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BACLOCUR 40 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BACLOCUR 40 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BACLOCUR 40 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Baclofène....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...40 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable (comprimé).

Comprimé pelliculé, jaune, elliptique, marqué sur une seule face “E”et “40” de chaque côté d’une barre de sécabilité.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

BACLOCUR est indiqué pour réduire la consommation d’alcool, après échecdes autres traitements médicamenteux disponibles, chez les patients adultesayant une dépendance à l’alcool et une consommation d’alcool à risqueélevé (> 60 g/jour pour les hommes ou > 40 g/jour pour lesfemmes).

4.2. Posologie et mode d'administration

BACLOCUR doit être prescrit par un médecin ayant de préférence uneexpérience en addictologie et en complément d’un suivi psychosocial axé surl’observance thérapeutique et la réduction de la consommationd’al­cool.

Posologie

Le traitement peut être initié avec ou sans phase préalable de sevragealcoolique. En cas de sevrage, le traitement par BACLOCUR sera débuté dans les2 semaines qui suivent l’arrêt de la consommation d’alcool. En cas desymptômes aigus de sevrage alcoolique, un traitement spécifique serainstauré.

Les patients doivent être surveillés étroitement par leur médecin pendantla phase de titration.

Le traitement par BACLOCUR sera débuté à la posologie de 15 à 20 mg parjour en 2 à 4 prises pendant 3 jours. La dose quotidienne sera augmentéepar palier de 10 mg tous les 3 ou 4 jours. L’objectif thérapeutique est laréduction de la consommation d’alcool jusqu’à un niveau de consommation àfaible risque (≤ 40 g/jour pour les hommes et ≤ 20 g/jour pour lesfemmes). Pendant la phase de titration, l’efficacité et la tolérance deBACLOCUR doivent être régulièrement évaluées, afin de déterminer uneposologie optimale (adaptée à chaque patient), à savoir la dose la plusfaible pour une réponse thérapeutique optimale et une tolérance acceptable.Si cet objectif thérapeutique n’est pas atteint à la dose de 80 mg/j, ilest alors fortement recommandé de proposer au patient une évaluation et uneprise en charge pluridisciplinaire spécialisée en addictologie. Dans la mesureoù aucune donnée d’efficacité et de sécurité n’est disponible au-delàde 300 mg/j, il est fortement recommandé de ne pas dépasser la dose de300 mg/j. En cas d’effets indésirables gênants et persistants (tels quesomnolence, asthénie, insomnie, vertiges), la posologie pourra être diminuéeà la dose précédemment bien tolérée. Une nouvelle tentatived’au­gmentation de la posologie sera effectuée après une période destabilité et de tolérance satisfaisante de 4 jours. Plusieurs tentativespourront être faites pour atteindre la posologie optimale.

L’administration de doses asymétriques en fonction de l’intensité ducraving (envie irrépressible de boire) selon le moment de la journée estpossible.

Une fois l’objectif thérapeutique atteint et stable, une réduction de laposologie pourra être envisagée. Une consommation d’alcool épisodiqueimpor­tante (> 60 g/jour chez l’homme ou > 40 g/jour chez la femme) necontre-indique pas le maintien du traitement.

Si l’objectif thérapeutique n’est pas atteint après 3 mois detraitement, BACLOCUR doit être arrêté. Si le traitement doit être arrêté(quelle que soit la raison), la posologie sera progressivement diminuée sur unepériode de 2 à 3 semaines. Le traitement ne doit jamais être interrompubru­talement en raison du risque d’apparition de symptômes de sevrage saufurgence liée à un surdosage ou à la survenue d’effets indésirables graves(voir rubrique 4.8).

Durée du traitement : il n’existe pas de données issues d’étudesau-delà de 12 mois.

Populations spéciales

Personnes âgées (≥ 65 ans)

Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez ces patients enl’absence d’une insuffisance rénale et/ou hépatique (voirrubrique 5.2).

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale, il convient d'adapter la posologie à l'étatde la fonction rénale (voir rubriques 4.4 et 5.2). A titre indicatif,l’a­daptation de posologie recommandée est une diminution des doses de :

· un tiers en cas d’insuffisance rénale légère (clairance de lacréatinine entre 50 et 80 mL/min),

· moitié pour une insuffisance rénale modérée (clairance de lacréatinine entre 30 et 50 mL/min),

· deux tiers en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de lacréatinine inférieure à 30 mL/min chez les patients non dialysés).

En raison du risque d’accumulation une surveillance particulière de latolérance devra être mise en place.

