Résumé des caractéristiques - BROMAZEPAM EG 6 mg, comprimé quadrisécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
BROMAZEPAM EG 6 mg, comprimé quadrisécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Bromazépam.......................................................................................................................6,00 mg
Pour un comprimé quadrisécable.
Excipient à effet notoire : lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé quadrisécable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ouinvalidantes ;
· prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestationsdu sevrage alcoolique.
4.2. Posologie et mode d'administration
L'utilisation du bromazépam n'est pas recommandée chez l'enfant, enl'absence d'étude.
De plus, le comprimé n'est pas une forme adaptée à l'enfant de moins de6 ans (risque de fausse route).
DoseDans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plusfaible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
En pratique courante:
Chez l'adulte, en début de traitement, la posologie quotidienne moyenne duBROMAZEPAM est de 6 mg par jour, répartis le plus souvent de la manièresuivante:
· 1/4 de comprimé le matin (1,5 mg) ;
· 1/4 de comprimé à midi (1,5 mg) ;
· 1/2 comprimé le soir (3 mg).
Elle doit être ensuite adaptée individuellement en fonction de la réponsethérapeutique.
En psychiatrie:
Selon la gravité de l'anxiété à traiter: chez les malades ambulatoires,la posologie s'établit entre 6 et 18 mg; chez des sujets dont la sévéritédu syndrome anxieux exige l'hospitalisation, il est possible de prescrire desdoses plus élevées, 24 voire 36 mg par jour.
Chez l'enfant, le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou hépatique: il estrecommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.
DuréeLe traitement doit être aussi bref que possible. L'indication seraréévaluée régulièrement surtout en l'absence de symptômes. La duréeglobale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour lamajorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie(voir rubrique 4.4).
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitementau-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises etrépétées de l'état du patient.
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestationsdu sevrage alcoolique:
Traitement bref de l'ordre de 8 à 10 jours.
4.3. Contre-indications
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situationssuivantes:
· hypersensibilité connue aux benzodiazépines, à la substance active ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· insuffisance respiratoire sévère ;
· syndrome d'apnée du sommeil ;
· insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenued'une encéphalopathie) ;
· myasthénie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en gardeCe médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.
TOLERANCE PHARMACOLOGIQUE
L'action des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivementmalgré l'utilisation de la même dose en cas d'administrations répétéesdurant plusieurs semaines.
DEPENDANCE
Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plusparticulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état depharmacodépendance physique et psychique.
Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance:
· durée du traitement ;
· dose ;
· antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y comprisalcoolique.
Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez despatients sans facteur de risque individualisé.
Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un phénomène desevrage.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale: insomnie,céphalées, diarrhée, anxiété extrême, myalgies, tension, irritabilité,nervosité, confusion.
Dans les cas sévères les symptômes suivants peuvent se produire:hyperacousie, agitation voire épisode confusionnel, paresthésies desextrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit, et au contactphysique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires,convulsions.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suiventl'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, etsurtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent mêmese manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.
Lors de l'utilisation de benzodiazépines à longue durée d'action, il estimportant d'informer le patient que le passage à une benzodiazépine de courtedurée d'action peut entraîner l'apparition de symptômes de sevrage.
L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soitl'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque depharmacodépendance.
Des cas d'abus ont également été rapportés.
PHENOMENE DE REBOND/ SEVRAGE
Ce syndrome transitoire peut se manifester à l’arrêt du traitement par laréapparition, sous une forme accentuée, des symptômes d’anxiété etd’insomnie qui avaient motivés le traitement par les benzodiazépines etapparentés. Il peut s'accompagner d'autres réactions, dont des modificationsde l'humeur, une anxiété ou des troubles du sommeil et une nervosité. Commele risque de phénomènes de rebond/ sevrage est plus élevé après l'arrêtbrutal du traitement, il est recommandé de diminuer progressivement laposologie.
AMNESIE ET ALTERATIONS DES FONCTIONS PSYCHOMOTRICES
Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctionspsychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent laprise du médicament. Par conséquent, pour réduire le risque, les patientsdoivent s'assurer de pouvoir dormir d'un sommeil ininterrompu pendant plusieursheures après la prise. Les effets de l'amnésie peuvent être associés à uncomportement inapproprié (voir également rubrique 4.8).
REACTIONS PSYCHIATRIQUES ET PARADOXALES
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvententraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération del'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire peuventêtre observés:
· aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité ;
· idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes detype psychotique ;
· désinhibition avec impulsivité ;
· euphorie, irritabilité ;
· amnésie antérograde ;
· suggestibilité.
