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ACTRON, comprimé effervescent - résumé des caractéristiques

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - ACTRON, comprimé effervescent

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ACTRON, comprimé effervescent

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Acideacétylsa­licylique....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........0,267 g

Paracétamol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.0,133 g

Caféineanhydre­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........0,040 g

Pour un comprimé effervescent.

Excipient à effet notoire : 472 mg de sodium par comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé effervescent

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs d'intensité légère à modéréeet/ou des états fébriles

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L'ADULTE (plus de 15 ans).

Les prises systématiques permettent d'éviter les pics de fièvre ou dedouleur. Elles doivent être espacées d'au moins 4 heures.

Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant plus de 3 à 5 jours sansavis médical.

Il est recommandé d'éviter la prise de ce médicament en fin de journée enraison de la présence de caféine.

· Adulte :

À titre indicatif : 1 comprimé à renouveler si nécessaire au bout de4 heures. En cas de douleur plus intense, 2 comprimés par prise.

Ne pas dépasser la dose de 7 comprimés par jour.

La posologie quotidienne maximum en aspirine et en paracétamol est de3 g.

· Sujet âgé :

À titre indicatif : 1 comprimé, à renouveler si nécessaire au bout, de4 heures.

En cas de douleur plus intense, 2 comprimés par prise.

Ne pas dépasser la dose de 5 comprimés par jour.

La posologie quotidienne maximum en aspirine et en paracétamol est de2 g.

Mode d’administration

VOIE ORALE

Boire immédiatement après dissolution complète du comprimé effervescentdans un verre d'eau.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les situations suivantes :

· Hypersensibilité aux salicylés et aux substances d'activité proche :notamment anti-inflammatoires non stéroïdiens, à la caféine, auparacétamol, ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

· en raison de la présence d'aspirine:

o Grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique 4.6),,

o ulcère gastroduodénal en évolution,

o toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise,

o risque hémorragique,

o insuffisance cardiaque sévère,

o insuffisance rénale sévère,

o insuffisance hépatique sévère,

o antécédents d’asthme induit par l’administration d’aspirine outoute substance ayant une action similaire, notamment avec les AINS,

o association (voir rubrique 4.5):

§ avec le méthotrexate à des doses supérieures ou égales à 20 mg parsemaine,

§ avec les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à desdoses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g/j )et en cas d’antécédent d’ulcère duodénal;

· en raison de la présence de paracétamol :

o insuffisance hépatocellulaire sévère ;

· en raison de la présence de caféine :

o enfants de moins de 15 ans.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Des syndromes de Reye ayant été observés chez des enfants atteints devirose (en particulier varicelle et épisodes d'allure grippale) et recevant del'aspirine, il est prudent d'éviter l'administration d'aspirine dans cessituations.

En cas de d'apparition de vomissements persistants, de troubles de laconscience ou d'un comportement anormal, le traitement par l'acideacétyl­salicylique doit être interrompu.

Précautions d'emploi

Liées à la présence d'aspirine :

Dans certains cas de forme sévère de déficit en G6PD, des doses élevéesd'acide acétylsalicylique ont pu provoquer des hémolyses ou une anémiehémolytique. L'administration d'acide acétylsalicylique en cas de déficit enG6PD doit se faire sous contrôle médical. Les facteurs qui pourraientaugmenter ce risque sont : un dosage élevé, la fièvre, une infection sévèrepar exemple.

L'aspirine doit être utilisée avec précaution en cas :

· d'antécédents d'ulcère gastrique ou duodénal ou d'hémorragiedi­gestive,

· d'insuffisance rénale, d’insuffisance hépatique ou en cas decirculation cardiovasculaire altérée (maladie vasculaire rénale, insuffisancecar­diaque congestive, déplétion plasmatique, intervention chirurgicalema­jeure, sepsis ou évènement hémorragique majeur) car l’aspirine pourraitaggraver le risque d’insuffisance rénale.

· D’asthme : la survenue de crise d’asthme chez certains sujets peutêtre liée à l’allergie aux anti-inflammatoire non stéroïdiens ou àl’aspirine. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.

