La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

BECOTIDE 250 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - BECOTIDE 250 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BECOTIDE 250 microgram­mes/dose, solution pour inhalation en flaconpressurisé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Dipropionate de béclométasone­.............­.............­.............­.............­.............­........250 mi­crogrammes

Pour une dose.

Excipients à effet notoire : alcool (éthanol anhydre).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour inhalation en flacon pressurisé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement continu anti-inflammatoire de l'asthmepersistant <em>.</em>

L'asthme persistant se définit par l'existence de symptômes diurnespluriheb­domadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminéeselon la sévérité de la maladie avant traitement et sera ensuite ajustée enfonction des résultats individuels. Il convient de toujours rechercher laposologie minimale efficace.

Si en dépit d’un traitement bien conduit une dyspnée paroxystiquesur­vient, on doit avoir recours à un bronchodilatateur bêta-2 mimétique parvoie inhalée d’action rapide et de courte durée pour traiter les symptômesaigus. Il conviendra d’en informer le patient et de lui préciser qu’uneconsultation médicale immédiate est nécessaire si, dans ce cas, lesoulagement habituellement obtenu n’est pas rapidement observé aprèsinhalation du bronchodilatateur bêta-2 mimétique.

A titre indicatif,

Chez l’adulte et l’adolescent de plus de 12 ans :

· Dans l’asthme persistant léger à modéré la dose initialepréconisée se situe entre 500 et 1000 microgrammes par jour. L’asthmepersistant léger se définit par l’existence de symptômes diurnes plus de1 fois par semaine et moins de 1 fois par jour et/ou de symptômes nocturnesplus de 2 fois par mois, un DEP ou un VEMS supérieur à 80 % des valeursprédites, une variabilité du DEP* comprise entre 20 et 30 %.

· L’asthme persistant modéré se définit par l’existence de symptômesdiurnes quotidiens, de crises retentissant sur l’activité et le sommeil, desymptômes d’asthme nocturne plus de 1 fois par semaine, une utilisationqu­otidienne de bêta-2 mimétiques inhalés d’action brève, un DEP ou unVEMS compris entre 60 et 80 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP*supérieure à 30%.

· Dans l’asthme persistant sévère la dose initiale préconisée peutaller jusqu’à : 2000 microgrammes par jour.

· L’asthme persistant sévère se définit par l’existence de symptômesperma­nents, de crises fréquentes, de symptômes d’asthme nocturne fréquents,une activité physique limitée par les symptômes d’asthme, un DEP ou un VEMSinférieur à 60 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP* supérieureà 30 %.

(DEP du soir – DEP du matin)

½ (DEP du soir + DEP du matin)

* la variabilité du DEP s’évalue sur la journée ou sur une semaine.

Chez l’enfant de plus de 4 ans:

Dans l’asthme persistant, la dose initiale préconisée peut allerjusqu’à 500 microgrammes par jour en doses fractionnées.

Les enfants doivent recevoir une dose initiale de dipropionate debéclométasone adaptée à la sévérité de leur maladie.

La dose initiale peut ensuite être ajustée ou réduite de façon à obtenirun contrôle leur asthme avec la dose minimale quotidienne efficace ajustéeselon la réponse du patient.

Fréquence d’administration

La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.

En cas d’asthme instable, la dose et le nombre de prises devront êtreaugmentés jusqu’à une administration en 3 à 4 prises par jour en fonctionde l’état clinique du patient.

Mode d’administration

Inhalation par distributeur avec embout buccal.

Il est souhaitable que le médecin s’assure, par lui même, du bon usage dusystème d’inhalation par le patient.

Chez les petits enfants et d’une manière générale, lorsqu’il est misen évidence chez le patient une mauvaise synchronisation main/poumon empêchantla coordination des mouvements inspiration/dé­clenchement de l'appareil,l'u­tilisation d'une chambre d'inhalation est indiquée.

