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AMISULPRIDE ARROW LAB 100 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - AMISULPRIDE ARROW LAB 100 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

AMISULPRIDE ARROW LAB 100 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Amisulpride..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........100 mg

Pour un comprimé sécable

Excipient à effet notoire : chaque comprimé sécable de 100 mg contient100 mg de lactose monohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Comprimé non pelliculé, blanc à blanc cassé, rond (diamètre de 9,5 mm)avec une barre de sécabilité d'un côté et le marquage « L 74 » de l'autrecôté. Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

AMISULPRIDE ARROW LAB est indiqué dans le traitement des troublesschizop­hréniques aigus ou chroniques, caractérisés par des symptômespositifs (par exemple délire, hallucinations, troubles de la pensée) et/ou dessymptômes négatifs (par exemple émoussement affectif, retrait émotionnel etsocial) importants, y compris lorsque les symptômes négatifs sontprédominants.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Symptômes positifs

Pour les épisodes psychotiques aigus, des doses orales comprises entre400 mg par jour et 800 mg par jour sont recommandées. Dans certains cas, ladose quotidienne peut être augmentée jusqu'à 1200 mg par jour. Les dosessupérieures à 1200 mg par jour n'ont pas été évaluées en terme desécurité et ne devraient donc pas être utilisés.

Aucun ajustement posologique spécifique n’est requis lors de l'initiationdu traitement par AMISULPRIDE ARROW LAB. Les doses doivent être ajustées enfonction de la réponse individuelle.

Pour les patients présentant des symptômes mixtes, positifs et négatifs,les doses doivent être ajustées pour obtenir un contrôle optimal des signespositifs.

Le traitement d'entretien doit être établi individuellement avec la pluspetite dose efficace.

Symptômes négatifs prédominants (syndrome déficitaire)

Une dose journalière de 50 mg à 300 mg est recommandée. Les dosesdoivent être ajustées individuellement.

AMISULPRIDE ARROW LAB peut être administrée une fois par jour à des dosesorales allant jusqu’à 300 mg, les doses plus élevées doivent êtreréparties en deux prises par jour.

La dose minimale efficace doit être utilisée.

Populations particulières

Patients âgés de plus de 65 ans : la sécurité de l’amisulpride a étéexaminée sur un nombre limité de patients âgés. L’amisulpride doit êtreutilisée avec une attention particulière en raison d'un risque possibled'hypo­tension et de sédation. Dans le cas d’une insuffisance rénale, uneréduction de la posologie peut également être nécessaire.

Population pédiatrique

L’efficacité et la sécurité de l’amisulpride chez les enfants etadolescents de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Il y a peu dedonnées disponibles sur l'utilisation de l'amisulpride chez les adolescentsdans la schizophrénie. Par conséquent, l’amisulpride ne doit pas êtreutilisée chez les adolescents de 15 à 18 ans jusqu'à ce que de nouvellesdonnées soient disponibles. En cas d’absolue nécessité, le traitementd’a­dolescents par amisulpride doit être initié et réalisé par un médecinexpérimenté dans le traitement de la schizophrénie pour ce groupe d'âge.L'utilisation de l'amisulpride est contre-indiquée chez les enfants et lesadolescents de moins de 15 ans (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale

AMISULPRIDE ARROW LAB est éliminé par voie rénale. En cas d'insuffisance­rénale, la dose doit être réduite de moitié chez les patients dont laclairance de la créatinine (ClCr) est comprise entre 30–60 ml/min et réduiteau tiers chez les patients ayant une clairance de la créatinine entre 10–30ml/min. Il n'existe pas de données chez les patients présentant uneinsuffisance rénale sévère (ClCr <10 ml/min), l’amisulpride ne doit doncpas être utilisée chez ces patients (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique

L’amisulpride est faiblement métabolisée, une réduction de la posologiene devrait donc pas être nécessaire.

Durée du traitement

Des données d’essais cliniques contrôlés sur une période d’un an sontdisponibles. La durée du traitement doit être déterminée par le médecintraitant.

Pour éviter le syndrome de sevrage, le traitement doit être arrêtéprogres­sivement (voir rubrique 4.4).

