Résumé des caractéristiques - APREPITANT SANDOZ 125 mg, gélule et APREPITANT SANDOZ 80 mg, gélule
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
APREPITANT SANDOZ 125 mg, gélule et APREPITANT SANDOZ 80 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
APREPITANT SANDOZ 80 mg, gélule
Chaque gélule contient 80 mg d’aprépitant.
Excipient à effet notoire : Chaque gélule contient 80 mg de saccharose(dans la gélule de 80 mg).
APREPITANT SANDOZ 125 mg, gélule
Chaque gélule contient 125 mg d’aprépitant.
Excipient à effet notoire : Chaque gélule contient 125 mg de saccharose(dans la gélule de 125 mg).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
APREPITANT SANDOZ 80 mg, gélule
Gélule de taille 2, opaque avec un corps et une coiffe blancs, contenant desmicrogranules blancs à blanc cassé.
APREPITANT SANDOZ 125 mg, gélule
Gélule de taille 1, opaque avec un corps blanc et une coiffe rose, contenantdes microgranules blancs à blanc cassé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Prévention des nausées et des vomissements associés à deschimiothérapies anticancéreuses hautement et moyennement émétisantes chezles adultes et les adolescents à partir de 12 ans.
APREPITANT SANDOZ 125 mg et APREPITANT SANDOZ 80 mg sont administrés dansle cadre d’un schéma thérapeutique (voir rubrique 4.2).
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieAdultes
APREPITANT SANDOZ est administré durant 3 jours dans le cadre d’unschéma thérapeutique comportant un corticostéroïde et un antagoniste 5-HT3.La dose recommandée est pour APREPITANT SANDOZ 125 mg par voie orale de unefois par jour une heure avant le début de la chimiothérapie à J1 et pourAPREPITANT SANDOZ 80 mg par voie orale de une fois par jour à J2 et J3le matin.
Les schémas thérapeutiques suivants sont recommandés pour la préventiondes nausées et des vomissements associés à une chimiothérapieanticancéreuse émétisante chez les adultes :
Schéma thérapeutique dans le cadre d’une chimiothérapie hautementémétisante
J1 | J2 | J3 | J4 | |
Aprépitant | 125 mg par voie orale | 80 mg par voie orale | 80 mg par voie orale | – |
Dexaméthasone | 12 mg par voie orale | 8 mg par voie orale | 8 mg par voie orale | 8 mg par voie orale |
Antagonistes 5-HT3 | Dose standard des antagonistes 5-HT3. Voir le Résumé des Caractéristiques du Produit de l’antagoniste 5-HT3choisi pour plus d’informations sur la posologie appropriée | – | – | – |
La dexaméthasone doit être administrée 30 minutes avant le début de lachimiothérapie à J1 et le matin de J2 à J4. La dose de dexaméthasone tientcompte des interactions entre les substances actives.
Schéma thérapeutique dans le cadre d’une chimiothérapie moyennementémétisante
J1 | J2 | J3 | |
Aprépitant | 125 mg par voie orale | 80 mg par voie orale | 80 mg par voie orale |
Dexaméthasone | 12 mg par voie orale | – | – |
Antagonistes 5-HT3 | Dose standard des antagonistes 5-HT3. Voir le Résumé des Caractéristiques du Produit de l’antagoniste 5-HT3choisi pour plus d’informations sur la posologie appropriée | – | – |
La dexaméthasone doit être administrée 30 minutes avant le début de lachimiothérapie à J1. La dose de dexaméthasone tient compte des interactionsentre les substances actives.
Population pédiatrique
Adolescents (âgés de 12 à 17 ans)
APREPITANT SANDOZ est administré durant 3 jours dans le cadre d’unschéma thérapeutique comportant un antagoniste 5-HT3. La dose recommandée degélules d'APREPITANT SANDOZ est de 125 mg par voie orale à J1 et de 80 mgpar voie orale à J2 et J3. APREPITANT SANDOZ est administré par voie orale uneheure avant la chimiothérapie à J1, J2 et J3. Si aucune chimiothérapien’est administrée à J2 et J3, APREPITANT SANDOZ doit être administré lematin. Voir le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de l'antagoniste5-HT3 choisi pour des informations sur la posologie appropriée. Si uncorticostéroïde, tel que la dexaméthasone, est co-administré avec APREPITANTSANDOZ, la dose de corticostéroïde doit être administrée à 50 % de la dosehabituelle (voir rubriques 4.5 et 5.1).
La sécurité d’emploi et l'efficacité de APREPITANT SANDOZ 80 mg et deAPREPITANT SANDOZ 125 mg n'ont pas été établies chez les enfants de moins de12 ans. Aucune donnée n’est disponible. Pour le dosage approprié chez lesenfants et les nourrissons âgés de 6 mois à moins de 12 ans, reportez-vousau RCP de la poudre pour suspension buvable.
Information générale
Les données d’efficacité en association avec d’autrescorticostéroïdes et d’autres antagonistes 5-HT3 sont limitées. Pour plusd’informations concernant l'administration simultanée avec descorticostéroïdes, voir rubrique 4.5. Se référer au RCP de l’antagoniste5-HT3 co-administré.
Populations particulières
Sujet âgé (≥ 65 ans)
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voirrubrique 5.2).
Sexe
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en fonction du sexe (voirrubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patientsprésentant une insuffisance rénale ou chez les patients présentant uneinsuffisance rénale au stade terminal nécessitant une hémodialyse (voirrubrique 5 2).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients ayant uneinsuffisance hépatique légère. Les données disponibles chez les patientsayant une insuffisance hépatique modérée sont limitées, et aucune donnéechez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère n'estdisponible.
APREPITANT SANDOZ doit être utilisé avec précaution chez ces patients(voir rubriques 4.4 et 5.2).
Mode d'administrationLa gélule doit être avalée entière. L’aprépitant peut être pris avecou sans aliments.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
Co-administration avec le pimozide, la terfénadine, l’astémizole ou lecisapride (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Insuffisants hépatiques modérés à sévèresLes données chez les patients ayant une insuffisance hépatique modéréesont limitées, et aucune donnée chez les patients ayant une insuffisancehépatique sévère n'est disponible. L’aprépitant doit être utilisé avecprécaution chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Interactions avec le CYP3A4APREPITANT SANDOZ doit être utilisé avec précaution chez les patientsprenant de façon concomitante par voie orale des substances activesmétabolisées principalement par le CYP3A4 et ayant une marge thérapeutiqueétroite, telles que la ciclosporine, le tacrolimus, le sirolimus,l'évérolimus, l'alfentanil, les alcaloïdes dérivés de l’ergot de seigle,le fentanyl et la quinidine (voir rubrique 4.5). De plus, l'administrationconcomitante avec l’irinotécan doit être envisagée avec une prudence touteparticulière, cette association pouvant majorer sa toxicité.
Co-administration avec la warfarine (un substrat du CYP2C9)Chez les patients traités au long cours par la warfarine, l’INR(International Normalised Ratio) doit être étroitement surveillé au cours dutraitement par aprépitant et pendant 14 jours après chaque cure de 3 joursd’aprépitant (voir rubrique 4.5).
