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ASTERLUNA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ASTERLUNA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ASTERLUNA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Lévonorgestrel­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........100 mi­crogrammes

Ethinylestradi­ol...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........20 mi­crogrammes

Pour un comprimé pelliculé

Excipients à effet notoire : Chaque comprimé contient 89,38 mg de lactoseanhydre.

Laque aluminique rouge Allura AC (E129) et lécithine de soja sont présentsdans le pelliculage.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Les comprimés sont roses et ronds, avec un diamètre d’environ5,7 mm.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Contraception orale.

La décision de prescrire ASTERLUNA doit être prise en tenant compte desfacteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque dethrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à ASTERLUNAen comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voirrubriques 4.3 et 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie d’administration : voie orale.

Posologie

Comment prendre ASTERLUNA

Les comprimés doivent être pris chaque jour à peu près à la même heure,si nécessaire avec un peu de liquide, dans l’ordre indiqué sur la plaquette.Un comprimé est à prendre par jour pendant 21 jours d’affilée. Chaquenouvelle plaquette est commencée après 7 jours d’un intervalle sanscomprimés, au cours duquel une hémorragie de privation survienthabitu­ellement. Celle-ci débute habituellement les jours 2–3 après ledernier comprimé et peut ne pas être terminé avant que la plaquette suivantesoit commencée.

Mode d’administration

Comment débuter ASTERLUNA

· Pas de prise antérieure d’une contraception hormonale (au cours du moisprécédent) :

La prise des comprimés doit commencer le jour 1 du cycle naturel de lafemme (c'est-à-dire le premier jour de ses règles).

On peut commencer entre les jours 2–5, mais dans ce cas une méthodebarrière supplémentaire est recommandée pendant les 7 premiers jours dupremier cycle.

· En relais d’une contraception hormonale combinée (contraceptif oralcombiné (COC), anneau vaginal ou dispositif transdermique) :

La femme doit commencer ASTERLUNA de préférence le jour après le derniercomprimé actif (le dernier comprimé contenant les substances actives) de sonCOC précédent, mais au plus tard le jour suivant l’intervalle sanscomprimés habituel ou l’intervalle des comprimés placebo de son COCprécédent. Dans le cas où un anneau vaginal ou un dispositif transdermique aété utilisé, la femme devra commencer à prendre ASTERLUNA de préférence lejour du retrait, mais au plus tard le jour où la pose suivante est prévue.

· En relais d’une contraception par un progestatif seul (contraceptiforal, forme injectable ou implant contenant un progestatif seul) ou d’unsystème intra-utérin (SIU) contenant un progestatif :

La femme peut changer n’importe quel jour de la pilule progestative seule(d'un implant ou d’un SIU le jour de son retrait, d'un produit injectablequand l'injection suivante est prévue), mais doit dans tous ces cas êtreconseillée d’utiliser une méthode barrière supplémentaire pendant les7 premiers jours de prise de comprimés.

· Après un avortement au cours du premier trimestre :

La femme peut commencer immédiatement. Ce faisant, elle n’a pas besoin deprendre de mesures contraceptives supplémentaires.

· Après un accouchement ou un avortement au cours du deuxièmetrimestre :

En cas d'allaitement, voir rubrique 4.6.

Les femmes doivent être informées de commencer au jour 21 à 28 aprèsl'accou­chement ou l'avortement du deuxième trimestre. En commençant plus tard,la femme devra être informée d'utiliser une méthode barrière supplémentaire­pendant les 7 premiers jours. Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eulieu, une grossesse devra être exclue avant de commencer le COC ou la femmedoit attendre ses premières règles.

Conduite en cas d'oubli de comprimés

ASTERLUNA contient une très faible dose des deux hormones et, parconséquent, la marge d'efficacité contraceptive est faible, si un compriméest oublié :

Si l’utilisateur a moins de 12 heures de retard dans la prise d’uncomprimé, la protection contraceptive n’est pas réduite. La femme doitprendre le comprimé dès qu'elle s’en souvient et prendre les compriméssuivants à l’heure habituelle.

Si elle a plus de 12 heures de retard dans la prise d’un comprimé, laprotection contraceptive peut être réduite.

La conduite à tenir pour les comprimés oubliés peut être guidée par lesdeux règles de base suivantes :

1. La prise des comprimés ne doit jamais être interrompue pendant plus de7 jours.

2. 7 jours de prise ininterrompue de comprimés sont requis pour atteindreune inhibition adéquate de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

En conséquence, les conseils suivants peuvent être donnés dans la pratiquequoti­dienne :

· Semaine 1

La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s’ensouvient, même si cela signifie de prendre deux comprimés en même temps. Ellecontinue ensuite à prendre les comprimés à son heure habituelle. En plus, uneméthode barrière comme un préservatif doit être utilisée pendant les7 jours suivants. Si des rapports sexuels ont eu lieu pendant les 7 joursprécédents, la possibilité d’une grossesse doit être considérée. Plus ily a de comprimés oubliés et plus ils sont proches de la phase del’intervalle sans comprimés, plus le risque de grossesse est élevé.