Insuffisance hépatique

Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (voirrubrique 5.2).

Pour les patients présentant une insuffisance hépatique sévère(Child-Pugh C), la dose sera augmentée plus progressivement pendant la phase detitration par palier de 5 mg tous les 3 ou 4 jours. En raison du risqued’accumu­lation une surveillance particulière de la tolérance devra êtremise en place pour les patients présentant une insuffisance hépatiquemodérée à sévère.

Population pédiatrique

La sécurité d’emploi et l’efficacité de BACLOCUR chez les enfants etles adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été étudiées danscette indication. Aucune donnée n’est disponible (voir rubrique 5.1).BACLOCUR ne doit donc pas être utilisé chez les enfants et les adolescentsdans cette indication

Mode d’administration

BACLOCUR doit être administré par voie orale avec un verre d'eau pendant ouen dehors des repas.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Interruption du traitement :

Ne pas interrompre brutalement le traitement en raison du risque de syndromede sevrage. En effet un arrêt brutal du traitement peut entraîner un syndromede sevrage parfois létal (voir rubrique 4.8).

Sauf urgence liée à un surdosage ou à la survenue d’effets indésirablesgraves, le traitement doit toujours être arrêté progressivement sur unepériode de 2 à 3 semaines.

Troubles psychiatriques :

Chez les patients présentant ou ayant présenté des troublespsychi­atriques, et en particulier des idées et comportements suicidaires avecrisque de passage à l’acte, un épisode dépressif caractérisé ou desantécédents de tentative de suicide, les bénéfices et les risques de la misesous traitement par BACLOCUR ou de sa poursuite doivent être soigneusementé­valués. Une consultation psychiatrique doit être prévue avant la mise soustraitement et pendant le traitement.

Un suivi attentif des patients, en particulier en début de traitement, doitêtre mis en place. Les patients (et leur entourage) doivent être informés dela nécessité de signaler immédiatement à leur médecin tout trouble ducomportement, de l’humeur et toute idée suicidaire.

Il est recommandé d’arrêter le traitement par BACLOCUR en casd’apparition ou d’aggravation de symptômes psychiatriques, d’idées ou decomportements suicidaires.

Troubles respiratoires :

Le risque de dépression respiratoire lors de la co-prescription demédicaments dépresseurs du système nerveux central (SNC) est augmenté (Voirrubrique 4.5). Une surveillance particulière des fonctions respiratoires etcardio-vasculaires est essentielle chez les patients souffrant de maladiescardio-pulmonaires ou de parésie des muscles respiratoires. Des cas d’apnéedu sommeil ont également été rapportés, les patients présentant un risqued’apnée du sommeil ou de majoration de l’apnée du sommeil devront êtresurveillés.

Risque de chute :

En raison de la sédation et/ou de l'effet myorelaxant qui peuvent survenirlors d’un traitement par BACLOCUR, il existe un risque de chutes avec unrisque de fractures et/ou de traumatismes et/ou d’accidents de la voiepublique. Ce risque est majoré par la prise concomitante d’alcool (voirrubrique 4.5).

Porphyrie :

L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patientsatteints de porphyrie, par extrapolation à partir de données animales.

Ce médicament peut être administré en cas de maladie cœliaque.

Risque d’abus :

Chez les patients qui présentent une tendance à la toxicomanie ou à ladépendance, le risque d’abus de baclofène doit être étroitementsur­veillé.

Risques liés à l’exposition in utero :

Des symptômes de sevrage, y compris des convulsions postnatales chez lenouveau-né, ont été rapportés suite à une exposition intra-utérine aubaclofène administré par voie orale. L’administration de baclofène auxnouveau-nés présentant un syndrome de sevrage, avec réduction progressive dela dose peut aider à contrôler les réactions de sevrage (voir rubrique 4.6).Elle ne peut s’envisager qu’à titre exceptionnel et en milieuspécialisé.

Femmes en âge de procréer :

Au regard du risque potentiel en cas d’exposition au cours de la grossesse,les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficacependant le traitement (voir rubrique 4.6).

Précautions d’emploi

Insuffisance rénale:

Le baclofène doit être utilisé avec précaution chez les patients atteintsd’insuf­fisance rénale et ne doit être administré aux patients atteintsd’insuf­fisance rénale terminale que si le bénéfice attendu est supérieurau risque encouru (voir rubriques 4.2 et 5.2).

