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BUDESONIDE SANDOZ 64 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BUDESONIDE SANDOZ 64 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BUDESONIDE SANDOZ 64 microgrammes/do­se, suspension pourpulvérisa­tion nasale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Une bouffée (dose) de pulvérisation nasale correspond à 0,05 ml desuspension et contient 64 microgrammes de budésonide.

Excipient à effet notoire : 0,06 mg de sorbate de potassium / 0,05 ml desuspension pour pulvérisation nasale.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension pour pulvérisation nasale.

Suspension homogène blanche à blanchâtre

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement des symptômes de la rhinite allergique saisonnière etperannuelle.

Traitement des symptômes de la polypose nasale.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Réservé à l'administration par voie nasale.

La posologie sera adaptée individuellement en fonction de l'état clinique.Il convient de toujours rechercher la dose minimale efficace.

La durée du traitement par BUDESONIDE SANDOZ doit être limitée à lapériode d'exposition à l'allergène et dépend de la nature et descaractéristiques de l'allergène. Une utilisation régulière est recommandéepour obtenir un effet thérapeutique optimal.

Rhinite allergique
Dose initiale

Adultes, Adolescents et enfants à partir de 6 ans :

La posologie initiale préconisée est de 256 microgrammes par jour,administrés en 2 prises par jour matin et soir ou en une prise par jourle matin.

Soit, BUDESONIDE SANDOZ :

· 2 pulvérisations dans chaque narine le matin,

ou

· 1 pulvérisation dans chaque narine le matin et le soir.

Chez l’enfant, le traitement sera administré sous la surveillance d'unadulte.

Le traitement de la rhinite allergique saisonnière sera instauré, sipossible, avant l'exposition du patient aux allergènes.

Il peut être nécessaire d'ajouter un traitement complémentaire pourtraiter les symptômes oculaires liés à l'allergie.

Dose d'entretien

L'effet clinique optimal apparaît en 1 à 2 semaines environ.

Il convient ensuite de rechercher la dose minimale efficace assurant lecontrôle des symptômes.

Il n'est pas obtenu d'augmentation de l'efficacité avec les doses dépassant256 microgrammes par jour.

Polypes nasaux

Adultes, Adolescents et enfants à partir de 6 ans :

La dose préconisée pour le traitement de la polypose nasale est de256 microgrammes par jour, administrés en une prise par jour le matin ou en2 prises matin et soir.

Soit, BUDESONIDE SANDOZ :

· 2 pulvérisations dans chaque narine le matin,ou

· 1 pulvérisation dans chaque narine le matin et le soir.

Chez l'enfant, le traitement sera administré sous la surveillanced'un a­dulte

Lorsque l'effet thérapeutique est obtenu, il convient de rechercher la doseminimale efficace.

Mode d'administration

1. Il convient de se moucher doucement avant administration, afin d'assurerla perméabilité des voies nasales,

2. Agiter le flacon (figure 1). Retirer le capuchon de protection.

Figure 1.

3. Maintenir le flacon vertical comme indiqué dans la figure 2(ci-dessous). Avant d'utiliser BUDESONIDE SANDOZ pour la première fois,l'embout nasal devra être amorcé (c'est-à-dire rempli de la suspension).Exercer une pression sur l'embout plusieurs fois de suite (5–10 fois) pourpomper le produit et produire la pulvérisation d'un brouillard homogène dansl'air. L'effet d'amorçage persiste environ 24 heures. Au-delà, l'embout doitêtre réamorcé. Si BUDESONIDE SANDOZ est utilisé dans un intervalle pluscourt, il suffit de libérer une pulvérisation dans l'air avant d'administrerle traitement dans les narines.

Figure 2.

4. Introduire l'extrémité de l'embout dans chaque narine (voir figure3 ci-dessous). Effectuer une pulvérisation (ou plusieurs selon la prescriptionmé­dicale). L'opération sera répétée de la même façon dans la narinecontrola­térale.

Remarque : il n'est pas nécessaire d'inspirer en même temps que lapulvérisation du produit.