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés doivent être avalés entiers ou coupés en deux, avec unequantité suffisante de liquide.

L’amisulpride peut être administrée indépendamment des repas.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· Tumeurs prolactine-dépendantes concomitantes (par exemple prolactinome dela glande pituitaire ou cancer du sein) ;

· Phéochromocytome ;

· Enfants et adolescents de moins de 15 ans ;

· Allaitement (voir rubrique 4.6) ;

· Association à la lévodopa (voir rubrique 4.5) ;

· En association avec les médicaments suivants qui peuvent induire destorsades de pointes (voir rubrique 4.5) :

o Anti-arythmiques de classe Ia comme la quinidine et le disopyramide,

o Anti-arythmiques de classe III tels que l'amiodarone et le sotalol.

· Autres médicaments comme le bépridil, cisapride, sultopride,thi­oridazine, méthadone, érythromycine (par voie intraveineuse), vincamine(par voie intraveineuse), halofantrine, pentamidine, sparfloxacine et lesantifongiques azolés.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d'un syndrome malin desneuroleptiques, une complication potentiellement létale caractérisée parhyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération dela conscience et augmentation des CPK peut survenir. En cas d'hyperthermie, enparticulier avec des doses journalières élevées, tout traitementantip­sychotique, y compris avec AMISULPRIDE ARROW LAB, doit êtreinterrompu.

Des hyperglycémies ont été rapportées chez des patients traités avec desagents antipsychotiques atypiques, y compris l’amisulpride. Par conséquent,un suivi glycémique approprié devra être mis en place pour les patients ayantun diagnostic établi de diabète de type II ou présentant des facteurs derisque pour le diabète et qui prennent de l’amisulpride.

AMISULPRIDE ARROW LAB est éliminé par voie rénale. En cas d'insuffisance­rénale, la dose devra être réduite ou un traitement discontinu pourra êtreenvisagé (voir rubrique 4.2).

AMISULPRIDE ARROW LAB peut abaisser le seuil épileptogène. Par conséquent,les patients ayant des antécédents d'épilepsie doivent être étroitementsur­veillés au cours du traitement par AMISULPRIDE ARROW LAB.

Chez les patients âgés, AMISULPRIDE ARROW LAB, comme d'autresneuro­leptiques, doit être utilisé avec prudence en raison d'un risque possibled'hypo­tension et de sédation. Dans le cas d’une insuffisance rénale, uneréduction de la posologie peut également être nécessaire.

Comme avec d'autres agents anti-dopaminergiques, la prescriptiond’A­MISULPRIDE ARROW LAB devra s’effectuer avec prudence chez les patientsatteints de la maladie de Parkinson car elle peut entraîner une aggravation dela maladie. AMISULPRIDE ARROW LAB ne devra être utilisé que si le traitementneu­roleptique ne peut être évité.

Des symptômes aigus de sevrage tels que des nausées, vomissements etinsomnies ont été décrits suite à l'arrêt brusque de médicamentsan­tipsychotiques à de fortes doses. Une récurrence des symptômes psychotiquespeut également se produire ainsi que l'apparition de troubles de mouvementsinvo­lontaires (tels que akathisie, dystonie et dyskinésie) ont été rapportéeavec l’amisulpride (voir rubrique 4.8). Par conséquent, l’arrêt progressifde l'amisulpride est conseillé.

Allongement de l’intervalle QT

Prescrire avec prudence amisulpride chez des patients présentant une maladiecardio­vasculaire connue ou des antécédents familiaux d'allongement del’intervalle QT. L'amisulpride provoque une augmentation dose-dépendante del'intervalle QT. Cet effet, est connu pour augmenter le risque de survenue detroubles du rythme ventriculaire graves, notamment les torsades de pointe. Ilconvient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant touteadministration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de cetrouble du rythme :

· bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

· maladies cardiaques, antécédents familiaux de mort subite oud’allongement de l’intervalle QT,

· déséquilibre électrolytique, en particulier l'hypokaliémie,

· allongement congénital de l'intervalle QT,

· traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner unebradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, unralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalleQT (voir rubrique 4.5).

