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BETNESOL 5 mg/100 ml, solution rectale en poche - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BETNESOL 5 mg/100 ml, solution rectale en poche

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BETNESOL 5 mg/100ml, solution rectale en poche

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Phosphate disodique debéthamétaso­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­...6,6 mg

Quantité correspondante enbétaméthaso­ne...........­.............­.............­.............­.............­...........5,0 mg

Pour 100 ml de solution rectale.

Excipients à effet notoire : parahydroxybenzoate de méthyle,parahy­droxybenzoate de propyle, sodium.

Chaque poche contient 22,97 mg de sodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution rectale.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Rectocolite hémorragique.

· Maladie de Crohn colique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Traitement de la poussée : un lavement par jour.

La durée moyenne d'une cure est de 15 à 20 jours.

Traitement d'entretien : 4 à 6 lavements par mois.

Betnesol solution rectale est prête à l'emploi immédiat.

L'administration se fera de préférence le soir au coucher afin de garder lelavement le plus longtemps possible.

Le malade couché sur le côté introduit doucement dans l'anus la canulepréalablement lubrifiée en la faisant pénétrer jusqu'à la moitié de salongueur.

Puis le malade enroule progressivement la poche sur elle-même ; le passagedans le rectum de la solution qu'elle contient est ainsi réalisé en 1 à2 minutes environ.

L'opération terminée, le malade se met à plat ventre pendant 3 à5 minutes, puis se remet dans sa position habituelle de recherche dusommeil.

4.3. Contre-indications

Ce sont celles de la corticothérapie générale ; en particulier :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1. ;

· Infections ou mycoses non contrôlées par un traitementspé­cifique ;

· Certaines viroses en évolution, notamment herpès et zona àmanifestations oculaires ;

· Goutte ;

· Ulcère gastrique ou duodénal évolutif ;

· Etats psychotiques ;

· Cirrhose alcoolique avec ascite ;

· Hépatite aiguë à virus A, B, ou non A non B ;

· Immunisation par les vaccins vivants ; les autres procéduresd’im­munisation ne sont pas recommandées chez les patients recevant desglucocorti­coïdes, notamment à des doses élevées, étant donné que laréponse peut être atténuée.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Pendant les cures prolongées de corticothérapie, les patients doivent êtreexaminés régulièrement.

Une crise de phéochromocytome, pouvant être fatale, a été rapportéeaprès l’administration de corticostéroïdes systémiques. Lescorticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients pour lesquels laprésence d’un phéochromocytome est suspectée ou avérée qu’après uneévaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.

La prudence est recommandée lors de l’administration de corticoïdes dansles situations suivantes : ulcère gastrique actif ou latent; insuffisancerénale; insuffisance hépatique; anastomose intestinale récente; coliteulcéreuse aspécifique, avec menace de perforation; diverticulite; myasthéniegrave ; myopathie induite par les stéroïdes. En cas d’infarctus du myocarderécent, une vigilance extrême est recommandée (risque possible de rupture dela paroi libre du ventricule gauche), abcès et infections pyogéniques engénéral.

Un traitement par corticoïdes peut entraîner une aggravation del’hypertension, ostéoporose, diabète, glaucome, épilepsie.

· L'administration sera prudente chez les patients atteints de rectocolitesul­céreuses, en raison du risque de perforation de la paroi intestinale.

· En présence d’une tuberculose active, l’utilisation doit êtrelimitée aux cas de maladie fulminante ou disséminée, et les corticoïdesdoivent être co-administrés avec une thérapie antituberculeuse adaptée. Lespatients sous glucocorticoïdes présentant une tuberculose latente ou uneréactivité à la tuberculine doivent faire l’objet d’un contrôle étroit,car la maladie peut être réactivée. En cas de traitement à long terme, cespatients doivent recevoir une chimioprophylaxie. Les patients prenant des dosesimmunosup­pressives de corticoïdes doivent être alertés qu’ils doiventéviter toute exposition à la varicelle ou à la rougeole, et s’ils sontexposés, doivent consulter un médecin. Ceci est particulièrement importantchez les enfants.

· Le diabète n'est pas une contre-indication. Le traitement pouvantentraîner un déséquilibre, il convient de réévaluer la prise en charge.

· Toute insuffisance surrénalienne secondaire induite par lesglucocorticoïdes peut être minimisée par une diminution progressive de laposologie. Ce type d’insuffisance secondaire peut persister pendant une duréeallant jusqu’à un an après l’arrêt du traitement. En conséquence, danstoute situation de stress pendant cette période, la corticothérapie doit êtrereprise.