Co-administration avec les contraceptifs hormonauxL’efficacité des contraceptifs hormonaux peut être réduite pendantl’administration d’aprépitant et au cours des 28 jours qui la suivent. Desméthodes alternatives de contraception non hormonale doivent être utiliséesau cours du traitement par aprépitant et pendant les 2 mois qui suivent ladernière prise d’aprépitant (voir rubrique 4.5).
Excipient à effet notoireAPREPITANT SANDOZ contient du saccharose. Les patients présentant uneintolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladieshéréditaires rares)
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
L’aprépitant (125 mg et 80 mg) est un substrat, un inhibiteur modéréet un inducteur du CYP3A4. L’aprépitant est également un inducteur duCYP2C9. Au cours du traitement par aprépitant, le CYP3A4 est inhibé. Après lafin du traitement, l’aprépitant entraîne une induction transitoire légèredu CYP2C9, du CYP3A4 et de la glucuronidation. L'aprépitant ne semble pasinteragir avec le transporteur de la glycoprotéine P comme le suggèrel'absence d'interaction de l'aprépitant avec la digoxine.
Effet de l’aprépitant sur la pharmacocinétique d’autres substancesactivesInhibition du CYP3A4
En tant qu’inhibiteur modéré du CYP3A4, l’aprépitant (125 mg et80 mg) peut entraîner une élévation des concentrations plasmatiques dessubstances actives administrées de façon concomitante et qui sontmétabolisées par le CYP3A4. L’exposition totale de substrats du CYP3A4administrés par voie orale peut augmenter jusqu’à 3 fois environ au coursdu traitement de 3 jours par aprépitant ; l’effet attendu de l’aprépitantsur les concentrations plasmatiques des substrats du CYP3A4 administrés parvoie intraveineuse est moindre. L’aprépitant ne doit pas être administré defaçon concomitante avec le pimozide, la terfénadine, l'astémizole ou lecisapride (voir rubrique 4.3). L'inhibition du CYP3A4 par l'aprépitant pourraitentraîner une élévation des concentrations plasmatiques de ces substancesactives, susceptible de provoquer des réactions graves ou de mettre en jeu lepronostic vital. La prudence s’impose lors de la co-administrationd’APREPITANT SANDOZ et de substances actives administrées par voie orale,métabolisées principalement par le CYP3A4 et ayant une marge thérapeutiqueétroite, telles que la ciclosporine, le tacrolimus, le sirolimus,l'évérolimus, l'alfentanil, la diergotamine, l'ergotamine, le fentanyl et laquinidine (voir rubrique 4.4).
Corticostéroïdes
Dexaméthasone : La dose orale habituelle de dexaméthasone doit êtreréduite d’environ 50 % en cas de co-administration avec l’aprépitantselon le schéma posologique de 125 mg/80 mg. La dose de dexaméthasone aucours des essais cliniques portant sur les nausées et vomissements induits parune chimiothérapie a été choisie en tenant compte des interactions entre lessubstances actives (voir rubrique 4.2). L’administration de 125 mgd’aprépitant en association à 20 mg de dexaméthasone par voie orale à J1,et l’administration d’aprépitant 80 mg/jour en association à 8 mg dedexaméthasone par voie orale de J2 à J5, a entraîné une élévation del’ASC de la dexaméthasone, un substrat du CYP3A4, de 2,2 fois à J1et J5.
Méthylprednisolone : La dose habituelle de méthylprednisolone administréepar voie intraveineuse doit être réduite d’environ 25 %, et la dose oralehabituelle de méthylprednisolone doit être réduite d’environ 50 % en casde co-administration avec l’aprépitant selon le schéma posologique de125 mg/80 mg. L’administration d’aprépitant selon le schéma posologiquede 125 mg à J1 et 80 mg/jour à J2 et J3, a augmenté l’ASC de laméthylprednisolone, un substrat du CYP3A4, de 1,3 fois à J1 et de 2,5 foisà J3, lors de la co-administration de 125 mg de méthylprednisolone par voieintraveineuse à J1 et de 40 mg par voie orale à J2 et J3.
Au cours d’un traitement continu avec la méthylprednisolone, l’ASC de laméthylprednisolone peut diminuer ultérieurement dans les 2 semaines quisuivent l’initiation du traitement par aprépitant, à cause de l’effetinducteur de l’aprépitant sur le CYP3A4. On peut s’attendre à ce que ceteffet soit plus prononcé avec la méthylprednisolone administrée parvoie orale.
Médicaments chimiothérapeutiques
Lors d’études de pharmacocinétique, l’administration d’aprépitant àla posologie de 125 mg à J1 et de 80 mg/jour à J2 et J3, n’a pas modifiéla pharmacocinétique du docétaxel administré par voie intraveineuse à J1 oude la vinorelbine administrée par voie intraveineuse à J1 ou J8. L’effetd’APREPITANT SANDOZ sur la pharmacocinétique des substrats du CYP3A4administrés par voie orale étant supérieur à celui sur la pharmacocinétiquedes substrats du CYP3A4 administrés par voie intraveineuse, une interactionavec les médicaments chimiothérapeutiques administrés par voie orale etmétabolisés principalement ou partiellement par le CYP3A4 (par exemple,l’étoposide, la vinorelbine) ne peut être exclue. Il est recommandéd’être prudent et une surveillance supplémentaire peut être appropriéechez les patients recevant des médicaments métabolisés principalement oupartiellement par le CYP3A4 (voir rubrique 4.4). Depuis la commercialisation,des évènements de neurotoxicité, un effet indésirable potentiel del’ifosfamide, ont été rapportés après une administration concomitanted’aprépitant et d’ifosfamide.
Immunosuppresseurs
Une augmentation transitoire modérée, suivie d'une légère diminution del'exposition aux immunosuppresseurs métabolisés par le CYP3A4 (tels que laciclosporine, le tacrolimus, l'évérolimus et le sirolimus) sont attendues aucours du traitement de 3 jours administré pour la prévention des nausées etdes vomissements induits par la chimiothérapie (NVIC). La durée de traitementde 3 jours étant courte, et les variations de l’exposition étant limitéesen fonction du temps, aucune réduction de la dose de l'immunosuppresseur n'estrecommandée pendant ces 3 jours d'administration concomitante avecl’aprépitant.
Midazolam
De potentiels effets sur l’augmentation des concentrations du midazolam oud’autres benzodiazépines métabolisées par le CYP3A4 (alprazolam, triazolam)doivent être envisagés en cas de co-administration de ces médicaments avecl’aprépitant (125 mg ou 80 mg).
L’aprépitant a augmenté l’ASC du midazolam, un substrat sensible duCYP3A4, de 2,3 fois à J1 et de 3,3 fois à J5, lorsqu’une dose orale uniquede 2 mg de midazolam a été associée à J1 et à J5 au schéma posologique de125 mg d’aprépitant à J1 et 80 mg/jour de J2 à J5.
Dans une autre étude réalisée avec le midazolam par voie intraveineuse,l’aprépitant a été administré à la posologie de 125 mg à J1 et80 mg/jour à J2 et J3, et 2 mg de midazolam ont été administrés par voieintraveineuse avant l'administration d’aprépitant selon le schémaposologique de 3 jours ainsi qu’à J4, J8 et J15. L’aprépitant a augmentél’ASC du midazolam de 25 % à J4 et a diminué l’ASC du midazolam de 19 %à J8 et de 4 % à J15. Ces effets n’ont pas été considérés commecliniquement importants.
