Résumé des caractéristiques - BETAMETHASONE BIOGARAN 2 mg, comprimé dispersible sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
BETAMETHASONE BIOGARAN 2 mg, comprimé dispersible sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Bétaméthasone...................................................................................................................2,00 mg
Pour un comprimé dispersible sécable.
Excipients à effet notoire : aspartam (E951) et lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé dispersible sécable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Affections ou maladies :Collagenoses-connectivites
Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupusérythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdoseviscérale.
Dermatologiques
a-Dermatoses bulleuses auto‑immunes sévères, en particulier pemphigus etpemphigoïde bulleuse.
b-Formes graves des angiomes du nourrisson.
c-Certaines formes de lichen plan.
d-Certaines urticaires aiguës.
e-Formes graves de dermatoses neutrophiliques.
Digestives
a-Poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladiede Crohn.
b-Hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose).
c-Hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée.
Endocriniennes
a-Thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère.
b-Certaines hypercalcémies.
Hematologiques
a-Purpuras thrombopéniques immunologiques sévères.
b-Anémies hémolytiques auto-immunes.
c-En association avec diverses chimiothérapies dans le traitementd'hémopathies malignes lymphoïdes.
d-Erythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales.
Infectieuses
a-Péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu lepronostic vital.
b-Pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère.
Neoplasiques
a-Traitement anti‑émétique au cours des chimiothérapiesantinéoplasiques.
b-Poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitementsantinéoplasiques (radio et chimiothérapie).
Nephrologiques
a-Syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes.
b-Syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focalesprimitives.
c-Stade III et IV de la néphropathie lupique.
d-Sarcoïdose granulomateuse intrarénale.
e-Vascularites avec atteinte rénale.
f-Glomérulonéphrites extra-capillaires primitives.
Neurologiques
a-Myasthénie.
b-Oedème cérébral de cause tumorale.
c-Polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire.
d-Spasme infantile (syndrome de West)/syndrome de Lennox-Gastaut.
e-Sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapieintraveineuse.
Ophtalmologiques
a-Uvéite antérieure et postérieure sévère.
b-Exophtalmies œdémateuses.
c-Certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapieintraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention estdéconseillée).
ORL
a-Certaines otites séreuses.
b-Polypose nasosinusienne.
c-Certaines sinusites aiguës ou chroniques.
d-Rhinites allergiques saisonnières en cure courte.
e-Laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant.
Respiratoires
a-Asthme persistant de préférence en cure courte en cas d'échec dutraitement par voie inhalée à fortes doses.
b-Exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave.
c-Bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de laréversibilité du syndrome obstructif.
d-Sarcoïdose évolutive.
e-Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
Rhumatologiques
a-Polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites.
b-Pseudo polyarthrite rhizomélique et maladie de Horton.
c-Rhumatisme articulaire aigu.
d-Névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles.
Transplantation d'organe et de cellules souches hematopoietiquesallogeniques
a-Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe.
b-Prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieRéservé à l'adulte
BETAMETHASONE BIOGARAN est plus particulièrement adapté aux traitementsd'attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes oufortes chez l'adulte.
En traitement d'entretien, il existe des dosages plus appropriés.
Chez l'enfant, il existe des dosages et des formes pharmaceutiques plusadaptés.
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité del'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance autraitement.
Traitement d'attaque : de 0,05 mg à 0,2 mg/kg/jour (soit 0,35 mg à1,2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 1,5 à6 comprimés chez un adulte de 60 kg.
Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,1 à0,2 mg/kg/jour de bétaméthasone (0,75 mg/kg/jour à 1,2 mg/kg/jouréquivalent prednisone). A titre indicatif : 3 à 6 comprimés par jour pourun adulte de 60 kg.
Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plusélevées.
En général
Le traitement „à la dose d'attaque“ doit être poursuivi jusqu'aucontrôle durable de la maladie. La décroissance doit être lente. L'obtentiond'un sevrage est le but recherché. Le maintien d'une dose d'entretien (doseminimale efficace) est un compromis parfois nécessaire.
Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuventêtre réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidiennepeut être administrée en prise unique de préférence le matin au coursdu repas.
Arrêt du traitement
Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de ladose de départ et de la maladie.
Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d'ACTH et decortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage,l'arrêt doit se faire progressivement, par paliers en raison du risque derechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne.
Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l'arrêt du traitement nenécessite pas de décroissance.
Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de5 à 7 mg d'équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessiteplus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde desynthèse par 20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la reprise de la fonctioncorticotrope.
Si une corticothérapie doit être maintenue à une dose inférieure à 5 mgd'équivalent prednisone par jour, il est possible d'y adjoindre une petite dosed'hydrocortisone pour atteindre un équivalent d'hydrocortisone de 20 à 30 mgpar jour. Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possiblede tester l'axe corticotrope par des tests endocriniens. Ces tests n'éliminentpas à eux seuls, la possibilité de survenue d'insuffisance surrénale au coursd'un stress.
Sous hydrocortisone ou même à distance de l'arrêt, le patient doit êtreprévenu de la nécessité d'augmenter la posologie habituelle ou de reprendreun traitement substitutif (par exemple 100 mg d'hydrocortisone enintramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : interventionchirurgicale, traumatisme, infection.
Mode d’administrationVoie orale.
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone :0,75 mg de bétaméthasone.
