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AMISULPRIDE MYLAN PHARMA 100 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - AMISULPRIDE MYLAN PHARMA 100 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

AMISULPRIDE MYLAN PHARMA 100 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé sécable contient 100 mg d’amisulpride.

Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 32,56 mg de lactosemonohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Comprimé rond blanc gravé « AMI » et « 100 » de part et d’autre dela barre de sécabilité sur une face, et « G » sur l’autre face, de 7,5 mmde diamètre.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

AMISULPRIDE MYLAN PHARMA 100 mg, comprimé sécable est indiqué pour letraitement des troubles schizophréniques aigus et chroniques avec :

· symptômes positifs (tels que idées délirantes, hallucinations, troublesde la pensée, hostilité, comportement soupçonneux), et/ou

· symptômes négatifs (syndrome déficitaire) tels qu’émoussement desaffects, retrait émotionnel et social.

Ceci inclut les patients chez qui les symptômes négatifs sontprédominants.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie recommandée

Symptômes positifs

Lors d’épisodes psychotiques aigus, la posologie recommandée est de400 mg à 800 mg/jour.

Dans certains cas individuels, la dose journalière peut être augmentéejusqu'à 1 200 mg/jour. Des doses supérieures à 1 200 mg/jour n’ont pasfait l’objet d’évaluations approfondies en termes de sécurité et nedoivent pas être utilisées.

Il n’y pas d’ajustement posologique particulier recommandé lors del'initiation du traitement. La posologie devra être adaptée en fonction de laréponse individuelle.

Chez les patients présentant des épisodes mixtes avec symptômes positifset négatifs, les doses devront être ajustées afin de contrôler de façonoptimale les symptômes positifs.

Par la suite, la dose d’entretien sera adaptée individuellement afind'obtenir la dose minimale efficace.

Episodes négatifs prédominants (syndrome déficitaire)

La posologie recommandée est de 50 à 300 mg/jour. Les posologies serontadaptées individuellement.

AMISULPRIDE MYLAN PHARMA 100 mg, comprimé sécable peut être administréquo­tidiennement en une seule prise jusqu’à une dose de 300 mg, les dosesplus élevées doivent être administrées en deux prises.

La dose minimale efficace devra être utilisée.

Populations particulières
Patients âgés de plus de 65 ans

Le traitement des patients âgés n'est pas recommandé. La sécurité del’amisulpride a été examinée chez un nombre limité de patients âgés. Encas de nécessité absolue de traitement par l’amisulpride, une précautionpar­ticulière est requise en raison du risque d'hypotension ou de sédation. Uneréduction de la posologie peut aussi être requise en raison d’uneinsuffisance rénale.

Population pédiatrique

L'efficacité et la sécurité de l'amisulpride chez les enfants et lesadolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Il n'existe que desdonnées limitées sur l'utilisation de l'amisulpride chez les adolescentsschi­zophrènes. En conséquence, l’amisulpride ne devra pas être utiliséchez l'adolescent de 15 à 18 ans jusqu'à ce que des donnéescomplé­mentaires soient disponibles. En cas de nécessité absolue, letraitement chez l'adolescent doit être initié et suivi par un praticien ayantune expérience confirmée dans le traitement de la schizophrénie dans cettetranche d’âge.

L’utilisation de l’amisulpride est contre-indiquée chez les enfants etles adolescents de moins de 15 ans (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale

L’amisulpride est éliminé par voie rénale. En cas d’insuffisance­rénale, la dose devra être réduite de moitié chez les patients dont laclairance de la créatinine (CRCL) est comprise entre 30 et 60 ml/min et autiers chez les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre10 et 30 ml/min. En l'absence de données chez les patients présentant uneinsuffisance rénale grave (CRCL < 10 ml/min), l'amisulpride ne doit pasêtre utilisé chez ces patients (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique

L'amisulpride étant faiblement métabolisé, une réduction de la posologien'est pas nécessaire.

Durée du traitement

Les données d’essais cliniques contrôlés disponibles couvrent unepériode d’un an. La durée du traitement devra être déterminée par lepraticien.

Afin d’éviter les syndromes de sevrage, le traitement devra être diminuéprogres­sivement (voir rubrique 4.4).

Pour les posologies non adaptées avec ce dosage, d’autres dosages de cemédicament sont disponibles.

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés doivent être avalés en entier ou divisés en deux, avec unequantité suffisante de liquide.