Dans une troisième étude réalisée avec le midazolam par voieintraveineuse et par voie orale, l’aprépitant a été administré à laposologie de 125 mg à J1 et 80 mg/j à J2 et J3, associé à 32 mgd’ondansétron à J1, à 12 mg de dexaméthasone à J1 et 8 mg dedexaméthasone de J2 à J4. Cette association (c’est-à-dire aprépitant,ondansétron et dexaméthasone) a diminué l’ASC du midazolam administré parvoie orale de 16 % à J6, 9 % à J8, 7 % à J15 et 17 % à J22. Ces effetsn’ont pas été considérés comme cliniquement importants.
Une étude supplémentaire a été réalisée avec administrationintraveineuse de midazolam et d’aprépitant. 2 mg de midazolam ont étéadministrés par voie intraveineuse 1 heure après une prise uniqued’aprépitant 125 mg par voie orale. L’ASC plasmatique du midazolam a étéaugmentée de 1,5 fois. Cet effet n’a pas été considéré commecliniquement important.
Induction
En tant qu’inducteur léger du CYP2C9, du CYP3A4 et de la glucuronidation,l’aprépitant peut diminuer les concentrations plasmatiques des substratséliminés par ces voies au cours des deux semaines suivant la mise en route dutraitement. Cet effet peut n’apparaître qu’après la fin du traitement de3 jours par aprépitant. Pour les substrats du CYP2C9 et du CYP3A4,l’induction est transitoire avec un effet maximum atteint 3 à 5 joursaprès la fin du traitement de 3 jours par aprépitant.
L’effet persiste pendant quelques jours, diminue ensuite lentement et estcliniquement non significatif deux semaines après la fin du traitement paraprépitant. Une induction légère de la glucuronidation est égalementconstatée avec 80 mg d’aprépitant administrés par voie orale pendant7 jours. Il n’y a pas de données concernant les effets sur le CYP2C8 et leCYP2C19. La prudence s’impose lors de l’administration, pendant cettepériode, de warfarine, d’acénocoumarol, de tolbutamide, de phénytoïne oud’autres substances actives connues pour être métabolisées par leCYP2C9.
Warfarine
Chez les patients sous traitement chronique par la warfarine, le temps deQuick (INR) doit être surveillé étroitement au cours du traitement paraprépitant et pendant les 2 semaines suivant chaque cure de 3 joursd’aprépitant pour la prévention des nausées et vomissements induits par unechimiothérapie (voir rubrique 4.4). Lors de l’administration d’une doseunique de 125 mg d’aprépitant à J1, et de 80 mg/jour à J2 et J3, à dessujets sains stabilisés traités au long cours par la warfarine, il n’y a paseu d’effet d’aprépitant sur l’ASC plasmatique des stéréoisomères R+ ouS- de la warfarine à J3 ; cependant, il y a eu une réduction de 34 % de laconcentration résiduelle en stéréoisomère S- de la warfarine (un substrat duCYP2C9), accompagnée d’une diminution de 14 % de l’INR, 5 jours après lafin du traitement par aprépitant.
Tolbutamide
L’aprépitant, administré à la dose de 125 mg à J1 et de 80 mg/jour àJ2 et J3, a abaissé l’ASC du tolbutamide (un substrat du CYP2C9) de 23 % àJ4, de 28 % à J8 et de 15 % à J15, lors de l’administration d’une doseorale unique de 500 mg de tolbutamide avant l’administration d’aprépitantselon le schéma posologique de 3 jours et à J4, J8 et J15.
Contraceptifs hormonaux
L’efficacité des contraceptifs hormonaux peut être réduite pendantl'administration d’aprépitant et au cours des 28 jours qui la suivent. Desméthodes alternatives de contraception non hormonale doivent être utiliséesau cours du traitement par aprépitant et pendant les 2 mois qui suivent ladernière prise d’aprépitant.
Dans une étude clinique, des doses uniques d’un contraceptif oralcontenant de l’éthinylestradiol et de la noréthindrone ont étéadministrées de J1 à J21 avec de l’aprépitant pris selon le schémaposologique de 125 mg à J8 et 80 mg/jour à J9 et J10, associé à 32 mgd’ondansétron par voie intraveineuse à J8 et à la dexaméthasone par voieorale à la posologie de 12 mg à J8 et 8 mg/jour à J9, J10 et J11. Danscette étude, il y a eu, de J9 à J21, une diminution allant jusqu’à 64 %des concentrations résiduelles d’éthinylestradiol et une diminution allantjusqu’à 60 % des concentrations résiduelles de noréthindrone.
Antagonistes 5-HT3
Au cours des études cliniques d’interaction, l’aprépitant n’a pas eud’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique del’ondansétron, du granisétron ou de l’hydrodolasétron (le métaboliteactif du dolasétron).
Effet d’autres médicaments sur la pharmacocinétique del’aprépitantLa co-administration d’aprépitant et de substances actives inhibantl’activité du CYP3A4 (telles que le kétoconazole, l'itraconazole, levoriconazole, le posaconazole, la clarithromycine, la télithromycine, lanéfazodone et les inhibiteurs de protéase) doit être envisagée avecprécaution, une augmentation de plusieurs fois des concentrations plasmatiquesd'aprépitant étant attendue avec cette association (voir rubrique 4.4).
La co-administration d’aprépitant et de substances actives induisantfortement l’activité du CYP3A4 (telles que la rifampicine, la phénytoïne,la carbamazépine, le phénobarbital) doit être évitée, une telle associationentraînant des diminutions des concentrations plasmatiques de l'aprépitant etdonc une diminution de l’efficacité d’aprépitant. La co-administrationd’aprépitant et de préparations à base de plantes contenant du millepertuis(Hypericum perforatum) n’est pas recommandée.
Kétoconazole
Lors de l'administration d'une dose unique de 125 mg d’aprépitant à J5d’un schéma posologique de 10 jours de 400 mg/jour de kétoconazole, unpuissant inhibiteur du CYP3A4, l’ASC de l’aprépitant a augmentéd’environ 5 fois et la demi-vie terminale moyenne de l’aprépitant aaugmenté d’environ 3 fois.
Rifampicine
Lors de l'administration d'une dose unique de 375 mg d’aprépitant à J9d’un schéma posologique de 14 jours de 600 mg/jour de rifampicine, unpuissant inducteur du CYP3A4, l’ASC de l’aprépitant a diminué de 91 % etla demi-vie terminale moyenne a diminué de 68 %.
Population pédiatriqueLes études d'interactions ont été réalisées uniquement chezl'adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Contraception chez les hommes et les femmesL’efficacité des contraceptifs hormonaux peut être réduite pendantl'administration d’aprépitant et au cours des 28 jours qui la suivent. Desméthodes alternatives de contraception non hormonale doivent être utiliséesau cours du traitement par aprépitant et pendant les 2 mois qui suivent ladernière prise d'aprépitant (voir rubriques 4.4 et 4.5).
