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ADRENALINE AGUETTANT 1 mg/mL SANS SULFITE, solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ADRENALINE AGUETTANT 1 mg/mL SANS SULFITE, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

Adrénaline Aguettant 1 mg/mL sans sulfite, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Adrénaline...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......1 mg

Sous forme de tartrate d’adrénaline

Pour 1 mL de solution injectable

Une ampoule de 1 mL contient 1 mg d’adrénaline.

Une ampoule de 5 mL contient 5 mg d’adrénaline.

Excipient à effet notoire : sodium.

Chaque ml de solution injectable contient 3,15 mg de sodium, équivalent à0,137 mmol. Chaque ampoule de 5 ml contient 15,75 mg de sodium, équivalentà 0,685 mmol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement de l’arrêt cardiovasculaire.

· Traitement du choc anaphylactique.

· Traitement des détresses cardio-circulatoires avec états de chocanaphylactique, hémorragique, traumatique, infectieux ou secondaire à lachirurgie cardiaque.

· Traitement hémostatique des hémorragies digestives hautes (grades IA etIB de la classification de Forrest), non liées à une hypertension portale,lors d’un traitement endoscopique et en association à d’autres méthodes(ther­miques, mécaniques, médicamenteuses).

Les actes thérapeutiques endoscopiques ne sont réalisés qu’après ouéventuellement pendant la stabilisation des fonctions vitales du patient.

Le choix de la technique complémentaire est laissé à l’appréciation del’opérateur et doit prendre en compte le contexte clinique etendoscopique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Traitement de l’arrêt cardiaque :

Adultes :

Voie I.V. : en bolus de 1 mg d’adrénaline (1 mL) toutes les 3 à5 minutes jusqu’au rétablissement de l’état hémodynamique.

La voie intra-osseuse peut être utilisée en voie alternative, à la mêmeposologie que la voie I.V. Un relais réalisé par la voie intraveineuse doitêtre envisagé dès que cela est possible.

La voie trachéo-bronchique peut être utilisée en voie alternative à lavoie I.V., à une posologie de 3 mg (3 mL) dilué dans 10 mL de solution dechlorure de sodium à 0.9 %, en dose unique.

Nourrissons et enfants :

Voie I.V. : en bolus de 0,01 mg/kg d’adrénaline, puis si nécessaire, unedose supplémentaire de 0,01 mg/kg toutes les 3 à 5 minutes jusqu’aurétablis­sement de l’état hémodynamique.

La voie intra-osseuse peut être utilisée en voie alternative, à la mêmeposologie que la voie I.V. Un relais réalisé par la voie intraveineuse doitêtre envisagé dès que cela est possible.

La voie trachéo-bronchique peut être utilisée en voie alternative à lavoie I.V., à une posologie de 0,1 à 0,3 mg/kg, en dose unique.

Traitement du choc anaphylactique établi :

Adultes :

Voie I.M. : 0,5–1 mg d’adrénaline (0,5–1 mL), répété toutes les5 minutes si nécessaire.

Voie I.V. : 0,1 mg d’adrénaline après dilution, soit 1 mg (1 mL) dans9 mL de solution de chlorure de sodium à 0,9 % puis administratio­nintraveineuse en bolus de 1 mL de la solution diluée. Les bolus serontrépétés jusqu’au rétablissement de l’état hémodynamique. Unesurveillance étroite sera instaurée.

Voie S.C. : 0,3 mg d’adrénaline (0,3 mL de la solution non diluée).L’amé­lioration apparaît généralement dans les 3 à 5 minutes suivantl’injection sous-cutanée. Une seconde injection de 0,3 mg (0,3 mL de lasolution non diluée) peut être faite 10 à 15 minutes plus tard sinécessaire.

Nourrissons et enfants :

Les doses recommandées sont les suivantes :

Age

Dose d'adrénaline 1 mg/mL (solution à 1:1000)

Au-dessus de 12 ans

0,5 mg en IM (0,5 mL de la solution à 1:1000)

6–12 ans

0,3 mg en IM (0,3 mL de la solution à 1:1000)

6 mois-6 ans

0,15 mg en IM (0,15 mL de la solution à 1:1000)

En-dessous de 6 mois

0,01 mg/kg en IM (0,01 mL/kg de la solution à 1:1000)

Si nécessaire, ces doses peuvent être répétées plusieurs fois àintervalles de 5–15 minutes, en fonction de la pression artérielle, de lafréquence cardiaque et de la fonction respiratoire. Une seringue de petitvolume doit être utilisée.