Figure 3.

5. Essuyer l'embout avec un tissu propre et remettre le bouchon deprotection.

6. La flacon sera conservé en position verticale.

Nettoyage de la pompe de BUDESONIDE SANDOZ

L'embout en plastique de la pompe de BUDESONIDE SANDOZ doit être nettoyérégulière­ment, et à chaque fois qu'il survient un défaut de fonctionnementdu pulvérisateur. Dans ce cas, il convient avant tout de vérifier que l'emboutest bien amorcé (voir plus haut comment amorcer l'embout). Si, aprèsl'amorçage, la pulvérisation n'apparaît toujours pas, il convient de nettoyerl'embout selon les instructions suivantes :

· Retirer l'embout en plastique avec un tissu propre et le laver à l'eau(pas trop chaude).

· Rincer soigneusement l'embout, le sécher et le remettre sur leflacon.

· Ne jamais essayer de déboucher l'embout avec une aiguille ou un objetpointu.

· Après le nettoyage de l'embout, celui-ci devra être réamorcé (remplide la suspension) avant son utilisation.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Des effets systémiques peuvent apparaître avec les corticoïdes par voienasale, en particulier avec des doses élevées, en cas de prescriptionpro­longée, en association avec un traitement additionnel ou antérieur par descorticoïdes et dus à des facteurs individuels. Ces effets sont susceptibles dese manifester moins fréquemment par rapport à une administration decorticoïdes par voie orale et peuvent varier d’un patient à l’autre, selonla forme pharmaceutique. Ces effets systémiques peuvent potentiellement inclureun syndrome de Cushing, des manifestations cushingoïdes, une insuffisancesu­rrénale, un retard de la croissance chez les enfants et les adolescents, unecataracte, un glaucome et, de manière plus rare, des effets psychologiques etcomportementaux divers, tels qu’une hyperactivité psychomotrice, des troublesde sommeil, une anxiété, une dépression ou une agressivité(par­ticulièrement chez les enfants).

L'administration de corticoïdes par voie nasale à des doses supérieures àcelles préconisées peut provoquer une insuffisance surrénale cliniquementsig­nificative. Si un patient a reçu une corticothérapie prolongée à fortesdoses, un traitement corticoïde de substitution par voie systémique doit êtreenvisagé pendant une période de stress ou en cas de chirurgie.

En cas d'infections nasales bactériennes ou fongiques, le budésonide parvoie nasale ne doit pas être utilisé sans que soit instauré un traitementanti­bactérien ou antifongique concomitant.

En cas de traitement continu prolongé, des examens réguliers de la muqueusenasale sont recommandés par exemple tous les 6 mois.

L'insuffisance hépatique influence la pharmacocinétique descorticosté­roïdes. L'insuffisance hépatique sévère influence lapharmacociné­tique, y compris l'élimination du budésonide administré par voieorale, ce qui entraîne une augmentation de la disponibilité systémique et uneréduction de la capacité d'élimination. Cependant, la pharmacocinétique dubudésonide administré par voie intraveineuse chez les volontaires sains et lespatients atteints de cirrhose du foie est approximativement la même. La priseen compte des effets systémiques potentiels peut être nécessaire en casd'insuffisance hépatique sévère. Cependant, ceci est d'une pertinenceclinique limitée pour le budésonide en spray nasal, car seul un contenu oralrelativement faible est disponible au niveau systémique après administration­nasale.

L'administration de budésonide par voie nasale n'est pas recommandée chezles patients sujets aux épistaxis et en cas d'herpès buccal, nasale ouophtalmique.

L'administration de budésonide par voie nasale n'est pas recommandée chezles patients présentant une ulcération nasale ou ayant subi une interventionchi­rurgicale récente ou un traumatisme nasal, tant que la disparition deslésions n'est pas complète.

Une attention particulière est nécessaire chez les patients atteints detuberculose pulmonaire active ou quiescente, d’infections fongique ou viraledes voies respiratoires.

Le patient doit être informé que l'effet optimal est atteint aprèsplusieurs jours de traitement. Le traitement de la rhinite saisonnière sera, sipossible, débuté un peu avant l'exposition aux allergènes.