· de métrorragies ou de ménorragies,

· Des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perfo­rationspeuvent se produire à n'importe quel moment au cours du traitement sans qu'il yait nécessairement de symptômes préalables ou d'antécédents. Le risquerelatif augmente chez le sujet âgé, le sujet de faible poids corporel, lemalade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. Encas d'hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement letraitement.

· Compte tenu de l'effet antiagrégant plaquettaire de l'acideacétyl­salicylique, apparaissant dès les très faibles doses et persistantplusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques­pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex : extractionden­taire).

· L'acide acétylsalicylique modifie l'uricémie (à dose antalgique l'acideacétyl­salicylique augmente l'uricémie par inhibition de l'excrétion del'acide urique, aux doses utilisées en rhumatologie, l'acide acétylsalicyliquea un effet uricosurique). Par conséquent, l'aspirine est déconseillée en casde goutte.

· Chez les enfants ou adolescents en cas d’infection virale, avec ou sansfièvre, sans consultation préalable d’un médecin afin d’écarter lerisque de syndrôme de Reye

· d'utilisation d'un stérilet (voir rubrique 4.5).

Liées à la présence de paracétamol :

Interactions avec les examens paracliniques : la prise de paracétamol peutfausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acidephospho­tungstique et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucoseoxydase-peroxydase.

En raison de son hépatotoxicité, le paracétamol ne doit pas être utiliséà des doses ou pendant une durée plus importante que celles recommandées. Uneutilisation sur une durée plus longue que recommandée peut entrainer desséquelles hépatiques sévères, comme une cirrhose hépatique. Un surdosageaigu ou chronique peut conduire à une hépatotoxicité sévère,excepti­onnellement d’issue fatale (voir rubrique 4.9).

Les patients souffrant de pathologies hépatiques ou d’infections affectantle foie telles qu’une hépatite virale doivent consulter un médecin avant deprendre du paracétamol. Chez ces patients, une évaluation de la fonctionhépatique doit être réalisée à intervalles réguliers pendant un traitementà forte dose ou à long terme, en particulier chez les patients présentant unepathologie hépatique préexistante.

Les patients présentant une insuffisance hépatique (Child-Pugh < 9)doivent utiliser le paracétamol avec prudence.

Une élévation de l’alanine aminotransférase (ALAT) peut survenir lors del’administration de paracétamol à des doses thérapeutiques.

Une prise d’alcool modérée, associée à une prise de paracétamol, peutpotentiellement conduire à une augmentation du risque de toxicitéhépatique.

L'excrétion du paracétamol et de ses métabolites s'effectueessen­tiellement dans les urines. Les patients souffrant de pathologies rénalesdoivent consulter un médecin avant de prendre du paracétamol, dans la mesureoù un ajustement de la posologie peut s’avérer nécessaire. En casd’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 mL/min),le médecin devra évaluer de façon critique le rapport bénéfice/risque del’utilisation du paracétamol. Les prises doivent être espacées d'au moins8 heures. Un ajustement posologique et une surveillance continue doivent êtreréalisés.

De manière générale, l’utilisation en continue du paracétamol, enparticulier en association avec d’autres analgésiques, peut conduire à deslésions rénales permanentes et à un risque d’insuffisance rénale(néphropathie analgésique).

Une utilisation prolongée à forte dose peut conduire à des lésionshépatiques et rénales. Les situations qui augmentent le stress oxydatifhépatique et diminuent la réserve hépatique en gluthation, telles quel’association à certains médicaments, l’alcoolisme, un sepsis, ou undiabète sucré, peuvent augmenter le risque de toxicité hépatique à desdoses thérapeutiques.

Des cas de réactions cutanées sévères ont été très rarementrapportés. En cas de rougissement cutané, de rash, d’apparition devésicules ou de desquamations, la prise de paracétamol doit être arrêtée etune prise en charge médicale doit être apportée immédiatement (voirrubrique 4.8).