· En raison du risque de rétention hydrique, la prudence estparticulièrement de rigueur en cas d’administration de corticostéroïdes àdes patients avec insuffisance cardiaque congestive. Pendant les traitements delongue durée, à fortes doses, en cas d’altération du bilan électrolytique,il est recommandé d’ajuster l’apport de sodium et de potassium.

· Tous les glucocorticoïdes augmentent l’excrétion du calcium.

· La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses dues notamment à des bactéries, des levures, des parasites(angu­illules …) et au bacille de Koch. Il importe donc, avant sa mise enroute, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, voire d'instituer untraitement de principe tout en surveillant leur survenue en cours de traitementcor­ticoïde. Ne pas vacciner par les vaccins vivants durant le traitement.

· En cas d’hypothyroïdie ou cirrhose hépatique, l’effet desglucocorticoïdes peut être renforcé.

· Chez les enfants et adolescents recevant un traitement à long terme, lacroissance et le développement devront être soigneusement surveillés. Letraitement devrait être aussi bref et la dose aussi faible que possible. Afinde minimiser la suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et lesretards de croissance, il faut envisager de procéder à une seuleadministration tous les deux jours.

· Les enfants présentent un risque particulier de développer une pressionintra­crânienne accrue.

· La thérapie chez les sujets âgés, notamment si elle est de longuedurée, doit être planifiée de manière à tenir compte d’une incidence plusélevée d’effets indésirables, y compris ostéoporose, aggravation dudiabète, hypertension, sensibilité accrue aux infections, et amincissement dela peau. La dose d’entretien doit toujours strictement se situer au niveau leplus bas capable de contrôler les symptômes ; toute réduction posologiquedoit être faite par paliers, pendant quelques semaines ou mois, selon la dosepréalablement administrée et la durée thérapeutique.

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Troubles visuels

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie parvoie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de toutautre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examenophtalmo­logique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’unglaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopat­hieséreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes parvoie systémique ou locale.

Sevrage des corticoïdes

Toute insuffisance surrénalienne secondaire induite par lesglucocorticoïdes peut être minimisée par une diminution progressive de laposologie. L’étendue et la vitesse de la réduction posologique dans lesevrage des corticoïdes doivent être établies au cas par cas, en prenant encompte la situation sous-jacente traitée, et les facteurs propres au patient,tels que la probabilité de rebond de la maladie et la durée de lacorticothérapie. Le sevrage progressif des corticoïdes systémiques doit êtreenvisagé chez les personnes dont la maladie ne devrait pas se réactiver et quiont :

· reçu plus de 40 mg de prednisolone (ou équivalent) chaque jour pendantplus d’une semaine;

· reçu des doses répétées le soir;

· reçu plus de 3 semaines de traitement;

· récemment reçu des cures répétées (notamment si la durée estsupérieure à 3 semaines);

· reçu une cure de courte durée, dans l’année de l’arrêt de lathérapie à long terme;

· d’autres causes possibles de suppression surrénalienne.

Les corticoïdes systémiques peuvent être arrêtés brusquement chez lespersonnes dont la maladie ne peut se réactiver et qui ont reçu un traitementpendant 3 semaines ou moins et qui ne font pas partie des groupes de patientsdécrits ci-dessus. Pendant le sevrage des corticoïdes, la dose peut êtreréduite rapidement à des doses physiologiques (équivalentes à 1 mg debétaméthasone par jour) puis réduites plus lentement. Il peut êtrenécessaire d’évaluer la maladie pendant le sevrage pour s’assurerqu’aucune rechute ne se produit.

Ce type d’insuffisance secondaire peut persister pendant une durée allantjusqu’à un an après l’arrêt du traitement. En conséquence, dans toutesituation de stress pendant cette période, la corticothérapie doit êtrereprise.

La corticothérapie peut entraîner divers troubles psychiques se manifestantsous forme d’euphorie, d’insomnie, de sautes d’humeur ou de modificationsde la personnalité ; des dépressions graves aboutissant à des psychosesmanifestes peuvent survenir. Les corticoïdes risquent de renforcer unelabilité psychique ou des tendances psychotiques déjà existantes.

Chez les patients insuffisants hépatiques, les taux sanguins de corticoïdespeuvent augmenter, comme cela se produit avec d’autres substancesméta­bolisées dans le foie.

· Prudence en cas de troubles de la balance hydro-électrolytiqu­e(rétention hydrosodée, fuite potassique), de même qu'en casd'hypercata­bolisme protidique et de fuite calcique.

· Ce médicament peut induire une réaction positive des tests pratiquéslors des contrôles antidopage chez les sportifs.

