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié et ilest exceptionnel qu’elle nécessite l’arrêt la corticothérapie par voieinhalée. Son risque d’apparition augmente avec la dose utilisée et le nombrede prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l’eau aprèsinhalation.

Ces effets peuvent être prévenus par rinçage de la bouche à l’eauaprès inhalation.

Description de certains effets indésirables particuliers

Des effets indésirables systémiques liés aux glucocorticos­téroïdespeuvent apparaître lors d’un traitement par glucocorticos­téroïdesinhalés. Ces signes et symptômes systémiques sont probablement dépendants dela dose reçue, de la durée d’exposition au traitement, de la prise decorticoïdes antérieure ou concomitante et de la sensibilité individuelle dupatient.

Ont été décrits avec la corticothérapie par voie inhalée desobservations d'amincissement cutané, d'hématomes sous-cutanés, de dépressiondes fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique etde la cortisolurie des 24 heures) et de raréfaction du tissu osseux.

Les conséquences cliniques d'une administration à long terme notamment surle tissu osseux et la croissance ne sont pas clairement établies.

L'administration de fortes doses au long cours peut donc nécessiter unesurveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés. En l'étatactuel des connaissances, bien que la recherche de la posologie minimaleefficace soit toujours recommandée, le risque à considérer en priorité estcelui d'un contrôle insuffisant de l'asthme et devra toujours être pesé faceà celui du retentissement systémique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

L'emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux dosesrecommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoirené­cessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Glucocorticoïde asthmatique code ATC :R03BA02

Le budésonide est un glucorticoïde. En inhalation, il exerce une actionanti-inflammatoire marquée sur la muqueuse bronchique.

Chez l'adulte, l'effet freinateur du budésonide sur l'axehypophyso­surrénalien ne se manifeste qu'à une posologie supérieure ouégale à 1600 μg/24 heures.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après inhalation, une partie de la dose est déglutie, l'autre partiepénètre dans les bronches où elle exerce ses effets.

Le budésonide a un volume de distribution de 3 litres/kg. La fixation auxprotéines plasmatiques est d'environ 85 à 90 %.

Le budésonide subit un important effet de premier passage hépatique (90 %)avec transformation en métabolites de très faible activité glucocorticoïde.Ces métabolites sont excrétés dans les urines, inchangés ou aprèsconjugaison.

La clairance plasmatique est élevée et la demi-vie plasmatique aprèsadministration intraveineuse est de 2 à 3 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Chez l'animal, la toxicité du budésonide est liée à une exacerbation del'effet pharmacologique glucocorticoïde.

Des malformations ont été observées au cours des études de reproductionmenées chez l'animal avec les glucocorticoïdes tels que le budésonide (fentepalatine, malformation squelettique). Toutefois, ces résultats expérimentauxob­servés chez l'animal ne sont pas extrapolables à l'homme aux dosesrecommandées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Ethanol anhydre, glycérol.

Gaz de pressurisation: norflurane (HFA 134a).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

18 mois

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Récipient sous pression :

· Ne pas exposer à une température supérieure à 50° C, ni au soleil, niau gel,

· Ne pas percer ou jeter au feu, même après usage.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

200 doses en flacon pressurisé (Aluminium) avec valve doseuse et emboutbuccal.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CHIESI SAS

17 AVENUE DE L’EUROPE

92270 BOIS COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 3400936984493 : 200 doses en flacon pressurisé (Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

Liste I.

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