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour lepatient ou pour autrui, à type de:
· comportement inapproprié pour le patient ;
· accès de colères, comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment sil'entourage tente d'entraver l'activité du patient ;
· conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement. Ces réactions sont plussusceptibles de survenir chez les enfants et les sujets âgés.
RISQUE D'ACCUMULATION
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistentdans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voirrubrique 5.2).
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique,la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, lemédicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plustard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'unplateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité etla sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique 4.2). Lepatient doit être surveillé régulièrement en début de traitement afin dediminuer la posologie et/ou la fréquence d'administration et de prévenir lasurvenue d'un surdosage lié à l'accumulation.
SUJET AGE
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avecprudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effetmyorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souventgraves dans cette population.
UTILISATION CONCOMITANTE D'ALCOOL / DE DEPRESSEURS DU SNC
L'utilisation concomitante de bromazépam et d'alcool et/ou de dépresseursdu SNC doit être évitée. Cette utilisation concomitante peut majorer leseffets cliniques du bromazépam, y compris une sédation sévère et unedépression respiratoire et/ou cardiovasculaire cliniquement pertinente (voirrubrique 4.5).
RISQUE AVEC L’UTILISATION CONCOMITANTE D'OPIOIDES
L'utilisation concomitante de BROMAZEPAM EG et d'opioïdes peut entraînerune sédation, une dépression respiratoire, le coma et la mort. En raison deces risques, la prescription concomitante de médicaments sédatifs tels que lesbenzodiazépines ou des médicaments apparentés tels que BROMAZEPAM EG avec desopioïdes doit être réservée aux patients pour qui d'autres options detraitement ne sont pas possibles. Si une décision est prise de prescrireBROMAZEPAM EG en même temps que des opioïdes, la dose efficace la plus faibledoit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte quepossible (voir également la recommandation générale de dose à larubrique 4.2).
Les patients doivent être suivis de près pour détecter tout signe ousymptôme de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il estfortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants (le caséchéant) de faire attention à ces symptômes (voir rubrique 4.5).
Précautions d'emploiLa plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolismeou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).
CHEZ LE SUJET PRESENTANT UN EPISODE DEPRESSIF MAJEUR
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être utilisés seuls pourtraiter la dépression ou l’anxiété associée à la dépression. Cettedernière peut évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration durisque suicidaire. Le bromazépam doit donc être utilisé avec prudence et ladurée de traitement doit être limitée chez les patients ayant des signes etsymptômes d'un trouble dépressif ou des tendances suicidaires.
Les benzodiazépines ne sont pas recommandées pour le traitement depremière intention des maladies psychotiques.
DUREE DU TRAITEMENT
La durée du traitement doit être aussi courte que possible (voir rubrique4.2) et ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines, y compris la phase deréduction de posologie. En cas de nécessité de prolonger le traitementau-delà de cette durée, l'état du patient doit être réévalué. Il estutile d’informer le patient lors de l’initiation du traitement que celui-cisera d’une durée limitée.
MODALITES D'ARRET PROGRESSIF DU TRAITEMENT
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patientsdevront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin deminimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cetteinterruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable decette phase.
ENFANT
Plus encore que chez l'adulte, le rapport bénéfice/risque serascrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible.Aucune étude clinique n'a été conduite chez l'enfant avec le bromazépam.
SUJET AGE, INSUFFISANT RENAL ET INSUFFISANT HEPATIQUE
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié parexemple (voir rubrique 4.4). Les benzodiazépines sont contre-indiquées chezles patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (risque de survenued’encéphalopathie).
INSUFFISANT RESPIRATOIRE
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effetdépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété etl'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de lafonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs). Ilest recommandé de réduire la dose.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Interaction pharmacodynamiqueAssociations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines etapparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduitede véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Autres dépresseurs du système nerveux central:
Majoration de l’effet dépresseur central avec les dérivés morphiniques(analgésiques, antitussifs et traitements de substitution autres quebuprénorphine); antipsychotiques (neuroleptiques); barbituriques; autresanxiolytiques; hypnotiques; antidépresseurs sédatifs; antihistaminiques H1sédatifs; antihypertenseurs centraux; anticonvulsivants; baclofène;thalidomide.
L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite devéhicules et l’utilisation de machines.
De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs ettraitements de substitution), barbituriques: risque majoré de dépressionrespiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage, notamment chez lespersonnes âgées.