L’utilisation du paracétamol chez des patients présentant un syndrome deGilbert peut conduire à une hyperbilirubinémie plus prononcée et dessymptômes cliniques associés comme une jaunisse. Aussi, ces patients doiventutiliser le paracétamol avec prudence.

La prise concomitante d’autres médicaments contenant du paracétamol doitêtre évitée.

Si de nouveaux symptômes apparaissent ou si la douleur et/ou la fièvre nesont pas soulagées en 3 à 5 jours, il est recommandé aux patientsd’arrêter le traitement et de consulter un médecin.

Les patients présentant une déficience héréditaire englucose-6-phosphate-déshydrogénase doivent consulter leur médecin avant deprendre du paracétamol (risque d’anémie hémolytique).

Liées à la présence de caféine :

Ce médicament peut entraîner une insomnie, il ne doit pas être pris en finde journée.

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la caféine peutinduire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôlesanti­dopage.

La caféine est déconseillée en cas d’hyperthyroïdie.

En raison de la présence de caféine, l’utilisation de ce médicament estdéconseillée en cas :

– de trouble du rythme cardiaque et/ou de pathologiecar­diovasculaire sévère

– d’hypertension artérielle sévère et/ou non contrôlée

Liés aux excipients :

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 472 mg de sodiumpar comprimé, ce qui équivaut à 24% de l’apport alimentaire quotidienmaximum recommandé par l’OMS. La dose maximum journalière de ce produit(7 com­primés) équivaut à 168% de l’apport alimentaire quotidien maximalrecommandé par l’OMS.

Actron, comprimé effervescent est considéré comme hautement dosé ensodium. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodéstrict.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

Les interactions suivantes sont liées à la présence d'aspirine, decaféine et de paracétamol.

Risque lié à l'effet antiagrégant plaquettaire de l’aspirine :

Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurspropriétés antiagrégantes plaquettaires : l'abciximab, l'acideacétyl­salicylique et le clopidogrel, l'époprosténol, l'éptifibatide,l'i­loprost, l'iloprost trométamol, la ticlopidine et le tirofiban.

L'utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque desaignement, de même que leur association à l'héparine et aux moléculesappa­rentées, aux anticoagulants oraux et aux autres thrombolytiques, et doitêtre prise en compte en maintenant une surveillance clinique régulière.

Associations contre-indiquées

Liées à la présence d'aspirine :

+ Anticoagulants oraux

Majoration du risque hémorragique, notamment en cas d’antécédentd’ul­cère gastro-duodénal.

Pour des doses antiinflammatoires d’acide acétylsalicylique ((≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g/jour) et en cas d’antécédentd’ul­cère gastro-duoénal: majoration du risque hémorragique, notamment encas d’ulcère gastro-duodénal.

+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

Avec l'acide acétylsalicylique utilisé à des doses antalgiques ouantipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) ouanti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour)

Majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate(di­minution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique).

Associations déconseillées

Liées à la présence d'aspirine :

+ Acétazolamide

Majoration des effets indésirables, et notamment de l'acidose métabolique,de l'acide acétylsalicylique à doses élevées et de l'acétazolamide, pardiminution de l'élimination de l'acide acétylsalicylique parl'acétazolamide.

+ Anagrélide

Majoration des évènements hémorragiques.

+ Anticoagulants oraux, en l’absence d’antécédent d’ulcèregastro-duodénal :

Acide acétylsalicylique à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥500 mg par prise et/ou < 3 g/jour) : majoration du risquehémorragique.

Salicylés à faibles doses: nécessité d'un contrôle, le cas échéant, enparticulier du temps de saignement.

+ Anticoagulants oraux

Pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou<3g par jour) en l'absence d’antécédent d’ulcère gastro-duodénal.

Pour des doses antiagrégantes d'acide acétylsalicylique (de 50 mg à375 mg par jour) et en cas d'antécédent d'ulcère gastro-duodénal.

Majoration du risque hémorragique, notamment en cas d'antécédent d'ulcèregastro-duodénal.

Nécessité d'un contrôle le cas échéant, en particulier du temps desaignement.