Un ECG de référence est recommandé avant traitement chez tous lespatients. En particulier, les personnes âgées, les patients ayant desantécédents personnels ou familiaux de maladies cardiaques ou des résultatsanormaux à l'examen clinique cardiaque. Au cours du traitement, dessurveillances par ECG sont de rigueur (par exemple lors de l'augmentation desdoses) et doivent être évaluées sur une base individuelle du patient. La dosed’amisulpride devrait être réduite si l’intervalle QT est prolongé, et,arrêté si le QTc est > 500 ms.

Une surveillance périodique de l'électrolyte est recommandée enparticulier si le patient prend des diurétiques ou pendant une maladieintercu­rrente.

L'utilisation concomitante avec des antipsychotiques doit être évitée(voir rubrique 4.5).

Accident vasculaire cérébral

Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez despatients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiqu­esatypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d'accidentvas­culaire cérébral. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'estpas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chezd'autres populations de patients ne peut être exclue. AMISULPRIDE ARROW LABdoit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs derisque d'accident vasculaire cérébral.

Patients âgés déments

Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints depsychose associée à une démence et traités par antipsychotiques. Lesanalyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement desantipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicamentscom­parativement au placebo. A la fin du traitement d'une durée moyenne de10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe depatients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.

Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec lesantipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décèssemblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisancecar­diaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie). Desétudes épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiqu­esatypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter lamortalité.

La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patientsdans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'estpas claire.

AMISULPRIDE ARROW LAB n’est pas autorisé pour le traitement des troublesdu comportement liés à la démence.

Thromboembolie veineuse

Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec lesantipsycho­tiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentantsouvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentielde TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par AMISULPRIDEARROW LAB et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.

Cancer du sein

AMISULPRIDE ARROW LAB peut augmenter les taux de prolactine. Par conséquent,une prudence particulière est recommandée et les patients avec desantécédents familiaux de cancer du sein doivent être étroitement surveilléspendant le traitement d’AMISULPRIDE ARROW LAB.

Des leucopénies, des neutropénies et des agranulocytoses ont étérapportés suite à des traitements avec des antipsychotiques, dontl’amisulpride. Des infections inexpliquées ou de la fièvre peuvent être lapreuve d'une dyscrasie sanguine (voir rubrique 4.8), et exige une investigation­hématologique immédiate.

Excipients

AMISULPRIDE ARROW LAB contient du lactose.

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

AMISULPRIDE ARROW LAB contient du sodium.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimésécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

· Médicaments qui pourraient induire des torsades de pointes :

· antiarythmiques de classe Ia comme la quinidine et le disopyramide,

· antiarythmiques de classe III tels que l'amiodarone et le sotalol,

· autres médicaments comme le bépridil, le cisapride, le sultopride,lat­hioridazine, la méthadone, l’érythromycine (par voie intraveineuse), lavincamine (par voie intraveineuse), l’halofantrine, la pentamidine, lasparfloxacine et les antifongiques azolés.

· Lévodopa: antagonisme réciproque des effets entre la lévodopa et desneuroleptiques. L’amisulpride peut s’opposer à l'effet des agonistes de ladopamine, par exemple, la bromocriptine, le ropinirole.

Associations déconseillées

· les médicaments qui augmentent le risque de torsade de pointes ou quipourraient prolonger l'intervalle QT :

o des médicaments induisant une bradycardie comme les béta-bloquants, lesinhibiteurs des canaux calciques induisant une bradycardie comme le diltiazem,le vérapamil, la clonidine, le guanfacine et la digitale,

o des médicaments induisant une hypokaliémie ou un déséquilibreé­lectrolytique : les diurétiques hypokaliémiques, les laxatifs stimulants,l’am­photéricine B (par voie intraveineuse), les glucocorticoïdes et lestétracosactides. L'hypokaliémie devra être corrigée,

o des antipsychotiques comme le pimozide et l’halopéridol,

o les antidépresseurs imipraminiques,

o le lithium,

o certains antihistaminiques tels que l'astémizole, la terfénadine,

o la méfloquine.

