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BISOPROLOL ARROW LAB 10 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BISOPROLOL ARROW LAB 10 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BISOPROLOL ARROW LAB 10 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg de fumarate de bisoprolol,équ­ivalent à 8,48 mg de bisoprolol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

Comprimé pelliculé, jaune, rond, de 8,9 mm de diamètre, biconvexe, gravé« I » sur la face présentant la barre de cassure et « 13 » surl’autre face.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension.

Angor chronique stable.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adulte

Dans les deux indications, la posologie est de 5 mg de fumarate debisoprolol une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentéejusqu’à 10 mg de fumarate de bisoprolol une fois par jour.

La dose maximale recommandée est de 20 mg une fois par jour.

Dans tous les cas, la posologie est adaptée individuellement, en fonctionnotamment de la fréquence cardiaque et de la réponse au traitement.

Insuffisance rénale ou hépatique

Chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique ourénale, de sévérité légère à modérée, aucun ajustement posologiquen’est généralement nécessaire. Chez les patients atteint d’insuffisance­rénale sévère (clairance de la créatinine < 20 ml/min) et chez lespatients présentant des troubles sévères de la fonction hépatique, il estrecommandé de ne pas dépasser la dose de 10 mg de fumarate de bisoprololpar jour.

L’expérience du bisoprolol chez les patients sous dialyse rénale estlimitée ; il n’y a toutefois pas d’éléments indiquant qu’il estnécessaire de modifier la posologie.

Sujet âgé

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

Population pédiatrique

Aucune donnée n’étant disponible avec le bisoprolol en pédiatrie, sonutilisation ne peut donc être recommandée chez les enfants.

Durée du traitement pour toutes les indications

Le traitement par bisoprolol est généralement un traitement àlong-terme.

Le traitement par bisoprolol ne doit pas être interrompu brutalement carcela pourrait entrainer une aggravation transitoire de la pathologie. Chez lespatients présentant une cardiopathie ischémique en particulier, le traitementne doit pas être arrêté brusquement. Il est recommandé de réduireprogres­sivement la posologie quotidienne.

Mode d’administration

Les comprimés de BISOPROLOL ARROW LAB doivent être pris le matin avec ousans aliments. Ils doivent être avalés avec un peu de liquide et ne doiventpas être mâchés.

4.3. Contre-indications

Le bisoprolol est contre-indiqué chez les patients présentant :

· Une insuffisance cardiaque aigüe ou épisodes de décompensation del’insuffisance cardiaque nécessitant un traitement inotropeintra­veineux ;

· Un choc cardiogénique ;

· Un bloc auriculo ventriculaire des 2nd ou 3ème degrés (nonappareillés) ;

· Une maladie du sinus ;

· Un bloc sino-auriculaire ;

· Une bradycardie symptomatique ;

· Une hypotension symptomatique ;

· Un asthme sévère ou broncho-pneumathies chroniques obstructives, dansleurs formes sévères ;

· Des troubles artériels périphériques et syndrome de Raynaud dans leursformes sévères ;

· Un phéochromocytome non traité (voir rubrique 4.4) ;

· Une acidose métabolique.

BISOPROLOL ARROW LAB est contre-indiqué chez les patients présentant unehypersensibilité au bisoprolol ou à l’un des excipients mentionnés dans larubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en gardes

Plus particulièrement chez les patients présentant une cardiopathieis­chémique, le traitement par bisoprolol ne doit pas être arrêté brusquementsauf en cas de nécessité absolue, car cela pourrait entraîner une aggravationtran­sitoire de l’affection cardiaque (voir rubrique 4.2).

Précautions d’emploi

Le bisoprolol doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrantd’hy­pertension ou d’angor, accompagnés d’une insuffisance cardiaque.

Le bisoprolol doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :

· diabète avec fluctuations importantes de la glycémie car les symptômesd’hy­poglycémie (tels que tachycardie, palpitations ou sueurs) peuvent êtremasqués.