· Semaine 2

La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s’ensouvient, même si cela signifie de prendre deux comprimés en même temps. Ellecontinue ensuite à prendre les comprimés à son heure habituelle. Pour autantque la femme a pris ses comprimés correctement au cours des 7 joursprécédant le premier comprimé oublié, il n'est pas nécessaire d’utiliserde précautions contraceptives supplémentaires. Toutefois, si elle a oubliéplus d’un comprimé, il sera conseillé à la femme d’utiliser desprécautions supplémentaires pendant 7 jours.

· Semaine 3

Le risque de diminution de la fiabilité est imminent en raison de laproximité des 7 jours d’intervalle sans comprimés. Toutefois, en ajustantle schéma de prise des comprimés, une diminution de la protectioncon­traceptive peut encore être prévenue. En suivant l’une des deux optionssuivantes, il n’est ainsi pas nécessaire de prendre des précautionscon­traceptives supplémentaires, à condition que pendant les 7 joursprécédant le premier comprimé oublié la femme a pris tous les compriméscorrec­tement. Si ce n’est pas le cas, elle doit suivre la première de cesdeux options et prendre aussi des précautions supplémentaires pendant les7 jours suivants.

1. La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s’ensouvient, même si cela signifie de prendre deux comprimés en même temps. Ellecontinue ensuite à prendre les comprimés à son heure habituelle. La plaquettesuivante doit être commencée dès que la plaquette en cours est terminée,c’est-à-dire aucun intervalle ne doit être laissé entre les plaquettes. Ilest peu probable que la femme ait une hémorragie de privation jusqu’à la findes comprimés actifs de la seconde plaquette, mais elle peut présenter desspottings ou hémorragies de rupture pendant les jours de prise descomprimés.

2. La femme devra être informée d'arrêter la prise des comprimés de laplaquette en cours. Elle devra alors avoir un intervalle sans comprimés de7 jours, incluant les jours où elle a oublié les comprimés, et ensuitecontinuer avec la plaquette suivante.

Si la femme a oublié des comprimés et n’a donc pas d’hémorragie deprivation lors du premier intervalle sans comprimés, la possibilité d’unegrossesse doit être considérée.

Conseils en cas de troubles gastro-intestinaux

En cas de vomissements ou diarrhée sévère, l’absorption des substancesactives peut ne pas être complète et des mesures contraceptives­supplémentaires sont à prendre.

Si des vomissements ou diarrhée sévère surviennent dans les 3–4 heuresaprès la prise d’un comprimé actif, un nouveau (remplacement) comprimé doitêtre pris dès que possible. Le nouveau comprimé doit être pris dans les12 heures suivant le moment de prise habituelle si possible. Si plus de12 heures se sont écoulées, le conseil concernant l’oubli de compriméscomme donné en rubrique 4.2 « Conduite en cas d'oubli de comprimés » estapplicable. Si la femme ne souhaite pas modifier son calendrier habituel deprise de comprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s)d’u­ne autre plaquette.

Comment changer le jour de début des règles ou reporter une hémorragie deprivation

Pour retarder une hémorragie de privation, la femme doit continuer avec uneautre plaquette d’ASTERLUNA sans intervalle sans comprimés. La prolongationpeut être poursuivie aussi longtemps que souhaité jusqu’à la fin de laseconde plaquette. Durant cette prolongation la femme peut avoir une hémorragiede rupture ou des spottings. La prise habituelle d’ASTERLUNA est ensuiteréinstaurée après l’habituel intervalle sans comprimés de 7 jours.

Si la femme veut changer le jour de début de son hémorragie de privation àun autre jour de la semaine, on peut lui conseiller de réduire le prochainintervalle sans comprimés d’autant de jours qu'elle le souhaite. Plusl'intervalle est court, plus le risque est élevé qu’elle n’ait pasd'hémorragie de privation mais une hémorragie de rupture ou des spottingspendant la plaquette suivante (tout comme pour retarder l’hémorragie deprivation).

4.3. Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisésdans les situations suivantes. Si l’une des situations survient pour lapremière fois durant l’utilisation du CHC, le produit doit être arrêtéimmédia­tement.

· Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par desanticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde[TVP] ou embolie pulmonaire [EP])

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieveineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y comprisune mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, undéficit en protéine C, un déficit en protéine S

o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voirrubrique 4.4)

o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4)

· Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents dethrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes(p. ex. angine de poitrine)

o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accidentvas­culaire cérébral (AVC), ou de prodromes (p. ex. accident ischémiquetran­sitoire [AIT)]

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieartérielle, telle qu’une hyperhomocysté­inémie ou la présenced’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulantlu­pique)

o Antécédents de migraine avec signes neurologiques fo­caux

o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risquesévère, tel que :

§ diabète avec symptômes vasculaires

§ hypertension artérielle sévère

§ dyslipoprotéinémie sévère

· Présence ou antécédents de pancréatite associée à une sévèrehypertri­glycéridémie

· Présence ou antécédents d’affection hépatique sévère tant que lesvaleurs de la fonction hépatique ne sont pas revenues à la normale

· Présence ou antécédents de tumeurs hépatiques (bénignes oumalignes)

· Présence ou suspicion d’affections malignes dépendant de stéroïdessexuels (par exemple des organes génitaux ou des seins)

· Hémorragie vaginale non diagnostiquée

· Antécédents de migraine avec signes neurologiques fo­caux

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1

ASTERLUNA est contre-indiqué lors de l’utilisation concomitante demédicaments contenant de l’ombitasvir/pa­ritaprévir/ri­tonavir, dasabuvir,gle­caprevir/ pibrentasvir et sofosbuvir/ velpatasvir/ voxilaprevir (voirrubrique 4.4 et rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risquementionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par ASTERLUNA doit êtrediscutée avec elle.

En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteursde risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation d’ASTERLUNA doitêtre discutée entre le médecin et la patiente.

Troubles circulatoires

La présence d'un facteur de risque grave ou de multiples facteurs de risquede maladie veineuse ou artérielle, respectivement, peut également constituerune contre-indication. La possibilité d'une thérapie anticoagulante devraitégalement être prise en compte. Les utilisatrices de COC devraient êtrespécifiquement désignées pour contacter leur médecin en cas de symptômespossibles de thrombose. En cas de thrombose suspectée ou avérée,l'utili­sation de COC devra être arrêtée. Une contraception alternativeadéquate doit être initiée en raison de la tératogénicité du traitementanti­coagulant (coumarines).

Le risque accru de thromboembolie en période puerpérale est à considérer(voir rubrique 4.6 Fertilité, grossesse et allaitement).

Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptifhor­monal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. LesCHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sontassociés au risque de TEV le plus faible. La décision d’utiliser ASTERLUNAdoit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin des’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé à ASTERLUNA,l’in­fluence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que lerisque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certainesdonnées indiquent également une augmentation du risque lors de la reprised’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes,environ 2 sur 10 000 dévelop­peront une TEV sur une période d’un an.Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plusélevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant dulévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une périoded’un an.

Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant lagrossesse ou en période post-partum.

La TEV peut être fatale dans 1 à 2% des cas.

De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chezdes utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veineset artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

Facteurs de risque de TEV

Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez lesutilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteursde risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir letableau ci-dessous).

ASTERLUNA est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiplesfacteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thromboseveineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteurde risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à lasomme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans cecas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapportbénéfi­ce/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit(voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEV

Facteur de risque

Commentaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autresfacteurs de risque sont présents.

Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, touteintervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie outraumatisme ma­jeur

Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, enparticulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation dudispositif transdermique/de la pilule/de l’anneau (au moins quatre semaines àl’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deuxsemaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode decontraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse nondésirée.

Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si ASTERLUNA n’a pasété interrompu à l’avance.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ouchez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Autres affections médicales associées à la TEV

Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique,maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolitehé­morragique) et drépanocytose.

Age

En particulier au-delà de 35 ans.

Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les variceset les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progressiond’une thrombose veineuse.

L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et enparticulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être priseen compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voirrubrique 4.6).

Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

· gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied, ou le long d’uneveine de la jambe ;

· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentiequ’en position debout ou lors de la marche ;

· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée dela jambe affectée.

Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’uneaccélération de la respiration ;

· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

· douleur thoracique aiguë ;

· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sontpas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signesd’évènements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires­p. ex.).

Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleursoudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’uneextrémité.

Si l'occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sousla forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de lavision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presqueimmédi­atement.

Risque de thromboembolie artérielle (TEA)

Des études épidémiologiques ont montré une association entrel’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolieartérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex.accident ischémique transitoire, AVC). Les évènements thrombo-emboliquesartériels peuvent être fatals.

Facteurs de risque de TEA

Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accidentcéré­brovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence defacteurs de risque (voir le tableau). ASTERLUNA est contre-indiqué chez lesfemmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs derisque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle(voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque,il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme desrisques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, lerisque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque estjugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEA

Facteur de risque

Commentaire

Age

En particulier au-delà de 35 ans.

