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BIODALGIC 50 mg, comprimé effervescent - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BIODALGIC 50 mg, comprimé effervescent

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BIODALGIC 50 mg, comprimé effervescent

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Tramadol(chlor­hydrate).....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........50,00 mg

Pour un comprimé effervescent.

Excipients à effet notoire : aspartam (source de phénylalanine), lactose,sodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé effervescent.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement des douleurs modérées à intense de l’adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Comme pour tous les médicaments antalgiques, la posologie du tramadol doitêtre adaptée à l'intensité de la douleur et à la réponse clinique dechaque patient.

Douleurs aiguës :

La dose d'attaque est de 100 mg (2 comprimés) suivie de 50 ou 100 mg(1 ou 2 comprimés) toutes les 4–6 heures sans dépasser 400 mg/24 h(8 comprimés).

Douleurs chroniques :

La dose d'attaque est de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) suivie de50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) toutes les 4–6 heures sans dépasser400 mg/24 h (8 comprimés).

· A partir de 75 ans, il est recommandé d'augmenter l'intervalle entreles prises (toutes les 9 heures).

· En cas d'insuffisance hépatique : réduire la dose unitaire de moitié ouaugmenter de 2 fois l'intervalle entre les prises (toutes les 12 heures).

· En cas d'insuffisance rénale : augmenter de 2 fois l'intervalle entreles prises (toutes les 12 heures pour une clairance de la créatinine <30 ml/min).

Eviter d'utiliser le tramadol si la clairance de la créatinine est <10 ml/min.

Mode d’administration

Voie orale.

Boire immédiatement après dissolution complète du comprimé dans unpeu d'eau.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, aux opiacés ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Intoxication aiguë ou surdosage avec des produits dépresseurs dusystème nerveux central (alcool, hypnotiques, autres analgésiques…).

· Traitement simultané ou récent (arrêt de moins de 15 jours) parles IMAO.

· Insuffisance respiratoire sévère.

· Insuffisance hépato cellulaire sévère.

· Enfant de moins de 15 ans.

· Allaitement, si un traitement au long cours est nécessaire (voirrubrique 4.6).

· Epilepsie non contrôlée par un traitement (voir rubrique 4.4).

· Association avec la buprénorphine, la nalbuphine et la pentazocine (voirrubrique 4.5).

· En raison de la présence d'aspartam, ce médicament est contre-indiquéen cas de phénylcétonurie.

Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé :

· Pendant la grossesse,

· En association avec la carbamazépine.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Troubles respiratoires liés au sommeil : les opioïdes peuvent provoquer destroubles respiratoires liés au sommeil, notamment l’apnée centrale dusommeil (ACS) et l’hypoxémie liée au sommeil. Le risque d’ACS augmente enfonction de la dose d’opioïdes utilisée. Chez les patients présentant uneACS, une diminution de la dose totale d’opioïdes doit être envisagée.

Insuffisance surrénalienne : les antalgiques opioïdes peuventoccasi­onnellement provoquer une insuffisance surrénalienne réversiblenéces­sitant une surveillance et un traitement de substitution parglucocorticoïde. Les symptômes d'insuffisance surrénale aiguë ou chroniquepeuvent inclure par ex. douleur abdominale sévère, nausées et vomissements,hy­potension artérielle, fatigue extrême, diminution de l’appétit et pertede poids.

Une tolérance ainsi qu’une dépendance physique et psychique peuventsurvenir, particulièrement après une utilisation au long cours. Chez lespatients prédisposés, le traitement doit se faire sous surveillance médicalestricte.

Le tramadol n'est pas adapté au traitement de sevrage ou de substitutionchez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu'agonistedes opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de lamorphine.

L’utilisation du tramadol chez les patients sous anti-vitaminiques K estdéconseillée (voir rubrique 4.5).

Le tramadol doit être utilisé avec prudence chez le patient diabétique enraison du risque d’hypoglycémie.

Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadolaux doses recommandées. Le risque de convulsions est accru si les doses detramadol dépassent la limite supérieure de la dose quotidienne recommandée(400 mg). Le tramadol peut en outre accroître le risque de convulsions chezles patients prenant d'autres produits qui abaissent le seuil épileptogène(voir rubrique 4.5).