· AMISULPRIDE ARROW LAB peut augmenter les effets centraux de l'alcool. Parconséquent, l'alcool ne doit pas être consommé au cours du traitement.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

L'utilisation concomitante des agents suivants peut conduire à unepotentialisation de l'effet :

· dépresseurs du SNC, y compris des narcotiques, anesthésiques,a­nalgésiques, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines,d’au­tres médicaments anxiolytiques et la clonidine et dérivés,

· antihypertenseurs et autres médicaments hypotenseurs.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez les animaux, l'amisulpride n'a pas montré de toxicité reproductive.Aucun effet tératogène de l’amisulpride n’a été noté.

Un nombre limité de données cliniques sur l’exposition à l’amisulpride­pendant la grossesse sont disponibles. Ainsi la sécurité de l’amisulpride­pendant la grossesse n’a pas été établie.

L'utilisation du médicament est déconseillée pendant la grossesse à moinsque les avantages justifient les risques potentiels. Pour les femmes en âge deprocréer, la mise en place d’une contraception efficace doit être discutéede façon approfondie avec le médecin avant le traitement.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (y compris l’AMISULPRIDEARROW LAB) pendant le troisième trimestre de la grossesse ont un risque deprésenter des effets indésirables tel que des symptômes de sevrage et/ouextrapyramidal pouvant varier en terme de gravité et de durée aprèsl'accouchement (voir rubrique 4.8). Il a été rapporté des agitations,hy­pertonies, hypotonies, tremblements, somnolences, détresses respiratoires oudes troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent êtresurveillés attentivement.

Allaitement

En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitementest contre-indiqué.

Fertilité

Dans les études animales, une diminution de la fertilité liée aux effetspharmaco­logiques du médicament (effet lié à la prolactine) a étéobservée.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Même utilisé comme recommandé, AMISULPRIDE ARROW LAB peut provoquer unesomnolence de telle sorte que l'aptitude à conduire des véhicules ou àutiliser des machines peut être diminuée (voir la rubrique 4.8 – Effetsindésira­bles).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence enutilisant la convention suivante: très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥1/100, < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare (≥1/10 000), < 1/1000); très rare (< 1/10 000), fréquence inconnue (nepeut être estimée avec les données disponibles)

Données d’études cliniques

Les effets indésirables suivants ont été observés dans des essaiscliniques contrôlés. Il convient de noter que, dans certains cas, il peutêtre difficile de différencier les événements indésirables, des symptômesde la maladie sous-jacente.

Affections du système immunitaire :

Peu fréquent : réactions allergiques.

Affections endocriniennes :

Fréquent : augmentation de la prolactinémie réversible à l'arrêt dutraitement, pouvant entraîner au plan clinique : galactorrhée, aménorrhée,ou troubles menstruels, gynécomastie, douleur ou élargissement du sein,prolactinome (voir rubrique 4.3) et dysfonction érectile.

Troubles du métabolisme et de la nutrition :

Peu fréquent : Hyperglycémie (voir rubrique 4.4).

Affections psychiatriques :

Fréquents : insomnie, anxiété, agitation, frigidité.

Affections du système nerveux :

Très fréquents : des symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître :tremblements, hypertonie, hypersalivation, hypokinésie, akathisie, dyskinésie.Ces symptômes sont généralement modérés aux posologies d'entretien etpartiellement réversibles, sans arrêt du traitement par l'amisulpride, avecl’adminis­tration d’un traitement antiparkinsonien. La fréquence dessymptômes extrapyramidaux qui sont dose-dépendants, est très faible chez lespatients recevant des doses entre 50 et 300 mg/jour dans le traitement dessymptômes négatifs prédominants.

Fréquent : une dystonie aiguë (torticolis spasmodique, crises oculogyres,tris­mus…) peut apparaître. Elle est réversible sans arrêt du traitementsous l'effet d'un traitement antiparkinsonien. Somnolence.

Peu fréquent : des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvementsinvo­lontaires de la langue et/ou du visage ont été rapportées, surtout aprèsadministration prolongée.

Les antiparkinsoniens sont sans action ou peuvent provoquer une aggravationdes symptômes. Convulsions.