· jeûne strict.

· traitement de désensibilisation en cours. Comme les autresbétablo­quants, le bisoprolol peut augmenter la sensibilité aux allergènes etla sévérité des réactions anaphylactiques. Le traitement par l’adrénalinene produit pas toujours l’effet thérapeutique attendu.

· bloc auriculo ventriculaire de premier degré.

· angor de Prinzmetal.

· troubles artériels périphériques occlusifs. Une aggravation dessymptômes peut se produire notamment en début de traitement.

Chez les patients présentant un psoriasis ou ayant des antécédents depsoriasis, les bêtabloquants (bisoprolol par exemple) ne doivent êtreadministrés qu’après une évaluation soigneuse des bénéfices par rapportaux risques.

Les symptômes de thyrotoxicose peuvent être masqués lors du traitement parbisoprolol.

Chez les patients présentant un phéochromocytome, le bisoprolol ne doitêtre administré qu’après le traitement alpha-bloquant.

Chez les patients sous anesthésie générale, le bétabloquant diminuel’incidence des arythmies et des ischémies myocardiques pendant l’inductionde l’anesthésie, l’intubation et la période postopératoire. Il estactuellement recommandé de poursuivre le traitement bétabloquant pendant lapériode péri-opératoire. L’anesthésiste doit être informé du traitementpar bétabloquant du fait du potentiel d’interactions avec d’autresmédicaments entraînant des brady-arythmies, une diminution de la tachycardieréflexe, et de la capacité réflexe de compensation en cas de perte de sang.Si l’arrêt du traitement par bétabloquant est jugé nécessaire avantl’interven­tion, il devra se faire progressivement, et être terminé48 heures environ avant l’anesthésie.

Dans les cas d’asthme ou d’autres broncho-pneumopathies chroniquesobstruc­tives, qui peuvent être symptomatiques, l’administration concomitanted’un traitement bronchodilatateur est recommandée. Une augmentation de larésistance des voies aériennes peut parfois se produire chez les patientsasthma­tiques et nécessiter par conséquent une augmentation de la dose debéta-2 stimulants.

Sportifs

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

Antagonistes calciques de type vérapamil, et, dans une moindre mesure, detype diltiazem

Effet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire­.L’administra­tion intraveineuse de vérapamil chez les patients traités parbêtabloquants peut induire une hypotension sévère et un blocauriculo-ventriculaire.

Antihypertenseurs d’action centrale (par exemple la clonidine, laméthyldopa, la moxonidine, et la rilménidine)

L’administration concomitante d’antihypertenseurs d’action centralepeut diminuer le tonus central sympathique et peut ainsi entrainer unediminution de la fréquence et du débit cardiaque et une vasodilatation­.L'arrêt brutal du traitement, en particulier s'il a lieu avant l'arrêt dubêta-bloquant, peut augmenter le risque „d'hypertension rebond“.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Anti-arythmiques de la classe I (par exemple quinidine, disopyramide,li­docaïne, phénytoïne, flécainide, propafénone)

Risque de potentialisation de l’effet sur le temps de conduction auriculoventri­culaire et d’augmentation de l’effet inotrope négatif.

Inhibiteurs calciques de type dihydropyridine (par exemple félodipine etamlodipine)

Le risque d'hypotension peut être majoré en cas d'administrati­onconcomitante et un risque accru de détérioration plus sévère de la fonctionventri­culaire chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ne peutpas être exclu.

Anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone)

L’effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut êtrepotentialisé.

Médicaments parasympathomi­métiques

Le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardiepeuvent être majorés en cas d'administration concomitante.

Bêtabloquants topiques (par exemple les collyres pour le traitement d’unglaucome)

Peuvent potentialiser les effets systémiques du bisoprolol.

Insuline et anti-diabétiques oraux

Majoration de l’effet hypoglycémiant. L’inhibition des récepteursbêta-adrénergiques peut masquer les signes d’hypoglycémie.