Des signes et symptômes neurologiques de surdosage incluant desmanifestations cliniques d’encéphalopathie toxique (par ex. : confusion,déso­rientation, somnolence et altération du niveau de conscience) ont étéobservés chez des patients atteints d’insuffisance rénale prenant dubaclofène par voie orale à des doses supérieures à 5 mg par jour et à desdoses de 5 mg par jour chez des patients atteints d’insuffisance rénale austade terminal traités par hémodialyse chronique. Les patients présentant desdysfonction­nements rénaux doivent être surveillés étroitement pour undiagnostic rapide des signes et/ou symptômes précoces de toxicité (voirrubrique 4.9 Surdosage).

Des précautions particulières sont nécessaires lorsque le baclofène estassocié à des médicaments ou produits pharmaceutiques qui peuvent avoir unimpact significatif sur la fonction rénale. La fonction rénale doit êtreétroitement surveillée et la dose quotidienne de baclofène doit êtreajustée pour prévenir la toxicité du baclofène.

Insuffisance hépatique sévère :

Le baclofène doit être utilisé avec précaution chez l’insuffisanthé­patique sévère (Child-Pugh C) (voir rubriques 4.2 et 5.2).

Patients épileptiques ou ayant des antécédents de crises convulsives:

Chez ces patients, des crises convulsives peuvent survenir à dosesthérapeu­tiques, en cas de surdosage ou lors de l’arrêt du baclofène. Si untraitement antiépileptique est en cours, il convient de poursuivre cetraitement et de renforcer la surveillance (voir rubrique 4.8).

Troubles urinaires

Lors d’une hypertonie sphinctérienne préexistante, la survenue possibled’une rétention aiguë d’urine nécessite une utilisation prudente dubaclofène.

Autres situations nécessitant une utilisation prudente chez les patientssouffrant ou ayant des antécédents :

· d’affection vasculaire cérébrale,

· d’insuffisance respiratoire,

· d’ulcère gastrique ou duodénal,

· de maladie de Parkinson.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Oxybate de sodium

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Associations à prendre en compte

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif. L’altération de lavigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisationde machines.

+ Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, et du thalidomide.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l’utilisation de machines (voir rubrique 4.7).

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique

Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner unehypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, desinhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à viséeurologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques­phénothiazini­ques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leurutilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité decet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe,avec les niveaux de contrainte correspondants.

+ Levodopa

Risque d’aggravation du syndrome parkinsonien ou d’effets indésirablescen­traux (hallucinations visuelles, état confusionnel, céphalées).

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncope.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficacependant le traitement.

Grossesse

Des études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effettératogène du baclofène par voie orale. Administré par voie orale chezl’animal, le baclofène traverse le placenta. Les données cliniquesdispo­nibles sont limitées mais des cas de malformations ont été rapportéschez les enfants exposés in utero au baclofène, avec des types demalformations concordantes avec celles observées chez l’animal (systèmenerveux central, anomalies squelettiques et omphalocèle). En casd’utilisation du baclofène par voie orale jusqu’à l’accouchement, descas de syndrome de sevrage (dont des convulsions post-natales) ont étérapportés chez le nouveau-né (voir rubrique 4.4). Ce syndrome peut êtreretardé de plusieurs jours après la naissance.

Par conséquent, le baclofène par voie orale ne doit pas être débuté aucours de la grossesse. Il ne doit pas être utilisé au cours de la grossessesauf si l’efficacité du traitement en cours par baclofène justifie sapoursuite au regard du risque lié à l’exposition à l’alcool au cours dela grossesse.

En cas d’exposition au cours de la grossesse, une surveillance prénatalespéci­alisée, orientée sur les malformations décrites précédemment doitêtre mise en place. En cas d’exposition en fin de grossesse, une surveillanceet une prise en charge adaptée du nouveau-né devront être misesen œuvre.

Allaitement

Le baclofène est excrété dans le lait maternel. Très peu de donnéesconcernant l’utilisation du baclofène au cours de l’allaitement sontdisponibles. En conséquence, l’allaitement est à éviter.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible concernant l’effet du baclofène sur lafertilité humaine.

Chez le rat, le baclofène administré à des doses non toxiques pour lamère n’a pas eu d’incidence sur la fertilité des mâles ou desfemelles.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

BACLOCUR a une influence modérée sur l’aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines.

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de survenue d’effets indésirablestels que sédation, vertiges, troubles visuels, troubles de l’attentionassociés à la prise de baclofène (voir rubrique 4.8)

Les patients doivent être avertis sur l’importance d’éviter de conduiredes véhicules ou d’utiliser des machines s’ils ressentent ces effetsindésirables.