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale.

Si le patient présente des symptômes comme une vision floue ou d’autrestroubles de la vision, il doit en référer à son ophtalmologue afin derechercher les possibles causes de ces troubles, pouvant être une cataracte, unglaucome ou une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale (CRSC), déjà décrits après usage de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.

Ce médicament contient du sorbate de potassium et peut provoquer desréactions cutanées (par exemple, dermatite de contact).

Population pédiatrique

Les effets à long terme des glucocorticos­téroïdes administrés auxenfants par voie nasale ne sont pas totalement connus. Les médecins doiventétroitement surveiller la croissance des enfants traités à long terme par desglucocorti­costéroïdes, quelle que soit la voie d’administration et doiventévaluer les bénéfices thérapeutiques de ce traitement par rapport au risquede retard de croissance.

Un retard de croissance a été décrit chez des enfants ayant reçu descorticoïdes par voie nasale aux doses thérapeutiques. Par conséquent, lataille des enfants devra être régulièrement surveillée en casd'administration prolongée de corticoïdes par voie nasale. En cas deralentissement staturo-pondéral, le traitement doit être réévalué et ladose minimale efficace assurant un contrôle des symptômes devra êtrerecherchée. De plus, un avis pédiatrique spécialisé est recommandé.

Changement de la voie d'administration systémique

La prudence est recommandée lors du transfert d’une corticothérapi­esystémique à BUDESONIDE SANDOZ, suspension pour pulvérisation nasale, s'il ya une quelconque raison de penser que la fonction surrénalienne du patientpuisse être altérée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Le budésonide n'a pas montré d'interaction avec d'autres substancesdestinées au traitement de la rhinite.

Le budésonide est principalement métabolisé par le CYP3A4, unesous-famille du cytochrome P450. Les inhibiteurs de cette enzyme, par exemple lekétoconazole, l’itraconazole, la ciclosporine, l’éthinylestradiol et latroléandomycine peuvent donc augmenter l’exposition systémique aubudésonide de plusieurs fois. En l'absence de données permettant de supporterune recommandation posologique, l’association doit être évitée. Si celan'est pas possible, l'intervalle entre les traitements doit être aussi long quepossible et une réduction de la dose de budésonide peut également êtreenvisagée. Dans le contexte d'un traitement à court terme, ceci a unesignification clinique limitée.

L'administration concomitante de cimétidine et de budésonide peutentraîner une légère élévation de la concentration plasmatique debudésonide, laquelle n'a toutefois aucune signification clinique.

Des concentrations plasmatiques élevées et des effets plus marqués descorticostéroïdes ont été observés chez les femmes traitées également avecdes œstrogènes ou des contraceptifs oraux, mais de tels effets n'ont pas étéobservés lors de l’administration concomitante de budésonide et decontraceptifs oraux à faible dose.

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris des produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetsecondaire systémique. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Comme la fonction surrénalienne peut être supprimée, un test destimulation à l'ACTH pour diagnostiquer une insuffisance hypophysaire peutdonner des faux résultats (valeurs faibles).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les résultats des études épidémiologiques prospectives etpost-commercialisation mondiale n’indiquent pas de risques accrus pour laplupart des malformations congénitales dues à l’utilisation du budésonidepar voie inhalée ou nasale au début de la grossesse.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité surla reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n'est pasconnu. Comme avec les autres médicaments, l’administration de budésonidedurant la grossesse exige de mettre en balance les avantages pour la mère etles risques pour le fœtus.

L’utilisation du budésonide devra être aussi courte que possible.

Allaitement

Le budésonide est excrété dans le lait maternel. Toutefois, aux dosesthérapeu­tiques, il n'est pas attendu de retentissement sur l'enfant allaité.Le budésonide peut être utilisé pendant l’allaitement.

Le traitement d’entretien par le budésonide inhalé (200 ou400 microgrammes deux fois par jour) chez les femmes asthmatiques allaitantesentraine une exposition systémique négligeable des nourrissons aubudésonide.