GrossesseIl n'y a pas de données cliniques disponibles sur l'utilisation del'aprépitant chez la femme enceinte. La toxicité potentielle del’aprépitant sur la reproduction n’a pas été complètement décrite, carles niveaux d’exposition supérieurs à ceux obtenus chez l’homme enthérapeutique à la dose de 125 mg/80 mg n’ont pu être atteints dans lesétudes chez l’animal. Ces études n’ont pas mis en évidence d’effetsdélétères directs ou indirects sur la grossesse, le développementembryonnaire ou foetal, l'accouchement ou le développement post-natal (voirrubrique 5.3). Les effets potentiels des altérations de la régulation de laneurokinine sur la reproduction ne sont pas connus. L’aprépitant ne doit pasêtre utilisé au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.
AllaitementL’aprépitant est excrété dans le lait des rates allaitantes. On ne saitpas si l’aprépitant est excrété dans le lait maternel humain ; parconséquent, il n’est pas recommandé d’allaiter au cours d’un traitementpar aprépitant.
FertilitéLes effets potentiels de l'aprépitant sur la fertilité n'ont pas étépleinement définis car les niveaux d'exposition supérieurs à l'expositionchez l'homme n'ont pu être atteints dans les études chez l'animal. Ces étudesde fertilité n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ouindirects sur la procréation, la fertilité, le développement embryonnaire, oufoetal ou le nombre de spermatozoïdes et leur motilité (voirrubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
L’aprépitant peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduiredes véhicules, à faire du vélo et à utiliser des machines. Desétourdissements et une fatigue peuvent survenir après la prise d’aprépitant(voir rubrique 4.8).
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéLe profil de sécurité de l’aprépitant a été évalué chez environ6 500 adultes dans plus de 50 essais cliniques et chez 184 enfants etadolescents dans 2 essais cliniques pédiatriques contrôlés.
Les effets indésirables les plus fréquents, rapportés avec une incidencesupérieure chez les patients adultes traités par l’aprépitant comparés àceux recevant un traitement standard dans le cadre d’une ChimiothérapieHautement Emétisante (CHE), ont été : hoquet (4,6 % versus 2,9 %),élévation de l'alanine aminotransférase (ALAT) (2,8 % versus 1,1 %),dyspepsie (2,6 % versus 2,0 %), constipation (2,4 % versus 2,0 %),céphalées (2,0 % versus 1,8 %) et diminution de l'appétit (2,0 % versus0,5 %). L’effet indésirable le plus fréquent, rapporté avec une incidencesupérieure chez les patients traités par l'aprépitant comparés à ceuxrecevant un traitement standard dans le cadre d’une ChimiothérapieMoyennement Emétisante (CME), a été la fatigue (1,4 % versus 0,9 %).
Les effets indésirables les plus fréquents, rapportés avec une incidencesupérieure chez les patients pédiatriques traités par l'aprépitant comparésà ceux recevant un traitement contrôle pendant leur chimiothérapieanticancéreuse émétisante, ont été : hoquet (3,3 % versus 0,0 %) etbouffées congestives (1,1 % versus 0,0 %).
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableauLes effets indésirables suivants ont été observés avec une incidencesupérieure chez les patients adultes ou pédiatriques traités parl’aprépitant comparés à ceux recevant un traitement standard d’après uneanalyse poolée des études cliniques réalisées avec des chimiothérapieshautement et moyennement émétisantes (CHE et CME), ou depuis la mise sur lemarché. Les catégories de fréquences mentionnées dans le tableau sontbasées sur les études menées chez les adultes ; les fréquences observéeslors des études pédiatriques ont été similaires ou inférieures, saufmention dans le tableau. Certains effets indésirables moins fréquents dans lapopulation adulte n'ont pas été observés lors des études pédiatriques.
Définition des fréquences : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥1/10 000 à < 1/1 000) et très rare (<1/10 000) ; fréquenceindéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Classes de systèmes d’organes | Effet indésirable | Fréquence |
Infections et infestations | candidose, infection à staphylocoques | rare |
Affections hématologiques et du système lymphatique | neutropénie fébrile, anémie | peu fréquent |
Affections du système immunitaire | réactions d’hypersensibilité incluant réactions anaphylactiques | fréquence indéterminée |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | diminution de l’appétit | fréquent |
polydipsie | rare | |
Affections psychiatriques | anxiété | peu fréquent |
désorientation, humeur euphorique | rare | |
Affections du système nerveux | céphalées | fréquent |
étourdissements, somnolence | peu fréquent | |
troubles cognitifs, léthargie, dysgueusie | rare | |
Affections oculaires | conjonctivite | rare |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | acouphènes | rare |
Affections cardiaques | palpitations | peu fréquent |
bradycardie, troubles cardiovasculaires | rare | |
Affections vasculaires | bouffées de chaleur/bouffées congestives | peu fréquent |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | hoquet | fréquent |
douleur oro-pharyngée, éternuements, toux, rhinorrhée postérieure,irritation de la gorge | rare | |
Affections gastro-intestinales | constipation, dyspepsie | fréquent |
éructation, nausées†, vomissements†, reflux gastro-œsophagien, douleurabdominale, bouche sèche, flatulence | peu fréquent | |
ulcère duodénal perforé, stomatite, distension abdominale, selles dures,colite neutropénique | rare | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | rash, acné | peu fréquent |
réaction de photosensibilité, hyperhidrose, séborrhée, lésionscutanées, éruption cutanée prurigineuse, syndrome de Stevens-Johnson/syndromede Lyell | rare | |
prurit, urticaire | fréquence indéterminée | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | faiblesse musculaire, spasmes musculaires | rare |
Affections du rein et des voies urinaires | dysurie | peu fréquent |
pollakiurie | rare | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | fatigue | fréquent |
asthénie, malaise | peu fréquent | |
œdème, gêne thoracique, trouble de la démarche | rare | |
Investigations | élévation des ALAT | fréquent |
élévation des ASAT, élévation des phosphatases alcalines sanguines | peu fréquent | |
présence de globules rouges dans les urines, diminution du taux de sodiumsanguin, perte de poids, diminution du nombre de neutrophiles, présence deglucose dans les urines, augmentation de la diurèse | rare |
† Les nausées et vomissements étaient des paramètres d’efficacité aucours des 5 premiers jours suivant la chimiothérapie et n’étaientrapportés comme effets indésirables qu’ensuite.
Description de certains effets indésirablesLes profils des effets indésirables observés chez les adultes lorsd’études d’extension à des cycles multiples de chimiothérapies dans lecadre de chimiothérapies hautement et moyennement émétisantes (CHE et CME),allant jusqu’à 6 cycles supplémentaires de chimiothérapie, ont étégénéralement similaires à ceux observés au cours du cycle 1.
Dans une étude clinique supplémentaire contrôlée versus comparateuractif, réalisée chez 1 169 patients adultes recevant de l'aprépitant et unechimiothérapie hautement émétisante (CHE), le profil des effets indésirablesa été généralement similaire à celui observé au cours des autres étudesréalisées avec l'aprépitant dans le cadre de chimiothérapies hautementémétisantes (CHE).