Les patients épileptiques contrôlés ou les patients susceptibles deprésenter des convulsions ne devront être traités par le tramadol qu'en casde nécessité absolue.

La prise d'alcool pendant le traitement est déconseillée.

En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué encas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou d'un déficit en lactase.

Métabolisme par le CYP2D6

Le tramadol est métabolisé par l’intermédiaire d’une enzymehépatique, le CYP2D6. En cas de déficit ou d’absence totale de cette enzymechez le patient, l’effet analgésique attendu pourra ne pas être obtenu. Ilest estimé que jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenterce déficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur ultra-rapide, ilexiste un risque, même à dose recommandée, de manifestation d’effetsindési­rables liés à la toxicité des opiacés.

Les symptômes généraux de toxicité des opiacés incluent une confusionmentale, une somnolence, une respiration superficielle, des pupillescontrac­tées, des nausées, des vomissements, une constipation et une perted’appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter lessymptômes d’une défaillance circulatoire et respiratoire pouvant engager lepronostic vital et conduire à une issue fatale dans de très rares cas.

Les prévalences estimées de métaboliseurs ultra-rapides dans différentespo­pulations sont résumées ci-dessous :

Population % de prévalence

Africain/Ethiopien 29 %

Afro-américain de 3,4 % à 6,5 %

Asiatique de 1,2 % à 2 %

Caucasien de 3,6 % à 6,5 %

Grec 6,0 %

Hongrois 1,9 %

Européen du nord de 1 % à 2 %

Utilisation post-opératoire chez les enfants

La littérature rapporte des cas de tramadol administré à des enfants enpostopératoire après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans lecadre du traitement de l’apnée obstructive du sommeil, ayant mené à desévénements indésirables rares mais pouvant engager le pronostic vital.L’adminis­tration de tramadol à des enfants pour le soulagement de douleursposto­pératoires doit être sujette à la plus grande prudence et doits’accompagner d’une étroite surveillance des symptômes en lien avec latoxicité des opiacés, notamment la dépression respiratoire.

Enfants présentant une fonction respiratoire altérée

L’utilisation du tramadol n’est pas recommandée chez les enfantsprésentant une fonction respiratoire altérée, notamment en cas de déficitneuromus­culaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères,d’infec­tions des voies aériennes supérieures ou des poumons, depolytraumatismes ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs sontsusceptibles d’aggraver les symptômes de toxicité des opiacés.

Syndrome sérotoninergique

Le syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle, aété rapporté chez des patients traités par le tramadol en association avecd’autres agents sérotoninergiques ou par le tramadol seul (voir rubriques4.5, 4.8 et 4.9).

Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques estjustifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement lepatient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et lesaugmentations de dose.

Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre desmodifications de l’état mental, une instabilité autonome, des anomaliesneuro­musculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.

En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ouun arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité dessymptômes. Le retrait des médicaments sérotoninergiques apportegénéralement une amélioration rapide.

Précautions d'emploi

Le tramadol ne doit être utilisé qu'après une évaluation soigneuse durapport bénéfice- risque, suivant l'origine de la douleur et le profil dupatient (voir rubrique 5.3).

En cas d’arrêt de traitement par tramadol, il est conseillé de réduireprogres­sivement la dose afin d’éviter les symptômes de sevrage.

Le tramadol doit être utilisé avec précaution chez les patientsprésentant une hypertension intracrânienne, un traumatisme crânien, unealtération de la conscience sans cause évidente, des troubles du centre ou dela fonction respiratoire.

Le tramadol doit être utilisé avec précaution chez le sujet âgé, du faitdu risque de chute et de perte de connaissance.

Ce médicament contient 214 mg de sodium par comprimé, ce qui équivaut à10,7% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de2 g de sodium par adulte.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladie héréditaires rares) ne doivent pas prendre cemédicament.