+ AINS

(Y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l'adulte)

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Clopidogrel (en dehors des indications validées pour cette associationdans les syndromes coronariens aigus)

Majoration du risque hémorragique par addition des activitésanti­agrégantes plaquettaires.

+ Défibrotide

Risque hémorragique accru.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour).

Majoration du risque hémorragique

+ Héparines de bas poids moléculaires et apparentés et héparines nonfractionnées (doses curatives et/ou patients âgés)

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g/jour) : Augmentation du risquehémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de lamuqueuse gastroduodénale par les l’acide acétylsalicylique).

Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un antalgique ou antipyrétique.

+ Nicorandil

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible àmodérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et80 ml/min)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de saclairance rénale par l’acide acétylsalicylique à dosesanti-inflammatoires).

+ Ticagrelor (en dehors des indications validées pour cette association dansles syndromes coronariens aigus)

Majoration du risque hémorragique par addition des activitésanti­agrégantes plaquettaires.

+ Ticlopidine

Majoration du risque hémorragique par addition des activitésanti­agrégantes plaquettaires. Si l'association ne peut être évitée,surveillance clinique étroite.+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides etadsorbants

Avec les inhibiteurs d’intégrase (raltégravir, bictégravir,do­lutégravir)

Diminution de l’absorption de ces substances.

+ Uricosuriques (benzbromarone, probénécide)

Diminution de l'effet uricosurique par (compétition de l'élimination del'acide urique au niveau des tubules rénaux).

Utiliser un autre analgésique.

Liées à la présence de caféine :

+ Enoxacine

Augmentation des concentrations plasmatiques de caféine pouvant entraînerexci­tations et hallucinations, par diminution de son métabolismehé­patique.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Liées à la présence d'aspirine :

+ Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques­d’aspirine (doses ≥ 500 mg par prise et/ou < à 3 g par jour) :

Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté,sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de lafiltration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse desprostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effetantihy­pertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association..

+ Antidiabétiques: insulines, chlorpropamide

Majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acideacétyl­salicylique (action hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique etdéplacement du sulfamide de sa liaison aux protéines plasmatiques).

Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique.

+ Cobimétinib

Augmentation du risque hémorragique.

Surveillance clinique.

+ GlucoCorticoïdes (voie générale)

Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après leur arrêt (augmentation de l'éliminationdes salicylés par les corticoïdes).

Adaptation des doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêtdu traitement par les glucocorticoïdes.

+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC)

Pour l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (>= 1gpar prise et/ou >= 3g par jour) et antalgiques ou antipyrétiques (>=500mg par prise et/ou <3g par jour) : insuffisance rénale aiguë chez lepatient à risque (âgé, déshydraté, avec une fonction rénale altérée),pardi­minution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de lasynthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effetantihy­pertenseur.

Hydrater le malade et; surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association.

+ Interféron alfa

Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.

Utiliser de préférence un analgésique antipyrétique non salicylé.

+ Ibrutinib

Augmentation du risque hémorragique.

Surveillance clinique.

+ Méthotrexate utilisé à des doses inférieures ou égales à20 mg/semaine

Avec l'acide acétylsalicylique utilisé à des doses antalgiques ouantipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) ouanti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour)

Majoration de la toxicité, notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique.

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association.

Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonctionrénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

Pour des doses antiagrégantes plaquettaires d'acide acétylsalicyli­que(50 à 375 mg par jour).

Majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate(di­minution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de lafonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale normale

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de saclairance rénale par l’acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires)soit ≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour)..

Surveillance biologique de la fonction rénale.

+ Pentoxifylline

Augmentation du risque hémorragique.

Renforcer la surveillance clinique et contrôle plus fréquent du temps desaignement.

+Ticagrelor (dans les indications validées pour cette association dans lessyndrômes coronariens aigus.)

Majoration du risque hémorragique par addition des activitésanti­agrégantes plaquettaires. Surveillance clinique

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants et charbon

Diminution de l'absorption de l'acide acétylsalicylique.

Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiquesgastro-intestinaux ou antiacides à distance (plus de 2 heures, si possible) del'acide acétylsalicylique.

+ Clopidogrel (dans les indications validées pour cette association dans lessyndromes coronariens aigus)

Majoration du risque hémorragique par addition des activitésanti­agrégantes plaquettaires.

Surveillance clinique.

+ Digoxine

La concentration plasmatique de digoxine est augmentée liée à la baisse del’excrétion ré­nale

+ acide valproïque

Augmentation de la toxicité de l’acide valproïque lié au déplacementdes protéines de leur site de liaison

+alcool :

Augmentation des dommages sur la muqueuse gastro-inestinale et prolongementdu temps de saignement du aux effets additifs de l’aspirine et del’alcool

Liées à la présence de paracétamol :

+ Antivitamines K

Risque d’augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j)pendant au moins 4 jours.

Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologiede l’antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et aprèsson arrêt.

Liées à la présence de caféine :

+ Dipyridamole

Avec le dipyridamole par voie injectable : réduction de l’effetvasodi­latateur du dipyridamole par la caféine.

Interrompre un traitement à base de caféine au moins 5 jours avant uneimagerie myocardique avec le dipyridamole et éviter la consommation de café,thé, chocolat ou cola dans les 24 heures qui précèdent le test.

+Stiripentol

Augmentation possible des concentrations plasmatiques de la caféine, avecrisque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie decaféine.

Associations à prendre en compte

Liées à la présence d'aspirine :

+ Anticoagulants oraux

Pour des doses antiagrégantes d'acide acétylsalicylique (de 50 mg à375 mg/j). Majoration du risque hémorragique, notamment en cas d'ulcèregastro-duodénal.

+ AINS

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif

Pour des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ouplusieurs prises)+ Déférasirox

Avec l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 gpar prise et/ou ≥ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ouantipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif

+ Dispositif intra-utérin

Risque (controversé) de diminution d'efficacité du dispositifintra-utérin.

+Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou<3 g par jour d'acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique.

+ Héparines de bas poids moléculaire (et apparentés) et héparines nonfractionnées : doses curatives et/ou sujet âgé

Pour des doses antiagrégantes d'acide acétylsalicylique (de 50 mg à375 mg/j)

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire)et agression de la muqueuse gastro-duodénale par l'acideacétyl­salicylique.

+ Héparines de bas poids moléculaires et apparentés et héparines nonfractionnées (doses préventives)

L’utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux del’hémostase majore le risque de saignement. Ainsi, chez le sujet de moins de65 ans, l’association de l’héparine à doses préventives, ou desubstances apparentées, à l’acide acétylsalicylique, quelle que soit ladose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique etéventuellement biologique.

+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine citalopram,es­citalopram, fluoxetine, fluvoxamine, paroxetine, sertraline)

Augmentation du risque hémorragique.

+ Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques

Augmentation du risque hémorragique.

+ Thrombolytiques

Augmentation du risque hémorragique,

+ Topiques gastro-intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium,d'a­luminium et de calcium

Augmentation de l'excrétion rénale des salicylés par alcalinisation desurines.

Liée à la présence de caféine :

+ Ciprofloxacine, norfloxacine

Augmentation des concentrations plasmatiques de caféine, par diminution deson métabolisme hépatique.

+ Lithium

En cas d’arrêt brutal de la consommation de café ou de médicamentscon­tenant de la caféine, risque d’augmentation de la lithémie.

+ Mexilétine

Augmentation des concentrations plasmatiques de caféine, par inhibition deson métabolisme hépatique par la méxilétine.

Autres effets de la caféine :

La caféine antagonise les effets sédatifs de nombreuses substances tellesque les barbituriques, les antihistamini­ques etc.

La caféine agit en synergie avec les effets tachycardiques, par exemple, dessympathomi­métiques, thyroxine, etc.

Dans le cas de substances ayant un large spectre d'action (par exemple lesbenzodiazé­pines), les interactions peuvent varier individuellement et peuventêtre imprévisibles.

