La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

BISOPROLOL ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - BISOPROLOL ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BISOPROLOL ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Fumarate de bisoprolol...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............10 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimés pelliculés sécables.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Hypertension artérielle.

· Prophylaxie des crises d'angor d'effort.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes : Dans les deux indications la posologie habituelle est de uncomprimé de BISOPROLOL à 10 mg une fois par jour. Dans certains cassévères, la dose peut être augmentée à 20 mg une fois par jour.

La posologie maximale recommandée est de 20 mg une fois par jour.

Dans tous les cas, la posologie doit être adaptée individuellement, enfonction notamment de la fréquence cardiaque et de la réponse autraitement.

Durée du traitement

Le traitement par BISOPROLOL est généralement un traitement aulong cours.

Le traitement par BISOPROLOL ne doit pas être arrêté brusquement car celapourrait entraîner une aggravation transitoire de la pathologie. Chez lespatients présentant une cardiopathie ischémique en particulier, le traitementne doit pas être arrêté brusquement. Il est recommandé de réduireprogres­sivement la posologie.

Populations spéciales

Patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique

Aucune adaptation posologique n’est généralement nécessaire chez lespatients présentant des troubles de la fonction hépatique ou rénale desévérité légère à modérée. Chez les patients atteints d’insuffisance­rénale sévère (clairance de la créatinine < 20 ml/min) et chez lespatients présentant des troubles sévères de la fonction hépatique, il estrecommandé de ne pas dépasser la dose de 10 mg d’fumarate de bisoprololpar jour.

L’expérience du bisoprolol chez les patients sous dialyse rénale estlimitée ; il n’y a toutefois pas d’éléments indiquant qu’il estnécessaire de modifier la posologie.

Sujets âgés

Le traitement doit être initié avec des faibles doses (5mg) et soussurveillance étroite.

Population pédiatrique

Aucune donnée n’étant disponible avec le bisoprolol en pédiatrie, sonutilisation ne peut donc être recommandée chez les patients pédiatriques.

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés de BISOPROLOL ZENTIVA doivent être pris le matin, avant,pendant ou après le petit déjeuner. Ils doivent être avalés avec un peu deliquide et ne doivent pas être mâchés.

4.3. Contre-indications

BISOPROLOL est contre-indiqué dans les cas suivants :

· insuffisance cardiaque aigüe ou épisodes de décompensation del’insuffisance cardiaque nécessitant un traitement inotrope parintraveineuse,

· choc cardiogénique,

· blocs auriculo-ventriculaires des second ou troisième degrés nonappareillés,

· maladie du sinus,

· bloc sino-auriculaire,

· bradycardie symptomatique (< 45–50 battements par minute),

· hypotension symptomatique (pression artérielle systolique inférieure à100 mm Hg),

· asthme sévère,

· troubles artériels périphériques occlusifs et syndrome de Raynaud dansleurs formes sévères,

· phéochromocytome non traité (voir rubrique 4.4),

· acidose métabolique.

BISOPROLOL est contre-indiqué chez les patients présentant unehypersensibilité au bisoprolol ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Plus particulièrement chez les patients présentant une cardiopathieis­chémique, le traitement par BISOPROLOL ne doit pas être arrêté brusquementsauf en cas de nécessité absolue, car cela pourrait entraîner une aggravationtran­sitoire de l’affection cardiaque (voir rubrique 4.2).

BISOPROLOL doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :

· hypertension ou angor accompagnés d’une insuffisance cardiaque,

· diabète avec fluctuations importantes de la glycémie, car les symptômesd’hy­poglycémie (par exemple tachycardie, palpitations ou hypersudation)pe­uvent être masqués,

· jeûne strict,

· traitement de désensibilisation en cours. Comme les autresbêta-bloquants, le bisoprolol peut augmenter la sensibilité aux allergènes etla sévérité des réactions anaphylactiques. Le traitement parl’épinéphrine ne produit pas toujours l’effet thérapeutique attendu,

· bloc auriculo-ventriculaire de premier degré,

· angor de Prinzmetal. Des cas de vasospasmes coronaires ont étéobservés. Bien que le bisoprolol soit hautement bêta-1 sélectif, des crisesd’angor ne peuvent pas être complètement exclues en cas d’administrationà des patients souffrant d’angor de Prinzmetal,

· troubles artériels périphériques occlusifs. Une aggravation dessymptômes peut se produire, notamment en début de traitement.