Dans une étude de pharmacocinétique, la dose journalière estimée chez lenourrisson était de 0,3 % de la dose maternelle quotidienne pour les deuxniveaux de doses, et la concentration plasmatique moyenne chez les nourrissons aété estimée à 1/600e des concentrations observées dans le plasma maternel,la biodisponibilité orale étant supposée comme totale chez le nourrisson. Lesconcentrations plasmatiques du budésonide relevées dans les échantillons chezle nourrisson étaient toutes inférieures à la limite de détection.

Sur la base des données du budésonide inhalé et considérant que lebudésonide présente des propriétés pharmacocinétiques linéaires dans lesintervalles de dosage thérapeutique après administration par inhalation, voieorale ou rectale, aux doses thérapeutiques, l'exposition au budésonide dunourrisson est estimée comme étant faible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le budésonide par voie nasale n'a aucune influence sur l'aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Après une corticothérapie par voie systémique (orale ou parentérale),l'ad­ministration de budésonide par voie nasale est susceptible de démasquerdes pathologies sous-jacentes dont les symptômes étaient auparavantcontrôlés par la corticothérapie systémique comme, par exemple, uneconjonctivite ou une dermatite allergiques. Un traitement spécifique pourraalors être ajouté si nécessaire.

Dans de rares cas, des signes et des symptômes d’effets indésirablesliés aux corticoïdes peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voie nasale,cela dépend probablement de la dose, du temps d’exposition, d’uneexposition concomitante ou antérieure aux corticoïdes et de la sensibilitéin­dividuelle. Les effets indésirables ont été définis de la façonsuivante :

· très fréquents (≥1/10),

· fréquents (≥1/100 à <1/10),

· peu fréquents (≥1/1 000 à <1/100),

· rares (≥1/10 000 à <1/1 000),

· très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (la fréquence nepeut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de système d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

réaction d'hypersensibilité immédiate ou retardée (urticaire, éruption,prurit, dermatite, angio-œdème).

Rare

réactions anaphylactiques

Affections endocriniennes

Rare

signes et symptômes d’effets corticostéroïdes de type systémiqueincluant insuffisance surrénale et retard de croissance chez les enfants (voirrubrique 4.4).

Affections oculaires

Rare

glaucome, cataracte (en cas de traitement au long cours), vision floue (voirrubrique 4.4).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquent

effets locaux tels que irritation de la muqueuse nasale, sécrétionshémo­rragiques nasales légères, épistaxis (immédiatement aprèsl'application)

Rare

ulcère nasale, perforation de la cloison nasale, dysphonie

Affections de la peau et du tissus sous-cutané

Rare

Ecchymoses

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent

spasme musculaire

Rare

ostéoporose (en cas de traitement au long cours)

Population pédiatrique

Des cas de retard de croissance ont été rapportés chez les enfants souscorticothérapie par voie nasale. En raison du risque de retard de croissancedans la population pédiatrique, la croissance doit être surveillée commedécrit dans la rubrique 4.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Même en cas d'administration du contenu entier du flacon en une seule fois,le risque d'intoxication aiguë par le budésonide par voie nasale estimprobable. Un surdosage aigu avec le budésonide ne devrait pas êtrecliniquement pertinent.

L'administration de doses supérieures à celles recommandées (voir rubrique4.2) pendant une période prolongée (plusieurs mois) peut être à l'origined’effets secondaires.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : DECONGESTIONNANTS ET AUTRES PREPARATIONSNASALES A USAGE TOPIQUE, CORTICOIDES, Code ATC: R01AD05.

Administré par voie nasale, le budésonide est un glucocorticoïde quiexerce un effet topique anti-inflammatoire puissant sur la muqueuse nasale avecune faible exposition systémique.