Ce médicament contient de l’aspartam. Il faut noter qu’il n’existeaucune donnée clinique ou non clinique concernant l’utilisation del’aspartam chez les enfants âgés de moins de 12 semaines.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les études pharmacocinétiques, réalisées à ce jour, ont montré quel'administration concomitante ou antérieure de cimétidine (inhibiteuren­zymatique) est peu susceptible de provoquer des interactions cliniquementper­tinentes.

Médicaments à l’origine d’un syndrome sérotoninergique

Le tramadol peut provoquer des convulsions et augmenter le potentielépilep­togène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine(ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de l'adrénaline(IRSA), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d'autresmédicaments abaissant le seuil épileptogène (tels que le bupropion, lamirtazapine, le tétrahydrocan­nabinol).

L’usage thérapeutique concomitant de tramadol et de médicamentssé­rotoninergiqu­es, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de lanoradrénaline (IRSN), les inhibiteurs de la MAO (voir rubrique 4.3), lesantidépresseurs tricycliques et la mirtazapine peuvent causer un syndromeséroto­ninergique, une affection potentiellement mortelle (voir rubriques4.4 et 4­.8).

L'interruption des produits sérotoninergiques conduit généralement à uneamélioration rapide. Le traitement dépend du type et de la sévérité dessymptômes.

D'autres médicaments, connus pour inhiber le CYP3A4 tels que lekétoconazole et l'érythromycine, pourraient inhiber le métabolisme dutramadol (N-déméthylation) et probablement également le métabolisme dumétabolite O‑déméthylé actif. L'importance clinique d'une telleinteraction n'a pas fait l'objet d'études (voir rubrique 4.8).

Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant leseuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de lasévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment parla plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines etbutyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol etles fluoroquinolones.

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et du thalidomide.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ IMAO irréversibles (iproniazide)

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie,sueurs, tremblements, confusion voire coma.

Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début dutraitement par tramadol, et d'au moins une semaine entre l'arrêt du traitementpar tramadol et le début de l'IMAO.

Associations déconseillées

+ Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine,pen­tazocine)

Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs,avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiquesmor­phiniques.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Carbamazépine

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de tramadol.

L'administration simultanée ou antérieure de carbamazépine (inducteurenzy­matique) peut réduire les effets analgésiques et raccourcir la duréed'action du tramadol.

+ IMAO réversibles A y compris linézolide et bleu de méthylène

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie,sueurs, tremblements, confusion voire coma.

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique trèsétroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.

+ Morphiniques antagonistes partiels

Risque de diminution de l’effet antalgique.

+ Naltrexone

Risque de diminution de l'effet antalgique.

+ Oxybate de sodium

Majoration de la dépression centrale.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Antivitamine K

Risque d'augmentation de l'effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de laposologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le tramadol et aprèsson arrêt.

Associations à prendre en compte + Autres analgésiques morphiniques agonistes, antitussifs morphine-like(dextromét­horphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphiniques vrais(codéine, éthylmorphine)

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène

Risque accru de convulsions.

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

+ Benzodiazépines et apparentés

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Barbituriques

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ IMAO-B

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.

+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (citalopram,es­citalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline)

Risque d'apparition de convulsions et/ou d'un syndrome sérotoninergique.

+ Venlafaxine

Risque d'apparition de convulsions et/ou d'un syndrome sérotoninergique.

+ Bupropion

Augmentation des concentrations plasmatiques du tramadol par diminution deson métabolisme hépatique par le bupropion. De plus, risque de convulsions paraddition des effets des deux médicaments.

+ Ondansétron

Diminution de l’intensité et de la durée de l’effet analgésique dutramadol et risque de diminution de l’effet antiémétique del’ondansétron.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études animales, utilisant le tramadol, ont montré à des doses trèsélevées des effets sur le développement des organes, l’ossification et lamortalité néonatale. Des effets tératogènes n’ont pas été mis enévidence. Le tramadol traverse la barrière placentaire. On ne dispose pas depreuves suffisantes, concernant la sécurité d’emploi du tramadol pendant lagrossesse dans l’espèce humaine. BIODALGIC 50 mg, gélule ne doit donc pasêtre utilisé chez les femmes enceintes.