D’autres effets indésirables ont été rapportés chez des patientsadultes traités par l’aprépitant pour des nausées et vomissementspost-opératoires (NVPO) avec une incidence supérieure à celle observée chezles patients traités par l’ondansétron : douleur abdominale haute, bruitsintestinaux anormaux, constipation*, dysarthrie, dyspnée, hypoesthésie,insomnie, myosis, nausées, troubles sensoriels, gêne stomacale, subiléus*,baisse de l’acuité visuelle, respiration sifflante.
* rapporté chez des patients prenant une plus forte dose d'aprépitant.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
En cas de surdosage, l’aprépitant doit être arrêté et des mesuresgénérales symptomatiques ainsi qu’une surveillance clinique doivent êtremises en oeuvre. En raison de l’activité antiémétique de l’aprépitant,les médicaments provoquant des vomissements peuvent ne pas être efficaces.
L’aprépitant ne peut être éliminé par hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiémétiques et antinauséeux, code ATC: A04AD12
L’aprépitant est un antagoniste sélectif à haute affinité pour lesrécepteurs de la substance P neurokinine 1 (NK1) humaine.
Traitement de 3 jours par l'aprépitant chez les adultesAu cours de deux études randomisées en double aveugle incluant un total de1 094 patients adultes sous chimiothérapie avec une dose de cisplatine ≥70 mg/m2, l’aprépitant en association à un schéma posologiqueondansétron/dexaméthasone (voir rubrique 4.2) a été comparé à un schémaposologique standard (placebo plus 32 mg d'ondansétron administré enintraveineux à J1 plus 20 mg de dexaméthasone par voie orale à J1 et 8 mgpar voie orale deux fois par jour de J2 à J4). Bien qu’une dose intraveineusede 32 mg d’ondansétron ait été utilisée dans les études cliniques,celle-ci n’est plus la dose recommandée. Voir le Résumé desCaractéristiques du Produit de l’antagoniste 5-HT3 choisi pour plusd’informations sur la posologie appropriée.
L’efficacité a été évaluée sur la base du critère composite suivant :réponse complète (définie par l’absence d’épisodes émétiques etl’absence de recours à un traitement de secours), principalement au cours ducycle 1. Les résultats ont été évalués individuellement pour chaque étudeainsi que pour les 2 études combinées.
Un résumé des résultats clés issus de l’analyse combinée des étudesest donné dans le Tableau 1.
Tableau 1
Dans le cadre d’une chimiothérapie hautement émétisante, pourcentage depatients adultes répondeurs par groupe et phase de traitement – cycle 1
CRITERES COMPOSITES | Aprépitant (N= 521)† % | Traitement standard (N= 524)† % | Différences* % | (IC 95 %) |
Réponse complète (pas de vomissements et pas de traitement de secours) | ||||
Total (0–120 heures) | 67,7 | 47,8 | 19,9 | (14,0 ; 25,8) |
0–24 heures | 86,0 | 73,2 | 12,7 | (7,9 ; 17,6) |
25–120 heures | 71,5 | 51,2 | 20,3 | (14,5 ; 26,1) |
CRITERES INDIVIDUELS | ||||
Pas de vomissements (pas d’épisodes émétiques avec ou sans traitement desecours) | ||||
Total (0–120 heures) | 71,9 | 49,7 | 22,2 | (16,4 ; 28,0) |
0–24 heures | 86,8 | 74,0 | 12,7 | (8,0 ; 17,5) |
25–120 heures | 76,2 | 53,5 | 22,6 | (17,0 ; 28,2) |
Pas de nausées significatives (VAS max < 25 mm sur une échelle de 0 à100 mm) | ||||
Total (0–120 heures) | 72,1 | 64,9 | 7,2 | (1,6 ; 12,8) |
25–120 heures | 74,0 | 66,9 | 7,1 | (1,5 ; 12,6) |
<em>Les intervalles de confiance ont été calculés sans ajustement enfonction du sexe et des chimiothérapies concomitantes, lesquels avaient étépris en compte dans l’analyse primaire du risque relatif et des modèleslogistiques.</em>
† Un patient dans le groupe aprépitant a été exclu de l'analyse globaleet de celle de la phase retardée, ses données n'étant disponibles que pour laphase aiguë ; un patient recevant le traitement standard a été exclu del'analyse globale et de celle de la phase aiguë, ses données n'étantdisponibles que pour la phase retardée.
Dans l’analyse combinée, le délai estimé jusqu’au premier vomissementest donné par la courbe de Kaplan-Meier sur la Figure 1.
Figure 1
Pourcentage de patients adultes recevant une chimiothérapie hautementémétisante et indemnes de vomissements – cycle 1
Des différences statistiquement significatives dans l’efficacité ontégalement été observées individuellement dans chacune des 2 études.
Dans le cadre de ces 2 mêmes études cliniques, 851 patients adultes ontpoursuivi une extension de l’évaluation lors des cycles ultérieurs allantjusqu’à 5 cycles supplémentaires de chimiothérapie. L’efficacité duschéma aprépitant s’est apparemment maintenue durant tous les cycles.
Dans une étude randomisée, en double aveugle, réalisée sur un total de866 patients adultes (864 femmes, 2 hommes) recevant une chimiothérapiecomprenant soit du cyclophosphamide 750–1 500 mg/m2, soit ducyclophosphamide 500–1 500 mg/m2 et de la doxorubicine (≤ 60 mg/m2) ou del’épirubicine (≤ 100 mg/m2), l’aprépitant en association à untraitement ondansétron/dexaméthasone (voir rubrique 4.2) a été comparé àun traitement standard (placebo plus 8 mg d'ondansétron par voie orale(2 fois à J1 et toutes les 12 heures à J2 et J3) plus 20 mg dedexaméthasone par voie orale à J1).
L’efficacité a été évaluée sur la base du critère composite :réponse complète (définie par l’absence d’épisodes émétiques etl’absence de recours à un traitement de secours), principalement au cours ducycle 1.
Un résumé des résultats clés de l’étude est donné dans leTableau 2.
Tableau 2
Dans le cadre d’une chimiothérapie moyennement émétisante, pourcentagede patients adultes répondeurs par groupe et phase de traitement –cycle 1
CRITERES COMPOSITES | Aprépitant (N= 433)† % | Traitement standard (N= 424)† % | Différences % | (IC 95 %) |
Réponse complète (pas de vomissements et pas de traitement de secours) | ||||
Total (0–120 heures) | 50,8 | 42,5 | 8,3 | (1,6 ; 15,0) |
0–24 heures | 75,7 | 69,0 | 6,7 | (0,7 ; 12,7) |
25–120 heures | 55,4 | 49,1 | 6,3 | (-0,4 ; 13,0) |
CRITERES INDIVIDUELS | ||||
Pas de vomissements (pas d’épisodes émétiques avec ou sans traitement desecours) | ||||
Total (0–120 heures) | 75,7 | 58,7 | 17,0 | (10,8 ; 23,2) |
0–24 heures | 87,5 | 77,3 | 10,2 | (5,1 ; 15,3) |
25–120 heures | 80,8 | 69,1 | 11,7 | (5,9 ; 17,5) |
Pas de nausées significatives (VAS max < 25 mm sur une échelle de 0 à100 mm) | ||||
Total (0–120 heures) | 60,9 | 55,7 | 5,3 | (-1,3 ; 11,9) |
0–24 heures | 79,5 | 78,3 | 1,3 | (-4,2 ; 6,8) |
25–120 heures | 65,3 | 61,5 | 3,9 | (-2,6 ; 10,3) |
* Les intervalles de confiance ont été calculés sans ajustement enfonction de la tranche d’âge (< 55 ans, ≥ 55 ans) et du grouped’investigateur, lesquels avaient été pris en compte dans l’analyseprimaire du risque relatif et des modèles logistiques.