Affections cardiaques

Fréquent : Hypotension.

Peu fréquent : Bradycardie.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : Constipation, nausées, vomissements, sécheresse de labouche.

Troubles généraux et anomalie au site d’administration :

Rare : Des symptômes aigus de sevrage tels que des nausées, vomissements etinsomnies ont été décrites suite à l'arrêt brusque du traitement à defortes doses. Une récurrence des symptômes psychotiques peut également seproduire ainsi que l'apparition de troubles de mouvements involontaires (telsque akathisie, dystonie et dyskinésie) (voir rubrique 4.4).

Investigations:

Fréquent : prise de poids.

Peu fréquent : élévations des enzymes hépatiques et principalement destransaminases.

Données post-commercialisation

Les cas de réactions indésirables suivantes ont été signalés par lanotification spontanée seulement :

Troubles du système sanguins et lymphatiques :

Fréquence inconnue : leucopénie, neutropénie et agranulocytose (voirrubrique 4.4).

Troubles du métabolisme et de la nutrition :

Fréquence inconnue : hypertriglycé­ridémie ethypercholes­térolémie.

Affections psychiatriques :

Fréquence inconnue : confusion.

Affections du système nerveux :

Fréquence inconnue : syndrome malin des neuroleptiques (voir section 4.4),qui est une complication potentiellement mortelle.

Affections cardiaques :

Fréquences inconnues : prolongation de l’intervalle QT et arythmiesventri­culaires tels que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, ce quipeut entraîner une fibrillation ventriculaire, un arrêt cardiaque ou une mortsubite (voir section 4.4).

Affections vasculaires :

Fréquence inconnue : cas de thrombo-embolies veineuses incluant des casd’embolies pulmonaires, parfois mortels et des cas de thrombose veineuseprofonde ont été rapportés.

Affection de la peau et du tissu sous-cutané :

Fréquence inconnue : œdème de Quincke, urticaire.

Grossesse, conditions périnatale et puerperium :

Fréquence inconnue : syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les données concernant le surdosage avec l'amisulpride sont limitées. Lessignes et symptômes qui ont été rapportés résultaient généralement d'uneaugmentation des effets pharmacologiques du médicament. Cela incluaitsomnolence, sédation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux. Desévolutions fatales ont été rapportées principalement en combinaison avecd'autres agents psychotropes.

En cas de surdosage aigu, la possibilité de prise d'autres médicaments doitêtre prise en compte.

Puisque l’AMISULPRIDE ARROW LAB est faiblement dialysé, l’hémodialysen’est d’aucune utilité pour éliminer le médicament. Il n’y a pasd’antidote spécifique pour l’AMISULPRIDE ARROW LAB.

Des mesures appropriées doivent donc être engagées avec une surveillanceétroite des fonctions vitales du patient jusqu’à son rétablissement, ycompris une surveillance cardiaque continue en raison du risque d'allongement del'intervalle QT.

En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitementanticho­linergique doit être administré.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antipsychotiques, code ATC: N05AL05.

L’amisulpride se lie avec une forte affinité au sous-type de récepteurD2/D3 dopaminergiques humains, alors qu’il est dépourvu d’affinité avecles récepteurs de sous-type D1, D4 et D5.

Contrairement aux neuroleptiques classiques et atypiques, l’amisulpride n'apas d'affinité pour les récepteurs à la sérotonine, alpha-adrénergiques, àl'histamine H1 et cholinergiques. En outre, l'amisulpride ne se lie pas auxsites sigma.

Dans des études animales, l’amisulpride, à de fortes doses, bloque lesrécepteurs à la dopamine localisés dans les structures limbiques depréférence à ceux du striatum.

A de faibles doses, l’amisulpride bloque de préférence les récepteurspré­synaptiques D2/D3; produisant la libération de dopamine responsable de ceseffets inhibiteurs.

Ce profil pharmacologique explique l'efficacité clinique de l'amisulpridecontre les symptômes à la fois positifs et négatifs de la schizophrénie.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Chez l'homme, l'amisulpride présente deux pics d'absorption : un premieratteint rapidement une heure après la prise et un second après entre trois etquatre heures après l'administration. Les taux plasmatiques correspondants sontrespectivement de 39 ± 3 et 54 ± 4 ng/ml après l'administration d'unedose de 50 mg. La biodisponibilité absolue est de 48%.