Utilisation du dispositif

Après avoir enlevé le capuchon de l’embout buccal en exerçant unepression de chaque côté de celui-ci, le patient devra :

· vérifier l’absence de corps étrangers à l’intérieur et àl’extérieur de l’aérosol y compris dans l’embout buccal,

· bien agiter l’aérosol afin de s’assurer de l’absence de tout corpsétranger et que les composants de l’aérosol ont été correctementmé­langés,

· expirer profondément,

· présenter l'embout buccal à l'entrée de la bouche, le fond de lacartouche métallique dirigé vers le haut,

· commencer à inspirer en pressant sur la cartouche métallique tout encontinuant à inspirer lentement et profondément,

· retirer l’embout buccal et retenir sa respiration pendant au moins10 secondes,

· repositionner le capuchon sur l’embout buccal et appuyer fermement pourle remettre en position,

· se rincer la bouche après inhalation du produit,

· l’embout buccal de l’appareil de propulsion doit, par mesured’hygiène, être nettoyé après emploi.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active (diproprionate debéclométasone) ou à l’un des excipients.

· Intolérance à ce médicament (survenue de toux ou de bronchospasmeaprès inhalation du produit). Dans ce cas, il conviendra d'interrompre cetraitement et de prescrire d'autres thérapeutiques ou d'autres formesd'adminis­tration.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Prévenir le patient que ce médicament n’est pas destiné à juguler unecrise d’asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de lamaladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement etaux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l’asthme ne seferont sentir qu’au bout de quelques jours à quelques semaines.

Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de saconsommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d’action rapide et decourte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs dudébitmètre de pointe s’abaissent et/ou deviennent irrégulières) unedécompensation de sa maladie et la possibilité d’une évolution vers unasthme aigu grave (état de mal asthmatique). Le médecin devra égalementprévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d’une consultationim­médiate. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.

Une détérioration soudaine et progressive du contrôle de l’asthme peutengager le pronostic vital et une augmentation de la dose de corticoïdes doitêtre envisagée. Chez les patients considérés à risque, un contrôlejournalier du débit expiratoire de pointe peut être institué.

Le patient doit être averti que l’amélioration de son état clinique nedoit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier àl’arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopages.

Ce médicament contient de faibles quantités d'alcool (éthanol anhydre)inférieures à 100 mg par dose.

Précautions d'emploi

En cas d’infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitementapproprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produitdans les voies respiratoires.

En cas de déstabilisation de l’asthme, ou de contrôle insuffisant desexacerbations d’asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voieinhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courtedoit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapi­einhalée associée au traitement par voie générale.

Des effets systémiques peuvent apparaître en particulier lors de traitementau long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voie inhalée. Lerisque de retentissement systémique reste néanmoins moins important avec lescorticoïdes inhalés qu’avec les corticoïdes oraux. Les effets systémiquespos­sibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissementcu­tané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard decroissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densitéminérale osseuse, cataracte, glaucome et plus rarement, troubles psychologiquesdu comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil,anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant). Ilconvient donc de toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficacepermettant de maintenir le contrôle de l’asthme (voir Rubrique 4.8 « effetsindésira­bles »).

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autresymptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examenophtalmo­logique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.

Il est recommandé de contrôler régulièrement la taille des enfantsrecevant une corticothérapie inhalée à long terme.

L’administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez lesasthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patientscorti­codépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d’uneréduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuéestrès progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillancemé­dicale attentive (à la recherche de l’apparition de signesd’insuf­fisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà del’arrêt de la corticothérapie par voie générale.

De même le remplacement de la corticothérapie systémique par la thérapieinhalée peut mettre en évidence des allergies comme des rhinites allergiquesou de l’eczéma, jusqu'alors contrôlées par le traitement systémique. Lessymptômes de ces allergies doivent être traités avec des antihistamini­queset/ou des préparations topiques, incluant les stéroïdes topiques.

Comme avec tous les corticoïdes inhalés, les patients atteints detuberculose pulmonaire active ou quiescente doivent faire l'objet d'uneattention particulière.

