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BUSPIRONE SANDOZ 10 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BUSPIRONE SANDOZ 10 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BUSPIRONE SANDOZ 10 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate debuspirone..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........10 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient à effet notoire : un comprimé contient 48.2 mg de lactosemonohydraté. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Anxiété réactionnelle, notamment les troubles de l'adaptation avechumeur anxieuse et l'anxiété post-traumatique.

· Traitement d'appoint de l'anxiété au cours des névroses, (notammenthystérie, hypocondrie, phobie).

· Anxiété associée à une affection somatique sévère oudouloureuse.

· Anxiété généralisée.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le traitement sera instauré sur la base de ½ comprimé 3 foispar jour.

Par la suite, la posologie sera adaptée en fonction des besoins du malade etla dose quotidienne pourra être augmentée par paliers de 5 mg, tous les deuxou trois jours en fonction de la réponse thérapeutique.

La dose quotidienne devrait habituellement se situer entre 15 et 20 mgégalement répartis dans la journée, en 2 ou 3 prises.

La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 60 mg par jour.

Mode d’administration

Les aliments augmentent la biodisponibilité de la buspirone. La buspironedoit être pris à la même heure chaque jour et constamment avec ou sansnourriture.

Si la buspirone est administrée avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, ladose initiale doit être réduite. L’augmentation de la posologie se feraprogressivement et uniquement après évaluation médicale (voirrubrique 4.5).

Le jus de pamplemousse augmente les concentrations plasmatiques de labuspirone. Les patients qui prennent de la buspirone devraient éviter deconsommer du jus de pamplemousse en grande quantité.

Insuffisance rénale

Après administration unique chez les patients souffrant d’insuffisance­rénale légère à modérée (clairance de la créatinine 20–49mL/min/1.72 m2) une légère augmentation des taux sanguins de buspirone aété constatée, sans augmentation du temps de demi-vie. Chez ces patients labuspirone doit être administrée avec précaution et une faible dose, deux foispar jour, est recommandée. La réponse et les symptômes des patients devraientêtre évalués avec soin, avant qu’une augmentation éventuelle de laposologie soit faite.

Une administration unique chez les patients souffrant d’anurésie, provoqueune augmentation des taux sanguins de métabolite 1-pyrimidine/pi­perazine(1-PP), dans lesquels la dialyse n'a pas démontré d’influence sur lesniveaux de la buspirone, ni sur les niveaux 1-PP. La buspirone ne doit pas êtreadministrée chez les patients ayant une clairance de la créatinine <20 mL/min/1.72 m2), et doit particulièrement être évitée chez les patientssouffrant d’anurie, en raison de la possible survenue d’une augmentationim­portante des taux de la buspirone et de ses métabolites.

Insuffisance hépatique

Les agents comme la buspirone utilisés chez les patients ayant une fonctionhépatique réduite indiquent un « effet de premier passage » réduit. Aprèsune administration unique chez des patients atteints de cirrhose du foie, desconcentrations maximales de buspirone non métabolisée ont été relevées,avec une augmentation du temps de demi-vie. Chez ces patients la buspirone doitêtre utilisée avec précaution et des doses individuelles doivent êtreajustées avec attention afin de réduire le risque d'effets indésirablescen­traux, pouvant survenir à des concentrations élevées de Buspirone.L’au­gmentation de la posologie doit se faire avec prudence et seulement après4 ou 5 jours de traitement aux posologies habituelles.

Les patients âgés

Les données actuelles ne soutiennent pas une adaptation de la posologiebasée sur l'âge ou le sexe du patient.

Population pédiatrique

D’après les résultats d’une étude clinique contrôlée versus placeboréalisée chez 334 patients traités par la buspirone pendant 6 semaines,l’ef­ficacité de la buspirone chez les patients de moins de 18 ans dans letraitement de l’anxiété généralisé n’a pas été démontrée. Lesconcentrations plasmatiques de la buspirone et de son métabolite actif étaientplus élevées dans la population pédiatrique, par rapport aux adultes ayantreçu des doses équivalentes.

