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ALMOTRIPTAN SANDOZ 12,5 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ALMOTRIPTAN SANDOZ 12,5 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ALMOTRIPTAN SANDOZ 12,5 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé pelliculé contient du malate d’almotriptan équivalant à12,5 mg d’almotriptan.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Le comprimé pelliculé est rond, blanc à blanc cassé, biconvexe avec «12,5 » gravé sur une face et lisse sur l’autre face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de la phase céphalalgique de la crise de migraine avec ousans aura.

4.2. Posologie et mode d'administration

L’almotriptan ne doit pas être utilisé en prophylaxie.

Posologie
Adulte (de 18 à 65 ans)

La dose recommandée est d’un comprimé pelliculé de 12,5 mgd'almo­triptan.

Si les symptômes de la migraine réapparaissent dans les 24 heures, undeuxième comprimé peut être pris, à condition de respecter un intervalled'au moins 2 heures entre les deux prises.

L'efficacité d'une deuxième dose pour le traitement d'une même criselorsque la première dose n'a pas été efficace n'a pas été étudiée aucours des essais cliniques. Par conséquent, si un patient ne répond pas à lapremière dose, une deuxième dose ne doit pas être prise pour lamême crise.

La dose maximale recommandée est de deux comprimés par 24 heures.

Population pédiatrique

Il n'existe pas de données concernant l'utilisation de l'almotriptan chezles enfants et les adolescents de moins de 18 ans. De ce fait, son utilisationdans cette classe d'âge n'est pas recommandée.

Patient âgé (de plus de 65 ans)

Aucun ajustement de la posologie n'est requis pour le patient âgé. Lasécurité et l'efficacité de l'almotriptan n'ont pas été systématiquemen­tévaluées chez le patient âgé de plus de 65 ans.

Insuffisant rénal

Aucun ajustement de la posologie n'est requis chez les patients ayant uneinsuffisance rénale légère ou modérée. Les patients atteints d'insuffisance­rénale sévère ne doivent pas prendre plus d’un comprimé pelliculé de12,5 mg d'almotriptan par 24 heures.

Insuffisant hépatique

Il n'existe pas de données concernant l'utilisation d'almotriptan chez lespatients ayant une insuffisance hépatique (se reporter aussi aux rubriques4.3 et 4­.4).

Mode d’administration

Almotriptan Sandoz 12,5 mg, comprimé pelliculé doit être pris avec del'eau aussi précocement que possible après le début de la crise de céphaléemigraineuse mais il est également efficace quand il est pris à un stadeultérieur.

Les comprimés peuvent être pris avec ou sans nourriture.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à l'almotriptan ou à l’un des excipients mentionnésà la rubrique 6.1. ;

· Comme pour d'autres agonistes des récepteurs à la 5-hydroxytrypta­mine(5HT1B/1D), l'almotriptan ne doit pas être utilisé chez les patientsprésentant des antécédents, des symptômes ou des signes de pathologiecardiaque ischémique (infarctus du myocarde, angine de poitrine, ischémiesilencieuse documentée, angor de Prinzmetal) ou présentant une hypertensionsévère ou une hypertension bénigne ou modérée non contrôlée ;

· L'almotriptan ne doit pas être utilisé chez les patients ayant desantécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'accident ischémiquetran­sitoire (AIT) ou chez les patients atteints d'une pathologie vasculairepérip­hérique ;

· L'administration concomitante d'almotriptan avec l'ergotamine, lesdérivés de l'ergotamine (incluant le méthysergide) ou d'autres agonistes desrécepteurs à la 5-hydroxytryptamine (5-HT1B/1D) est contre-indiquée ;

· L'administration d'almotriptan est contre-indiquée chez le patientatteint d'une insuffisance hépatique sévère (se reporter également à larubrique 4.2).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L'almotriptan ne doit être utilisé qu'après avoir établi un diagnosticcertain de migraine.

Il ne doit pas être utilisé pour le traitement des migraineshémi­plégiques, basilaires ou ophtalmoplégiques.