AMISULPRIDE MYLAN PHARMA 100 mg, comprimé sécable peut être administréindé­pendamment des repas.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Présence concomitante d’une tumeur dépendante à la prolactine (parexemple prolactinome de la glande hypophyse ou cancer du sein).

· Phéochromocytome.

· Enfants et adolescents de moins de 15 ans (voir rubrique 4.2).

· En association avec la lévodopa (voir rubrique 4.5).

· En association avec les médicaments suivants qui peuvent induire unetorsade de pointe (voir rubrique 4.5) :

o Anti-arythmiques de classe Ia comme la quinidine et le disopyramide.

o Anti-arythmiques de classe III comme l’amiodarone et le sotalol.

o D’autres médicaments comme le bépridil, le cisapride, le sultopride,la thioridazine, la méthadone, l’érythromycine (par voie intraveineuse), lavincamine (par voie intraveineuse), l’halofantrine, la pentamidine, lasparfloxacine, les antifongiques azolés.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Une toxicité hépatique sévère a été rapportée avec l’utilisation­d’amisulpride. Les patients doivent être informés de la nécessité designaler immédiatement à un médecin les signes tels que l'asthénie,l'a­norexie, les nausées, les vomissements, les douleurs abdominales oul'ictère. Des investigations comprenant un examen clinique et une évaluationbio­logique de la fonction hépatique doivent être entreprises immédiatement(voir rubrique 4.8).

Comme avec les autres neuroleptiques, un Syndrome Malin des neuroleptiques,une complication potentiellement fatale, caractérisé par une hyperthermie, unerigidité musculaire et une instabilité du système nerveux autonome, et uneélévation des CPK peut survenir. En cas d'hyperthermie, en particulier avecdes posologies quotidiennes élevées, tout traitement antipsychotique y comprisl'amisul­pride doit être interrompu.

Comme tout autre agent antidopaminergique, l’amisulpride doit êtreprescrit avec précaution chez les patients atteints de la maladie de Parkinson,en raison d’un risque de détérioration de la maladie. L’amisulpride nedevra être utilisé que si le traitement neuroleptique ne peutêtre évité.

Allongement de l'intervalle QT

L’amisulpride prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT (voirrubrique 4.8). Cet effet est connu pour potentialiser le risque de survenued’arythmie ventriculaire grave telle que les torsades de pointe. Avant touteadministra­tion, et lorsque la situation clinique du patient le permet, il estrecommandé d’exclure les facteurs suivants pouvant favoriser la survenue dece trouble du rythme :

· bradycardie inférieure à 55 battements par minute (bpm),

· maladie cardiaque ou antécédents familiaux de mort subite oud’allongement de l’intervalle QT,

· déséquilibre des électrolytes, en particulier une hypokaliémie,

· allongement congénital de l’intervalle QT.

· traitement en cours avec un médicament susceptible d’entraîner unebradycardie marquée (< 55 bpm), une hypokaliémie, un ralentissement de laconduction intracardiaque, ou un allongement de l’intervalle QT (voirrubrique 4.5).

Il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial de tous lespatients devant être traités, spécialement chez les patients âgés et lespatients ayant des antécédents personnels ou familiaux de maladie cardiaque oudes anomalies à l’examen cardiaque initial. Pendant le traitement, lanécessité d’effectuer un ECG de contrôle (par exemple lors d’uneaugmentation de dose) doit être évaluée de façon individuelle. La dosed’amisulpride doit être diminuée si l’intervalle QT est allongé, et doitêtre interrompue si l’intervalle QTc est supérieur à 500 ms.

Un contrôle périodique des électrolytes est recommandé en particulier sile patient prend des diurétiques ou en cas de maladie intercurrente.

L’usage concomitant d’antipsychotiques doit être évité (voirrubrique 4.5).

Accident vasculaire cérébral

Des essais cliniques randomisés versus placebo réalisés chez des patientsâgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiqu­esatypiques, ont permis d’observer un risque 3 fois plus élevé d'accidentvas­culaire cérébral. Le mécanisme de cette élévation du risque est inconnu.Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autrespopulations de patients ne peut être exclue. Amisulpride doit être utiliséavec précaution chez les patients présentant des facteurs de risque d'accidentvas­culaire cérébral.