En cas de substitution à un traitement par les benzodiazépines

La buspirone devra être introduite 15 jours avant le début du sevrage enbenzodiazépine.

Il conviendra de procéder à une diminution progressive de la posologie dela benzodiazépine en respectant strictement les règles habituelles de cesevrage (la buspirone ne prévient ni ne traite le syndrome de sevrage auxbenzodiazé­pines).

Modalité d'arrêt du traitement

L'arrêt du traitement par la buspirone peut être rapide.

Durée du traitement

Anxiété réactionnelle, traitement d'appoint de l'anxiété au cours desnévroses, anxiété associée à une affection somatique sévère oudouloureuse: le traitement ne devrait pas dépasser 4 à 6 semaines.

Anxiété généralisée: traitement au long cours après avis d'unspécialiste.

4.3. Contre-indications

La buspirone est contre-indiquée dans les cas suivants :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <20 mL/min/1,72 m2) ou d’insuffisance hépatique sévère,

· en cas d’intoxication aiguë à l'alcool, aux hypnotiques, auxanalgésiques ou aux médicaments antipsychotiques,

· chez les patients souffrant d’épilepsie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L'administration de la buspirone à un patient prenant un inhibiteur de lamonoamine oxydase (IMAO) peut présenter un danger. La survenue d’uneaugmentation de la pression artérielle a été rapportée lorsque la buspironeétait associée à un traitement comprenant un IMAO. Par conséquent, il estrecommandé que la buspirone ne soit pas utilisée en association avecun IMAO.

La buspirone doit être utilisée avec précaution chez les patientssouffrant de :

· glaucome aigu par fermeture d’angle,

· myasthénie grave,

· dépendance,

· insuffisance hépatique ou rénale.

La buspirone ne doit pas être utilisée seule dans le traitement de ladépression, et peut potentiellement masquer les signes cliniques de ladépression.

Population pédiatrique

La sécurité à long terme et l'efficacité de la buspirone n'ont pas étédéterminées chez les personnes de moins de 18 ans. La buspirone n'est pasrecommandée chez les enfants et les adolescents (voir rubrique 4.2).

Potentiel d’abus et de dépendance

Les études chez l’homme et l’animal n’ont pas montré de risquepotentiel de dépendance ou d’abus avec la buspirone.

Risque d’apparition d’un syndrome de sevrage chez les patientsdépendants aux sédatifs/hypno­tiques/anxioly­tiques

La buspirone ne potentialise pas la tolérance croisée avec lesbenzodiazépines et les autres sédatifs ou hypnotiques connus. Le phénomènede sevrage à l’arrêt de ces médicaments ne sera donc pas inhibé. Parconséquent, avant de commencer un traitement par la buspirone, il estconseillé d’arrêter progressivement ces médicaments, particulièrement pourles patients qui ont pris un médicament dépresseur du système nerveux central(SNC) en traitement chronique.

Toxicité à long terme

Le mécanisme d’action n’étant pas totalement élucidé, la toxicité àlong terme sur le SNC ainsi que sur d’autres organes ne peut êtreprédite.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires

rares) ne doivent pas prendre ce médicament..

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimésécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

L'utilisation concomitante de la buspirone avec d'autres médicamentsagissant sur le SNC doit être abordée avec précaution.

Associations déconseillées

Inhibiteurs de la MAO

L'administration concomitante d'inhibiteurs de la MAO peut entraîner uneaugmentation de la pression artérielle. L'administration concomitanted'in­hibiteurs de la MAO et de la buspirone n'est donc pas recommandée (voirrubrique 4.4).