Comme avec les autres traitements de la crise de migraine, avant de traiterles céphalées des patients sans diagnostic antérieur de migraine ou despatients migraineux présentant des symptômes atypiques, il est nécessaired'exclure d'autres pathologies neurologiques potentiellement graves. Desaccidents cérébro-vasculaires ont été rapportés chez les patients traitéspar agonistes des récepteurs 5HT1B/1D. Il faut noter que les migraineux peuventprésenter un risque accru de survenue de certains événements vasculairescé­rébraux (par exemple : AVC ou AIT).

Dans de très rares cas, comme avec les autres agonistes des récepteurs5HT1B/1D, des vasospasmes des artères coronaires et des infarctus du myocardeont été rapportés ; par conséquent l'almotriptan ne doit pas êtreadministré aux patients qui pourraient être atteints d'une pathologiecoro­narienne non diagnostiquée sans la recherche préalable d'une potentiellepat­hologie cardio-vasculaire sous-jacente. Ces patients incluent les femmesménopausées, les hommes de plus de 40 ans et les patients présentantd'autres facteurs de risques de pathologie coronarienne tels que l'hypertensionnon contrôlée, l'hypercholes­térolémie, l'obésité, le diabète, letabagisme ou des antécédents familiaux clairs de pathologies cardiaques.

Cependant, ce bilan peut ne pas identifier tous les patients qui ont unemaladie cardio-vasculaire et, dans de très rares cas, des événementscar­diaques graves sont survenus chez des patients sans maladie cardio-vasculairesous-jacente lors de la prise d'agonistes 5HT1.

Après administration, la prise d'almotriptan peut être associée à dessymptômes transitoires comprenant des douleurs thoraciques ou une sensationd'op­pression pouvant être intense et pouvant s'étendre au niveau de la gorge(se reporter également à la rubrique 4.8). Si la symptomatologie évoque uneischémie cardiaque, il ne faut pas prendre de doses supplémentaires­d'almotriptan et des explorations appropriées devront être réalisées.

Une attention particulière doit être portée lors de la prescriptiond'al­motriptan chez les patients ayant une hypersensibilité connue auxsulfamides.

Un syndrome sérotoninergique (incluant troubles mentaux, dysfonctionnementdu système nerveux autonome et anomalies neuromusculaires) a été rapportéaprès le traitement concomitant par triptans et inhibiteurs sélectifs de larecapture de sérotonine (ISRS) ou inhibiteurs de la recapture de la sérotonineet de la noradrénaline (IRSN). Ces réactions peuvent être graves. Si letraitement concomitant par almotriptan et un SSRI ou SNRI est cliniquementjus­tifié, une surveillance appropriée du patient est conseillée,par­ticulièrement à l'initiation du traitement, d’augmentation des doses, ouavec ajout d'un autre médicament sérotoninergique (voir rubrique 4.5).

Il est recommandé d'attendre au moins 6 heures après l’administrati­ond'almotriptan pour administrer un produit à base d'ergotamine. Un délai d'aumoins 24 heures doit être respecté après l'administration d'un médicamentcontenant de l'ergotamine avant de donner de l'almotriptan. Bien qu'un risqueaccru de vasospasme n'ait pas été observé dans l'essai clinique incluant12 sujets sains recevant par voie orale de l'almotriptan et de l'ergotamine, untel risque est théoriquement possible (Se reporter également à larubrique 4.3).

Les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère ne doivent pasprendre plus d’un comprimé pelliculé de 12,5 mg d'almotriptan sur24 heures.

Une attention particulière est recommandée chez les patients atteints d'uneinsuffisance hépatique légère ou modérée. Le traitement par almotriptan estcontre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère(se reporter aux rubriques 4.3 et 5.2).

La fréquence des effets indésirables peut être augmentée parl'association de triptans à des préparations contenant du millepertuis(Hy­pericum perforatum).

Comme les autres agonistes des récepteurs 5HT1B/1D, l'almotriptan peutentraîner une augmentation légère et transitoire de la tension artérielle.Cette augmentation peut être plus prononcée chez les patients âgés.

Céphalée par abus médicamenteux (CAM)

L'utilisation prolongée d'un antalgique pour traiter les céphalées peutentraîner une aggravation de celles-ci. Dans ces cas ou en cas de suspicion, unavis médical est nécessaire et le traitement doit être interrompu. Lediagnostic de céphalée par abus médicamenteux (CAM) doit être suspecté chezles patients présentant des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ouà cause de) l'utilisation régulière d'un traitement antimigraineux.