Les corticostéroïdes ont montré un large éventail d'activitésin­hibitrices contre plusieurs types de cellules (par exemple, les mastocytes,les éosinophiles, les neutrophiles, les macrophages et les lymphocytes) et demédiateurs (par exemple, l'histamine, eicosanoïdes, leucotriènes et lescytokines) impliqués dans l'inflammation allergique médiée. Ils inhibentaussi des cytokines, des leucotriènes et des chimiokines (par exemplel'IL-1 à IL-6, RANTES, le TNF-α, IFN γ-et GM-CSF), qui sont sécrétées parles cellules inflammatoires. Le budésonide se lie aux récepteurs desglucocorticoïdes formant un complexe qui agit comme un facteur de transcriptionsoit en inhibant les médiateurs pro-inflammatoires ou en stimulantl’ex­pression de médiateurs anti-inflammatoires. On considère qu’ils y ontenviron 10 à 100 gènes répondant aux stéroïdes par cellule.

Population pédiatrique

Efficacité clinique

L'efficacité thérapeutique de budésonide par voie nasale suspension pourpulvérisation nasale a été évaluée chez plusieurs milliers d'adultes etd'enfants. La plupart des études ont été menées avec des doses debudésonide par voie nasale de 32 à 256 µg une fois par jour. Des exemplesd'études représentatives ayant évalué l'utilisation du budésonide pour letraitement de la rhinite allergique saisonnière ou perannuelle chez les enfantssont fournis ci-dessous. Le critère principal d'efficacité était le scorecombiné des symptômes nasaux (CNSS), qui est la somme des scores individuelsde trois symptômes nasaux (congestion, écoulement nasal et éternuements)chacun évalué sur une échelle de 0–3).

Rhinite allergique saisonnière

Une étude de 2 semaines, randomisée, en double aveugle, contrôlée versusplacebo, en groupes parallèles a évalué l'efficacité et la tolérance dubudésonide en pulvérisation nasale dosé à 16, 32 et 64 µg une fois parjour chez 400 enfants (âgés de 2 à 5 ans) souffrant de rhinite allergique(sa­isonnière ou perannuelle). Une réduction marquée du CNSS a été observéedans tous les groupes de traitement, y compris le groupe placebo. La différenceentre les traitements par budésonide en pulvérisation nasale dosé à 64 µget placebo n'était pas statistiquement significative.

Rhinite allergique perannuelle

Une étude de 6 semaines, randomisée, en double aveugle, contrôlée versusplacebo, en groupes parallèles a évalué l'efficacité et la tolérance dubudésonide en pulvérisation nasale dosé à 128 µg une fois par jour chez202 enfants (âgés de 6 à 16 ans) souffrant de rhinite allergiqueperan­nuelle. Les critères principaux d'efficacité étaient le score combinédes symptômes nasaux (SCSN) et les valeurs de mesure inspiratoire du débitnasal de pointe (PNIF), Une amélioration statistiquement significative du CNSSet du PNIF a été observée pour le budésonide en pulvérisation nasale parrapport au placebo.

Tolérance clinique

Dans une étude de croissance randomisée, en double aveugle, contrôléeversus placebo, 229 enfants prépubères âgés de 4 ans à 8 ans ont reçu64 µg de budésonide en pulvérisation nasale une fois par jour ou un placebopendant 12 mois après une période de référence de 6 mois. Dans cetteétude, la vitesse de croissance était similaire entre les groupes detraitement budésonide en pulvérisation nasale et placebo après 12 mois detraitement : la différence moyenne de vitesse de croissance (placebo –budésonide en pulvérisation nasale) était de 0,27 cm/an (intervalle deconfiance 95% : –0,07 à 0,62).

Influence de la concentration plasmatique de cortisol :

Aux doses recommandées, le budésonide en pulvérisation nasale n'entraînepas de modifications cliniquement significatives des concentrations basales decortisol plasmatique ou de la stimulation à l'ACTH. Chez les volontaires sainsune suppression dose-dépendante des concentrations plasmatiques et urinaires decortisol a été observée après l'administration à court terme de budésonideen pulvérisation nasale.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L'administration nasale de budésonide dans les rhinites saisonnières etchroniques entraîne non seulement une absorption par la muqueuse nasale, maiségalement une absorption gastro-intestinale de la substance active, car lesprincipes actifs sont avalés avec une production accrue de mucus dans le nez.La fraction avalée conduit à des taux plasmatiques très bas en raison del'effet élevé de premier passage du budésonide.