Comme avec tout autre traitement par voie inhalée, il peut se produire unbronchospasme paradoxal caractérisé par une augmentation immédiate dessifflements après la prise. Il doit être traité immédiatement avec unbronchodilatateur à action rapide et de courte durée par voie inhalée. Ilconvient alors de cesser immédiatement l'administration de béclométasone,d'é­valuer l'état du patient et, au besoin, d'instaurer un autre traitement.(Voir rubrique 4.8 « effets indésirables »).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Le métabolisme de la béclométasone est moins dépendant du CYP3A que celuide certains autres corticostéroïdes, et les interactions sont en général peuprobables ; néanmoins, en cas d’utilisation concomitante d’inhibiteurspu­issants du CYP3A (par ex. ritonavir, cobicistat), la possibilité d’effetssystémiques ne peut pas être exclue et il est donc conseillé d’êtreprudent et d’appliquer une surveillance adéquate en cas d’utilisation deces agents.

Aux doses recommandées, la béclométasone administrée par voie inhaléen'est pas susceptible de causer des interactions médicamenteuses significativesd'un point de vue médical.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Dipropionate de béclométasone :

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène descorticoïdes variable selon les espèces.

Dans l'espèce humaine, les études épidémiologiques n'ont décelé aucunrisque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestrebien qu'il existe un passage transplacentaire.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticot­hérapie à dose élevée par voie systémique.

Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.

Norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a) : gaz propulseur

L’étude des fonctions de reproduction menée chez l’animal n’a pas misen évidence d’effet néfaste de l’administration de norflurane(té­trafluoroétha­ne ou HFA 134a) contenu dans ce médicament.

En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatifdans l’espèce humaine n’est pas attendu. Il n’existe néanmoinsactu­ellement pas de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluerun éventuel effet malformatif ou foetotoxique du norflurane lorsqu’il estadministré pendant la grossesse.

Allaitement
Dipropionate de béclométasone :

L'excrétion de béclométasone dans le lait n’a fait l’objet d’aucuneétude chez l’animal. On peut supposer qu’aux doses recommandées par voieinhalée, les taux de béclométasone excrétés dans le lait ne seraient passignificatifs.

L'utilisation de béclométasone au cours de l’allaitement ne devra êtreenvisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l'emporte sur tout risqueéventuel pour le nouveau né.

Norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a) : gaz propulseur

Le passage de HFA 134a et de ses métabolites dans le lait n’estpas connu.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont cités ci-dessous, listés par classe organiqueet par fréquence.

Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥1/10), fréquent(≥1/100 et <1/10), peu fréquent

(≥1/1 000 et <1/100), rare (≥1/10 000 et <1/1 000) et trèsrare (<1/10 000) y compris les cas isolés, et fréquence indéterminée (nepouvant être estimée sur la base des données disponibles). Les effets trèsfréquents, fréquents et peu fréquents ont généralement été déterminésà partir des données des essais cliniques.

L’incidence correspondante dans le bras placebo et dans le brascomparateur, n’a pas été prise en considération dans l’évaluation desfréquences.

Les effets rares et très rares sont généralement issus des notificationsspon­tanées.

Infections et Infestations

Très fréquent :

· Candidose buccale et pharyngée

· Candidose oropharyngée cèdant le plus souvent spontanément ou à untraitement approprié. il est exceptionnel qu’elle nécessite l’arrêt de lacorticothérapie par voie inhalée. Son risque d’apparition augmente avec ladose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de labouche à l'eau après inhalation.

Affections du système immunitaire

Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées se manifestantpar :

Peu fréquent : Eruption cutanée, urticaire, prurit, érythème

Très rare : Angioedème, symptômes respiratoires (dyspnée et/oubronchospasme) et réactions anaphylactoïde/a­naphylactique.

Affections oculaires

Fréquence indéterminée : Vision floue (voir rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent : Raucité de la voix

Très rare : Bronchospasme paradoxal (Voir rubrique 4.4. Mises en gardespéciales et précautions d'emploi)

Affections endocriniennes
Possibilité de survenue d’effets systémiques :

Très rare : Syndrome de Cushing, tableau cushingoïde, inhibition de lafonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant etl’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte etglaucome

Des effets systémiques peuvent apparaitre lors de traitement au long coursavec des doses élevées (voir rubrique 4.4). Ont été décrites avec lacorticothérapie par voie inhalée des observations d'amincissement cutané,d'hématomes sous-cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes­biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des24 heures).

L’administration de fortes doses au long cours peut nécessiter unesurveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.