Chez les patients présentant un psoriasis ou ayant des antécédents depsoriasis, les bêtabloquants (bisoprolol par exemple) ne doivent êtreadministrés qu’après avoir évalué soigneusement les bénéfices et lesrisques.

Les symptômes de thyrotoxicose peuvent être masqués lors du traitement parBISOPROLOL.

Chez les patients présentant un phéochromocytome, BISOPROLOL ne doit êtreadministré qu’après le traitement par un alpha-bloquant.

Chez les patients sous anesthésie générale, le bétabloquant diminuel’incidence des arythmies et des ischémies myocardiques pendant l’inductionde l’anesthésie, l’intubation et la période postopératoire. Il estactuellement recommandé de poursuivre le traitement bétabloquant pendant lapériode péri-opératoire.

L’anesthésiste doit être informé du traitement bétabloquant du fait dupotentiel d’interactions avec d’autres médicaments, entraînant desbrady-arythmies, une diminution de la tachycardie réflexe et de la capacitéréflexe de compensation en cas de perte de sang. Si l’arrêt du traitementbêta-bloquant est jugé nécessaire avant l’intervention, il devra se faireprogressi­vement et être terminé 48 heures environ avant l’anesthésie.

Bien que les bêtabloquants cardiosélectifs (bêta 1) puissent avoir moinsd’effet sur la fonction pulmonaire que les bêtabloquants non-sélectifs, ilfaudrait, comme avec tout bêtabloquant, éviter leur utilisation chez lespatients ayant une maladie obstructive des voies respiratoires sauf si desraisons médicales impératives le justifient. Si tel est le cas, BISOPROLOLdoit être utilisé avec prudence. Dans l’asthme ou les autresbroncho-pneumopathies chroniques obstructives qui peuvent être symptomatiques,l’ad­ministration concomitante d’un traitement bronchodilatateur estrecommandée. Une augmentation de la résistance des voies aériennes peutparfois se produire chez les patients asthmatiques et nécessiter parconséquent une augmentation de la dose de bêta-2 stimulants.

L’association du bisoprolol avec les antagonistes calciques du typevérapamil ou diltiazem, et avec les antihypertenseurs d’action centralen’est en général pas recommandée (voir rubrique 4.5).

Sportifs

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques… etc.

Antiarythmiques

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques. L'association d'antiarythmiquesde classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique maiss'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance cliniqueétroite et un contrôle de l'ECG. L’association d’antiarythmiques donnantdes torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotatol…)est contre-indiquée.

L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf casexceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.

L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l'ECG.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Inhibiteurs calciques de type verapamil et, dans une moindre mesure, detype diltiazem

Effet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire­.L’administra­tion intraveineuse de verapamil chez les patients traités parbêtabloquants peut induire une hypotension sévère et un blocauriculo-ventriculaire.

+ Antihypertenseurs d’action centrale (par exemple clonidine, méthyldopa,mo­noxidine, rilménidine)

L’administration concomitante d’antihypertenseurs d’action centralepeut entraîner une diminution de la fréquence et du débit cardiaques et unevasodilatation. L’arrêt brutal du traitement peut augmenter le risque «d’hypertension rebond ».

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique. Surveillance clinique et ECGcontinu pendant les 24 heures suivant la première dose.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Antiarythmiques de classe I (par exemple quinidine, disopyramide,li­docaïne, phénytoïne, flécaïnide, propafénone)

Risque de potentialisation de l’effet sur le temps de conductionauriculo-ventriculaire et d’augmentation de l’effet inotrope négatif.