4.8. Effets indésirables

Les fréquences des effets indésirables présentés dans le Tableau1 proviennent d’une étude de pharmacocinétique clinique chez des patientset de deux études cliniques randomisées, en double aveugle, contrôléesversus placebo chez des patients présentant une dépendance à l’alcool oudes troubles liés à la consommation d’alcool (363 patients exposés aubaclofène).

Les effets indésirables les plus fréquents sont les suivants :somnolence/sé­dation, asthénie, vertiges/étou­rdissements, troubles dusommeil/insom­nies. La majorité de ces effets étaient d’intensité légèreou modérée. Ils surviennent le plus souvent dès le début de traitement. Uneréduction de la posologie permet d’en diminuer l’intensité, voire de lessupprimer.

Le seuil épileptogène pouvant être abaissé par le baclofène et parcertains médicaments associés au baclofène, des crises convulsives peuventsurvenir, en particulier chez les patients épileptiques ou ayant desantécédents de crises convulsives.

La fréquence des effets indésirables est classée comme suit : trèsfréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare(< 1/10 000), ou fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur labase des données disponibles).

Tableau 1 : Fréquence des effets indésirables

Classes de systèmes d’organes

Fréquence des effets indésirables

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Affections psychiatriques

Agitation

Anxiété

Abus tabagique

Confusion

Hallucinations

Idées suicidaires

Troubles de l’attention

Dépression

Anomalie du comportement

Troubles de l’humeur

Agressivité

Réactions maniaques

Troubles de la libido

Ralentissement psychique

Affections du système nerveux

Somnolence (surtout en début de traitement)

Dysgueusie

Ataxie

Sédation (rares cas de sédation brutale)

Tremblements

Dysesthésie

Troubles du sommeil (insomnie, cauchemar)

Troubles de l’équilibre

Vertiges

Dysarthrie

Etourdissements

Dyskinésie

Paresthésie

Syndrome des jambes sans repos

Céphalées

Hypersomnie

Troubles de la mémoire

Hypoesthésie

Affections cardiaques

Palpitations

Affections vasculaires

Bouffée de chaleur

Hypotension

Hypertension

Hypotension orthostatique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Apnées du sommeil

Affections gastro-intestinales

Nausées

Sècheresse buccale

Reflux Gastro-oesophagien

Hypersalivation

Douleurs abdominales

Dyspepsie

Vomissements

Constipation

Diarrhées

Affections hépatobiliaires

Elévation des Transaminases

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Hyperhidrose

Prurit

Urticaire

Sueurs nocturnes

Alopécie

Rash

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Myalgie/Arthralgie

Spasmes musculaires

Troubles de la marche

Myoclonie

Hypotonie musculaire

Raideur musculo-

squelettique

Hypertonie musculaire

Trouble tendineux

Affections oculaires

Trouble de l’accommodation

Trouble de la vision

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie

Œdème périphérique

Sensation d’oppression

Syndrome de sevrage

Affections du rein et des voies urinaires

Dysurie

Nocturie

Pollakiurie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Augmentation du poids

Troubles de l’appétit

Troubles de l’appareil reproducteur et du sein

Dysfonction sexuelle

Lésions, intoxications et complications d’interventions

Chute

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Acouphènes

Des effets supplémentaires ont été rapportés pour une autre forme oraleet une forme injectable du baclofène dans son indication dans les contracturesspas­tiques :

· Fréquent : Etat euphorique, dépression respiratoire, bradypnée,éruption cutanée, oedème facial, pyrexie, frissons, incontinence urinaire,rétention urinaire,

· Peu fréquent : Tentative de suicide, léthargie, nystagmus, thromboseveineuse, flush cutané, pâleur, dysphagie,

· Rare : Réactions paranoïdes, bradycardie, anorexie, iléus, augmentationdes phosphatases alcalines et des transaminases, déshydratation,

· Très rare : Hypothermie dose dépendante,

· Fréquence indéterminée : Pneumonie, abaissement du seuil épileptogènechez les épileptiques, pneumopathie d’inhalation, augmentation de laglycémie.

Syndrome de sevrage

L’arrêt du traitement, notamment s’il est brutal, peut induire unsyndrome de sevrage parfois létal. Les réactions de sevrage les plusfréquemment rapportées sont les suivantes : troubles neuromusculai­res(spasticité, dyskinésies, rhabdomyolyse, paresthésie, convulsions voire étatde mal épileptique), prurit, dysautonomie (hyperthermie, hypotension), troublesde la conscience et du comportement (état confusionnel, anxiété, étatpsychotique maniaque ou paranoïde) et coagulopathie.