Traitement des détresses cardio-circulatoires avec états de choc :

Administration à la seringue électrique en continu d’une dose compriseentre 0,01 microgram­me/kg/minute et 0.5 voire 1 microgramme/kg/mi­nute, laposologie moyenne étant à titrer en fonction de l’effet thérapeutique­recherché.

Traitement hémostatique des hémorragies digestives hautes non liées à unehypertension portale :

Injection locale de petites quantités d’adrénaline diluée en plusieurssites autour de la lésion. L’adrénaline est diluée au 1/10 000, soit 1 mgd’adrénaline (1 mL) dans 9 mL de solution de chlorure de sodium à 0,9 %(pour 10 mL).

L’hémostase est généralement observée à des doses totales de solutiondiluée inférieures à 40 mL, correspondant au maximum à 4 mgd’adrénaline après dilution au 1/10 000.

L’utilisation de volumes élevés d’adrénaline impose une surveillancecar­diaque et tensionnelle par scope.

L’injection locale est recommandée en association à d’autres méthodes(ther­miques, mécaniques médicamenteuses).

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :

· Troubles du rythme (surtout ventriculaire)

· Myocardiopathie obstructive sévère

· Insuffisance coronarienne

· Hypersensibilité connue à l’adrénaline, ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

Ce médicament étant indiqué en situation d’urgence, cescontre-indications sont relatives.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

ADRENALINE AGUETTANT 1 mg/mL SANS SULFITE est uniquement indiqué commetraitement d’urgence. Un suivi médical est indispensable aprèsadministra­tion.

L’administration d’adrénaline impose une surveillance cardiovascula­ireétroite et si possible un monitorage électrocardio­graphique.

Toute administration par voie intraveineuse d'adrénaline peut entraîner destroubles du rythme ventriculaire avec risque de fibrillation ventriculaire­parfois létale, ainsi que des élévations tensionnelles.

L’adrénaline doit être administrée par voie I.M. ou S.C., en cas desurvenue de prodromes d’une réaction anaphylactique tels que :

· prurit généralisé des muqueuses ou érythème, œdème labial ouoropharyngé,

· oppression thoracique,

· sueurs profuses,

· hypotension.

Administration intraosseuse :

Cette voie d’administration doit être réservée aux situationsd’urgence lorsqu’une voie veineuse centrale ou périphérique ne peut êtreposée dans un délai suffisant.

La pose d’une voie d’abord intra osseuse doit être réalisée par desprofessionnels de santé formés à ce geste.

Le site d’administration intra osseuse doit être déterminé selonl’état du patient et les autres procédures d’urgence effectuées enparallèle.

L’administration par voie intra osseuse doit être réalisée par desprofessionnels de santé entrainé à ce type d’administration.

Le cathéter intraosseux ne doit pas être placé au niveau d’un os longfracturé, d’une extrémité avec une blessure vasculaire, ou encore dans unezone de peau infectée ou abîmée.

La zone d’administration intraosseuse doit être surveillée afin deprévenir les risques d’extravasation et de syndrome de compartiment.

En cas de choc hypovolémique, n’administrer l’adrénaline qu’aprèsrétablis­sement de la volémie.

Traitement hémostatique des hémorragies digestives : l’utilisation devolumes élevés d’adrénaline impose une surveillance cardiaque ettensionnelle par scope.

L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

La prise concomitante de ce médicament par voie intraveineuse ouintramusculaire est déconseillée en association avec les anesthésiques­volatils halogénés, les antidépresseurs imipraminiques ou les médicamentsmixtes adrénergiques-sérotoninergique (voir rubrique 4.5).

Précautions d’emploi

Après administration d’adrénaline, des effets indésirables peuventsurvenir chez des patients souffrant d’insuffisance rénale sévère,d’hyper­calcémie, d’hypokaliémie, chez les diabétiques, les femmesenceintes.

Des injections locales répétées peuvent provoquer une nécrose au niveaudes points d’injection par vasoconstriction.

Population pédiatrique

La voie intramusculaire est généralement privilégiée dans la prise encharge initiale du choc anaphylactique, la voie intraveineuse étant plusappropriée dans les unités de soins intensifs (USI) ou dans les servicesd'urgence. L’injection d'adrénaline à 1 mg / mL (1:1000) ne convient paspour une administration intraveineuse. Si la solution injectable d’adrénalineà 0,1 mg / mL (1:10 000) n’est pas disponible, une solution d'adrénalineà 1: 1000 doit être diluée à 1:10 000 avant toute administration par voieintraveineuse. L’administration par voie intraveineuse d'adrénaline doitêtre utilisée avec une extrême prudence et est généralement réservée auxspécialistes familiers avec l’administration intraveineuse del'adrénaline.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions avec l’adrénaline utilisée par voie IV ou IM Associations déconseillées (voir rubrique 4.4 Mises en gardespéciales)

+ Anesthésiques volatils halogénés (desflurane, enflurane, halothane,iso­flurane, methoxyflurane, sevoflurane)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l’excitabilité­cardiaque.