Erythromycine

L'administration concomitante de la buspirone (10 mg en dose unique) et del'érythromycine (1,5 g une fois par jour pendant quatre jours) chez desvolontaires sains a augmenté les concentrations plasmatiques de buspirone (laCmax a augmenté de 5 fois et l'ASC de 6 fois). En cas d’administrati­onconcomitante, une faible dose de la buspirone (par exemple, 2,5 mg deux foispar jour) est recommandée. Les ajustements posologiques ultérieurs de chaquemédicament doivent se baser sur la réponse clinique du patient

Itraconazole

L'administration concomitante de la buspirone (10 mg en dose unique) et del'itraconazole (200 mg une fois par jour pendant quatre jours) chez desvolontaires sains a augmenté les concentrations plasmatiques de la buspirone(la Cmax a augmenté de 13 fois et l'ASC de 19 fois). Si la buspirone etl'itraconazole doivent être utilisées en association, une faible dose de labuspirone (par exemple, 2,5 mg une fois par jour) est recommandée. Lesajustements posologiques ultérieurs de chaque médicament doivent se baser surla réponse clinique du patient.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Diltiazem

L'administration concomitante de la buspirone (10 mg en dose unique) et dudiltiazem (60 mg trois fois par jour) chez des volontaires sains a augmentéles concentrations plasmatiques de la buspirone (la Cmax a augmenté de5,3 fois et l'ASC de 4 fois). Certains effets de la buspirone peuvent êtreainsi majorés lors de l’administration concomitante du diltiazem et de labuspirone. Un ajustement posologique de chaque médicament doit se baser sur laréponse clinique du patient.

Vérapamil

L'administration concomitante de la buspirone (10 mg en dose unique) et duvérapamil (80 mg trois fois par jour) chez des volontaires sains a augmentéles concentrations plasmatiques de la buspirone (la Cmax et l'ASC ont augmentéde 3,4 fois). Une majoration des effets et de la toxicité peut être observéelorsque la buspirone est administrée avec le vérapamil. Les ajustementspo­sologiques ultérieurs de chaque médicament doivent se baser sur la réponseclinique du patient.

Rifampicine

La rifampicine induit le métabolisme de la buspirone par le CYP3A4. Parconséquent, l'administration concomitante de la buspirone (30 mg en doseunique) et de la rifampicine (600 mg une fois par jour pendant 5 jours) chezdes volontaires sains a diminué les concentrations plasmatiques (la Cmaxdiminuée de 84 % et l'ASC diminuée de 90 %) et l'effet pharmacodynamique dela buspirone.

Associations à prendre en compte

ISRS

La combinaison de la buspirone et des inhibiteurs séléctifs de la recapturede la sérotonine (ISRS) a été testée dans plusieurs essais cliniques surplus de 300.000 patients. Bien qu'aucune toxicité sévère n’ait étéobservée, il y a eu de rares cas de convulsions chez les patients qui ont reçuun ISRS et de la buspirone en même temps.

Des cas de convulsions ont été rapportés chez les patients recevant untraitement associant la buspirone et un ISRS.

La Buspirone doit être utilisée avec précaution en association avec desmédicaments agissant sur le système sérotoninergique (incluant les IMAO, leL-tryptophane, les triptans, le tramadol, le linézolide, les ISRS, le lithiumet le millepertuis) en raison de la possibilité de survenue de syndromeséroto­ninergique. Si cela est suspecté, le traitement par la buspirone doitêtre immédiatement interrompu et un traitement symptomatique d'appoint doitêtre instauré.

Fixation aux protéines

La buspirone peut déplacer de leur site de fixation les substances liéesaux protéines plasmatiques comme la digoxine.

Néfazodone

La coadministration de la buspirone (2,5 ou 5 mg deux fois par jour ) et dela néfazodone (250 mg deux fois par jour) chez des volontaires sains aentraîné une réelle augmentation des concentrations plasmatiques de labuspirone (jusqu'à 20 fois pour la Cmax et jusqu'à 50 fois pour l'ASC) etune diminution statistiquement significative (environ 50 %) des concentration­splasmatiques du métabolite de la buspirone, le 1– pyrimidinylpi­perazine.Avec des doses de 5 mg deux fois par jour de buspirone, de faiblesaugmen­tations de l'AUC ont été observées pour la néfazodone (23 %) et sesmétabolites l’hydroxynéfazodone (HO-NEF) (17 %) et le mCPP (9 %). Defaibles augmentations de la Cmax ont été observées pour la néfazodone (8 %)et son métabolite le HO-NEF (11 %).