Les comprimés peuvent être avalés tels quels avec un peu d'eau ou dissousdans un peu d'eau, de préférence au cours des repas.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situationssuivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour unecorticothérapie d'indication vitale) :
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1 ;
· tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées (voirrubrique 4.1) ;
· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle,zona) ;
· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement ;
· vaccins vivants ;
· en raison de la présence d’aspartam, ce médicament est contre-indiquéen cas de phénylcétonurie.
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec lesmédicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointe (voirrubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales· En cas d'ulcère gastro‑duodénal, la corticothérapie n'est pascontre‑indiquée si un traitement anti‑ulcéreux est associé.
· En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut êtreprescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
· La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsinfectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d'une anguillulose maligne est un risque important.
Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale,subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique desselles et un traitement éradicateur systématique avant lacorticothérapie.
Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écartertoute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller,en cours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactiqueanti‑tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiquesimportantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de6 mois par la rifampicine a été donné.
· L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrementadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisancerénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
· Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit enlactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose(maladies héréditaires rares).
· Une crise de phéochromocytome, pouvant être fatale, a été rapportéeaprès l’administration de corticostéroïdes systémiques. Lescorticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients pour lesquels laprésence d’un phéochromocytome est suspectée ou avérée qu’après uneévaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.
Précautions d’emploi· En cas de traitement par corticoïdes au long cours :
o un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doitêtre associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolismeprotidique avec négativation du bilan azoté ;
o une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduitpour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalentprednisone et modéré dans les traitements au long cours à dosesfaibles ;
o la supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitementsà fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque detroubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant ;
o le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et vitamineD ;
o lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète etl'hypertension artérielle ne sont pas des contre‑indications mais letraitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leurprise en charge ;
o les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints devaricelle ou de rougeole.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra‑oculaire).En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuelapparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique estrequis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations déconseillées+ Médicaments donnant des torsades de pointe (astémizole, bépridil,érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride,terfénadine, vincamine)
Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner destorsades de pointe en cas d'hypokaliémie.
+ Inhibiteurs du CYP3A
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticostéroïdes.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autressalicylés
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation del'élimination des salicylés par les corticoïdes.
Adapter les doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêt dutraitement par les corticoïdes.
+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointe (amiodarone, brétylium,disopyramide, quinidiniques, sotalol).
L'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et unespace QT long préexistant.
Prévenir l'hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l'espace QT. Encas de torsade, ne pas administrer d'antiarythmique (entraînementélectrosystolique).
+ Anticoagulants oraux
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôlebiologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie etaprès son arrêt.
+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV))
Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas dethérapeutique digitalique.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.
+ Héparines par voie parentérale
Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à lacorticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ouen traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L'association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
+ Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,primidone, rifabutine, rifampicine.
Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes paraugmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sontparticulièrement importantes chez les addisoniens et en cas detransplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie descorticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteurenzymatique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire,surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie del'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et aprèsson arrêt.
+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué :augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celuides glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
+ Topiques gastro‑intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium,aluminium et calcium (décrit pour la prednisolone, la déxaméthasone).
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro‑intestinaux à distance des glucocorticoïdes(plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte+ Antihypertenseurs
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).
+ Interféron alpha
Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.
+ Vaccins vivants atténués
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque estmajoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladiesous‑jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseChez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, lesétudes épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à laprise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra‑utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticothérapie à doses élevées.
Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau‑né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant lagrossesse si besoin.
AllaitementEn cas de traitement à doses importantes et de façon chronique,l'allaitement est déconseillé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitementprolongé sur plusieurs mois :
· désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique,rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaquecongestive ;
· troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène,inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfoisdéfinitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabètelatent, arrêt de la croissance chez l'enfant, irrégularitésmenstruelles ;
· troubles musculo‑squelettiques : atrophie musculaire précédée parune faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose,fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécroseaseptique des têtes fémorales ;
· troubles digestifs : hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération dugrêle, perforations et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ontété signalées, surtout chez l'enfant ;
· troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard decicatrisation et angio‑œdème ;
· troubles neuropsychiques :
o fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
o rarement : accès d'allure maniaque, états confusionnels ouconfuso‑oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ;
o état dépressif à l'arrêt du traitement.
· troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte ; visionfloue (voir également rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Le traitement d’un surdosage aigu comprend le lavage gastrique et ledéclenchement de vomissements, suivis d’un traitement symptomatique, sinécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : GLUCOCORTICOIDE – USAGE SYSTEMIQUE (H.Hormones non sexuelles), code ATC : H02AB01.
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluantcette spécialité sont utilisés principalement pour leur effetanti‑inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire.
Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui del'hydrocortisone.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La bétaméthasone est absorbée au niveau du tractus digestif. La liaisonprotéique est de l'ordre de 60 %.
La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et éliminée par le rein.La demi‑vie plasmatique de la bétaméthasone est de l'ordre de 5 heures. Lademi-vie biologique est de 36 à 54 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Granulés à base de lactose monohydraté et de poudre de cellulose 75/25,crospovidone, aspartam, stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
18 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Comprimés en flacon (polypropylène fermé par un bouchon enpolyéthylène), boite de 10, 15 ou 20 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BIOGARAN
15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE
92700 COLOMBES
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 388 752 9 4 : 10 comprimés en flacon (polypropylène fermé parun bouchon en polyéthylène).
· 34009 388 753 5 5 : 15 comprimés en flacon (polypropylène fermé parun bouchon en polyéthylène).
· 34009 388 754 1 6 : 20 comprimés en flacon (polypropylène fermé parun bouchon en polyéthylène).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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