Des hallucinations, agitations, désorientations, insomnies ont égalementété décrits parmi les réactions de sevrage (voir rubrique 4.2).

Sauf urgence liée à un surdosage ou à la survenue d'effets indésirablesgraves, le traitement doit toujours être arrêté progressivement (voirrubriques 4.2 et 4.4).

Selon le tableau clinique, la prise en charge peut reposer sur laréintroduction du baclofène suivie d’une décroissance progressivedes do­ses.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Signes cliniques d’un surdosage :

· troubles de conscience pouvant aller jusqu’au coma,

· hypotonie musculaire parfois généralisée qui peut durer pendant72 heures, pouvant atteindre les muscles respiratoires.

· d’autres manifestations à type de confusion mentale, hallucination­s,vertiges, nausées, vomissements, acouphènes, hypersialorrhée, convulsion,mo­dification de l’EEG (tracé de type « bouffées suppressives » et desondes triphasiques), bradycardie, hypotension et hypothermie peuvent êtreobservées.

Conduite à tenir :

· Il n’existe pas d’antidote spécifique.

· Arrêt immédiat du traitement.

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Elimination rapide du produit ingéré.

o Le lavage gastrique peut être envisagé au cas par cas, particulièremen­tdans les 60 minutes qui suivent l'ingestion d'une surdose potentiellemen­tmortelle.

o Après l'ingestion d'une quantité potentiellement toxique,l’admi­nistration de charbon activé peut être envisagée, spécialement aucours des premières heures suivant l'ingestion.

o Les patients comateux ou présentant des crises convulsives devront êtreintubés avant la mise en route d’une évacuation gastrique. En complément del’interruption du traitement, une hémodialyse peut être envisagée commealternative chez les patients présentant une toxicité sévère due aubaclofène. L’hémodialyse facilite l’élimination du baclofène, soulageles symptômes cliniques de surdosage et raccourcit le temps de guérison chezces patients.

· Traitement symptomatique des défaillances viscérales.

· En cas d’utilisation du diazépam IV pour des convulsions,l’ad­ministrer avec précaution.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRES MEDICAMENTS A ACTION CENTRALE, codeATC : M03BX01.

Mécanisme d’action

Le baclofène est un agoniste sélectif des récepteurs GABAB (acide γ-aminobutyrique) capable de traverser la barrière hémato-encéphalique. Laneurotransmission GABA a un rôle majeur dans la régulation du comportementé­motionnel, le contrôle de l’anxiété et l’activation du circuit de larécompense. En activant la neurotransmission, le baclofène pourrait réduirela libération de dopamine et inhiber les comportements addictifs.

Des études non cliniques ont montré que le baclofène, de façon dosedépendante, diminuait la prise volontaire d’alcool et supprimait lessymptômes de sevrage chez des rats appétents pour l'alcool.

Population pédiatrique

L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation àl’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec BACLOCURdans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour le traitement dela dépendance à l’alcool (voir rubrique 4.2 pour les informationscon­cernant l’usage pédiatrique).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le baclofène est rapidement et complètement absorbé dans le tractusdigestif.

Lors d'administration orale de doses uniques de 20 mg de baclofène chez lesujet sain, les concentrations maximales ont été observées en moyenne 1h30après la prise à jeun et 2h15 après la prise avec nourriture. La prise denourriture n’impacte pas la quantité de baclofène absorbé mais diminue lepic de concentration plasmatique de 21%.

Distribution

Le volume de distribution du baclofène est d’environ 30L.

Le taux de liaison aux protéines sériques est approximative­mentde 30%.

Les concentrations de baclofène dans le liquide céphalo-rachidien sontenviron 8,5 fois plus faibles que dans le plasma.

Le baclofène traverse la barrière placentaire et passe dans le laitmaternel.

Biotransformation

Le baclofène est faiblement métabolisé. Son métabolite principall’acide 3-(4-chlorophényl)-4– hydroxybutirique est le produit d’unedésamination. Il est pharmacologiquement inactif.

Élimination

La demi-vie d’élimination plasmatique est en moyenne de 5 heures.

Le baclofène est éliminé principalement par voie rénale sous formeinchangée.

En 72 heures, environ 85% de la dose sont excrétés par voie rénale dont15% environ sous forme de métabolites. Le reste de la dose est éliminé dansles selles.

La clairance du baclofène est d’environ 180mL/min.