+ Buprénorphine
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association.Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
+ OpioïdesL’utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels queles benzodiazépines ou des médicaments apparentés tels que BROMAZEPAM EG avecdes opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, decoma et de décès en raison d’un effet dépresseur du SNC cumulé. Laposologie et la durée d’utilisation concomitante doivent être limitées(voir section 4.4).
Interaction pharmacocinétiqueDes interactions pharmacocinétiques peuvent se produire en casd'administration du bromazépam avec des médicaments qui inhibent l'enzymehépatique CYP3A4, par l'augmentation des taux plasmatiques de bromazépam.
La prudence est de rigueur en cas d'administration concomitante debromazépam et de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, antifongiquesazolés, inhibiteurs de protéase ou certains macrolides) et il convientd'envisager une réduction importante de la posologie. Dans le cas desanalgésiques narcotiques, une potentialisation de l'euphorie peut également seproduire, pouvant donner lieu à une dépendance psychique accrue.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseDe nombreuses données issues d’étude de cohorte n’ont pas mis enévidence la survenue d’effets malformatifs lors d’une exposition auxbenzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, danscertaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de lasurvenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines.Selon ces données, l’incidence de des fentes labio-palatines chez lesnouveau-nés, serait inférieure à 2/1000 après exposition auxbenzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans lapopulation générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3èmetrimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et de lavariabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en finde grossesse par benzodiazépine même à faibles doses, peut être responsablechez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troublesde la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sontréversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie dela benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoireou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Parailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence designes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par unehyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenantà distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vied'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci estlongue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation debromazépam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soitle terme.
En cas de prescription de bromazépam à une femme en âge de procréer,celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin siune grossesse est envisagée ou débutée afin qu’il réevalue l’interêt dutraitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère nécessaire d'instaurer un traitement parbromazépam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour lasurveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
AllaitementLe bromazépam passe dans le lait maternel ; en conséquence l'utilisation dece médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risquepossible de somnolence, de sédation, d'amnésie, de troubles de laconcentration et de troubles de la fonction musculaire.
L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseilléeou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines(voir rubrique 4.5).
Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de lavigilance est encore accru. Cet effet est majoré si le patient a consommé del'alcool.
4.8. Effets indésirables
Ils sont en rapport avec la dose ingérée, la sensibilité individuelle dupatient.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours du traitementpar le bromazépam, avec les fréquences suivantes :
Très fréquent (≥ 1/10) ;
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ;
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ;
Très rare (< 1/10 000) ;
Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Classe de système d'organe MedDRA | Effets indésirables |
Affections du système immunitaire | |
fréquence indéterminée | Hypersensibilité, choc anaphylactique, œdème de Quincke |
Affections psychiatriques | |
fréquence indéterminée | Etat confusionnel*, trouble affectif*, troubles de la libido,pharmacodépendance physique et psychique (même à doses thérapeutiques avecsyndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement), usageabusif de médicaments ou de produits chimiques, syndrome desevrage Dépression Réactions paradoxales telles que nervosité, agitation, irritabilité,agressivité, délire, accès de colère, cauchemars, hallucinations, symptômespsychotiques, modifications de la conscience, comportementinapproprié, Amnésie antérograde (peut survenir aux doses thérapeutiques, le risqueaugmentant proportionnellement à la dose), troubles de la mémoire |
Affections du système nerveux | |
fréquence indéterminée | Somnolence (particulièrement chez le sujet âgé)<em>,céphalées</em>, sensations vertigineuses*, diminution de la vigilance,ataxie, insomnie, tension |
Affections oculaires | |
fréquence indéterminée | Diplopie* |
Affections cardiaques | |
fréquence indéterminée | Insuffisance cardiaque, y compris arrêt cardiaque |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
fréquence indéterminée | Dépression respiratoire |
Affections gastro-intestinales | |
fréquence indéterminée | Nausées*, vomissements*, constipation |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
fréquence indéterminée | Eruption cutanée, prurit, urticaire |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | |
fréquence indéterminée | Faiblesse musculaire* |
Affections du rein et des voies urinaires | |
fréquence indéterminée | Rétention urinaire |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
fréquence indéterminée | Fatigue* |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | |
fréquence indéterminée | Chutes, fractures<em></em> |
* Ces phénomènes surviennent essentiellement en début du traitement etdisparaissent généralement avec la poursuite du traitement.
voir rubrique 4.4
Le risque de chutes et de fractures est majoré en cas de prise concomitantede sédatifs (y compris des boissons alcoolisées) et chez lespersonnes âgées.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
SymptômesLes benzodiazépines entraînent souvent une somnolence, une ataxie, unedysarthrie, un nystagmus. Un surdosage par bromazépam menace rarement lepronostic vital si le médicament est pris seul, mais il peut provoquer dessignes de confusion mentale, une léthargie, des troubles de l'élocution, uneabsence de réflexe, une apnée, une hypotension, une hypotonie, une dépressioncardio-respiratoire, un coma, et exceptionnellement un décès. Le coma ne duregénéralement que quelques heures mais il peut être plus prolongé etcyclique, notamment chez les patients âgés. Les effets dépresseursrespiratoires des benzodiazépines sont plus graves chez les patients atteintsde maladie respiratoire.