+ Antidépresseurs imipraminiques (amitriptyline, amoxapine, clomipramine,de­sipramine, dosulepine, doxepine, imipramine, maprotiline, nortriptyline,o­pipramol, trimipramine)

Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibitionde l’entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).

+ Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques (amitriptyline,clo­mipramine, imipramine, milnacipran, oxtitriptan, sibutramine,ven­lafaxine)

Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibitionde l’entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide)

Augmentation de l’action pressive du sympathomimétique, le plus souventmodérée. A n’utiliser que sous contrôle médical strict.

+ IMAO A sélectifs (moclobémide, toloxatone)

Par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs : risque d’augmentationde l’action pressive. A n’utiliser que sous contrôle médical strict.

+ Linézolide

Par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs : risque d’augmentationde l’action pressive. A n’utiliser que sous contrôle médical strict.

Interactions avec l’adrénaline utilisée par voie sous-cutanée Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés (desflurane, enflurane, halothane,iso­flurane, methoxyflurane, sevoflurane)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l’excitabilité­cardiaque. Limiter l’apport, par exemple : moins de 0,1 mg d’adrénaline en10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l’adulte.

+ Antidépresseurs imipraminiques (amitriptyline, amoxapine, clomipramine,de­sipramine, dosulepine, doxepine, imipramine, maprotiline, nortriptyline,o­pipramol, trimipramine)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l’excitabilité­cardiaque. Limiter l’apport, par exemple : moins de 0,1 mg d’adrénaline en10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l’adulte.

+ Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques (amitriptyline,clo­mipramine, imipramine, milnacipran, oxtitriptan, sibutramine,ven­lafaxine)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l’excitabilité­cardiaque. Limiter l’apport, par exemple : moins de 0,1 mg d’adrénaline en10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l’adulte.

+ IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l’excitabilité­cardiaque. Limiter l’apport, par exemple : moins de 0,1 mg d’adrénaline en10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l’adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effettératogène.

En clinique, l’utilisation de l’adrénaline au cours d’un nombrelimité de grossesses n’a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxiquepar­ticulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sontnécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours degrossesse.

Compte tenu des indications en situation d’urgence, l’adrénaline peutêtre utilisée, si besoin, au cours de la grossesse.

Allaitement

Le passage de l’adrénaline dans le lait maternel n’est pas connu. Comptetenu des effets indésirables potentiels pour le nouveau-né allaité,l’alla­itement est déconseillé au cours d’un traitement parl’adrénaline.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables dépendent de la sensibilité individuelle dupatient et de la dose administrée.

A faible dose, les effets indésirables fréquents sont : palpitations,tachy­cardie, sueurs, nausées, vomissements, dyspnée, pâleur,étourdis­sements, faiblesse, tremblements, céphalées, inquiétude, nervosité,anxiété, refroidissement des extrémités.

Les effets indésirables moins fréquents sont : hallucinations, syncopes,hyper­glycémie, hypokaliémie, acidose métabolique, mydriase, difficultémic­tionnelle avec rétention urinaire, tremblements musculaires.

A forte dose ou chez les patients sensibles à l’adrénaline, les effetsindésirables sont : arythmie cardiaque notamment ventriculaire (avec risque defibrillation ventriculaire/arrêt cardiaque), accès d’hypertensio­nartérielle (provoquant parfois une hémorragie cérébrale), vasoconstricti­on(par exemple cutanée, des muqueuses et des reins), crises angineuses, voirerisque d’infarctus aigu du myocarde.

Un syndrome de Takotsubo (cardiomyopathie de stress) peut survenir.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage ou une injection intra-vasculaire accidentelle d’adrénalinepeut provoquer une hypertension artérielle sévère responsable d’accidentscé­rébraux, cardiaques et vasculaires potentiellement mortels (hémorragiecé­rébrale, troubles du rythme tels que bradycardie transitoire suivie d’unetachycardie pouvant conduire à une arythmie, nécrose myocardique, œdème aigupulmonaire, insuffisance rénale). La demi-vie de l’adrénaline étant trèsbrève, il n’est pas toujours nécessaire d’avoir recours à desmédicaments spécifiques.