+ Inhibiteurs calciques de type dihydropyridine (par exemplenifédipine)

Le risque d'hypotension peut être majoré en cas d'administrati­onconcomitante et un risque accru de détérioration plus sévère de la fonctionventri­culaire chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ne peutpas être exclu.

+ Anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone)

L’effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut êtrepotentialisé.

+ Médicaments parasympathomi­métiques

Le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardiepeuvent être majorés en cas d'administration concomitante.

+ Les bêta-bloquants topiques (par exemple les collyres pour le traitementd’un glaucome)

Peuvent potentialiser les effets systémiques du bisoprolol.

+Insuline et antidiabétiques oraux

Majoration de l’effet hypoglycémiant. L’inhibition des récepteursbêta-adrénergiques peut masquer les symptômes d’hypoglycémie.

+ Anesthésiques

Diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risqued’hypotension (pour plus d’informations sur l’anesthésie générale, voirrubrique 4.4).

+ Digitaliques

Augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire et par conséquentdimi­nution de la fréquence cardiaque

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Les AINS peuvent diminuer l’effet hypotenseur du bisoprolol.

+ Bêta-sympathomimétiques (par exemple isoprénaline, dobutamine)

L’association avec le bisoprolol peut diminuer l’effet des deuxmédicaments.

+ Sympathomimétiques qui activent à la fois les récepteurs bêta etalpha-adrénergiques

L’association avec le bisoprolol peut entraîner une hypertension. Cesinteractions sont considérées comme plus susceptibles de se produire avec lesbêtabloquants non sélectifs.

Le risque d’hypotension peut être majoré en cas d’administrati­onconcomitante avec des anti-hypertenseurs ou avec d’autres médicamentssus­ceptibles de faire baisser la pression artérielle (par exempleantidé­presseurs tricycliques, barbituriques phénothiazines).

Associations à prendre en compte
+ Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (à l’exception des IMAO-B)

Majoration de l’effet hypotenseur des bêta-bloquants, mais égalementrisque de crise hypertensive.

+ Méfloquine

Majoration du risque de bradycardie.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptiblesd’en­traîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né.D’une manière générale, les bêta-bloquants diminuent la perfusionplacen­taire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des mortsintra-utérines, des avortements ou un travail précoce.

Des effets indésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuventsurvenir chez le fœtus et le nouveau-né. Si le traitement par bêta-bloquantsest nécessaire, il faut préférer les agents bêta-1 sélectifs.

Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas denécessité. Si le traitement par bisoprolol s’avère nécessaire, le fluxsanguin utéro-placentaire et la croissance fœtale doivent être surveillés.En cas d’effets nocifs sur la grossesse ou sur le fœtus, il faut envisager demettre en route un autre traitement.

Le nouveau-né doit faire l’objet d’une surveillance étroite. Lessymptômes d’hypoglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dansles 3 premiers jours de la vie.

Allaitement

Il n’existe pas de données sur l’excrétion du bisoprolol dans le laitmaternel humain ou sur l’innocuité de l’exposition au bisoprolol chez lenourrisson. Par conséquent, l'allaitement est déconseillé pendantl’admi­nistration du bisoprolol.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Dans une étude menée chez des patients coronariens, le bisoprolol n’a paseu d’effets sur l’aptitude à conduire. Cependant, en raison de lavariabilité interindividuelle des réactions au médicament, l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée. Ceteffet doit être pris en compte, notamment en début de traitement, en cas demodification du traitement ainsi qu’en cas d’association avecl’alcool.

4.8. Effets indésirables

Les termes de fréquence utilisés ci-après répondent aux définitionssu­ivantes :

Fréquents (≥ 1 % et < 10 %), peu fréquents (≥ 0,1 % et <1 %), rares (≥ 0,01 % et < 0,1 %), très rares (≤ 0,01 %).

Affections cardiaques

Peu fréquents : troubles de la conduction auriculo-ventriculaire,ag­gravation d’une insuffisance cardiaque préexistante, bradycardie.