La biodisponibilité systémique du budésonide représente 33 % de la doseadministrée par voie intranasale. Chez l'adulte, après administration de256 microgrammes de budésonide, la concentration plasmatique maximale (Cmax)est atteinte en 0,7 heures et s'élève à 0,64 nmol/L. L'aire sous la courbe(ASC) des concentrations plasmatiques après administration de 256 microgrammesde budésonide est de 2,7 nmol*h/L chez l'adulte.

Distribution

Le volume de distribution du budésonide est d'environ 3 L/kg. La liaisonaux protéines est de 85–90 %.

Biotransformation

Le budésonide subit un métabolisme de premier passage hépatique rapide etintense (90 %), qui le transforme en métabolites ayant une plus faibleactivité glucocorticoïde. L'activité glucocorticoïde des principauxméta­bolites, le 6β-hydroxybudésonide et la 16α-hydroxypredni­solone,représen­te moins de 1 % de celle du budésonide. Le budésonide estprincipalement métabolisé par l'iso-enzyme CYP3A4, une sous-famille ducytochrome P450. Le budésonide ne subit pas d’inactivation par métabolismelocal dans le nez.

Elimination

Les métabolites sont excrétés en tant que tel ou sous forme conjuguéeprin­cipalement par les reins. Il n’a pas été détecté de budésonide sousforme intacte dans l'urine. Le budésonide a une clairance systémique élevée(environ 1,2 L/min) et sa demi-vie plasmatique après administration par voieintraveineuse est en moyenne de 2 à 3 heures et 1,5 heure chez lesenfants.

Linéarité

Aux doses cliniquement pertinentes, la cinétique du budésonide estproportionnelle à la dose administrée.

Population pédiatrique

Le budésonide a une clairance systémique d'environ 0,5 L/min chez lesenfants asthmatiques de 4 à 6 ans. Par kg de poids corporel, les enfants ontune clairance d'environ 50 % plus importante que celle des adultes. La demi-vieterminale du budésonide après inhalation est d'environ 2,3 heures chez lesenfants asthmatiques. C’est environ la même que chez les adultes sains.L'aire sous la courbe (ASC) après administration de 256 microgrammes debudésonide avec du budésonide par voie nasale est de 5,5 nmol*h/L chez lesenfants, ce qui indique une exposition systémique aux glucocorticos­téroïdesplus élevée chez les enfants que chez les adultes. Aux doses cliniquementre­commandées, la pharmacocinétique du budésonide est proportionnelle à ladose et l'exposition plasmatique est corrélée au poids du patient. Parconséquent cela devrait être pris en compte lors de l'établissement de laposologie pédiatrique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études de toxicité chronique, degénotoxicité et de cancérogénicité n'ont pas révélé de risqueparticulier pour l'homme aux doses thérapeutiques.

Les glucocorticoïdes, dont le budésonide, ont des effets tératogènes chezl'animal, notamment des fentes palatines et des anomalies osseuses. Il est peuprobable que des effets de ce type apparaissent chez l'homme aux dosesthérapeu­tiques.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose dispersible (cellulose microcristalline etcarboxyméthyl­cellulose sodique, (89 : 11, m/m)), polysorbate 80, sorbate depotassium (E 202), glucose anhydre, édétate disodique, acide chlorhydrique­concentré, acide ascorbique (E 300), eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Après la première ouverture : 3 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Ne pas congeler.

Pour les conditions de conservation après première ouverture, voir larubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

120 doses en flacon en verre ambré de type III muni d'une pompe nasale etd'un embout nasal (polypropylène).

Boîte de 1 (1×10 ml), 3 (3×10 ml) ou 10(10×10 ml) flacons de120 doses.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 398 887 4 3 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal.Boîte de 1.

· 34009 398 888 0 4 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal.Boîte de 3.

· 34009 576 454 1 0 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal.Boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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