· Ce médicament contient du parahydroxybenzoate et peut provoquer desréactions allergiques (éventuellement retardées).

· Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par poche,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Du fait de la possibilité de passage systémique, il convient de tenircompte des interactions médicamenteuses habituelles des corticoïdes.

Associations déconseillées

+ ACIDE ACETYLSALICYLIQUE

Majoration du risque hémorragique avec des doses anti-inflammatoires­d’acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour)

+ VACCINS VIVANTS ATTENUES

Risque de maladie vaccinale généralisée, potentiellement mortelle.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ ANTICOAGULANTS ORAUX

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme desanticoagulants oraux et sur celui des facteurs de la coagulation. Risquehémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilitévascu­laire), à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôlebiologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie etaprès son arrêt.

+ ANTICONVULSIVANTS INDUCTEURS ENZYMATIQUES

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l’inducteur: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l’hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillancecli­nique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant letraitement par l'inducteur et après son arrêt.

+ RIFAMPICINE

Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l’hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillancecli­nique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant letraitement par l'inducteur et après son arrêt.

L’utilisation concomitante de corticostéroïdes et de ciclosporineau­gmente la concentration plasmatique de l’un et l’autre médicament.

L’effet des corticostéroïdes peut être augmenté par le ritonavir et lekétoconazole.

Il peut s’avérer nécessaire de changer ou généralement de diminuer, ladose d’anticoagulants administrés simultanément.

Associations à prendre en compte

+ ACIDE ACETYLSALICYLIQUE

Majoration du risque hémorragique avec des doses antalgiques etantipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou <3 g par jour).

+ ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS

Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragiegastro-intestinale.

+ CURARES NON DEPOLARISANTS

Avec les glucocorticoïdes par voie IV : risque de myopathie sévère,réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).

+ FLUOROQUINOLONES

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse(ex­ceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant unecorticothérapie prolongée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.

Des études précoces chez les animaux ont mis en évidence une augmentationde la division palatine fœtale après l’ingestion par la mère de dosesélevées de corticoïdes.

Une revue des données de sécurité des corticoïdes systémiques utiliséspendant la grossesse et l’allaitement, conduite par le Comité sur laSécurité des médicaments, a conclu qu’il n’y a pas de preuve convaincantein­diquant que les corticoïdes provoquent une incidence accrue d’anomaliecon­génitale. L’utilisation prolongée ou répétée pendant la grossesseaugmente réellement le risque de retard de croissance intra-utérine mais celane semble pas représenter un risque après un traitement à court terme. On arelevé également que les corticoïdes varient au niveau de leur capacité àfranchir la barrière placentaire ; la bétaméthasone et la dexaméthasone­traversent immédiatement le placenta, tandis que 88% de la prednisolone sontinactivés lorsqu’elle traverse le placenta.

Dans l'espèce humaine, les études n'ont décelé aucun risque malformatiflié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre, bien qu'il existe unpassage transplacentaire.

Lors de maladies chroniques, nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néo-natale a été exceptionnellement observée aprèscorticot­hérapie à doses élevées. Il semble justifié d'observer une périodede surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.

Allaitement

La nécessité d’allaiter doit être soigneusement évaluée chez lespatientes recevant des doses élevées de corticoïdes, car ils passent dans lelait maternel.

Excrétés dans le lait maternel, les corticoïdes sont à éviter pendantl'alla­itement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

On ne connaît pas l’influence directe de la substance sur l’aptitude àconduire et à utiliser des machines ; toutefois, elle peut être réduite dansde rares cas en raison des effets secondaires neurologiques.

4.8. Effets indésirables

Betnesol solution rectale est habituellement bien toléré. En cas detraitement prolongé ou de posologie élevée, surveiller l'apparitioné­ventuelle de signes cliniques d'hypercorticisme, témoignant d'une absorptiondu produit par la muqueuse érodée.

Par ailleurs, une gêne ou une légère douleur peuvent apparaître en débutde traitement lors de l’administration du produit.

La fréquence des effets secondaires est définie comme suit :

Très fréquents (≥1/10), Fréquents (≥1/100, <1/10), Peu fréquents(≥1/1.000, <1/100), Rares (≥1/10.000, <1/1.000), Très rares(<1/10.000), Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être définiesur la base des données disponibles).

Les effets indésirables suivants sont tirés de la littérature (rapports decas) ou rapportés volontairement et spontanément par une population dont letaux exact d’exposition est inconnu.

Etant donné qu’il est impossible d’estimer la véritable fréquence deseffets indésirables avec l’exposition à la bétaméthasone, leur incidence aété indiquée comme « non déterminée ».