Tabagisme

Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitentutiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception­différente.

Hypertension artérielle

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmesprésentant d’autres facteurs de risque.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrieou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Migraine

L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors del’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événementcéré­brovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

Autres affections médicales associées à des évènements indésirablesvas­culaires

Diabète sucré, hyperhomocysté­inémie, valvulopathie cardiaque etfibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateuxdis­séminé.

Symptômes de TEA

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes d’un accident vasculaire cérébral peuvent inclure :

· apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage,d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps,

· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensationsver­tigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination,

· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou àcomprendre,

· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou desdeux yeux,

· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue,

· perte de conscience ou évanouissement, avec ou sans crise convulsive.

Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accidentischémique transitoire (AIT).

Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression oud’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum

· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras,l’estomac

· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation

· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses

· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes,

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Tumeurs

Un risque élevé de cancer du col de l’utérus chez les utilisatrices aulong terme de COC a été rapporté dans certaines études épidémiologiqu­es,mais il subsiste une controverse sur la mesure dans laquelle cette observationest attribuable aux effets confondants du comportement sexuel et à d’autresfacteurs comme le virus du papillome humain (VPH).

Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a montré qu’il y a unelégère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) d’avoir un cancer du seindiagnostiqué chez les femmes utilisant actuellement des COC. Ce risque accrudiminue progressivement au cours des 10 années suivant l’arrêt del’utilisation du COC. Parce que le cancer du sein est rare chez les femmes demoins de 40 ans, le nombre excessif de diagnostics de cancer du sein chez lesutilisatrices de COC actuelles et récentes est faible par rapport au risqueglobal de cancer du sein. Ces études ne fournissent pas de preuve decausalité.

La tendance observée d’un risque accru peut être due à un diagnosticplus précoce de cancer du sein chez les utilisatrices de COC, aux effetsbiologiques des COC ou à une combinaison des deux. Les cancers du seindiagnostiqués chez les utilisatrices tendent à être moins avancéscliniquement que les cancers diagnostiqués chez les non-utilisatrices.

Dans de rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes et encore plus rarement,des tumeurs hépatiques malignes ont été rapportées chez des utilisatrices deCOC. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont entraîné des hémorragiesintra-abdominales menaçant le pronostic vital. Une tumeur hépatique doit êtreenvisagée dans le diagnostic différentiel en cas de sévère douleurépigas­trique, d'hépatomégalie ou de signes d'une hémorragie intra-abdominalechez des femmes prenant des COC.

Autres maladies

Les femmes présentant une hypertriglycé­ridémie ou des antécédentsfa­miliaux peuvent présenter un risque accru de pancréatite lorsqu’ellesu­tilisent des COC.

Même si de légères augmentations de la tension artérielle ont étérapportées chez de nombreuses femmes prenant des COC, les élévationscli­niquement significatives sont rares. Seulement dans ces rares cas, un arrêtimmédiat de l’utilisation de COC est justifié. Si, pendant l’utilisationd’un COC avec une hypertension préexistante, les valeurs constammentélevées ou une augmentation significative de la tension artérielle n’ontpas répondu de manière adéquate au traitement antihypertenseur, le COC doitêtre arrêté. Quand jugé approprié, l’utilisation du COC peut êtreréinstaurée si de valeurs tensionnelles normales peuvent être obtenues avecun traitement antihypertenseur.

Les affections suivantes ont été rapportées comme survenant ou sedétériorant en cas de grossesse ou d'utilisation de COC, mais la preuve deleur association avec les COC n'est pas concluante : ictère et/ou prurit enrelation avec une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateuxdis­séminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpèsgravidique, perte de l'audition liée à une otosclérose.

Les œstrogènes exogènes peuvent induire ou exacerber les symptômes del'angiœdème héréditaire et acquis.

Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuventnécessiter l’arrêt de l’utilisation des COC jusqu’à ce que lesmarqueurs de la fonction hépatique reviennent à la normale. Une récurrenced’ictère cholestatique et/ou d’un prurit cholestatique qui était survenuprécédemment lors d’une grossesse ou lors d’une utilisation antérieured’hor­mones sexuelles, nécessitent l’arrêt des COC.

Bien que les COC puissent exercer un effet sur la résistance périphériqueà l’insuline et sur la tolérance au glucose, il n’y a pas de preuve d’unbesoin de modifier le schéma thérapeutique chez les diabétiques utilisant desCOC faiblement dosés (contenant < 0,05 mg d’éthinylestra­diol).Néanmoin­s, les femmes diabétiques doivent être étroitement surveillées,par­ticulièrement au début de l’utilisation du COC.