La dose maximale recommandée d'almotriptan ne doit pas être dépassée.

ALMOTRIPTAN SANDOZ 12,5 mg, comprimé pelliculé contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimépelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Des études d'interaction ont été conduites avec des inhibiteurs de lamonoamine-oxydase A, des bêta-bloquants, des inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine, des inhibiteurs calciques et avec des inhibiteursdes isoenzymes 3A4 et 2D6 du cytochrome P450. Il n'y a pas eu d'étuded'inte­raction in vivo permettant d'évaluer l'effet de l'almotriptan surd'autres substances actives.

Comme avec tous les agonistes des récepteurs 5HT1B/1D, le risque potentielde survenue d'un syndrome sérotoninergique dû à une interactionphar­macodynamique en cas de traitement concomitant avec une IMAO est unepossibilité qui ne peut être écartée.

Des cas de patients présentant des symptômes compatibles avec un syndromeséroto­ninergique (incluant troubles de la conscience, dysautonomie et troublesneuro­musculaires) consécutifs à l’association d’inhibiteurs sélectifs dela serotonine (ISRS) ou d’inhibiteurs de la recapture sérotoninenora­drénaline (IRSNs) et des triptans ont été décrits (voirrubrique 4.4).

L'administration répétée d'un inhibiteur calcique, le vérapamil, substratdu cytochrome CYP3A4 a entraîné une augmentation de 20 % de la Cmax et del'aire sous la courbe de l'almotriptan. Cette augmentation n'est pasconsidérée comme cliniquement pertinente. Aucune interaction cliniquementper­tinente n'a été observée.

L'administration répétée de propranolol n'a pas influencé lapharmacocinétique de l'almotriptan. Aucune interaction cliniquement pertinenten'a été observée.

Des études in vitro conduites pour évaluer la capacité de l'almotriptan àinhiber les enzymes majeures du cytochrome P450 des microsomes hépatiqueshumains et de la monoamino-oxydase (MAO) ont montré que l'almotriptan­n'altérait probablement pas le métabolisme des substances activesmétabolisées par le cytochrome P450 ou par les mono-amino-oxydasesA et B.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Des données très limitées sont disponibles concernant les grossesses sousalmotriptan. Les études expérimentales chez l'animal n'ont pas montréd'effets délétères directs ou indirects ni sur la grossesse, ledéveloppement embryo-fœtal, sur l'accouchement ni sur le développementpost-natal (voir rubrique 5.3).

Une attention particulière doit être portée lors de la prescriptiond'al­motriptan pendant la grossesse.

Allaitement

Il n'y a pas de données concernant l'excrétion de l'almotriptan dans lelait maternel. Les études conduites chez la rate allaitante ont montré quel'almotriptan et/ou ses métabolites apparentés étaient excrétés dansle lait.

Une attention particulière doit être portée lors de la prescriptiond'al­motriptan pendant l'allaitement. L'exposition du nouveau-né peut êtreminimisée en évitant l'allaitement maternel dans les 24 heures après letraitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il n'y a pas d'étude concernant l'effet de l'almotriptan sur l'aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

Cependant, comme une somnolence peut survenir au cours d'une crise demigraine et a été rapportée comme un effet indésirable du traitement parl'almotriptan la prudence est recommandée chez les patients effectuant destâches nécessitant une certaine habileté.

4.8. Effets indésirables

L'almotriptan a été évalué sur plus de 2700 patients au cours d'essaiscliniques allant jusqu'à un an. Les effets indésirables les plus fréquents àla dose thérapeutique ont été : étourdissement, somnolence, nausée,vomissement et fatigue. Aucun de ces effets indésirables n’est survenu à unefréquence supérieure à 1,5 %.

Dans la liste ci-dessous sont présentés les effets indésirables apparuschez les patients au cours d'essais cliniques ou après commercialisation.

Ces effets indésirables sont présentés par système-organe et par ordredécroissant de fréquence.

Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquents(≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 – < 1/10), peu fréquents (≥1/1 000 – < 1/100), rares (≥ 1/10 000 – < 1/1 000), très rares(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur labase des données disponibles).

Système organe classe

Fréquents

Peu fréquents

Très rares

Indéterminée

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité (incluant des angiœdèmes),

Réactions anaphylactiques.

