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BETAMETHASONE EG 0,05 POUR CENT, solution buvable en gouttes - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BETAMETHASONE EG 0,05 POUR CENT, solution buvable en gouttes

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BETAMETHASONE EG 0,05 POUR CENT, solution buvable en gouttes

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Bétaméthasone­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............0,05 %

Pour un flacon de 30 ml.

Excipients à effet notoire : saccharose, sorbitol, propylène glycol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable en gouttes.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

AFFECTIONS OU MALADIES: I-COLLAGENOSES – CONNECTIVITES

Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment: lupusérythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdose viscérale

II-DERMATOLOGIQUES

a-dermatoses bulleuses auto-immunes sévères, en particulier pemphigus etpemphigoïde bulleuse

b-formes graves des angiomes du nourrisson

c-certaines formes de lichen plan

d-certaines urticaires aiguës

e-formes graves de dermatoses neutrophiliques

III- DIGESTIVES

a-poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladiede Crohn

b-hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose)

c-hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée

IV-ENDOCRINIENNES

a-thyroïdite subaiguë De Quervain sévère

b-certaines hypercalcémies

V- HEMATOLOGIQUES

a-purpuras thrombopéniques immunologiques sévères

b-anémies hémolytiques auto-immunes

c-en association avec diverses chimiothérapies dans le traitementd'hé­mopathies malignes lymphoïdes

d-érythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales

VI-INFECTIEUSES

a-péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu lepronostic vital

b-pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère

VII-NEOPLASIQUES

a-traitement anti-émétique au cours des chimiothérapi­esantinéoplasi­ques

b-poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitementsan­tinéoplasiques (radio et chimiothérapie)

VIII-NEPHROLOGIQUES

a-syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes

b-syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives

c-stade III et IV de la néphropathie lupique

d-sarcoïdose granulomateuse intrarénale

e-vascularites avec atteinte rénale

f-glomérulonéphrites extra-capillaires primitives

IX-NEUROLOGIQUES

a-myasthénie

b-œdème cérébral de cause tumorale

c-polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire

d-spasme infantile (syndrome de West) / syndrome de Lennox-Gastaut

e-sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapi­eintraveineuse

X-OPHTALMOLOGIQUES

a-uvéite antérieure et postérieure sévère

b-exophtalmies œdémateuses

c-certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapi­eintraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention estdéconseillée)

XI-ORL

a-certaines otites séreuses

b-polypose nasosinusienne

c-certaines sinusites aiguës ou chroniques

d-rhinites allergiques saisonnières en cure courte

e-laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant

XII-RESPIRATOIRES

a-asthme persistant de préférence en cure courte en cas d'échec dutraitement par voie inhalée à fortes doses

b-exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave

c-bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de laréversibilité du syndrome obstructif

d-sarcoïdose évolutive

e-fibroses pulmonaires interstitielles diffuses

XIII-RHUMATOLOGIQUES

a-polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites

b-pseudopolyarthrite rhizomélique et maladie de Horton

c-rhumatisme articulaire aigu

d-névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles

XIV-TRANSPLANTATION D'ORGANE ET DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQU­ESALLOGENIQUES

a-prophylaxie ou traitement du rejet de greffe

b-prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

40 gouttes correspondent à 1 ml de solution et à 0,5 mg debétaméthasone.

Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone:0,75 mg de bétaméthasone.

RESERVE AUX NOURRISSONS ET AUX ENFANTS.

La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids del’enfant.

· traitement d'attaque : 0,075 mg/kg/jour soit 6 gouttes/kg/jour à0,3 mg/kg/jour de bétaméthasone soit 24 gouttes/kg/jour (0,5 à2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif: 150 à 600 gouttespour un enfant de 25 kg ;

· traitement d'entretien : 0,03 mg/kg/jour (soit 3 gouttes/kg/jou­r).A titre indicatif: 75 gouttes pour un enfant de 25 kg.

La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sanscorticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologiequoti­dienne qui aurait été requise) s'utilise chez l'enfant pour tenter delimiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s'envisagerqu'après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses decorticoïdes, et lorsqu'au cours de la décroissance aucun rebond n'estobservé.

EN GENERAL

Le traitement „à la dose d'attaque“ doit être poursuivi jusqu'aucontrôle durable de la maladie. La décroissance doit être lente. L'obtentiond'un sevrage est le but recherché. Le maintien d'une dose d'entretien (doseminimale efficace) est un compromis parfois nécessaire.

Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuventêtre réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidiennepeut être administrée en prise unique de préférence le matin au coursdu repas.

Arrêt du traitement

Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de ladose de départ et de la maladie.

Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d'ACTH et decortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage,l'arrêt doit se faire progressivement, par paliers en raison du risque derechute: réduction de 10% tous les 8 à 15 jours en moyenne.

Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l'arrêt du traitement nenécessite pas de décroissance.

Lors de la décroissance des doses (cure prolongée): à la posologie de5 à 7 mg d'équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessiteplus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde desynthèse par 20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la reprise de la fonctioncorti­cotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une doseinférieure à 5 mg d'équivalent prednisone par jour, il est possible d'yadjoindre une petite dose d'hydrocortisone pour atteindre un équivalentd'hy­drocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulementsous hydrocortisone, il est possible de tester l'axe corticotrope par des testsendocriniens. Ces tests n'éliminent pas à eux seuls, la possibilité desurvenue d'insuffisance surrénale au cours d'un stress.

Sous hydrocortisone ou même à distance de l'arrêt, le patient doit êtreprévenu de la nécessité d'augmenter la posologie habituelle ou de reprendreun traitement substitutif (par exemple 100 mg d'hydrocortisone enintramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress: interventionchi­rurgicale, traumatisme, infection.