Distribution

Le volume de distribution est de 5,8 l/kg. Le taux de fixation auxprotéines est faible (16%) et ne laisse pas envisager d'interaction­smédicamenteu­ses.

Biotransformation

L'amisulpride est faiblement métabolisé : deux métabolites inactifs ontété identifiés et représentent 4% de la quantité totale éliminée. Aprèsadministration répétée, l'amisulpride ne s'accumule pas et les paramètresphar­macocinétiques ne sont pas modifiés.

Elimination

L'amisulpride est éliminé sous forme inchangée dans les urines. 50 % dela dose administrée par voie I.V. est éliminée dans les urines, dont 90% sontéliminés au cours des premières 24 heures. La clairance rénale est del'ordre de 20 l/h ou 330 ml/min. La demi-vie d'élimination est d'environ12 heures après une administration o­rale.

Un repas riche en glucides (contenant 68% de liquides) abaissesignifi­cativement l'ASC, le Tmax et la Cmax de l'amisulpride, tandis qu'un repasriche en graisses ne modifie pas ces paramètres. L'influence de ces résultatslors du traitement par amisulpride n'est pas connue.

Insuffisance hépatique

L'amisulpride étant faiblement métabolisé, une réduction de la posologiene devrait pas être nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques.

Insuffisance rénale

La demi-vie d'élimination n'est pas modifiée chez les patients insuffisantsrénaux tandis que la clairance totale est réduite d'un facteur 2,5 à3. L'AUC de l'amisulpride est multipliée par 2 chez les patients atteintsd'insuf­fisance rénale légère et de presque 10 fois en cas d'insuffisance­rénale modérée (voir rubrique 4.2).

L'expérience est toutefois limitée et il n'existe pas de donnéesdisponibles pour des doses supérieures à 50 mg.

L'amisulpride est faiblement dialysable.

Sujet âgé

Les données de pharmacocinétiques disponibles chez le sujet âgé (>65ans) montrent une augmentation de 10 à 30% de Cmax, T1/2 et AUC après uneprise unique de 50 mg. Aucune donnée n'est disponible après des prisesrépétées.

5.3. Données de sécurité préclinique

Une vue d'ensemble des études de sécurité indique que l’amisulpride estdépourvue de risque général, spécifique de certains organes, tératogène,mutagène ou carcinogène. Les changements observés chez les rats et les chiensà des doses inférieures à la dose maximale tolérée sont soit des effetspharmaco­logiques, soit des effets dépourvus de grande importance toxicologiquedans ces conditions. En comparaison avec les doses maximales recommandées chezl'homme, les doses maximales tolérées sont 2 et 7 fois plus élevé chez lerat (200 mg/kg/jour) et le chien (120 mg/kg/jour) en terme d'ASC. Aucun risquecarcinogène, applicable à l'homme, a été identifié chez le rat jusqu'à1,5 à 4,5 fois l'ASC humaine attendue.

Une étude de carcinogénicité chez la souris (120 mg/kg/jour) et desétudes de reproduction (160, 300 et 500 mg/kg/jour, respectivement chez lerat, le lapin et la souris) ont été effectuées. L'exposition des animaux àl’amisulpride au cours de ces études n'a pas été évaluée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, méthylcellulose, cellulose microcristalli­ne,croscarmello­se sodique, stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

AMISULPRIDE ARROW LAB est disponible en plaquette (PVC/Aluminium) et enplaquette (PVC/PVDC/Alu­minium).

Plaquette :

Boîte de 15, 20, 30, 50, 60, 80, 100, 120 et 150 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 936 4 8 : 15 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 301 936 6 2 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 301 936 7 9 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 301 936 8 6 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 301 936 9 3 : 80 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 301 937 0 9 : 15 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 301 937 2 3 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 301 937 3 0 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 301 937 4 7 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 301 937 5 4 : 80 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 550 699 1 1 : 150 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 550 699 2 8 : 150 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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