Les effets indésirables observés chez les sujets recevant de la buspironeassociée à de la néfazodone 250 mg deux fois par jour sont similaires àceux des sujets recevant le médicament seul. Les sujets recevant la buspironeà la posologie de 5 mg deux fois par jour et la néfazodone 250 mg deux foispar jour ont eu des effets indésirables tels que étourdissement, asthénie,vertige et somnolence. Il est recommandé que la dose de buspirone soit réduitelorsqu'il est administré avec de la néfazodone. Les ajustements posologiquesul­térieurs de chaque médicament doivent se baser sur la réponse clinique dupatient.

Jus de pamplemousse

L'administration concomitante du jus de pamplemousse chez des volontairessains a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de labuspirone (la Cmax de 4,3 fois et l’ASC de 9,2 fois). L'administrati­onconcomitante de la buspirone 10 mg et du jus de pamplemousse (double dose de200 mL pour 2 jours) chez des volontaires sains a augmenté les concentration­splasmatiques de la buspirone (la Cmax a augmenté de 4,3 fois et l'ASC de9,2 fois).

D'autres inhibiteurs et les inducteurs du CYP3A4

Lors d’une administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, il estrecommandé d’utiliser une faible dose de buspirone avec précaution. Lorsd’une association avec un inducteur puissant du CYP3A4, par exemple, lephénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, le millepertuis, unajustement de la posologie de la buspirone peut être nécessaire pour maintenirl'effet anxiolytique de la buspirone.

Fluvoxamine

Dans le traitement à court terme avec la fluvoxamine et la buspirone, lesconcentrations plasmatiques de la buspirone sont multipliées par deux parrapport aux concentrations plasmatiques relevées lors d’un traitement avec labuspirone seule.

Trazodone

L'administration concomitante de la trazodone a montré une augmentation de3 à 6 fois des taux d'ALAT chez certains patients.

Cimétidine

L'administration concomitante de la buspirone et de la cimétidine a montréune légère augmentation du métabolite de la buspirone, la 1-(2-pyrimidinyl)pi­pérazine. En raison de la fixation aux protéines plasmatiques de labuspirone (environ 95 %), la prudence est recommandée lorsque des médicamentsà forte liaison protéique sont administrés en même temps.

Le baclofène, la lofexidine, la nabilone et les antihistaminiques peuventaccroître un effet sédatif.

Les effets de la buspirone sur d'autres médicaments

Diazepam

Après ajout de la buspirone au traitement par le diazepam, aucunedifférence statistiquement significative dans les paramètresphar­macocinétiques à l’état d'équilibre (Cmax, AUC et Cmin) n’a étéobservée pour le diazépam, mais des augmentations d'environ 15 % ont étéconstatées pour le nordiazépam, et des effets indésirables mineurs (vertiges,maux de tête et nausées) ont été observés.

Halopéridol

L'administration concomitante de l'halopéridol et de la buspirone peutaugmenter les concentrations sériques de l’halopéridol.

Digoxine

Chez l'homme, environ 95 % de la buspirone est liée aux protéinesplas­matiques. In vitro, la buspirone ne déplace pas les médicaments à liaisonétroite (par exemple la warfarine) des protéines sériques. Cependant, invitro, la buspirone peut déplacer moins fortement les médicaments liés auxprotéines comme la digoxine. La signification clinique de cette propriété estinconnue.

Il a été rapporté des augmentations du temps de prothrombine aprèsl’ajout de la buspirone à un traitement contenant de la warfarine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a peu ou pas de données sur l'utilisation de la buspirone chez lafemme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets néfastesdirects ou indirects de la toxicité sur la reproduction (voirrubrique 5.3).

Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter une exposition à labuspirone au cours de la grossesse.

L'effet de la buspirone sur le travail et l’accouchement n’estpas connu.

Allaitement

On ignore si la buspirone ou son (ses) métabolite / métabolites sontexcrétés dans le lait maternel.