Patients âgés atteints de démence

Les patients âgés souffrant de psychose associée à une démence ettraités par antipsychotiques ont un risque de mortalité augmenté. Lesanalyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement desantipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicamentscom­parativement au placebo. Au cours d'un essai contrôlé d’une duréetypique de 10 semaines, le taux de mortalité a été de 4,5 % dans le groupede patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo. Bien que lescauses de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiquesaient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'originecardi­ovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soitd'origine infectieuse (par exemple pneumonie). Des études observationne­llessuggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avecles antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.

On ne sait pas clairement dans quelle mesure l’augmentation du taux demortalité relevée dans les études observationnelles peut être attribuée auxantipsychotiques ou à certaines caractéristiques propres aux patients.

Thrombo-embolie veineuse

Des cas de thrombo-embolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec lesantipsycho­tiques. Etant donné que les patients traités par desantipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tousles facteurs de risque possibles de survenue de TEV doivent être identifiésavant et au cours du traitement par AMISULPRIDE MYLAN PHARMA 100 mg, comprimésécable et des mesures préventives doivent être prises.

Cancer du sein

L’amisulpride peut augmenter les taux de prolactine. Dès lors, la prudenceest de mise et les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux decancer du sein doivent être étroitement suivis lors du traitement parl’amisulpride.

Des cas d'hyperglycémie ont été rapportés chez des patients traités pardes antipsychotiques atypiques, incluant l'amisulpride ; en conséquence, lespatients ayant fait l’objet d’un diagnostic confirmé de diabète sucré ouprésentant des facteurs de risque de diabète, qui débutent un traitement paramisulpride, doivent faire l'objet d'une surveillance glycémiqueappro­priée.

L'amisulpride peut diminuer le seuil épileptogène. Ainsi, les patientsayant des antécédents de crises convulsives doivent être étroitementsur­veillés lors du traitement par l'amisulpride.

L'amisulpride est éliminé par voie rénale. En cas d'insuffisance rénale,la dose devra être diminuée ou un traitement par intermittence devra êtreconsidéré (voir rubrique 4.2).

Chez les patients âgés, l'amisulpride, comme les autres neuroleptiques,doit être utilisé avec une précaution particulière en raison du risqued’hypotension et de sédation. Une diminution de la dose peut aussi êtrenécessaire en raison d’une insuffisance rénale.

Des syndromes de sevrage, incluant des nausées, des vomissements et uneinsomnie, ont été décrits après un arrêt brutal de doses élevéesd'antip­sychotiques. Une réapparition des symptômes psychotiques peutégalement survenir et la survenue de mouvements involontaires (tels queakathisie, dystonie et dyskinésie) ont été rapportés avec l’amisulpride.Par conséquent, un arrêt progressif de l’amisulpride est conseillé.

Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportésavec les antipsychotiques dont l’amisulpride. Des infections inexpliquées oude la fièvre inexpliquée peuvent être révélateurs d'une dyscrasie sanguine(voir rubrique 4.8) et nécessiter la réalisation de bilans hématologique­simmédiats.

Tumeur bénigne de l’hypophyse

L'amisulpride peut augmenter les taux de prolactine. Des cas de tumeursbénignes de l’hypophyse tels que les prolactinomes ont été observés lorsd’un traitement par l’amisulpride (voir rubrique 4.8). En cas de taux trèsélevés de prolactine ou de signes cliniques caractéristiques d’une tumeurde l’hypophyse (tels qu’altération du champ visuel et maux de tête), uneimagerie de l’hypophyse doit être réalisée. Si le diagnostic d’une tumeurde l’hypophyse est confirmé, le traitement par amisulpride doit être stoppé(voir rubrique 4.3).

AMISULPRIDE MYLAN PHARMA 100 mg, comprimé sécable contient du lactose

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées (voir également rubrique 4.3).

+ Médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes

· anti-arythmiques de classe Ia comme la quinidine et le disopyramide

· anti-arythmiques de classe III comme l’amiodarone et le sotalol

· d’autres médicaments comme le bépridil, le cisapride, le sultopride,la thioridazine, la méthadone, l’érythromycine (par voie intraveineuse), lavincamine (par voie intraveineuse), l’halofantrine, la pentamidine, lasparfloxacine, les antifongiques a­zolés

+ Lévodopa :

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques­.L’amisulpride peut s’opposer aux effets des agonistes dopaminergiques telsque la bromocriptine, le ropinirole.

Associations déconseillées

+ Médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes ou pouvantallonger l’intervalle QT :

· Médicaments bradycardisants, tels que les bêta-bloquants, lesantagonistes des canaux calciques tels que le diltiazem et le vérapamil, laclonidine, la guanfacine, et les digitaliques.