Le cytochrome P450 1A2 (CYP1A2) est connu pour être la principale enzymeimpliquée dans le métabolisme de la caféine. Par conséquent, la caféine ale potentiel d'interagir avec des médicaments qui sont des substrats duCYP1A2.

La caféine réduit l'excrétion de la théophylline et augmente le potentielde dépendance des substances de type éphédrine.

Les contraceptifs oraux, la cimétidine et le disulfiram ralentissent ladégradation de la caféine dans le foie ; les barbituriques et le tabagismel'ac­célèrent.

L'utilisation simultanée d'inhibiteurs de la gyrase de type acidequinolone­carboxylique peut retarder l’élimination de la caféine et de sonmétabolite la paraxanthine.

Autres interactions liées à la présence de paracétamol :

Les médicaments conduisant à un retard de la vidange gastrique peuventconduire à une absorption plus lente du paracétamol et de ce fait à un délaid’action retardé.

Les médicaments conduisant à une accélération de la vidange gastrique(par exemple métoclopramide), peuvent conduire à une absorption plus rapide duparacétamol et de ce fait à un délai d’action plus rapide.

L’utilisation concomitante de médicaments qui provoquent une induction desenzymes hépatiques, par exemple certains médicaments hypnotiques etantiépileptiques (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine etc.) ou larifampicine peuvent conduire à des lésions hépatiques, même à des doses deparacétamol qui seraient par ailleurs sans risque. En cas de consommationex­cessive d’alcool, la prise de paracétamol, même à des dosesthérapeu­tiques, peut conduire à des lésions hépatiques.

Les effets des médicaments suivants sont intensifiés : l’association avecle chloramphénicol peut prolonger sa demi-vie et ainsi potentiellemen­taugmenter sa toxicité.

Le tropisétron et le granisétron, des antagonistes aux récepteurs5HT-3 à la sérotonine, peuvent totalement inhiber l’effet analgésique duparacétamol en raison d’une interaction pharmacodynamique.

L’utilisation concomitante de paracétamol et d’AZT (zidovudine) augmentela tendance vers une réduction de la numération sanguine en globules blancs(neutro­pénie). Aussi le paracétamol ne doit pas être pris en association avecl’AZT, sauf sur avis médical.

Il est préférable d’éviter la prise concomitante d’un autreanalgésique avec Actron, comprimé effervescent. L’incidence des effetssecondaires est généralement additive.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

La présence d'aspirine conditionne la conduite à tenir pendant la grossesseet l'allaitement.

Lié à la présence de paracétamol :

Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrentl’absence de toute malformation ou de toute toxicité foetale/néonatale. Lesétudes épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfantsexposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants. Sicela s’avère nécessaire d’un point de vue clinique, le paracétamol peutêtre utilisé pendant la grossesse; cependant, il devra être utilisé à ladose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible et à lafréquence la plus réduite possible et, par mesure de précaution, aprèsconsultation médicale

Grossesse

Doses comprises entre 100 et 500 mg par jour :

L’expérience clinique concernant l’administration de doses comprisesentre 100 mg et 500 mg par jour est insuffisante. En conséquence, lesrecommandations ci-dessous pour les doses supérieures à 500 mg par jours’appliquent à ces doses.

Doses supérieures ou égales à 500 mg par jour :

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter ledéroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou dufoetus.

Aspect malformatif : 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1%, à approximativement 1,5 %. Le risque paraît augmenter en fonction dela dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Aspect fœtotoxique et néonatal : 2ème et 3ème trimestres

Au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse, tous les inhibiteurs dela synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :

· une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artérielet hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peutsurvenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisancecar­diaque droite fœtale ou néonatale voire une mort fœtale in utero. Cerisque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindreréver­sibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

· une atteinte fonctionnelle rénale :

o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

· un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence pour les doses supérieures à 100 mg/j :

· Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit aucours des 24 premières semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesserévolus). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant êtreenceinte ou enceinte de moins de six mois, la dose devra être la plus faiblepossible et la durée du traitement la plus courte possible. Une priseprolongée est fortement déconseillée.

· Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) :toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prisepar mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée justifie une surveillancecar­diaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. Ladurée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de lamolécule

Allaitement

L'aspirine passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillépendant l'allaitement.

Fertilité

Comme tous les AINS, l’utilisation de ce médicament peut temporairemen­taltérer la fertilité féminine, en agissant sur l’ovulation ; il est doncdéconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmesrencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests defertilité, l’arrêt du traitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Certains patients utilisant du paracétamol peuvent présenter des vertigesou une somnolence. Les patients doivent être prudents s’ils pratiquent desactivités qui nécessitent de la vigilance.

4.8. Effets indésirables

Liés à l'aspirine :

Effets sur le système nerveux central :

· bourdonnements d'oreille,

· sensation de baisse de l'acuité auditive

· céphalées, sensations vertigineuses qui sont habituellement la marqued'un surdosage.

Effets gastro-intestinaux :

· ulcères gastriques et perforationsdi­gestives patentes (hématémèse,mé­laena…) ou occultes, responsables d'une anémie ferriprive. Ceshémorragies sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est plusélevée.

· Sténose intestinale en diaphragme (fréquence inconnue) surtout en cas detraitement au long cours.

· Troubles du tractus gastro-intestinal supérieur et inférieur tels quesymptômes communs de dyspepsie, douleurs gastro-intestinales et abdominales,ra­rement inflammation gastro-intestinale,

Effets hématologiques :

· syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies. purpura…) avecaugmentation du temps de saignement. Cette action persiste 4 à 8 jours aprèsarrêt de l'aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique, en casd'intervention chirurgicale.

Réaction d'hypersensibilité :

· : ces réactions peuvent toucher la peau, le système respiratoire, letractus gastro intestinal, le système cardiaque et se manifester par dessymptômes tels que des rash,,des œdèmes de QUINCKE, de l’urticaire, del’asthme, , réactions cutanée, une rhinite, congestion nasale, une détressecardio respiratoire et très rarement un choc anaphylactique

Autres :

· Syndrome de Reye chez l’enfant (voir rubrique 4.4)

· Des atteintes hépatiques avec une augmentation des transaminases ontrarement été reportées.

· Insuffisance rénale et des lésions rénales aigues ont étéreportées.

· Des cas d’hémolyse et d’anémie hémolytique chez des patientsatteints de déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD) ont étéreportés.

Liés au paracétamol :

Les effets indésirables listés sont basés sur des déclarationsspon­tanées, aussi une organisation suivant les catégories de fréquence desCIOMS III n’est pas possible.

Affections hématologiques et du système lymphatique

· Modifications de la numération sanguine, notamment thrombocytopé­nie,purpura thrombocytopénique, leucopénie, et pancytopénie.

Affections gastro-intestinales

· Nausée, vomissements, maux d’estomac, diarrhée et douleurabdominale.

Affections hépatobiliaires

· Atteinte hépatique, hépatite, insuffisance hépatique dose-dépendante,nécrose hépatique (y compris d’issue fatale). Une utilisation chronique nonconforme peut conduire à une fibrose hépatique, une cirrhose hépatique, ycompris d’issue fatale (voir rubriques 4.4 et 4.9).

Affections du système immunitaire

· Réactions allergiques, réaction anaphylactique, et chocanaphylactique.

Affections du système nerveux

· Vertiges, somnolence.

Affections du rein et des voies urinaires

· Atteinte rénale en particulier en cas de surdosage.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

· Bronchospasme et asthme, notamment syndrome d’asthme analgésique.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· De très rares cas de réactions cutanées sévères ont étérapportés.

· Rash, prurit, urticaire, œdème allergique et angioedème, pustuloseexan­thémateuse aiguë généralisée, érythème pigmenté fixe, érythèmemultiforme, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (ycompris d’issue fatale).

Liés à la caféine :

· Possibilité d'excitation, d'insomnies et de palpitations

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

L'intoxication liée à l'aspirine et au paracétamol est à craindre chezles sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutiqueou intoxication accidentelle fréquente), chez qui elle peut être mortelle.