Les effets indésirables sont présentés ci-dessous par classes de systèmesd’organes MedDRA et listés par ordre de gravité décroissante.

Lors d’une corticothérapie, notamment intense et à long terme, certainsdes effets suivants peuvent apparaître :

Classe de systèmes d’organes et fréquence

Effet indésirable

Troubles cardiaques

Fréquence indéterminée

Insuffisance cardiaque congestive (chez les patients prédisposés, en raisonde l’effet des corticoïdes sur le bilan électrolytique)

Troubles endocriniens

Fréquence indéterminée

Suppression surrénale, atrophie surrénale, hyperadrénocor­ticisme,syndro­me de Cushing, diabète, hyperglycémie, hirsutisme

Troubles oculaires

Fréquence indéterminée

Glaucome, cataracte sous-capsulaire, vision floue

Troubles gastro-intestinaux

Fréquence indéterminée

Perforation d’un ulcère gastroduodénal, ulcère gastrique, pancréatite,œsop­hagite, nausées

Troubles généraux et accidents liés au site d'administration

Fréquence indéterminée

Retard de cicatrisation

Système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactique, urticaire, dermatite allergique

Infections et infestations

Fréquence indéterminée

Tuberculose (réactivation), infection fongique, infection virale

Investigations

Fréquence indéterminée

Baisse du potassium, bilan azoté négatif, baisse des protéines totales,baisse de la numération lymphocytaire, diminution de la tolérance au glucose,prise / perte de poids

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée

Ostéoporose, œdème, augmentation de l’appétit.

Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Fréquence indéterminée

Ostéonécrose, retard de croissance, myopathie, trouble du collagène,fracture, rupture des tendons.

Troubles du système nerveux

Fréquence indéterminée

Augmentation de la pression intracrânienne, œdème papillaire, hypertensionin­tracrânienne bénigne, vertiges, céphalées

Troubles psychiatriques

Fréquence indéterminée

Troubles psychotiques, anxiété, irritabilité

Troubles des organes de reproduction et des seins

Fréquence indéterminée

Irrégularités menstruelles

Troubles cutanés et sous-cutanés

Fréquence indéterminée

Atrophie cutanée, acné, ecchymoses, érythème, hyperhidrose

Troubles vasculaires

Fréquence indéterminée

Hypertension (chez les patients prédisposés, en raison de l’effet descorticoïdes sur le bilan électrolytique)

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquence indéterminée

Hoquet

Les effets indésirables systémiques peuvent apparaître en casd’administration à long terme et/ou d’administration de doses élevées, enraison de l’absorption partielle du bétaméthasone-21-dihydrogène phosphate,sel disodique, à travers la paroi intestinale.

Le méthyl-4-hydroxybenzoate (Ph.Eur.) et propyl-4-hydroxybenzoate (Ph.Eur.)peuvent provoquer des réactions d’hypersensibilité incluant des réactionsretardée.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage des glucocorticoïdes, dont la bétaméthasone, ne compromet pasle pronostic vital. A l’exception de doses extrêmement élevées, unsurdosage de corticoïdes pendant quelques jours n’est pas susceptibled’in­duire un état dangereux, en l’absence de contre-indicationsspé­cifiques, telles que diabète, glaucome, ou ulcère gastrique actif, ou enl’absence d’un traitement concomitant par digitaline, coumarine oudiurétiques qui induisent une déplétion potassique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTI-INFLAMMATOIRES INTESTINAUX, code ATC :A07EA04 (A : voie digestive et métabolisme).

La bétaméthasone est un glucocorticoïde de synthèse utiliséprinci­palement pour son effet anti-inflammatoire (cet effet est environ 40 foiscelui de l'hydrocortisone et 10 fois celui de la prednisolone).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La bétaméthasone se lie aux protéines à 60 %, est métabolisée par lefoie et éliminée par le rein.

Bien que le phosphate disodique soit un sel soluble, rapidement absorbé parvoie orale, il est probable que l'absorption rectale soit beaucoup pluslimitée, le valérate de bétaméthasone, par exemple, ne permettant que 3 à4 % d'absorption.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, édétatedisodique, citrate trisodique dihydraté, hydroxyde de sodium, eaupurifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à l'abri de la chaleur et de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

1 poche (Polyester/Po­lyéthylène/Co­polymère de propylène) avec canulede 100 ml.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Alfasigma S.p.A.

VIA RAGAZZI DEL’99, N. 5

40133 BOLOGNE (BO)

Italie

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 099 6 0 : 100 ml en poche (Polyester/ Polyéthylène/Co­polymère de propylène) avec canule.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 25 mars 1993.

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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