· Médicaments pouvant induire une hypokaliémie ou perturbantl’é­quilibre électrolytique : diurétiques hypokaliémiants, laxatifsstimulants, amphotéricine B (par voie intraveineuse), glucocorticoïdes ettétracosactide. L’hypokaliémie devra être corrigée.

· Antipsychotiques tels que le pimozide et l’halopéridol.

· Antidépresseurs imipraminiques.

· Lithium.

· Certains antihistaminiques tels que l’astémizole et laterfénadine.

· La méfloquine.

+ Alcool

L’amisulpride peut augmenter les effets de l’alcool. Par conséquent,l’alcool ne doit pas être consommé durant le traitement.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

L’utilisation concomitante avec les agents suivants risque de mener à lapotentialisation des effets :

· Dépresseurs du système nerveux incluant les narcotiques, lesanesthésiques, les analgésiques, les antihistaminiques H1 sédatifs, lesbarbituriques, les benzodiazépines et autres anxiolytiques, la clonidine et sesdérivés.

· Antihypertenseurs et autres médicaments hypotenseurs.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données sur l’utilisation de l’amisulpride sur la femme enceintesont limitées. La sécurité d'emploi de l'amisulpride pendant la grossesse n'apas été établie.

L'utilisation de l’amisulpride n’est pas recommandée pendant lagrossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas decontraception efficace sauf si les bénéfices attendus justifient les risquespotentiels encourus.

L’amisulpride traverse le placenta.

Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la fonction dereproduction (voir rubrique 5.3).

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (incluant l’amisulpride) aucours du troisième trimestre de la grossesse, présentent un risqued’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou desevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance(voir rubrique 4.8). Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation,hyper­tonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire outroubles de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent êtreétroitement surveillés.

Allaitement

L'amisulpride est excrété dans le lait maternel en quantité assezimportante, dépassant dans certains cas la valeur acceptée de 10% de laposologie ajustée en fonction du poids de la mère, mais les concentrationsdans le sang chez les nourrissons nourris au sein n'ont pas été évaluées.Les informations sur les effets de l’amisulpride chez les nouveau-nés /nourrissons sont insuffisantes.

Il faut décider d'interrompre l'allaitement ou de ne pas prendred'amisul­pride en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant etdu bénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

Une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques dumédicament (effet dépendant de la prolactine) a été observée chez lesanimaux traités.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Même quand il est utilisé aux doses recommandées, l’amisulpride peutprovoquer une somnolence et une vision trouble ; l’aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines peut donc être réduite (voirrubrique 4.8).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence enutilisant la convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10) ;

Fréquent (≥ 1/100 < 1/10) ;

Peu fréquent (≥ 1/1 000 < 1/100) ;

Rare (≥1/10 000 < 1/1 000) ;

Très rare (< 1/10 000) ;

Fréquence Indéterminée (ne peut être estimée avec les donnéesdisponi­bles).

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Effet indésirable

Troubles hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent

Leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4)

Rare

Agranulocytose (voir rubrique 4.4)

Troubles du système immunitaire

Peu fréquent

Réactions allergiques

Troubles endocriniens

Fréquent

Augmentation des taux plasmatiques de prolactine, laquelle est réversible àl'arrêt du traitement par l’amisulpride. Ceci peut entraîner :

· une galactorrhée,

· une aménorrhée ou des troubles menstruels,

· une gynécomastie,

· des douleurs au niveau des seins ou un gonflement mammaire,

· un dysfonctionnement érectile.

Rare

Tumeur bénigne de l’hypophyse tel qu’un prolactinome (voir rubriques4.3 et 4­.4)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent

Hyperglycémie (voir rubrique 4.4), hypertriglycé­ridémie ethypercholes­térolémie

Rare

Hyponatrémie

Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH)

Troubles psychiatriques

Fréquent

Insomnie

Anxiété

Agitation

Dysfonction orgasmique

Peu fréquent

Confusion

Troubles du système nerveux

Très fréquent

Des symptômes extrapyramidaux¹ peuvent apparaître :

· tremblements,

· rigidité,

· hypokinésie,

· hypersalivation,

· akathisie,

· dyskinésies.

Fréquent

Une dystonie aiguë (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus) peutapparaître.²

Somnolence

Peu fréquent

Des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements rythmiques,in­volontaires principalement de la langue et/ou du visage ont été rapportées,ha­bituellement après une administration prolongée.³

Crises convulsives

Rare

Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4), qui est unecomplication potentiellemen­t fatale

Fréquence indéterminée

Syndrome des jambes sans repos.