Anesthésiques

Diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risque d'hypotension(voir rubrique 4.4).

Glucosides digitaliques

Augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire, diminution de lafréquence cardiaque.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Les AINS peuvent diminuer l’effet hypotenseur du bisoprolol.

Médicaments béta-sympathomimétiques (par exemple isoprénaline etdobutamine)

L’association avec le bisoprolol peut diminuer l’effet des deuxmédicaments.

Les médicaments sympathomimétiques qui activent à la fois les récepteursbéta et alpha-adrénergiques (par exemple la norépinéphrine,é­pinéphrine)

L’association avec le bisoprolol peut révéler l’effet vasoconstricte­uralpha-adrénergique de ces médicaments, conduisant à une hypertension et uneaggravation d’une claudication intermittente. Ces interactions sontconsidérées comme plus susceptibles de se produire avec les bétabloquants nonsélectifs.

Antihypertenseurs ou médicaments pouvant induire une hypotension (parexemple : antihypertenseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines)

Le risque d’hypotension peut être majoré.

Associations à prendre en compte

Méfloquine

Majoration du risque de bradycardie.

Inhibiteur de la monoamine oxydase (à l’exception des IMAO-B)

Majoration de l’effet hypotenseur des bétabloquants mais également risquede crise hypertensive.

Rifampicine

Légère réduction possible de la demi-vie du bisoprolol due àl’induction des enzymes du métabolisme hépatique. Normalement, aucunajustement posologique n'est nécessaire.

Dérivés de l’ergotamine

Exacerbation des troubles circulatoires périphériques.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptiblesd'en­traîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né.D'une manière générale, les bêta-bloquants diminuent la perfusionplacen­taire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des mortsintra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effetsindésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chezle fœtus et le nouveau-né. Si le traitement par bêta-bloquants estnécessaire, il faut préférer les agents bêta-1 sélectifs.

Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas denécessité. Si le traitement par bisoprolol s'avère nécessaire, le fluxsanguin utéro-placentaire et la croissance fœtale doivent être surveillés.En cas d'effets nocifs sur la grossesse ou sur le fœtus, il faut envisager demettre en route un autre traitement.

Le nouveau-né doit faire l'objet d'une surveillance étroite. Les symptômesd'hy­poglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dans les3 premiers jours de la vie.

Allaitement

Il n’y a pas de donnée sur l’excrétion du bisoprolol dans le laitmaternel humain ou sur l’innocuité de l’exposition au bisoprolol chez lenourrisson. Par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendantl’admi­nistration de BISOPROLOL ARROW LAB.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Dans une étude menée chez des patients coronariens, le bisoprolol n'a pasaltéré les capacités de conduite. Cependant en raison de la variabilitéinter-individuelle des réactions au médicament, l'aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines peut être altérée. Cet effet doitêtre pris en compte notamment au début du traitement, en cas de modificationdu traitement ainsi qu'en cas d'association avec l'alcool.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés au cours du traitementavec le bisoprolol avec les fréquences suivantes :

Très fréquent : (³ 10 %),

Fréquent : (³ 1 % et < 10 %),

Peu fréquent : (³ 0,1 % et < 1 %),

Rare : (³ 0,01 % et < 0,1 %),

Très rare : (< 0,01 %).

Investigations

Rare : élévation des triglycérides, élévations des enzymes hépatiques(ALAT, A­SAT).

Affections cardiaques

Peu fréquent : trouble de la conduction auriculo-ventriculaire, aggravationde l’insuffisance cardiaque préexistante, bradycardie.

Affections du système nerveux

Fréquent : étourdissements*, céphalées*.

Rare : syncope.

Affections oculaires

Rare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte si le patient porte deslentilles).

Très rare : conjonctivite.

Affections de l’oreille et du labyrinthe :

Rare : troubles de l’audition.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Peu fréquent : bronchospasme chez les patients asthmatique ou ayant desantécédents de troubles obstructifs des voies aériennes.