Administré avant ou pendant l’accouchement, le tramadol ne modifie pas lacontractilité utérine. Le tramadol peut provoquer chez les nouveau-nés desmodifications de la fréquence respiratoire, qui sont généralement sansconséquences cliniques préjudiciables. Une utilisation prolongée pendant lagrossesse peut entraîner un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

Allaitement

Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrétédans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une priseorale quotidienne jusqu’à 400 mg de tramadol par la mère correspond à unequantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3% de ladose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit dene pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d’interromprel’a­llaitement lors d’un traitement par tramadol. L’interruption del’allaitement n’est généralement pas nécessaire à la suite d’une priseunique de tramadol.

Fertilité

Les études après-commercialisation n’ont pas mis en évidence d’effetdu tramadol sur la fertilité. Les études chez l’animal n’ont pas montréd’effet du tramadol sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'altération possible de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines, notamment en cas d'absorptioncon­comitante de boissons alcoolisées ou de médicaments dépresseurs dusystème nerveux central.

4.8. Effets indésirables

Système – Organe

Très fréquents (1 patient sur 10)

Fréquents (1 à 10 patient sur 100)

Rares (1 à 10 patient sur 1000)

Très rarement (1 à 10 patient sur 10 000)

Fréquence indéterminée (Fréquence ne pouvant être estimée à partir desdonnées disponibles)

Affections du système immunitaire

Réactions allergiques (à type d’urticaire, d’œdème de Quincke, debronchospasme ainsi que des cas exceptionnels de choc anaphylactique pouvantêtre fatal)

Affections du système nerveux central

Somnolence, céphalées, vertiges, hypersudation, sensation de malaise

Syncope, contractions musculaires involontaires

Syndrome sérotoninergique

Affections cardiaques

Tachycardie, hypotension, palpitations, élévation de la pressionartérielle

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissements, bouche sèche, constipation

Douleurs abdominales

Affections cutanées et des tissus sous-cutanés

Rash

Affections urinaires et rénales

Troubles mictionnels à type de dysurie et/ou de rétention urinaire

Affections visuelles

Troubles mineurs de la vision

Affections hépato-biliaires

Cholestase (tramadol seul)

Cytolyse hépatique (surtout en association au paracétamol)

Elévation des enzymes hépatiques

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Troubles de la fréquence respiratoire. Une dépression respiratoire peutsurvenir si les doses administrées dépassent largement les doses recommandéesou si d'autres médicaments dépresseurs centraux sont administrés de façonconcomitante.

hoquet

Affections générales et anomalies au site d’administration

Asthénie, euphorie.

Affections psychiatriques

Symptômes de sevrage (attaque de panique, anxiété sévère, hallucination,pa­resthésies, acouphènes, autres troubles de SNC)

troubles neuropsychiques (en fonction de la réactivité individuelle etprincipalement chez les personnes âgées) à type de confusion etexceptionne­llement à type d'hallucination et/ou délire ;

des convulsions principalement après l'administration de doses élevées ouaprès un traitement concomitant par des médicaments qui peuvent abaisser leseuil épileptogène ou qui déclenchent eux-mêmes des convulsions (voirrubrique 4.4).

Affections de métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

Hyponatrémie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les signes de surdosage sont : myosis, vomissements, collapsuscardio-vasculaire, dépression respiratoire pouvant aller jusqu'à l'arrêtrespira­toire, coma et convulsions.

Le syndrome sérotoninergique a également été rapporté.

Les premiers gestes thérapeutiques seront le maintien des fonctionsrespi­ratoire et cardio-vasculaire et le transfert en urgence en milieuhospitalier.

La naloxone peut être utilisée en cas de dépression respiratoire, souscouvert d'un contrôle des fonctions respiratoires.

Le diazépam peut être utilisé en cas de convulsions.

Le tramadol est peu ou pas hémodialysable.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANALGESIQUE OPIOIDE, code ATC : N02AX02. (N: système nerveux central).