Affections psychiatriques

Fréquence très rare : Anxiété, troubles du sommeil, modification ducomportement incluant hyperactivité psychomotrice et irritabilité(prin­cipalement chez les enfants).

Fréquence indéterminée : Dépression, agressivité (principalement chezles enfants).

La recherche de la posologie minimale efficace doit toujours êtrerecommandée en considérant le risque d’un contrôle insuffisant del’asthme qui devra toujours être pesé face à celui du retentissemen­tsystémique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

La prise en charge doit reposer sur l'indication clinique ou sur lesrecommandations du centre national antipoison, le cas échéant.

Il n'existe aucun traitement spécifique pour un surdosage enbéclométasone. En cas de surdosage, le patient doit être pris en charge etsurveillé de manière appropriée.

L’emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux dosesrecommandées est le reflet d’une aggravation de l’affection respiratoirené­cessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.

Une exposition aiguë à des doses de dipropionate de béclométasone­supérieures aux doses recommandées peut entraîner une inhibition temporairede la fonction surrénalienne. Cela ne nécessite cependant pas de prise encharge urgente, car comme les dosages de cortisol plasmatique le montre, lafonction surrénalienne se régularise en quelques jours.

Cependant le traitement à des doses supérieures aux doses recommandées surdes durées prolongées peut entraîner un certain degré d’insuffisance­surrénalienne. La surveillance de la réserve surrénalienne peut êtrenécessaire. Dans les cas de surdosage en dipropionate de béclométasone, letraitement peut toujours être poursuivi à une posologie appropriée pour lecontrôle des symptômes.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRES MEDICAMENTS POUR LES SYNDROMESOBSTRUC­TIFS DES VOIES AERIENNES PAR INHALATION, code ATC : R03BA01.

Glucocorticoïde par voie inhalée.

Anti-asthmatique.

Le dipropionate de béclométasone (BDP) est une pro-drogue à faibleaffinité de liaison aux récepteurs des glucocorticoïdes. Il est hydrolysépar les estérases en un métabolite actif, le beclometasone-17-monopropionate(B-17-MP), qui a une forte activité anti-inflammatoire topique.

Le dipropionate de béclométasone en inhalation exerce un effetanti-inflammatoire essentiellement local sur la muqueuse bronchique. Chezl’adulte, son effet freinateur sur l'axe hypophysosurré­nalien ne semanifeste qu'à une posologie égale ou supérieure à 2000 microgrammes par24 heures.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Dipropionate de béclométasone :

Une partie de la dose, dépendant largement d’une correcte utilisation del’appareil, est déglutie et éliminée par les fèces. L’autre pénètredans les bronches où elle exerce ses effets, puis passe dans la circulationgé­nérale.

Le dipropionate de béclométasone est métabolisé dans le foie enmonopropionate et béclométasone-alcool, puis est excrété sous forme demétabolites dans la bile et les urines.

Norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a) : gaz propulseur

Après inhalation d’une bouffée, l’absorption de HFA 134a est trèsfaible et rapide, la concentration maximale est atteinte en moins de6 minutes.

Un très faible métabolisme hépatique avec formation d’acidetriflu­oroacétique et trifluorocétal­déhyde a été mis en évidence chezl’animal (souris et rats).

Néanmoins, les études cinétiques réalisées chez des patients aprèsadministration de HFA 134a en situation pathologique, n’ont pas mis enévidence la formation d’acide trifluoroacétique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseigné.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Glycérol, éthanol anhydre

Gaz propulseur : norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Repositionner le capuchon sur l’embout buccal et appuyer fermement pour leremettre en position.

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Récipient sous pression. A protéger des rayons du soleil, ne pas exposerà des températures supérieures à 50°C. Protéger du gel..

Ne pas percer, ni jeter au feu même vide.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon pressurisé (Aluminium) avec valve doseuse et embout buccal, flacon de200 doses.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE

23 RUE FRANCOIS JACOB

92500 RUEIL-MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 329 028 6 6 : 200 doses en flacon pressurisé (Aluminium) avecvalve doseuse et embout buccal.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 7 août 1986

Date du dernier renouvellement : 7 août 2006

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

Septembre 2012

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Retour en haut de la page