Affections du système nerveux

Vertige, Somnolence.

Paresthésies, Céphalées.

Convulsions.

Affections oculaires

Atteinte visuelle*,

Vision trouble*.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes.

Affections cardiaques

Palpitations.

Vasospasme des artères coronaires, Infarctus du myocarde,

Tachycardie.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Sensation de gorge serrée.

Affections gastro-intestinales

Nausée,

Vomissement.

Diarrhée, Dyspepsie, Sécheresse de la bouche.

Ischémie intestinale.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Myalgie,

Douleurs osseuses.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fatigue.

Asthénie,

Douleur dans la poitrine.

*Cependant, les troubles visuels peuvent aussi survenir au cours de la crisede migraine elle-même.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

L'effet indésirable le plus fréquent chez les patients recevant 150 mgd'almotriptan (la plus forte dose qui ait été administrée à des patients)était la somnolence.

Les effets liés à un surdosage doivent être traités de façonsymptomatique et les fonctions vitales doivent être maintenues. Comme lademi-vie est d'à peu près 3,5 heures une surveillance du patient doit êtremaintenue pendant au moins 12 heures ou tant que les symptômes ou signes desurdosage persistent.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Analgésiques, préparationsan­timigraineuses / Agonistes sélectifs de la sérotonine (5HT1), Code ATC :N02CC05.

Mécanisme d'action

L'almotriptan est un agoniste sélectif des récepteurs 5HT 1B et 5HT 1D. Cesrécepteurs sont impliqués dans la vasoconstriction de certains vaisseauxsanguins intracrâniens comme cela a été démontré dans des études conduitessur des préparations isolées de tissus humains.

L'almotriptan interagit également avec le système vasculaire trigéminalinhibant la sortie des protéines plasmatiques des vaisseaux de la dure-mèreliée à une stimulation du ganglion trigéminal qui entraîne une inflammationdes neurones, laquelle semble être impliquée dans la physiopathologie de lamigraine.

L'almotriptan n'a pas d'activité significative sur les autres sous-types derécepteurs 5HT ni sur les sites de liaison à l'adrénaline, l'adénosine,l'an­giotensine, la dopamine, l'endothéline ou la tachykinine.

Effets pharmacodynamiques

L'efficacité de l'almotriptan dans le traitement de la crise de migraine aété établie dans 4 essais cliniques multicentriques contrôlés versusplacebo incluant plus de 700 patients auxquels ont été administrés 12,5 mgd'almo­triptan. La diminution de la douleur a débuté 30 minutes aprèsl'adminis­tration et le pourcentage de réponse (passage d'une céphaléed'intensité sévère à modérée à une céphalée d'intensité légère ouabsente) après 2 heures était de 57–70 % avec l'almotriptan et de 32–42 %avec le placebo. De plus, l'almotriptan a diminué les nausées, la photophobieet la phonophobie associées à la crise de migraine.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L'almotriptan est bien absorbé avec une biodisponibilité orale d'environ70 %. Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes à peuprès entre 1,5 et 3 heures après l'administration. La vitesse d'absorptionet la quantité absorbée ne sont pas affectées par l'ingestion concomitante denourriture. Chez des sujets sains recevant des doses uniques administrées parvoie orale allant de 5 mg à 200 mg, les valeurs des Cmax et les aires sous lacourbe (AUC) ont été proportionnelles à la dose indiquant unepharmacoci­nétique linéaire.

Biotransformation et élimination

La demi-vie d'élimination (t1/2) est d'environ 3,5 heures chez les sujetssains. Il n'existe aucune preuve d'un effet lié au sexe du sujet sur lapharmacocinétique de l'almotriptan.

Plus de 75 % de la dose administrée est éliminée dans les urines et lereste dans les selles. Environ 50 % de l'excrétion rénale ou fécale est del'almotriptan inchangé. La principale voie de biotransformation passe par ladésamination oxydative grâce à la monoamine-oxydase A produisant lemétabolite indole-acétique. Le cytochrome P450 (isoenzymes 3A4 et 2D6) et laflavine mono-oxydase sont d'autres enzymes impliquées dans le métabolisme del'almotriptan. Aucun des métabolites ne présente une activité pharmacologiqu­esignificative.