† Un patient dans le groupe aprépitant a été exclu de l'analyse globaleet de celle de la phase retardée, ses données n'étant disponibles que pour laphase aiguë.
Dans le cadre de cette même étude clinique, 744 patients adultes ontpoursuivi une extension de l’évaluation lors des cycles ultérieurs allantjusqu’à 3 cycles supplémentaires de chimiothérapie. L’efficacité duschéma aprépitant s’est apparemment maintenue durant tous les cycles.
Dans une seconde étude clinique multicentrique, randomisée, en doubleaveugle, sur des groupes parallèles, l'aprépitant a été comparé autraitement standard chez 848 patients adultes (652 femmes, 196 hommes)recevant une chimiothérapie qui comportait une administration intraveineuse,quelle que soit la dose d'oxaliplatine, de carboplatine, d'épirubicine,d'idarubicine, d'ifosfamide, d'irinotécan, de daunorubicine, de doxorubicine ;du cyclophosphamide par voie intraveineuse (< 1 500 mg/m2) ; ou de lacytarabicine par voie intraveineuse (> 1g/m2). Les patients sous aprépitantrecevaient une chimiothérapie pour divers types de tumeurs dont 52 % decancers du sein, 21 % de cancers gastro-intestinaux y compris le cancercolorectal, 13 % de cancers pulmonaires et 6 % de cancers gynécologiques.L'aprépitant en association à un traitement ondansétron/dexaméthasone(voir rubrique 4.2) a été comparé au traitement standard (placebo associé à8 mg d'ondansétron par voie orale (2 fois à J1 et toutes les 12 heures àJ2 et J3) plus 20 mg de dexaméthasone par voie orale à J1).
L'efficacité était basée sur l'évaluation du critère primaire et duprincipal critère secondaire suivants : pas de vomissements pendant toute lapériode (de 0 à 120 heures après la chimiothérapie), évaluation de lasécurité d'emploi et de la tolérance de l'aprépitant pour le traitement desnausées et vomissements induits par une chimiothérapie (NVIC) ainsi que laréponse complète (pas de vomissements et pas de traitement de secours) pendanttoute la période (0 à 120 heures après la chimiothérapie). De plus, lecritère « Pas de nausées significatives pendant toute la période (0–120heures après la chimiothérapie) » a été évalué à titre exploratoire etdans les phases aiguë et retardée sous forme d'analyse post-hoc.
Un résumé des résultats clés de l'étude est donné dans letableau 3.
Tableau 3
Dans le cadre d’une chimiothérapie moyennement émétisante, pourcentagede patients adultes répondeurs par groupe et phase de traitement pour l'étude2 – cycle 1
Aprépitant (N= 425) % | Traitement standard (N= 406) % | Différences* % | (IC 95 %) | |
Réponse complète (pas de vomissements et pas de traitement de secours) | ||||
Total (0–120 heures) | 68,7 | 56,3 | 12,4 | (5,9 ; 18,9) |
0–24 heures | 89,2 | 80,3 | 8,9 | (4,0 ; 13,8) |
25–120 heures | 70,8 | 60,9 | 9,9 | (3,5 ; 16,3) |
Pas de vomissements (pas d’épisodes émétiques avec ou sans traitement desecours) | ||||
Total (0–120 heures) | 76,2 | 62,1 | 14,1 | (7,9 ; 20,3) |
0–24 heures | 92,0 | 83,7 | 8,3 | (3,9 ; 12,7) |
25–120 heures | 77,9 | 66,8 | 9,9 | (5,1 ; 17,1) |
Pas de nausées significatives (VAS max < 25 mm sur une échelle de 0 à100 mm) | ||||
Total (0–120 heures) | 73,6 | 66,4 | 7,2 | (1,0 ; 13,4) |
0–24 heures | 90,9 | 86,3 | 4,6 | (0,2 ; 9,0) |
25–120 heures | 74,9 | 69,5 | 5,4 | (-0,7 ; 11,5) |
* Les intervalles de confiance ont été calculés sans ajustement enfonction du sexe et de la localisation de la tumeur, lesquels avaient été prisen compte dans l’analyse primaire utilisant des modèles logistiques.
Le bénéfice du traitement par l'aprépitant associé au traitement standarddans la population totale de l'étude est principalement dû aux résultatsobservés chez les patients faiblement contrôlés par le traitement standardtels que les femmes, même si les résultats sont supérieurs en nombre quelsque soient l'âge, le type de tumeur ou le sexe. La réponse complète àl'aprépitant et au traitement standard a été atteinte chez respectivement209/324 (65 %) et 161/320 (50 %) des femmes et chez 83/101 (82 %) et 68/87(78 %) des hommes.
Population pédiatriqueDans une étude clinique randomisée, en double aveugle, contrôlée versuscomparateur actif, réalisée chez 302 enfants et adolescents (âgés de6 mois à 17 ans) recevant une chimiothérapie moyennement ou hautementémétisante, le traitement par aprépitant a été comparé à un traitementcontrôle pour la prévention des NVIC. L'efficacité de l'aprépitant a étéévaluée sur un seul cycle (cycle 1). Les patients ont eu la possibilité derecevoir l’aprépitant en ouvert pour les cycles suivants (optionnel pour lescycles 2–6) ; cependant l'efficacité n'a pas été évaluée pour ces cyclesoptionnels. Le traitement par aprépitant pour les adolescents âgés de 12 à17 ans (n = 47) était constitué de gélules d’aprépitant de 125 mg parvoie orale à J1 et de 80 mg/jour à J2 et à J3, en association avecondansétron à J1. Le traitement par aprépitant pour les enfants âgés de6 mois à moins de 12 ans (n = 105) était constitué de poudre poursuspension buvable d’APREPITANT SANDOZ à 3,0 mg/kg (jusqu'à 125 mg) parvoie orale à J1 et à 2,0 mg/kg (jusqu'à 80 mg) par voie orale à J2 et àJ3, en association avec ondansétron à J1. Le traitement contrôle chez lesadolescents âgés de 12 à 17 ans (n = 48) et les enfants âgés de 6 moisà moins de 12 ans (n = 102) se composait d’un placebo de l'aprépitant àJ1, J2 et J3, en association avec ondansétron à J1. Les administrationsd’aprépitant ou du placebo et d’ondansétron avaient lieu respectivement1 heure et 30 minutes avant le début de la chimiothérapie. L’utilisationde la dexaméthasone par voie intraveineuse était autorisée dans le cadre dutraitement antiémétique pour les patients pédiatriques dans les deux groupesd'âge, à la discrétion du médecin. Une réduction de la dose (50 %) dedexaméthasone était requise chez les patients pédiatriques recevantaprépitant. Aucune réduction de dose n’était requise chez les patientspédiatriques recevant le traitement contrôle. Parmi les patientspédiatriques, la dexaméthasone faisait partie du traitement au cours du cycle1 chez 29 % de ceux recevant aprépitant et chez 28 % de ceux recevant letraitement contrôle.