Symptômes d'un surdosage en aspirine :

· Intoxication modérée : bourdonnements d'oreille, sensation de baisse del'acuité auditive, céphalées, vertiges sont la marque d'un surdosage etpeuvent être contrôlés par réduction de la posologie.

· Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcaloserespi­ratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardiovascula­ire,insuffisan­ce respiratoire, hypoglycémie importante;

Symptômes d'un surdosage en paracétamol: nausées, vomissements, anorexie,pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les24 premières heures.

· Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol chez l'adulte et150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant, provoque unecytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète etirréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidosemétabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et àla mort.

· Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques,de la lactico-deshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux deprothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

Conduite d'urgence:

· Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé;

· Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique;

· Avant de commencer le traitement:

o prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique duparacétamol,

o contrôle de l'équilibre acide-base;

· Le traitement d'un surdosage en aspirine comprend classiquement unediurèse alcaline forcée; une hémodialyse ou une dialyse péritonéale sontpossibles si nécessaire.

· Le traitement du surdosage en paracétamol comprend classiquementl'ad­ministration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéinepar voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure.

· Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTALGIQUE et ANTIPYRETIQUE, code ATC : (N:système nerveux central)

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L'acide acétylsalicylique (aspirine) est hydrolyse dans le plasma enmétabolite actif, l'acide salicylique. Celui-ci est en grande partie lié auxprotéines du plasma. Sa concentration sanguine maximum est atteinte en 2 ou4 heures. L'élimination urinaire augmente le pH urinaire. La demi-vie del'acide salicylique est de 3 à 9 heures et augmente avec la doseadministrée.

L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Lesconcentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes aprèsingestion en fonction de la formulation.

Celui-ci est distribué rapidement dans tous les tissus. Les concentrationssont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéinesplas­matiques est faible. Il est métabolisé essentiellement au niveau du foie.Les deux voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et lasulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologiessupé­rieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par lecytochrome P450, aboutit à la formation d'un intermédiaire réactif qui, dansles conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par leglutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à lacystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxication­smassives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.

Son élimination est essentiellement urinaire. 80 % de la dose ingérée estéliminée par le rein en 24 heures, principalement sous formeglycurocon­juguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %).

Seulement 1 à 3% est éliminé sous forme inchangée. L’élimination estretardée chez les patients avec une fonction hépatique ou rénalealtérée.

La demi-vie d'élimination est d'environ 1,5 à 2,5 heures.

Variations physiopathologiques :

Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

Insuffisant hépatique : d'après des données récentes, le métabolisme duparacétamol ne semble pas être modifié.

La caféine est rapidement et complètement absorbée. La concentration­plasmatique maximale est généralement atteinte entre quelques minutes et1 heure après l'ingestion. Elle est métabolisée par le foie. Sonélimination est urinaire.

5.3. Données de sécurité préclinique

Lié à la présence de paracétamol : Aucune étude conventionnelles’ap­puyant sur les normes actuellement admises pour évaluer la toxicité pourla reproduction et le développement n’est disponible.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide citrique, bicarbonate de sodium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Comprimés effervescents, conditionnés par 2, sous film thermosoudé(pa­pier/PE/alumi­nium/Surlyn).

Boîte de 10, 20, 30 ou 40 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAYER HEALTHCARE SAS

220 AVENUE DE LA RECHERCHE

59120 LOOS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 340 211 8 3: 10 comprimés sous film thermosoudé(pa­pier/PE/alumi­nium/Surlyn)

· 34009 311 834 0 2: 20 comprimés sous film thermosoudé(pa­pier/PE/alumi­nium/Surlyn)

· 34009 322 138 0 1: 30 comprimés sous film thermosoudé(pa­pier/PE/alumi­nium/Surlyn)

· 34009 336 991 2 3: 40 comprimés sous film thermosoudé(pa­pier/PE/alumi­nium/Surlyn)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation: 12 décembre 1997

Date de dernier renouvellement: 12 décembre 2012

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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