Les effets de l’adrénaline peuvent être antagonisés, en fonction del’état du patient, par l’administration de vasodilatateurs à action rapidede type dihydropyridine, de médicaments alpha-bloquants adrénergiques, voirede bêta-bloquants adrénergiques.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : STIMULANTS CARDIAQUES, GLUCOSIDESCAR­DIOTONIQUES EXCLUS, code ATC : C01CA24.

L’adrénaline est une amine sympathomimétique à action directe ayant deseffets aussi bien sur les récepteurs alpha que bêta-adrénergiques (bêta1 et bêta 2), mais dont l’effet est plus marqué aux doses thérapeutiques­faibles tandis que l’effet alpha est plus marqué aux doses thérapeutique­sélevées.

L’emploi d’adrénaline repose essentiellement sur les propriétéssui­vantes :

· vasoconstriction périphérique,

· action cardiaque bathmotrope positive et inotrope positive,

· action relaxante de la musculature bronchique et inhibition de lalibération des médiateurs de l’inflammation et de l’allergie,

· hémorragies digestives actives hautes :

L’injection d’adrénaline pratiquée au cours du traitement endoscopiquedes hémorragies digestives actives agit vraisemblablement par trois mécanismes: la tamponnade (liée au volume injectée), l’effet vasoconstricteur et lastimulation de l’agrégation plaquettaire. L’injection d’adrénalinepermet d’obtenir une hémostase immédiate aussi bien que les autres méthodesendos­copiques, mais l’effet est de courte durée et l’injectiond’a­drénaline s’est révélée inférieure aux autres méthodesendos­copiques (ex : pose de clip) en ce qui concerne la récidive hémorragiqueet la nécessité de recourir à une intervention chirurgicale.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L’adrénaline est rapidement inactivée dans l’organisme principalementpar les enzymes hépatiques COMT et MAO (chez les adultes comme chez lesenfants).

La majorité d’une dose d’adrénaline est excrétée sous formeurinaire.

Après administration intraveineuse, la demi-vie plasmatique est d’environ2 à 3 minutes.

5.3. Données de sécurité préclinique

L’adrénaline s’est montrée mutagène dans les tests d’Ames (surSalmonella typhimurium souche TA100) aux doses de 3 333 µg et 10 000 µgpar boîte.

Elle s’est révélée mutagène dans le test sur cellules L5178Y dulymphome de souris à partir de 100 µg/mL (plus petite dose avec effet).

Les études sur la reproduction chez le rat ont montré qu’à la dose de0.72 mg/kg/jour administrée par perfusion IV continue les jours 13 à 19 dela gestation, l’adrénaline entraîne une diminution du débit sanguin del’utérus et du placenta sans effet sur le poids de la mère et du fœtus etsans effet létal sur le fœtus.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, acide chlorhydrique, eau pour préparationsin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

Ne jamais diluer dans des solutions alcalines.

Sont incompatibles : alcalins, cuivre, fer, argent, zinc et autres métaux,gommes, agents antioxydants et tanins.

6.3. Durée de conservation

18 mois pour les présentations en ampoule de 5 mL.

21 mois pour les présentations en ampoule de 1 mL.

Après dilution dans une solution de chlorure de sodium à 0.9 %, le produitdoit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C. Conserver lesampoules dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après dilution voir larubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

5 mL en ampoule (verre incolore de type I). Boîte de 1, 5, 10, 50 ou100 ampoule(s).

1 mL en ampoule (verre incolore de type I). Boîte de 1, 5, 10, 50 ou100 ampoule(s).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE AGUETTANT

1 RUE ALEXANDER FLEMING

69007 LYON

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 572 783 0 4 : 1 mL en ampoule (verre) ; boîte de 1

· 34009 572 784 7 2 : 1 mL en ampoule (verre) ; boîte de 5

· 34009 300 746 1 9 : 1 mL en ampoule (verre) ; boîte de 10

· 34009 572 781 8 2 : 1 mL en ampoule (verre) ; boîte de 50

· 34009 572 782 4 3 : 1 mL en ampoule (verre) ; boîte de 100

· 34009 571 684 9 0 : 5 mL en ampoule (verre) ; boîte de 1

· 34009 571 685 5 1 : 5 mL en ampoule (verre) ; boîte de 5

· 34009 571 422 4 7 : 5 mL en ampoule (verre) ; boîte de 10

· 34009 571 423 0 8 : 5 mL en ampoule (verre) ; boîte de 50

· 34009 571 424 7 6 : 5 mL en ampoule (verre) ; boîte de 100

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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