L'action antiémétique d'aprépitant a été évaluée sur une période de5 jours (120 heures) après l’initiation de la chimiothérapie à J1. Lecritère d'évaluation principal était la réponse complète dans la phaseretardée (25 à 120 heures après le début de la chimiothérapie) du cycle1. Un résumé des résultats clés de l'étude est présenté dans letableau 4.
Tableau 4
Nombre (%) de patients pédiatriques présentant une réponse complète etaucun vomissement par groupe de traitement et par phase – cycle 1 (populationen intention de traiter)
Traitement par aprépitant n/m (%) | Traitement contrôle n/m (%) | |
CRITERE PRINCIPAL | ||
Réponse complète* – Phase retardée | 77/152 (50,7)† | 39/150 (26,0) |
AUTRES CRITERES PREDEFINIS | ||
Réponse complète* – Phase aiguë | 101/152 (66,4)‡ | 78/150 (52,0) |
Réponse complète* – Phases aiguë et retardée | 61/152 (40,1)† | 30/150 (20,0) |
Pas de vomissement§ – Phases aiguë et retardée | 71/152 (46,7)† | 32/150 (21,3) |
*Réponse complète = Pas de vomissement ni de haut-le-coeur ni de nauséeset pas de recours à des traitements de secours. †p < 0,01 par rapport au traitement contrôle ‡p < 0,05 par rapport au traitement contrôle §Pas de vomissement = pas de vomissement ni de haut-le-coeur ni denausées n/m = Nombre de patients présentant une réponse souhaitée / nombre depatients inclus à cet instant. Phase aiguë : 0 à 24 heures après l'initiation de lachimiothérapie. Phase retardée : 25 à 120 heures après l'initiation de lachimiothérapie. Phases aiguë et retardée : 0 à 120 heures après l'initiation de lachimiothérapie. |
Le délai estimé jusqu’au premier vomissement après l’initiation de lachimiothérapie était plus long avec le traitement par l'aprépitant (le délaiestimé médian jusqu’au premier vomissement était de 94,5 heures) parrapport au groupe de traitement contrôle (le délai estimé médian jusqu’aupremier vomissement était de 26,0 heures), comme illustré par la courbe deKaplan-Meier en Figure 2.
Figure 2
Délai jusqu’au premier épisode de vomissement à partir du début del'administration de la chimiothérapie dans la population pédiatrique pendantles phases aiguë et retardée – cycle 1 (population en intention detraiter)
Une analyse de l'efficacité au cycle 1 dans les sous-groupes a démontréque, indépendamment de la catégorie d'âge, du sexe, de l'utilisation de ladexaméthasone pour la prophylaxie antiémétique, et du potentiel émétogènede la chimiothérapie, le traitement par aprépitant a permis un meilleurcontrôle que le traitement contrôle selon les critères d'évaluation deréponse complète.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’aprépitant présente une pharmacocinétique non linéaire. La clairanceet la biodisponibilité absolue diminuent toutes deux avec l’augmentation dela dose.
AbsorptionLa biodisponibilité absolue moyenne de l’aprépitant par voie orale est de67 % pour la gélule de 80 mg et de 59 % pour la gélule de 125 mg. Le picmoyen de concentration plasmatique (Cmax) de l’aprépitant est survenu auxenvirons de la 4ème heure (tmax). L’administration orale de la gélule avecun petit déjeuner standard d’environ 800 Kcal a entraîné une augmentationde 40 % de l’ASC de l’aprépitant. Cette augmentation n’est pas jugéepertinente sur le plan clinique.
La pharmacocinétique de l’aprépitant est non linéaire sur l’éventaildes doses cliniques. Chez le jeune adulte sain, l’augmentation de l’ASC0-∞a été de 26 % supérieure à la proportionnalité de la dose, pour des dosesuniques de 80 et de 125 mg administrées non à jeun.
Après administration orale d’une dose unique de 125 mg d’aprépitant àJ1 et de 80 mg une fois par jour à J2 et J3, l’ASC0–24h (moyenne ± ET) aété de 19,6 ± 2,5 μg•h/mL et de 21,2 ± 6,3 μg•h/mL à J1 et J3respectivement. La Cmax a été de 1,6 ± 0,36 μg/mL et de 1,4 ±0,22 μg/mL à J1 et J3 respectivement.
DistributionL’aprépitant se lie fortement aux protéines, avec une moyenne de 97 %.La moyenne géométrique du volume apparent de distribution à l’étatd’équilibre (Vdss) est d’environ 66 L chez l’homme.
BiotransformationL’aprépitant subit un métabolisme important. Chez le jeune adulte sain,l’aprépitant représente environ 19 % de la radioactivité mesurée auniveau du plasma durant les 72 heures qui suivent l’administration d’unedose intraveineuse unique de 100 mg de fosaprépitant, une prodrogue del’aprépitant, marqué au [14C], ce qui indique une présence substantielle demétabolites au niveau du plasma. Douze métabolites de l’aprépitant ontété identifiés dans le plasma humain. Le métabolisme de l’aprépitantintervient largement via l’oxydation au niveau du cycle de la morpholine et deses chaînes latérales, les métabolites qui en résultent n’étant quefaiblement actifs. Les études réalisées in vitro sur des microsomeshépatiques humains indiquent que l’aprépitant est tout d’abordmétabolisé au niveau du CYP3A4, et potentiellement dans une moindre proportionpar les CYP1A2 et CYP2C19.
EliminationL’aprépitant n’est pas excrété sous forme inchangée dans les urines.Les métabolites sont excrétés dans les urines et, par voie biliaire, dans lesfèces. Après administration à des sujets sains d’une dose intraveineuseunique de 100 mg de fosaprépitant, une prodrogue de l’aprépitant, marquéau [14C], 57 % de la radioactivité ont été récupérés dans les urines et45 % dans les fèces.
La clairance plasmatique de l’aprépitant est dose-dépendante et décroîtavec l’augmentation de la dose, allant de 60 à 72 mL/min environ dans lafourchette des doses thérapeutiques. La demi-vie terminale varie d'environ9 à 13 heures.
Pharmacocinétique chez des populations particulièresSujet âgé
Après administration orale d’une dose unique de 125 mg d’aprépitant àJ1 et de 80 mg une fois par jour de J2 à J5, l’ASC0–24h de l’aprépitanta été supérieure de 21 % à J1 et de 36 % à J5 chez les sujets âgés (≥65 ans) comparés aux jeunes adultes. La Cmax a été supérieure de 10 % àJ1 et de 24 % à J5 chez les sujets âgés comparés aux jeunes adultes. Cesdifférences ne sont pas considérées comme étant cliniquement significatives.Aucun ajustement posologique d’aprépitant n’est nécessaire chez lespatients âgés.