Aggravation de dépression endogène, d’épilepsie, de maladie de Crohn etde rectocolite hémorragique ont été rapportés lors de l’utilisation­d’un COC.

Un chloasma peut parfois se produire, en particulier chez les femmes avec desantécédents de chloasma gravidique. Les femmes avec une prédisposition auchloasma doivent éviter l’exposition au soleil et aux rayons ultravioletsquand elles prennent des COC.

L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bienconnus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8).La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu decomportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes decontacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômesdépres­sifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

Ce médicament contient du lactose. Les femmes atteintes de problèmesgénétiques rares d’intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lappou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre cemédicament.

Consultation/examen médical

Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par ASTERLUNA, unerecherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédentsfa­miliaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit êtreexclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doitêtre réalisé, en fonction des contre-indications (voir rubrique 4.3) et misesen garde (voir rubrique 4.4).

Il est important d’attirer l’attention des femmes sur les informationssur la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé àASTERLUNA comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV etde la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas desuspicion de thrombose.

La femme doit être informée de lire attentivement la notice et de suivreles conseils donnés. Fréquence et nature des examens doivent être définiessur la base des lignes directrices de pratique établies et être adaptées àchaque patiente.

Les femmes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux neprotègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladiessexue­llement transmissibles.

Augmentations de l’ALAT

Au cours des études cliniques menées sur des patientes traitées pour desinfections à virus de l'hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant del'ombitasvir/pa­ritaprévir/ri­tonavir et dasabuvir avec ou sans ribavirine,des augmentations de la transaminase (ALAT) supérieures à 5 fois la limitesupérieure normale sont survenues plus fréquemment chez les femmes utilisantdes médicaments contenant de l'éthinylestradiol, comme les contraceptifshor­monaux combinés (CHC). Des élévations des taux d'ALAT ont également étéobservées avec des médicaments antiviraux contre le VHC contenant duglécaprévir / pibrentasvir et du sofosbuvir / velpatasvir / voxilaprévir(voir rubriques 4.3 et 4.5).

Réduction de l’efficacité

L’efficacité contraceptive des COC peut être réduite en cas par exemplede comprimés actifs oubliés (voir rubrique 4.2), de troublesgastro-intestinaux lors de la prise de comprimés actifs (voir rubrique 4.2) oude médication concomitante (voir rubrique 4.5).

Diminution du contrôle du cycle

Avec tous les COC, des saignements irréguliers (spottings ou hémorragie derupture) peuvent survenir, spécialement lors des premiers mois d’utilisation­.Ainsi, l'évaluation de tout saignement irrégulier n'est significative­qu'après un intervalle d'adaptation d'environ trois cycles.

Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cyclesprécédent réguliers, des causes non hormonales doivent être considérées etdes mesures diagnostiques adéquate sont indiquées pour exclure une tumeur oud’une grossesse. Cela pouvant inclure un curetage.

Chez certaines femmes, l’hémorragie de privation peut ne pas survenirpendant la phase de l’intervalle sans comprimés. Si le COC a été pris selonles instructions décrites en rubrique 4.2, il est peu probable que la femmesoit enceinte. Toutefois, si le COC n’a pas été pris selon ces instructionsavant la première absence de l’hémorragie de privation ou si deuxhémorragies de privation sont manquantes, une grossesse doit être exclue avantde continuer l’utilisation du COC.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Remarque : Les informations sur la prescription de médicaments concomitantsdoivent être consultées pour identifier les interactions potentielles.

Effets d’autres médicaments sur ASTERLUNA

Des interactions peuvent survenir avec les médicaments inducteurs desenzymes microsomales, pouvant induire une augmentation de l’élimination deshormones sexuelles et conduire à des hémorragies de rupture et/ou à un échecde la contraception.

Prise en charge

L’induction enzymatique peut déjà s’observer après quelques jours detraitement. L’induction enzymatique maximale est observée généralement enquelques semaines. Après arrêt du traitement médicamenteux l’inductionen­zymatique peut se maintenir pendant environ 4 semaines.

Traitement à court terme

Les femmes sous traitement par des médicaments inducteurs enzymatiquesdoivent transitoirement utiliser une méthode barrière ou une autre méthode decontraception en plus du COC. La méthode barrière doit être utilisée pendanttoute la durée du traitement concomitant et pendant les 28 jours après sonarrêt. Si le traitement médicamenteux se poursuit au-delà de la fin descomprimés actifs de la plaquette de COC, la plaquette suivante est à commencerimmé­diatement après la précédente sans l’intervalle sans compriméshabituel.