Rare : rhinites allergiques.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements,di­arrhée, constipation.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : réaction d’hypersensibilité telles que prurit, boufféesvasomo­trices, rash.

Très rare : alopécie, les bétabloquants peuvent provoquer ou aggraver unpsoriasis ou induire un rash psoriasiforme.

Affections musculo-squelettique et systémique

Peu fréquent : faiblesse musculaire, crampes.

Affections vasculaires

Fréquent : sensation de froid ou d’engourdissement dans les extrémités,hy­potension en particulier chez les patients avec insuffisance cardiaque.

Troubles généraux

Fréquent : fatigue*.

Peu fréquent : asthénie.

Affections hépatobiliaires

Rare : hépatite.

Affection des organes de la reproduction et du sein

Rare : impuissance

Affections psychiatriques

Peu fréquent : dépression, troubles du sommeil.

Rare : cauchemar, hallucinations.

* Ces symptômes apparaissent notamment en début de traitement. Ils sontgénéralement bénins et disparaissent habituellement en une à deuxsemaines.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr

4.9. Surdosage

Les signes les plus fréquents attendus en cas de surdosage par unbêta-bloquant sont : bradycardie, hypotension, bronchospasme, insuffisancecar­diaque aiguë, et hypoglycémie. Il y a peu d’expérience du surdosage avecle bisoprolol, seuls quelques cas ont été rapportés. Une bradycardie et/ouune hypotension ont été notées. Tous les patients se sont rétablis. Ilexiste une grande variabilité inter-individuelle de la sensibilité à uneseule dose élevée de bisoprolol et les patients souffrant d’insuffisantscar­diaques sont probablement très sensibles.

En général, si un surdosage survient, l’arrêt du traitement par lebisoprolol et un traitement symptomatique sont recommandés.

Sur la base des actions pharmacologiques attendues et des recommandationspour les autres bêta-bloquants, les mesures générales suivantes peuvent êtreprises en considération lorsque cliniquement justifiées.

Bradycardie : administration d'atropine par voie intraveineuse. Si laréponse est inadaptée, on peut donner, avec précaution, de l'isoprénaline ouun autre médicament ayant des propriétés chronotropes positives. Danscertaines circonstances, la pose d'un pacemaker peut s'avérer nécessaire.

Hypotension : des solutés intraveineux et des vasopresseurs doivent êtreadministrés. Le glucagon par voie intraveineuse peut être utile.

Bloc auriculo-ventriculaire (du 2ème ou 3ème degré) : les patients doiventêtre surveillés attentivement et traités par perfusion d'isoprénaline oupose temporaire d'un pacemaker, s'il y a lieu.

Aggravation aiguë de l'insuffisance cardiaque : administration, parintraveineuse de diurétiques, d'agents inotropes, de vasodilatateurs.

Bronchospasme : administration d'un traitement broncho-dilatateur, tel queisoprénaline, médicaments bêta-2 sympathomimé­tiques et/ouaminophylline.

Hypoglycémie : administration intraveineuse de glucose.

Des données limitées suggèrent que le bisoprolol est peu dialysable.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : bétabloquant sélectif, code ATC :C07AB07

Le bisoprolol est un bêta-bloquant hautement sélectif des récepteursbêta‑1‑a­drénergiques, sans activité sympathomimétique intrinsèque, nieffet stabilisant de membrane significatif. Il n’a qu’une affinité faiblepour les récepteurs bêta-2 des muscles lisses des bronches et des vaisseauxainsi que pour les récepteurs bêta‑2 impliqués dans la régulationméta­bolique. Par conséquent, le bisoprolol n’est généralement passusceptible de modifier la résistance des voies aériennes et les effetsmétaboliques induits par les récepteurs bêta‑2. Sa sélectivité pour lesrécepteurs bêta‑1 s’étend au‑delà de l’intervalle des dosesthérapeu­tiques.