Sexe
Après administration orale d’une dose unique de 125 mg d’aprépitant,la Cmax de l’aprépitant a été supérieure de 16 % chez les femmescomparées aux hommes. La demi-vie de l’aprépitant a été inférieure de25 % chez les femmes comparées aux hommes, et son tmax survientapproximativement au même moment. Ces différences ne sont pas considéréescomme étant cliniquement significatives. Aucun ajustement posologiqued’aprépitant n’est nécessaire en fonction du sexe.
Insuffisance hépatique
Une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh) n’affectepas la pharmacocinétique de l’aprépitant de façon cliniquementsignificative. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez lespatients en insuffisance hépatique légère. On ne peut pas tirer deconclusions concernant l’influence d’une insuffisance hépatique modérée(classe B de Child-Pugh) sur la pharmacocinétique de l’aprépitant à partirdes données actuellement disponibles. On ne dispose d’aucune donnée cliniqueni pharmacocinétique chez des patients en insuffisance hépatique sévère(classe C de Child-Pugh).
Insuffisance rénale
Une dose unique de 240 mg d’aprépitant a été administrée à despatients en insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min) et à despatients atteints de néphropathie à un stade terminal nécessitant unehémodialyse.
Chez les patients en insuffisance rénale sévère, l’ASC0-∞ del’aprépitant total (lié ou non aux protéines) a diminué de 21 % et laCmax a diminué de 32 % comparées à des sujets sains. Chez les patientsatteints de néphropathie à un stade terminal et sous hémodialyse,l’ASC0-∞ de l’aprépitant total a diminué de 42 % et la Cmax a diminuéde 32 %. En raison d’une baisse modeste de la liaison protéique del’aprépitant chez les patients atteints de néphropathie, l’ASC del'aprépitant non lié et pharmacologiquement actif n’est pas affectée defaçon significative chez les patients insuffisants rénaux comparés aux sujetssains. Une hémodialyse réalisée entre 4 et 48 heures après la prise n’aeu aucun effet significatif sur la pharmacocinétique de l’aprépitant ; moinsde 0,2 % de la dose a été récupéré au niveau du dialysat.
Aucun ajustement posologique d’aprépitant n’est nécessaire chez lespatients en insuffisance rénale ni chez les patients atteints d’unenéphropathie à un stade terminal sous hémodialyse.
Population pédiatrique
Dans le cadre d'un schéma thérapeutique de 3 jours, l’administration desgélules d'aprépitant (125/80/80 mg) chez des patients adolescents (âgés de12 à 17 ans) a conduit à une ASC0–24h supérieure à 17 μg•h/mL à J1avec des concentrations (Cmin) à l’issue de J2 et J3 supérieures à0,4 μg/mL chez une majorité de patients. Le pic de concentration plasmatique(Cmax) médian était d'environ 1,3 μg/mL à J1, atteint au bout de 4 heuresenviron. Dans le cadre d'un schéma thérapeutique de 3 jours,l’administration d’aprépitant en poudre pour suspension buvable (3/2/2mg/kg) chez des patients âgés de 6 mois à moins de 12 ans a conduit à uneASC0–24h supérieure à 17 μg•h/mL à J1 avec des concentrations (Cmin) àl’issue de J2 et J3 supérieures à 0,1 μg/mL chez une majorité depatients. Le pic de concentration plasmatique (Cmax) médian était d'environ1,2 μg/mL à J1, atteint entre 5 et 7 heures.
Une analyse pharmacocinétique de population de l'aprépitant chez despatients pédiatriques (âgés de 6 mois à 17 ans) suggère que le sexe etl’origine ethnique n’ont aucun effet cliniquement significatif sur lapharmacocinétique de l'aprépitant.
Relation effet/doseA l’aide d’un traceur hautement spécifique du récepteur de la NK1, desétudes par tomographie par émission de positrons (TEP) menées auprès dejeunes hommes sains ont montré que l’aprépitant pénètre dans le cerveau etse lie aux récepteurs de la NK1 de façon dose et concentration plasmatiquesdépendante. Les concentrations plasmatiques de l’aprépitant obtenues avec leschéma posologique de 3 jours d’aprépitant chez les adultes permettentd’envisager un taux de liaison aux récepteurs cérébraux de la NK1supérieur à 95 %.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques ne révèlent aucun risque particulier pourl’homme, sur la base des études conventionnelles de toxicité à dose uniqueet à doses répétées, de génotoxicité, du potentiel cancérigène, detoxicité sur la fonction de reproduction et le développement. Toutefois, ilconvient de noter que l’exposition systémique chez des rongeurs a étécomparable voire inférieure à l’exposition chez l’homme à des dosesthérapeutiques de 125 mg/80 mg. En particulier, bien qu’aucun effetindésirable n’ait été noté lors des études sur la fonction dereproduction à des niveaux d’exposition humaine, les expositions chezl’animal ne sont pas suffisantes pour permettre une évaluation adéquate durisque chez l’homme.
Dans une étude de toxicité juvénile chez des rats traités entre le 10èmeet le 63ème jour après la naissance, l’aprépitant a entrainé une ouverturevaginale prématurée chez les femelles à partir de la dose de 250 mg/kg2 fois par jour, et une séparation retardée du prépuce chez les mâles àpartir de la dose de 10 mg/kg 2 fois par jour. Il n’y avait pas de marge desécurité pour une exposition clinique pertinente. Aucun effet lié autraitement sur l’accouplement, la fertilité ou la survieembryonnaire/fœtale, ni aucune modification pathologique des organesreproducteurs n’ont été observés. Dans une étude de toxicité juvénilechez les chiens traités entre le 14ème et le 42ème jour après la naissance,une diminution du poids des testicules et de la taille des cellules de Leydig aété observée chez les mâles à la dose de 6 mg/kg/jour, et une augmentationdu poids de l'utérus, une hypertrophie de l'utérus et du col de l’utérus,ainsi qu’un œdème des tissus vaginaux ont été observés chez les femellesà la dose de 4 mg/kg/jour. Il n’y avait pas de marge de sécurité pour uneexposition clinique pertinente à l’aprépitant. Pour un traitement à courtterme et à la posologie recommandée, la pertinence clinique de cesobservations est considérée comme peu probable.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Contenu de la gélule
Saccharose
Cellulose microcristalline Sphère 500 (E 460)
Hydroxypropylcellulose (HPC-SL) (E 463)
Laurilsulfate de sodium
Enveloppe de la gélule (125 mg)
Gélatine
Dioxyde de titane (E 171)
Oxyde de fer rouge (E 172)
Enveloppe de la gélule (80 mg)
Gélatine
Dioxyde de titane (E 171)
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
APREPITANT SANDOZ 125 mg, gélule et APREPITANT SANDOZ80 mg, gélule
Plaquette (Aluminium-OPA/Aluminium/PVC) contenant une gélule de 125 mg.
Plaquette (Aluminium-OPA/Aluminium/PVC) contenant deux gélules de80 mg.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 394 7 9: 1 gélule blanche et rose + 2 gélules blanchessous plaquette (Aluminium-OPA/Aluminium/PVC).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
à compléter ultérieurement par le titulaire
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
à compléter ultérieurement par le titulaire
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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