Troubles oculaires

Fréquent

Vision trouble (voir rubrique 4.7)

Troubles cardiaques

Peu fréquent

Bradycardie

Rare

Allongement de l’intervalle QT, arythmies ventriculaires telles quetorsades de pointe, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner unefibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque, mort subite (voirrubrique 4.4)

Troubles vasculaires

Fréquent

Hypotension

Peu fréquent

Augmentation de la pression artérielle

Rare

Thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires, parfoisfatales et de thromboses veineuses profondes (voir rubrique 4.4)

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Peu fréquent

Congestion nasale

Pneumonie d’inhalation (principalement en association avec les autresantipsycho­tiques et les médicaments dépresseurs du système nerveuxcentral)

Troubles gastro-intestinaux

Fréquent

Constipation

Nausées

Vomissements

Sécheresse de la bouche

Troubles hépatobiliaires

Peu fréquent

Lésion hépatocellulaire

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Rare

Angioœdème

Urticaire

Fréquence indéterminée

Réaction de photosensibilité

Troubles musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent

Ostéopénie

Ostéoporose

Troubles rénaux et urinaires

Peu fréquent

Rétention urinaire

Troubles gravidiques, puerpérales et périnatales

Indéterminée

Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6)

Investigations

Fréquent

Prise de poids

Peu fréquent

Élévations des enzymes hépatiques, principalement des transaminases

¹ Ces symptômes sont généralement légers aux doses optimales et sontpartiellement réversibles, sans arrêt de l’amisulpride, avec un traitementanti­parkinsonien. La fréquence des symptômes extrapyramidaux qui sontdose-dépendants, reste très faible chez les patients qui présentent dessymptômes négatifs prédominants recevant des doses entre 50 et300 mg/j.

² Elle est réversible sans arrêt du traitement avec un traitementanti­parkinsonien.

³ Les médicaments antiparkinsoniens ne doivent pas être utilisés car ilssont inefficaces et peuvent provoquer une aggravation des symptômes.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les données concernant le surdosage avec l'amisulpride sont limitées. Uneexagération des effets pharmacologiques du médicament a été signalée.Ceux-ci incluent la somnolence, la sédation, l’hypotension, des symptômesextra­pyramidaux et le coma. Des issues fatales ont été rapportéesprin­cipalement lors d'association avec d'autres psychotropes.

En cas de surdosage aigu, l’hypothèse d’une prise de multiplesmédi­caments doit être envisagée.

Comme l’amisulpride est faiblement dialysable, l'hémodialyse ne doit pasêtre utilisée pour éliminer le produit.

Il n'existe pas d'antidote spécifique connu à l'amisulpride. Parconséquent, des mesures de soutien appropriées doivent être mises en œuvreavec surveillance étroite des fonctions vitales incluant une surveillancecar­diaque sous monitorage en raison du risque d'allongement de l'intervalle Q.T.jusqu'au rétablissement du patient.

En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitementanticho­linergique doit être administré.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Psycholeptiques, Antipsychotique, code ATC: N05AL05.

L’amisulpride se lie de façon sélective et avec une forte affinité auxsous-types de récepteurs dopaminergiques D2/D3 humains, alors qu’il estdépourvu d’affinité pour les sous-types de récepteurs D1, D4 et D5.

Contrairement aux neuroleptiques classiques et atypiques, l’amisulpride neprésente aucune affinité pour les récepteurs sérotoninergi­ques,alpha-adrénergiques, histaminiques H1 et cholinergiques. De plus, il ne se liepas aux récepteurs sigma.

Lors d’études animales, à fortes doses, l'amisulpride bloquepréféren­tiellement les récepteurs de la dopamine de la structure limbiquecomparés à ceux du système striatal.

A faibles doses, il bloque préférentiellement les récepteurspré­synaptiques dopaminergiques D2/D3, en déclenchant une libération dedopamine responsable de ses effets désinhibiteurs.

Ce profil pharmacologique explique l’efficacité clinique del’amisulpride dans les symptômes négatifs et positifs de laschizophrénie.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Chez l'homme, l'amisulpride présente deux pics d’absorption : un premieratteint rapidement une heure après la prise et un second atteint trois ouquatre heures après l'administration. Les taux plasmatiques correspondants sontrespectivement de 39 ± 3 et 54 ± 4 ng/ml après l'administration d'unedose de 50 mg. La biodisponibilité absolue est de 48 %.