Mode d’administration

Voie orale.

Mettre les gouttes dans un verre d'eau. L'ingestion de la solution se fait depréférence à la fin du repas.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situationssui­vantes :

(Il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour unecorticothérapie d'indication vitale)

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées (voirrubrique 4.1) ;

· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle,zona) ;

· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement ;

· vaccins vivants.

Ce médicament est généralement déconseillé en association :

· avec les médicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointes(voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

· en cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pascontre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite,avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

· la corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujetsvenant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe)doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateursys­tématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toutepossibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, encours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeuxest nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'onne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine aété donné.

· l'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièremen­tadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisancerénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave ;

· troubles visuels : des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'unecorticot­hérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue oud'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'unecorticot­hérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notammentd'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'unechorioré­tinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration decorticostéroïdes par voie systémique ou locale ;

· ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est contre-indiquéchez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase ;

· ce médicament contient du sorbitol. Son utilisation est contre-indiquéchez les patients présentant une intolérance au fructose (maladiehéréditaire rare) ;

· ce médicament contient du propylène glycol et peut provoquer dessymptômes semblables à ceux provoqués par l'alcool.

Précautions d'emploi

En cas de traitement par corticoïdes au long cours:

· un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doitêtre associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolismepro­tidique avec négativation du bilan azoté.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduitpour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalentpred­nisone et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles.

· la supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitementsà fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque detroubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant ;

· le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et vitamineD ;

· lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète etl'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitementpeut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise encharge ;

· les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints devaricelle ou de rougeole.

L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant unprincipe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lorsdes contrôles antidopage.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil,éryt­hromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride,ter­fénadine, vincamine)

Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner destorsades de pointe en cas d'hypokaliémie.

+ Inhibiteurs du CYP3A

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autressalicylés

Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation del'élimination des salicylés par les corticoïdes.

Adapter les doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêt dutraitement par les corticoïdes.

Antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium,diso­pyramide, quinidiniques, sotalol)

L'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et unespace QT long préexistant.

Prévenir l'hypokaliémie, la corriger si besoin; surveiller l'espace QT. Encas de torsade, ne pas administrer d'antiarythmique (entraînementé­lectrosystoli­que).

Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.

Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance: contrôlebiologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie etaprès son arrêt.

Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV))

Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas dethérapeutique digitalique.

Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.

Héparines par voie parentérale

Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à lacorticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ouen traitement prolongé supérieur à 10 jours.

L'association doit être justifiée, renforcer la surveillance.

Inducteurs enzymatiques

Carbamazépine, phénobarbital, phénytoine primidone, rifabutine,ri­fampicine.

Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes paraugmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sontparticulière­ment importantes chez les addisoniens et en cas detransplantation.

Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie descorticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteuren­zymatique.

Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).

Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire,surtout en début de traitement.

Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant letraitement par les corticoïdes et après son arrêt.

Isoniazide (décrit pour la prednisolone)

Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué:augmen­tation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celuides glucocorticoïdes.

Surveillance clinique et biologique.

Topiques gastro-intestinaux

Sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, aluminium et calcium (décrit pourla prednisolone, la déxaméthasone).

Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.

Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes(plus de 2 heures si possible).

Associations à prendre en compte

Antihypertenseurs

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

Interféron alpha

Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.

Vaccins vivants atténués

Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque estmajoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.

Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, lesétudes épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à laprise de corticoïdes lors du premier trimestre.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticot­hérapie à doses élevées.

Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.

En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant lagrossesse si besoin.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique,l'a­llaitement est déconseillé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitementprolongé sur plusieurs mois :

· désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique,ré­tention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaqueconges­tive ;

· troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène,inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurréna­lienne parfoisdéfinitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabètelatent, arrêt de la croissance chez l'enfant, irrégularités­menstruelles ;

· troubles musculosquelet­tiques : atrophie musculaire précédée par unefaiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose,frac­tures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrosea­septique des têtes fémorales ;

· troubles digestifs : hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération dugrêle, perforations et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ontété signalées, surtout chez l'enfant ;

· troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard decicatrisation ;

· troubles neuropsychiques :

o fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;

o rarement : accès d'allure maniaque, états confusionnels ouconfuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ;

o état dépressif à l'arrêt du traitement ;

· troubles oculaires :

o certaines formes de glaucome et de cataracte ;

o rarement : vision floue (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le traitement d’un surdosage aigu comprend le lavage gastrique et ledéclenchement de vomissements, suivis d’un traitement symptomatique, sinécessaire.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : GLUCOCORTICOIDE – USAGE SYSTEMIQUE, (H.Hormones non sexuelles), code ATC : H02AB01.

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluantcette spécialité sont utilisés principalement pour leur effetanti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leureffet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui del'hydrocortisone.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La bétaméthasone est absorbée au niveau du tractus digestif. La liaisonprotéique est de l'ordre de 60%.

La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et éliminée par le rein.La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l'ordre de 5 heures. Lademi-vie biologique est de 36 à 54 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseigné.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Propylène glycol, sorbitol, saccharose, 67% m/m, benzoate de sodium,édétate de sodium, phosphate disodique anhydre, arôme orange douce, acidecitrique monohydrate, eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture: 18 mois

Après ouverture: 8 semaines.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de conditions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre de type III de couleur ambrée de 30 ml avec une pipettecompte-gouttes en polypropylène (PP).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EG LABO – LABORATOIREES EUROGENERICS

CENTRAL PARK

9–15 RUE MAURICE MALLET

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 389 471 3 7 : flacon de 30 ml en verre.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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