Investigations

Rare : élévation des triglycérides, élévation des enzymes hépatiques(ALAT, A­SAT).

Affections du système nerveux

Fréquent : étourdissements*, céphalées*.

Rare : syncope.

Affections oculaires

Rare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte si le patient porte deslentilles).

Très rare : conjonctivite.

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Rare : troubles de l’audition.

Affections respiratoires, thoraciques et du médiastin

Peu fréquents : bronchospasme chez les patients avec antécédentsd’asthme ou de troubles obstructifs des voies aériennes.

Rare : rhinite allergique.

Affections gastro-intestinales

Fréquents : troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements,di­arrhée, constipation.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rares : réactions d’hypersensibilité telles que prurit, boufféesvasomo­trices, rash et angioœdème.

Très rare : alopécie, les bêta-bloquants peuvent provoquer ou aggraver unpsoriasis ou induire un rash psoriasiforme.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent : faiblesse musculaire, crampes.

Affections vasculaires

Fréquents : sensation de froid ou d’engourdissement dans les extrémités,hy­potension en particulier chez les patients avec insuffisance cardiaque.

Troubles généraux

Fréquents : fatigue*

Peu fréquent : asthénie.

Affections hépatobiliaires

Rare : hépatite.

Affections des organes de reproduction et du sein

Rare : troubles de l’érection.

Affections psychiatriques

Peu fréquent : dépression, trouble du sommeil.

Rare : cauchemars, hallucinations.

*Ces symptômes apparaissent notamment en début de traitement. Ils sontgénéralement bénins et disparaissent habituellement en une à deuxsemaines.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Symptômes

Les signes les plus fréquents prévisibles en cas de surdosage par unbêta-bloquant sont : bradycardie, hypotension, bronchospasme, insuffisancecar­diaque aiguë et hypoglycémie.

Il y a peu d’expérience du surdosage avec le bisoprolol, seuls quelquescas ont été rapportés. Bradycardie et/ou une hypotension ont été notés.Tous les patients se sont rétablis. Il existe une grande variabilitéin­terindividuelle de la sensibilité à une seule dose élevée de bisoprolol etles patients souffrant d’insuffisance cardiaque sont probablement trèssensibles.

Prise en charge

En général, si un surdosage survient, l’arrêt du traitement par lebisoprolol et un traitement symptomatique sont recommandés.

Sur la base des actions pharmacologiques attendues et des recommandationspour les autres bétabloquants, les mesures générales suivantes peuvent êtreprises en considération lorsque cliniquement justifiées.

Bradycardie : administration d’atropine, par voie intraveineuse. Si laréponse est inadaptée, on peut donner, avec précaution, de l’isoprénalineou un autre médicament ayant des propriétés chronotropes positives. Danscertaines circonstances, la pose d’un pacemaker peut s’avérernécessaire.

Hypotension : des solutés de remplissage et des vasopresseurs doivent êtreadministrés. Le glucagon par voie intraveineuse peut être utile.

Bloc auriculoventri­culaire du 2ème ou 3ème degré : les patients doiventêtre surveillés attentivement et traités par perfusion d’isoprénaline oupose temporaire d’un pacemaker, s’il y a lieu.

Aggravation aiguë de l’insuffisance cardiaque : administration, parintraveineuse de diurétiques, d’agents inotropes, de vasodilatateurs.

Bronchospasme : administration d’un traitement brocho-dilatateur, tel quedes médicaments bêta-2 sympatomimétiques et/ou aminophylline.

Hypoglycémie : administration intraveineuse de glucose.

Des données limitées suggèrent que bisoprolol n’est pas dialysable.

En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêta-bloquants :

· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,

· hospitalisation en soins intensifs,

· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée. (cfGrossesse).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : bêta-bloquant-sélectifs, code ATC :C07AB07.

Le bisoprolol est un inhibiteur sélectif des récepteursbêta-1-adrénergiques, sans activité sympathomimétique intrinsèque, ni effetstabilisant de membrane significatif.