Traitement à long terme

Chez les femmes sous traitement à long terme par des substances activesinducteurs enzymatiques, une autre méthode contraceptive non hormonale fiableest recommandée.

Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature :

Substances augmentant la clairance des COC (diminution de l’efficacité desCOC par induction enzymatique), par exemple :

Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone,rifam­picine, et médicaments du VIH ritonavir, névirapine et éfavirenz etpotentiellement aussi felbamate, griséofulvine, oxcarbazépine, topiramate etproduits contenant le remède à base de plantes millepertuis (Hypericumper­foratum).

Substances induisant des effets variables sur la clairance des COC :

Quand co-administrées avec les COC, plusieurs associations d’inhibiteursde la protéase du VIH et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase­inverse, incluant les associations avec des inhibiteurs du VHC, peuventaugmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques en estrogènes ouprogestatifs. L’effet net de ces modifications peut s’avérer cliniquementsig­nificatif dans certains cas.

Ainsi, les informations de prescription de médicaments concomitants duVIH/VHC doivent être consultées pour identifier les interactions potentielleset toute recommandation s’y rapportant. En cas de doute, une méthodecontra­ceptive barrière supplémentaire doit être utilisée par les femmes soustraitement par un inhibiteur de la protéase ou inhibiteur non nucléosidique dela transcriptase inverse.

Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques) :

La pertinence clinique d’interactions potentielles avec les inhibiteursen­zymatiques reste inconnue.

L’administration concomitante de puissants inhibiteurs du cytochrome CYP3A4peut augmenter les concentrations plasmatiques de l’estrogène ou duprogestatif ou des deux.

Des doses d’Etoricoxib de 60 à 120 mg/jour ont montré une augmentationdes concentrations plasmatiques d’éthinylestradiol de 1,4 à1,6 respec­tivement lorsqu’elles sont prises concomitamment avec uncontraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d’éthinylestradiol.

Effets d’ASTERLUNA sur d’autres médicaments

Les contraceptifs oraux peuvent influencer le métabolisme de certainesautres substances actives. Par conséquent, les concentrations plasmatiques ettissulaires peuvent ou augmenter (par exemple ciclosporine) ou diminuer (parexemple lamotrigine).

Les données cliniques suggèrent que l’éthinylestradiol inhibel’élimination des substrats du cytochrome CYP1A2, entraînant uneaugmentation faible (par exemple théophylline) ou modérée (par exempletizanidine) de leur concentration sérique.

Interactions pharmacodynamiques

L'utilisation concomitante avec les médicaments contenant del’ombitasvir/pa­ritaprévir/ri­tonavir et dasabuvir, avec ou sansribavirine, glecaprevir/ pibrentasvir et sofosbuvir/ velpatasvir/ voxilaprevirpeut augmenter le risque d'élévation de l'ALAT (voir rubriques4.3 et 4­.4).

Par conséquent, les utilisatrices d’ASTERLUNA doivent passer à uneméthode alternative de contraception (par exemple, une contraception­progestative uniquement ou des méthodes non hormonales) avant de commencer untraitement avec ce schéma thérapeutique. ASTERLUNA peut être repris2 semaines après la fin du traitement avec ce schéma thérapeutique .

Analyses biologiques

L’utilisation de stéroïdes contraceptifs peut influencer les résultatsde certains tests biologiques, y compris les paramètres biochimiques de lafonction hépatique, thyroïdienne, surrénale ou rénale, les concentration­splasmatiques de protéines (de transport), par exemple la globuline de liaisonaux corticostéroïdes, et les fractions de lipides/lipopro­téines, lesparamètres du métabolisme des glucides et les paramètres de coagulation et defibrinolyse. Les modifications restent généralement comprises dans les valeursnormales de laboratoire.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

ASTERLUNA n’est pas indiqué pendant la grossesse.

Si une grossesse survient pendant l’utilisation d’ASTERLUNA, letraitement doit être arrêté immédiatement.

De nombreuses études épidémiologiques n'ont révélé aucun risque accrude malformations congénitales chez les enfants nés de femmes qui ont pris desCOC avant la grossesse, ni un effet tératogène lorsque les COC ont été prispar inadvertance pendant la grossesse.

L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise encompte lors de la reprise d’ASTERLUNA (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Allaitement

L’allaitement peut être influencé par les COC car ils peuvent réduire laquantité et modifier la composition du lait maternel. Ainsi l’utilisation deCOC doit être généralement déconseillée jusqu’à ce que la mèreallaitante a entièrement sevré son enfant. De faibles quantités destéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent s’éliminer dansle lait maternel durant l'a prise de COC. Ces quantités peuvent avoir un effetsur l’enfant.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

ASTERLUNA n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents sont les céphalées (chez17 à 24% des femmes prenant ASTERLUNA).

Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours del'utilisation d'éthinylestradiol/ lévonorgestrel.

Classe de systèmes d’organes

Fréquent

(³ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(³ 1/1 000 à < 1/100)

Rare

(³ 1/10 000 à < 1/1 000)

Affections oculaires

intolérance aux lentilles de contact

Affections gastro-intestinales

nausées, douleur abdominale

vomissements, diarrhée

Affections du système immunitaire

hypersensibilité

Investigations

prise de poids

perte de poids

Troubles du métabolisme et de la nutrition

rétention hydrique

Affections du système nerveux

céphalées

migraine

Affections psychiatriques

humeur dépressive, altération de l’humeur

diminution de la libido

augmentation de la libido

Affections des organes de reproduction et du sein

hypersensibilité mammaire, douleur mammaire

augmentation du volume des seins

écoulement mammaire, pertes vaginales

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

rash

urticaire

érythème noueux, érythème polymorphe

Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez les femmesutilisant des COC et sont décrits en rubrique 4.4 Mises en garde spéciales etprécautions d’emploi :

· troubles thrombo-emboliques veineux ;

· troubles thrombo-emboliques artériel ;

· hypertension ;

· tumeurs hépatiques ;

· maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, migraine,endo­métriose, myomes utérins, porphyrie, lupus érythémateux disséminé,herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique,ictère cholestatique ;

· Les œstrogènes exogènes peuvent induire ou exacerber les symptômesd'an­giœdème héréditaire et acquis.

La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrementaugmentée chez les utilisatrices de COC. Le cancer du sein étant rare chez lesfemmes de moins de 40 ans, le nombre supplémentaire est faible par rapport aurisque global de cancer du sein. Le lien de causalité avec l’utilisationd’un COC est inconnu. Pour plus d’informations, voir rubriques4.3 et 4­.4.

Interactions

Des hémorragies de rupture et/ou un échec de la contraception peuvent êtrela conséquence d’interactions entre d’autres médicaments (inducteursen­zymatiques) et les contraceptifs oraux (voir rubrique 4.5).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun événement indésirable grave n’a été signalé en cas desurdosage. Sur la base d'une expérience générale des contraceptifs orauxcombinés, les symptômes qui peuvent se produire dans ce cas sont les suivants: nausées, vomissements, chez les adolescentes, des saignements vaginauxlégers. Il n’existe pas d’antidote et le traitement ultérieur doit êtresymptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : progestatifs et estrogènes en associationfixe, Code ATC : G03AA07

L’effet contraceptif des COC est basé sur l’interaction combinée dedifférents facteurs. Les principaux facteurs sont l’inhibition del’ovulation et la modification de la glaire cervicale.

Des études cliniques ont été effectuées chez 1477 femmes âgées de17 à 49 ans. L'indice global de Pearl calculé à partir de ces étudesétait de 0,84 basé sur 13 cycles de traitement.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

ETHINYLESTRADIOL

Absorption

L’éthinylestradiol administré par voie orale est absorbé rapidement ettotalement. Les concentrations sériques maximales d’environ 50 pg/ml sontatteintes entre 1 et 2 heures après la prise d’un compriméd’éthi­nylestradiol/lé­vonorgestrel. Pendant l’absorption et lemétabolisme de premier passage hépatique, l’éthinylestradiol est largementméta­bolisé, créant une biodisponibilité orale moyenne d’environ 45%(variation inter-individuelle de 20–65%).

Distribution

L’éthinylestradiol est fortement (environ 98%) mais non spécifiquementlié à l’albumine sérique, et induit une augmentation des concentration­ssériques de la SHBG. Le volume de distribution apparent del’éthinyles­tradiol est de 2,8 à 8,6 l/kg.

Biotransformation

L’éthinylestradiol est sujet à une conjugaison pré-systémique dans lamuqueuse de l’intestin grêle et le foie. L’éthinylestradiol estprincipalement métabolisé par hydroxylation aromatique, formant différentsméta­bolites hydroxylés et méthylés qui sont présents comme métaboliteslibres ou comme glucuronides ou sulfates conjugués dans le sérum. Le tauxd‘élimination métabolique du sérum est d’environ 2,3 à7 ml/min/kg.

Élimination

Les taux d’éthinylestradiol dans le sérum diminuent en deux phasescaractérisées par des demi-vies d’environ 1 heure et 10 à 20 heuresrespec­tivement.

L’éthinylestradiol n’est pas éliminé sous forme inchangée. Sesmétabolites sont excrétés selon un ratio urinaire-biliaire de 4:6, et lademi-vie d’élimination est d’environ 1 jour.