Le tramadol est un analgésique central dont l'efficacité est due à lasynergie, aux doses thérapeutiques :

· D'un effet opioïde dû à la fixation sur les récepteurs opioïdes detype μ,

· D'un effet monoaminergique central dû à une inhibition du recaptage dela noradrénaline et de la sérotonine, mécanisme impliqué dans le contrôlede la transmission nociceptive centrale.

Comme les autres produits de cette classe, le tramadol possède despropriétés antitussives. Les effets sur le tractus gastro-intestinal sontfaibles aux doses thérapeutiques. Les effets dépresseurs respiratoires dutramadol sont moindres que ceux de la morphine. Les études réalisées chezl'animal ont montré un potentiel de dépendance réduit par rapport à celui dela morphine, et un potentiel de tolérance très faible.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration orale unique d'une dose de 50 à 100 mg, labiodisponibilité est comprise entre 70 et 90 %.

Après administration orale, répétée toutes les 6 heures, de 50 à100 mg, l'état d'équilibre est rapidement atteint en 36 heures environ et labiodisponibilité augmente, dépassant 90 %.

Le pic sérique après administration orale de 100 mg de tramadol estd'environ 300 ng/ml (Cmax) et est atteint après environ 2 h (tmax).

La liaison aux protéines plasmatiques est de 20 %, et le volume dedistribution est important (3 à 4 l/kg).

Le tramadol traverse la barrière placentaire et passe en très faiblequantité dans le lait maternel (environ 0,1 % de la dose maternelleadmi­nistrée).

La demi-vie d'élimination est comprise entre 5 et 7 h chez le volontairesain ; 90% du tramadol est métabolisé, principalement au niveau du foie ; undes métabolites deméthylés possède un effet analgésique ; sa demi-vie estdu même ordre que celle du tramadol.

Le tramadol et ses métabolites sont presque totalement excrétés par voierénale (95 %). Le reste est éliminé dans les fèces.

La pharmacocinétique du tramadol n'est que très peu modifiée par l'âge dupatient ; chez le sujet âgé de plus de 75 ans, la demi-vie est légèrementaugmen­tée.

Chez l'insuffisant rénal, la clairance du tramadol est diminuéeparallèle­ment à la clairance de la créatinine ; la demi-vie est en moyenne de12 heures.

Chez l'insuffisant hépatique, la clairance du tramadol est diminuée, enfonction de la sévérité de l'insuffisance hépatique.

L’inhibition de l’un ou des deux cytochromes CYP3A4 et CYP2D6 participantà la biotransformation du tramadol peut modifier la concentration plasmatiquedu tramadol ou de ses métabolites actifs.

5.3. Données de sécurité préclinique

Chez l'animal, les signes d'intoxication qui apparaissent aprèsadministration répétée à doses élevées sont compatibles avec uneintoxication morphinique.

Certains des tests de mutagénicité in vitro conduits avec le tramadol sesont avérés positifs.

Toutefois, les essais in vivo chez la souris, le rat et le hamster chinois auniveau de la moelle osseuse et des cellules germinales ont permis d'exclure unpotentiel mutagène in vivo du tramadol.

Les études de reproduction ont mis en évidence une élévation du taux demortalité néo-natale et un retard du développement de certains organes pourdes doses très supérieures à celles utilisées en clinique.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide citrique anhydre, bicarbonate de sodium, sulfate de sodium anhydre,lactose monohydraté, macrogol 6000, carbonate de sodium anhydre, cyclamate desodium, povidone K25, aspartam, arôme orange*, siméticone.

*Composition de l'arôme orange : huile d'orange, huile essentielle d'orange,acide citrique monohydraté, butylhydroxya­nisole, dextrine, gommearabique.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 comprimés, 2 tubes de 15 en polypropylène avec dessicant.

90 comprimés, 6 tubes de 15 en polypropylène avec dessicant.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOCODEX

7, AVENUE GALLIENI

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 350 673 4 0 : 30 comprimés en tube (polypropylène).

· 34009 561 772 2 6 : 90 comprimés en tube (polypropylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

25/06/1999

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

juillet 2021

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Prescription limitée à 12 semaines.

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