Il n’a qu’une affinité faible pour les récepteurs bêta-2 des muscleslisses des bronches et des vaisseaux ainsi que pour les récepteursbêta-2 impliqués dans la régulation métabolique. Par conséquent, lebisoprolol n’est généralement pas susceptible de modifier la résistance desvoies aériennes et les effets métaboliques induits par les récepteursbêta-2. Sa sélectivité pour les récepteurs bêta-1 s’étend au-delà del’intervalle des doses thérapeutiques.

L’effet maximal du bisoprolol est observé 3 à 4 heures après uneadministration orale. La demi-vie d’élimination plasmatique de 10 à12 heures permet un effet thérapeutique pendant 24 heures après une seuleprise quotidienne.

L’effet antihypertenseur maximal du bisoprolol est généralement atteintaprès deux semaines.

Lors d’une administration aiguë chez des patients présentant unecardiopathie ischémique sans insuffisance cardiaque chronique, le bisoprololdiminue la fréquence cardiaque et le volume d’éjection systolique, et doncle débit cardiaque et la consommation d’oxygène. En traitement chronique,les résistances périphériques initialement élevées diminuent. La diminutionde l’activité rénine plasmatique est proposée notamment comme mécanismed’action sous-tendant l’effet antihypertenseur des bêta-bloquants.

Le bisoprolol diminue la réponse sympatho-adrénergique à l’exercice parinhibition des récepteurs bêta cardiaques. Cela entraîne une diminution de lafréquence cardiaque et de la contractilité et donc une réduction de laconsommation d’oxygène myocardique, ce qui est l’effet souhaité dansl’angor accompagné d’une cardiopathie ischémique sous-jacente.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption Le bisoprolol est presque complètement (à plus de 90 %) absorbé auniveau des voies gastro-intestinales et du fait de son faible métabolisme depremier passage d’environ 10 %, sa biodisponibilité absolue est de l’ordrede 90 % après administration o­rale. Distribution

Le volume de distribution est de 3,5 l/kg. La liaison aux protéinesplas­matiques est d’environ 30 %.

Biotransformation et élimination

Le bisoprolol est éliminé par deux voies également efficaces : 50 % sonttransformés en métabolites inactifs dans le foie, qui sont excrétés par lesreins. Les 50 % restant sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale.Par conséquent, il n’est généralement pas nécessaire d’adapter laposologie de BISOPROLOL ZENTIVA chez les patients présentant des troubles de lafonction hépatique ou rénale de sévérité légère à modérée.

La clairance totale est d’environ 15l/h. La demi-vie d’élimination­plasmatique est de 10 à 12 heures.

Linéarité

La cinétique du bisoprolol est linéaire et indépendante de l’âge.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie ou de toxicologie en administration unique et répétée,génoto­xicité/mutagé­nicité ou cancérogenèse n’ont pas révélé derisque particulier pour l’homme.

Reproduction

Dans les études de toxicologie de la reproduction, le bisoprolol n’a paseu d’effets sur la fertilité ou sur les fonctions reproductrices engénéral.

Comme les autres bêta-bloquants, le bisoprolol a induit une toxicitématernelle (diminution de la prise alimentaire et diminution de la prise depoids) et embryo-foetale (incidence accrue d’avortements spontanés,dimi­nution du poids de naissance, retard de développement physique) à desdoses élevées, mais il n’a pas eu d’effets tératogènes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : amidon de maïs, cellulose microcristalline, laurylsulfate de sodium,stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.

Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol 400, oxyde defer rouge (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 28, 30, 50, 60, 90 ou 100 comprimés pelliculés sécables sousplaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ZENTIVA FRANCE

35 RUE DU VAL DE MARNE

75013 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 267 0 7 : 10 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PE/PV­DC/Aluminium).

· 34009 361 252 5 4 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 361 253 1 5 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 564 665 2 8 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 301 267 1 4 : 60 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PE/PV­DC/Aluminium).

· 34009 372 049 1 0 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 301 208 2 8 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PE/PV­DC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Retour en haut de la page