Les benzodiazépines augmentent les effets des autres dépresseurs dusystème nerveux central, y compris l'alcool. Le pronostic vital peut êtremenacé, notamment dans les cas de polyintoxications impliquant d'autresdépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).
TraitementSurveiller les signes vitaux du patient et instaurer des mesures de soutienen fonction de l'état clinique du patient. Les patients peuvent notamment avoirbesoin d'un traitement symptomatique des effets cardio-respiratoires etneurologiques centraux
La poursuite de l'absorption du médicament doit être évitée au moyend'une méthode appropriée, par exemple en administrant du charbon activé dansun délai de 1 à 2 heures. L'administration de charbon activé doitimpérativement s'accompagner d'une protection des voies aériennes chez lespatients somnolents. En cas d'ingestion mixte, un lavage gastrique peut êtreenvisagé, mais pas de manière systématique. Une surveillance particulièredes fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
En cas de dépression sévère du SNC, envisager l'utilisation deflumazénil, antagoniste des benzodiazépines. Celui-ci ne doit êtreadministré que sous étroite surveillance. Le flumazénil ayant une demi-viecourte (environ une heure), les patients devront être surveillés après ladisparition de ses effets. Le flumazénil doit être utilisé avec une extrêmeprudence en présence de médicaments qui diminuent le seuil épileptogène (lesantidépresseurs tricycliques par exemple). Consulter l'information deprescription du flumazénil pour plus d'informations.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : DÉRIVÉS DE LA BENZODIAZÉPINE, code ATC :N05BA (anxiolytiques) (N : système nerveux central).
Le bromazépam appartient à la classe des 1–4 benzodiazépines et a uneactivité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autrescomposés de cette classe:
· myorelaxante ;
· anxiolytique ;
· sédative ;
· hypnotique ;
· anticonvulsivante ;
· amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteurcentral faisant partie du complexe „récepteurs macromoléculairesGABA-OMEGA“, également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canalchlore.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLa résorption du bromazépam est comprise entre 0,5 et 4 heures. Labiodisponibilité est de l'ordre de 65%.
DistributionLe volume de distribution varie de 0,5 à 2 L/kg.
La liaison aux protéines est d'environ 75 %.
L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en4 jours.
Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe deproduits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développementd'une tolérance.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi quedans le placenta et le lait maternel.
Métabolisme et éliminationLe foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation desbenzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable (1 à 3 %) debromazépam inchangé retrouvé au niveau urinaire.
Le bromazépam est métabolisé quantitativement en deux métabolitesprincipaux: le 3-hydroxy-bromazépam (qui est également actif; sa participationà l'effet pharmacologique est faible) et le2-(2-amino-5-bromo-3-hydroxybenzoyl) pyridine. Ces métabolites sont ensuiteglucuroconjugués, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dansles urines. Dans les urines, la fraction de bromazépam inchangé estnégligeable (2%) par rapport aux dérivés glucuroconjugués du3-hydroxy-bromazépam et du 2-(2-amino-5-bromo-3-hydroxybenzol) pyridine quireprésentent respectivement 27% et 40% de la dose administrée.
La demi-vie d'élimination plasmatique du bromazépam est de 20 heures.
La clairance totale plasmatique du bromazépam, calculée aprèsadministration intraveineuse, est de 45 mL/min en moyenne.
Populations à risqueSujet âgé:
Le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avecaugmentation des concentrations à l'équilibre, de la fraction libre et desdemi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans unpremier temps.
Insuffisant hépatique:
On note une augmentation de la demi-vie, avec baisse de la clairanceplasmatique totale.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, talc, stéarate demagnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30 comprimés quadrisécables en pilulier (polypropylène) avec bouchon(polyéthylène) muni d'un compensateur.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO – LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9–15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 348 842 7 6: 30 comprimés quadrisécables en pilulier(polypropylène).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Durée de prescription limitée à 12 semaines.
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