Après administration par voie intraveineuse d'almotriptan à des sujetssains les valeurs moyennes du volume de distribution, de la clairance totale etde la demi-vie d'élimination ont été respectivement de 195 L, 40 L/h et3,4 h. La clairance rénale (CLR) représente environ les deux tiers de laclairance totale et la sécrétion tubulaire rénale est probablement égalementimpliquée. La clairance rénale est bien corrélée à la fonction rénale chezles patients souffrant d'une insuffisance rénale légère (clairance de lacréatinine : 60–90 ml/min), modérée (clairance de la créatinine 30–59ml/min) et sévère (clairance de la créatinine : < 30 ml/min).L'au­gmentation de la valeur moyenne de t1/2 (jusqu'à 7 heures) eststatistiquement et cliniquement significative uniquement pour les patientsprésentant une insuffisance rénale sévère.

Comparativement aux sujets sains, l'augmentation de la concentration maximale(Cmax) de l'almotriptan était de 9 %, 84 % et 72 % alors que l'augmentationde l'exposition (aire sous la courbe AUC) était de 23 %, 80 % et 195 % pourles patients atteints respectivement d'insuffisance rénale légère, modéréeet sévère. Selon ces résultats, la réduction de la clairance totale del'almotriptan étaient de –20 %, –40 % et –65 % pour les patientsatteints respectivement d'insuffisance rénale légère, modérée et sévère.Comme prévu, les clairances totale (CL) et rénale (CLR) ont été diminuéesmais sans signification clinique chez les volontaires sains âgés par rapportà un groupe témoin jeune.

Au vu des données concernant la clairance de l'almotriptan chez l'homme, ilressort qu'environ 45 % de l'élimination de l'almotriptan semble être liéeà un métabolisme hépatique. Par conséquent, même si ces mécanismes declairance étaient totalement ou en partie bloqués les concentration­splasmatiques d'almotriptan seraient augmentées de 2 fois au maximum sachantque la fonction rénale (et la clairance rénale de l'almotriptan) ne sont pasaltérées par un dysfonctionnement hépatique.

Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère la valeur duCmax est multipliée par 2 et celle de l'aire sous la courbe AUC à peu prèsmultipliée par trois par rapport aux sujets sains. Les modifications desparamètres cinétiques chez les patients atteints d'une insuffisance hépatiquesigni­ficative ne doivent pas excéder ces valeurs. Pour cette raison, aucuneétude de pharmacocinétique de l'almotriptan chez le patient atteint d'uneinsuffisance hépatique n'a été conduite.

5.3. Données de sécurité préclinique

Au cours des études de toxicité en administration unique et réitérée, etdes études de reproduction, des effets indésirables ont été observés à destaux d'exposition bien supérieurs à l'exposition maximale chez l'Homme.

L'almotriptan n'a pas montré d'activité mutagène dans le cadre d'unebatterie standard de tests de génotoxicité conduits in vitro et in vivo etaucun potentiel carcinogène n'a été montré au cours des études conduiteschez le rat et la souris.

Comme avec les autres agonistes des récepteurs 5HT1B/1D, l'almotriptan selie à la mélanine. Cependant, aucun effet indésirable oculaire associé àl'almotriptan n'a été observé chez le chien après un traitement allantjusqu'à un an.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Mannitol, cellulose microcristalline, povidone (K30), carboxyméthyla­midonsodique (type A), fumarate de stéaryle sodique.

Pelliculage :

Hypromellose 5 cP, dioxyde de titane (E 171), polyéthylènegly­col 400.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Les comprimés pelliculés sont conditionnés dans un blisterOPA/Alu­minium/PVC-Aluminium et insérés dans un étui.

1, 2, 3, 4, 6, 7, 9, 10, 12, 14, 18 ou 24 comprimés pelliculés sousplaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 276 021 2 2 : 1 comprimé sous plaquette(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 022 9 0 : 2 comprimés sous plaquette(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 023 5 1 : 3 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 024 1 2 : 4 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 025 8 0 : 6 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 026 4 1 : 7 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 027 0 2 : 9 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 028 7 0 : 10 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 029 3 1 : 12 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 030 1 3 : 14 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 031 8 1 : 18 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

· 34009 276 032 4 2 : 24 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC-Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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