Un repas riche en glucides (contenant 68 % de liquides) abaissesignifi­cativement les ASC, le Tmax et la Cmax de l'amisulpride, mais aucunemodification n’est observée après un repas riche en graisses. Cependant, lapertinence de ces résultats lors du traitement en routine n'est pas connue.

Distribution

Le volume de distribution est de 5,8 l/kg, la liaison aux protéinesplas­matiques est faible (16 %) et on ne connaît pas d'interaction­smédicamenteu­ses.

Biotransformation

L'amisulpride est faiblement métabolisé : deux métabolites inactifs ontété identifiés et représentent environ 4 % de la dose. Il n’y a pasd’accumulation d'amisulpride et les paramètres pharmacocinétiques ne sontpas modifiés après l’administration de doses répétées.

Elimination

La demi-vie d'élimination de l’amisulpride est d'environ 12 heures aprèsune administration orale. L'amisulpride est éliminé sous forme inchangée dansles urines. 50 % de la dose administrée par voie I.V. sont éliminés dans lesurines, dont 90 % sont éliminés au cours des 24 premières heures. Laclairance rénale est de l'ordre de 20 l/heure ou 330 ml/min.

Insuffisance hépatique

L'amisulpride étant faiblement métabolisé, une réduction de la posologien'est pas nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques.

Insuffisance rénale

La demi-vie d'élimination est augmentée chez les patients insuffisantsrénaux tandis que la clairance totale est réduite d'un facteur 2,5 à3. L'ASC de l'amisulpride est multipliée par 2 chez les patients atteintsd'insuf­fisance rénale légère et de presque 10 fois en cas d'insuffisance­rénale modérée (voir rubrique 4.2). L'expérience est toutefois limitée etil n'existe pas de donnée disponible pour des doses supérieures à 50 mg.

L'amisulpride est très faiblement dialysable.

Sujet âgé

Les données de pharmacocinétique chez le sujet âgé (> 65 ans) sontlimitées et montrent une augmentation de 10 à 30 % de Cmax, T1/2 et ASCaprès une prise orale unique de 50 mg. Aucune donnée n'est disponible aprèsdes prises répétées.

5.3. Données de sécurité préclinique

L'évaluation globale du profil de tolérance de l'amisulpride indique quel'amisulpride est dépourvu de risque général, spécifique à un organe,tératogène, mutagène ou cancérigène. Les modifications observées chez lerat et le chien à des doses inférieures à la dose maximale tolérée sontliées aux propriétés pharmacologiques ou sont dépourvues de signification­toxicologique majeure dans ces conditions.

Par comparaison aux doses maximales recommandées chez l'homme, les dosesmaximales tolérées sont 2 à 7 fois supérieures respectivement chez le rat(200 mg/kg/j) et chez le chien (120 mg/kg/j) en termes d'ASC. Aucun risquecancérigène, pertinent pour l'homme, n'a été identifié chez le rat à desdoses allant jusqu'à 1,5 à 4,5 fois l’ASC attendue chez l'homme.

Une étude de cancérogénèse chez la souris (120 mg/kg/j) et les étudesde reproduction (160, 300 et 500 mg/kg/j respectivement chez le rat, le lapinet la souris) ont été effectuées. L'exposition des animaux à l'amisulpridedans ces dernières études, n'a pas été évaluée.

Lors d’essais sur l’animal, l'amisulpride a eu un effet sur la croissanceet le développement du fœtus à des doses correspondant à la doseéquivalente chez l'homme de 2 000 mg / jour et plus chez un patient de50 kg. Il n'y a eu aucune preuve d'un potentiel de tératogénicité del'amisulpride. Les études sur l'impact de l'amisulpride sur le comportement dela progéniture n'ont pas été menées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, carboxyméthyla­midonsodique (type A), hypromellose, stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 30, 30 × 1, 50, 60, 60 × 1, 90, 100 comprimés sécables sousplaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 279 762 3 0 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

· 34009 279 764 6 9 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

· 34009 279 765 2 0 : 30×1 comprimé sous plaquettes (PVC/Aluminium)

· 34009 279 766 9 8 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

· 34009 279 767 5 9 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

· 34009 279 768 1 0 : 60×1 comprimé sous plaquettes (PVC/Aluminium)

· 34009 279 769 8 8 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

· 34009 279 770 6 0 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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