Le bisoprolol est utilisé pour le traitement de l'hypertension artérielleet de l'angor. Comme pour les autres inhibiteurs des récepteursbêta-1-adrénergiques, le mode d'action du médicament dans l'hypertensionn'est pas clair mais on sait que le bisoprolol diminue l'activité rénineplasmatique de façon importante.

Mécanisme anti-angoreux : en inhibant les récepteurs bêta-adrénergiques­cardiaques, le bisoprolol inhibe la réponse déclenchée par une activationsym­pathique, ce qui provoque une diminution de la fréquence cardiaque et duvolume d'éjection, et par conséquent la consommation d'oxygène du musclecardiaque.

Lors d'une administration aiguë chez les patients présentant unecardiopathie ischémique sans insuffisance cardiaque chronique, le bisoprololdiminue la fréquence cardiaque et le volume d'éjection systolique, et donc ledébit cardiaque et la consommation d’oxygène. En traitement chronique, lesrésistances périphériques initialement élevées diminuent.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le bisoprolol est presque complètement absorbé au niveau des voiesgastro-intestinales. De ce fait et en raison d'un très faible effet de premierpassage hépatique, le bisoprolol a une biodisponibilité élevée (environ90 %). La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 30 %. Le volumede distribution est de 3,5 l/kg. La clairance totale est de 15 l/henviron.

La demi-vie d’élimination plasmatique (10 – 12 h) permet un effetthérapeutique pendant 24 heures après une seule prise quotidienne.

Le bisoprolol est éliminé par deux voies : 50 % sont transformés enmétabolites inactifs dans le foie, qui sont excrétés par les reins. Les 50 %restants sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale. Du fait decette élimination par voie rénale et par la voie hépatique, il n’est pasnécessaire d’adapter la posologie chez des patients présentant des troublesde la fonction hépatique ou rénale.

La cinétique du bisoprolol est linéaire et indépendante de l’âge.

Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique (classeIII de la NYHA), les taux plasmatiques de bisoprolol sont plus élevés et lademi-vie est prolongée par rapport aux volontaires sains. La concentration­plasmatique maximale à l’état d’équilibre est de 64 ± 21 ng/ml pourune dose quotidienne de 10 mg et la demi-vie est de 17 ± 5 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non-cliniques ne révèlent aucun risque particulier pourl’homme, sur la base des études classiques de pharmacologie de sécurité, detoxicité à doses répétées, de génotoxicité ou de carcinogénicité.

Comme les autres bêta-bloquants, le bisoprolol a induit une toxicitématernelle (diminution de la prise alimentaire et diminution de la prise depoids) et embryo-fœtale (incidence accrue d’avortements spontanés,dimi­nution du poids de naissance réduit, retard de développement physique) àdes doses élevées, mais il n'a pas eu d'effets tératogènes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : cellulose microcristalline, hydrogénophosphate de calcium anhydre,silice colloïdale anhydre, crospovidone (type A), stéarate de magnésium.

Pelliculage : hypromellose 6cP (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol400, oxyde de fer jaune (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans son emballage extérieur d’origine, à l’abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 28, 30, 50, 90 et 100 comprimés pelliculés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/ Aluminium).

30 et 500 comprimés pelliculés en flacon (PEHD) muni d’un bouchon(polypro­pylène) contenant un dessicant (gel de silice).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 223 289 0 4 : 20 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/Alumi­nium).

· 34009 223 290 9 3 : 28 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/Alumi­nium).

· 34009 223 291 5 4 : 30 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/Alumi­nium).

· 34009 223 292 1 5 : 50 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/Alumi­nium).

· 34009 223 293 8 3 : 30 comprimés en flacon (PEHD) muni d'un bouchon(polypro­pylène) contenant un dessicant (gel de silice).

· 34009 223 294 4 4 : 90 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/Alumi­nium).

· 34009 223 295 0 5 : 100 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/Alumi­nium).

· 34009 582 649 5 5 : 500 comprimés en flacon (PEHD) muni d'un bouchon(polypro­pylène) contenant un dessicant (gel de silice).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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