Linéarité/non-linéarité

La pharmacocinétique du baclofène est linéaire.

Relations pharmacocinéti­que/pharmacody­namique

Peu de données sont disponibles à ce jour sur la relationpharma­cocinétique/phar­macodynamique du baclofène.

Populations particulières
Insuffisance hépatique

L’administration de 20 mg de baclofène en dose unique a montré que lapharmacocinétique du baclofène est identique chez le sujet sain et le patientatteint d’insuffisance hépatique légère. Chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique modérée ou sévère, lors d’une administratio­nunique, l’exposition systémique moyenne du baclofène est augmentée(jusqu’à 40%), sans modification des concentrations plasmatiques maximales oude la demi-vie. Une réduction de dose est recommandée chez les patientsinsuf­fisants hépatiques sévères. (cf rubrique 4.2)

Insuffisance rénale

Le baclofène étant éliminé par voie rénale principalement, sa clairancediminue en cas d’insuffisance rénale. La clairance du baclofène étantdiminuée d’environ 1/3 chez les insuffisants rénaux légers, de moitié chezles insuffisants rénaux modérés et des 2/3 chez les insuffisants rénauxsévères, une réduction de dose identique est recommandée pour ces patients.(cf rubriques 4.2 et 4.4).

Population âgée

Bien que l’absorption et l’élimination du baclofène soient ralentieschez le patient âgé, l’exposition au baclofène est identique à celle dupatient jeune. En conséquence, les concentrations attendues à l’équilibrene diffèrent pas entre le patient jeune et âgé et une modification de la dosen’est pas nécessaire chez le patient âgé. (cf rubrique 4.2)

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans une étude d’une durée de 2 ans réalisée chez le rat par voieorale, il a été observé une augmentation de la survenue de kystes ovariens etune légère augmentation dose dépendante du volume des glandes surrénales. Lapertinence clinique de ces effets n’est pas connue.

Une étude de fertilité réalisée chez le rat mâle et femelle a montréune diminution de la taille des portées à une dose induisant de la toxicitématernelle.

Des études chez l’animal ont montré que le baclofène est tératogènechez le rat (spina bifida, microencéphalie et omphalocèle) et le lapin(anomalies des membres).

Administré chez le rat pendant la fin de la gestation et la lactation, lebaclofène induit une diminution du taux de survie des petits à la naissance etun retard transitoire de croissance à une dose induisant de la toxicitématernelle.

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, immunotoxicité, génotoxicité et cancérogénèsen’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé:

Amidon de maïs prégélatinisé

Cellulose microcristalline

Dioxide de silice

Stéarate de magnésium

Pelliculage :

Dioxyde de titane, macrogol, talc, oxyde de fer jaune (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 60 ou 90 comprimés pelliculés sécables sous plaquette(s) PVC PVDCopaque- Aluminium polyester (PET) avec fermeture de sécurité enfant

30, 60 ou 90 comprimés pelliculés sécables sous plaquette(s) PVC PVDCopaque- Aluminium avec fermeture de sécurité enfant

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ETHYPHARM

194 BUREAUX DE LA COLLINE

BATIMENT D

92213 SAINT CLOUD CEDEX

[Tel, fax, e-Mail : à compléter ultérieurement par le titulaire]

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 636 6 5 : plaquette(s) PVC PVDC opaque -Aluminium polyester(PET) avec fermeture de sécurité enfant de 30 comprimé(s) pelliculé(s)sé­cable(s).

· 34009 301 636 7 2 : plaquette(s) PVC PVDC opaque -Aluminium polyester(PET) avec fermeture de sécurité enfant de 60 comprimé(s) pelliculé(s)sé­cable(s).

· 34009 301 636 8 9 : plaquette(s) PVC PVDC opaque -Aluminium polyester(PET) avec fermeture de sécurité enfant de 90 comprimé(s) pelliculé(s)sé­cable(s).

· 34009 301 636 9 6 : plaquette(s) PVC PVDC opaque -Aluminium avecfermeture de sécurité enfant de 30 comprimé(s) pelliculé(s)sé­cable(s).

· 34009 301 637 0 2 : plaquette(s) PVC PVDC opaque -Aluminium avecfermeture de sécurité enfant de 60 comprimé(s) pelliculé(s)sé­cable(s).

· 34009 301 637 1 9 : plaquette(s) PVC PVDC opaque -Aluminium avecfermeture de sécurité enfant de 90 comprimé(s) pelliculé(s)sé­cable(s).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant letraitement.

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