État d’équilibre

La concentration d’éthinylestradiol dans le sérum augmente environ dedeux fois après la prise continue de comprimésd’ét­hinylestradiol/lé­vonorgestrel. En raison de la demi-vie variable dela phase terminale dans la clairance sérique et de l’administrati­onquotidienne, l’état d’équilibre est atteint en environ 1 semaine.

LÉVONORGESTREL

Absorption

Après administration orale, le lévonorgestrel est absorbé rapidement ettotalement. Les concentrations sériques maximales d’environ 2,3 ng/ml sontatteintes environ 1,3h après la prise d’un compriméd’éthi­nylestradiol/lé­vonorgestrel. La biodisponibilité est prochedes 100%.

Distribution

Le lévonorgestrel est lié à l’albumine sérique et à la sex hormonebinding globulin (SHBG). Seul 1,1% des concentrations sériques totales demédicament sont présentes comme stéroïde libre, environ 65% sontspécifiquement liées à la SHBG et environ 35% sont liées non spécifiquementà l’albumine. L’augmentation induite par l’éthinylestradiol sur laconcentration de SHBG influence la distribution relative du lévonorgestrel endifférentes fractions de protéines. L’induction de la protéine de liaisonentraîne une augmentation de la fraction liée de SHBG et une diminution de lafraction liée de l’albumine. Le volume apparent de distribution dulévonorgestrel est de 129 l après une dose unique.

Biotransformation

Le lévonorgestrel est entièrement métabolisé par les voies types dumétabolisme stéroïdien. Le taux d’élimination plasmatique est d’environ1,0 ml/mi­n/kg.

Élimination

Les taux de lévonorgestrel dans le sérum diminuent en deux phases. La phaseterminale se caractérise par une demi-vie d’environ 25 heures. Lelévonorgestrel n’est pas excrété sous forme inchangée. Ses métabolitessont excrétés selon un ratio urinaire-biliaire (selles) d’environ 1:1. Lademi-vie d’élimination des métabolites est de 1 jour environ.

État d’équilibre

Pendant la prise continue de comprimésd’ét­hinylestradiol/lé­vonorgestrel, les concentrations de lévonorgestreldans le sérum augmentent d’environ trois fois atteignant des conditionsd’é­quilibre au cours de la deuxième moitié du cycle de traitement. Lapharmacocinétique du lévonorgestrel est influencée par les taux de SHBG dansle sérum qui sont multipliés par 1,5 à 1,6 après la prise d’estradiol.Par conséquent, le taux de clairance du sérum et le volume de distributionsont légèrement diminués à l'état d'équilibre (0,7 ml/min/kg et environ100 l).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études précliniques (toxicité générale, génotoxicité, potentielcancé­rogène et toxicité pour la reproduction) n'ont pas révélé d'autreseffets que ceux qui peuvent être expliqués en fonction du profil hormonalconnu de l'éthinylestradiol et du lévonorgestrel.

On gardera toutefois à l’esprit que les stéroïdes sexuels peuvent faireprogresser la croissance de certains tissus et tumeurshormono­dépendant(e)s.

Evaluation des risques environnementaux

Les études d'évaluation des risques environnementaux ont montré que lelévonorgestrel et l'éthinylestradiol ont des effets sur la reproduction etpeuvent présenter un risque pour le milieu aquatique (voir rubrique 6.6).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Lactose anhydre

Povidone K-30 (E1201)

Stéarate de magnésium (E470b)

Pelliculage :

Alcool polyvinylique partiellement hydrolysé (E1203)

Talc (E553b)

Dioxyde de titane (E171)

Macrogol 3350

Laque aluminique rouge Allura AC (E129)

Lécithine de soja (E322)

Oxyde de fer rouge (E172)

Laque aluminique d’indigotine (E132)

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Ce médicament est disponible en boîtes de 1×21 comprimés, 3×21comprimés, 6×21 comprimés et 13×21 comprimés sous plaquettes légèrementtran­sparentes (PVC-PVDC/Aluminium).

Plaquette calendaire.

Chaque plaquette contient 21 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Le lévonorgestrel et l’éthinylestradiol peuvent présenter un risque pourl'environnement (section 5.3).

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EXELTIS HEALTHCARE S.L

Avenida Miralcampo 7

Poligono Ind.Miralcampo

19200 Azuqueca de Henares, Guadalajara

Madrid

Espagne

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 491 6 4 : Comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Alu­minium).Boîte de 1 × 21.

· 34009 301 491 7 1 : Comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Alu­minium).Boîte de 3 × 21

· 34009 550 557 3 0 : Comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Alu­minium).Boîte de de 6 × 21

· 34009 550 557 4 7 : Comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Alu­minium).Boîte de 13 × 21

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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