Une décision doit être prise, soit d'interrompre l'allaitement, soitd'interrompre / de s'abstenir du traitement par la buspirone en tenant compte dubénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pourla femme

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La buspirone a une influence modérée sur l'aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines. L'attention est attirée sur le risquede survenue de somnolence ou de vertige induits par ce médicament (voirrubrique 4.8).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables de la buspirone sont généralement observés endébut de traitement et tendent habituellement à diminuer ou à disparaitreavec la poursuite du traitement et/ou la diminution de la posologie.

Expérience clinique

Lors des essais cliniques, les effets indésirables les plus souventobservés chez les patients ayant reçu de la buspirone ont été des vertiges,des maux de tête, une nervosité, des étourdissements, des nausées, uneagitation, et une transpiration / moiteur. Ces effets sont survenus avec unefréquence significativement plus élevée (p < 0,10) dans le groupe «buspirone » comparé au groupe placebo.

Les effets indésirables listés ci-dessous sont présentés par Classe deSystèmes d’Organes selon la terminologie MedDRA, et la fréquence de survenueest définie de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) et fréquenceindé­terminée (ne peut pas être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Troubles psychiatriques

Fréquent: nervosité, insomnie, troubles de l'attention, dépression,con­fusion, troubles du sommeil, colère.

Très rare: troubles psychotiques, hallucination, dépersonnalisa­tion,labilité émotionnelle.

Affections du système nerveux

Très fréquent: vertiges <em>, céphalées, somnolence.</em>

Fréquent: paresthésie, vision floue, troubles de la coordination,trem­blements, acouphènes.

Très rare: syndrome sérotoninergique, convulsions, vision en tunnel,troubles extrapyramidaux, phénomène de la roue dentée, dyskinésie, dystonie,syncope, amnésie, ataxie, parkinsonisme, akathisie, syndrome des jambes sansrepos, agitation.

Affections cardiaques

Fréquent: tachycardie, douleur thoracique.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent: congestion nasale, douleur pharyngo-laryngée.

Affections gastro-intestinales

Fréquent: nausées, douleurs abdominales, sécheresse de la bouche,diarrhée, constipation, vomissements.

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent: sueurs froides, rash cutané.

Rare: œdème de Quincke, ecchymoses, urticaire.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent: douleurs musculo-squelettiques.

Affections du rein et des voies urinaires

Très rare : Rétention urinaire.

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rare: galactorrhée.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent: fatigue.

Vertiges incluant des étourdissements.

Déclaration des effets indésirables suspectés.

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Prise en charge d’un surdosage

Chez des volontaires sains, la dose maximale tolérée de buspirone était de375 mg/jour. Les symptômes les plus fréquemment observés ont été desnausées, des vomissements, des vertiges, une somnolence, un myosis et destroubles gastriques.

Il n'existe pas d'antidote spécifique. La buspirone n'est pashémodialysable. Le patient doit subir une évacuation gastrique le plusrapidement possible après la survenue du surdosage. Un traitement symptomatiquesera institué. La possibilité d'une multi-intoxication devra êtreévoquée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : anxiolytiques code ATC : NO5BE01.

La buspirone présence une activité anxiolytique dénuée:

· d'effet sédatif,

· d'effet myorelaxant,

· d'activité anticonvulsivante.

Le mécanisme d'action de la buspirone n'est pas complètement élucidé.Dans l'état actuel des connaissances, il semble que son activité relèveessenti­ellement de ses effets sur les récepteurs de la sérotonine. Elle agitprincipalement en tant qu'agoniste des récepteurs 5 HT1A présynaptiques etagoniste partiel des récepteurs 5 HT1A post-synaptiques.

Elle possède également une activité antagoniste des récepteurs D2essentiellement présypnaptiques, aux doses préconisées dans les troublesanxieux. Elle n'interfère pas avec les récepteurs aux benzodiazépines etGABAergiques.

Les études effectuées chez l'animal et chez l'homme n'ont pas établi depotentiel de pharmacodépendance.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La buspirone est rapidement résorbée, le pic plasmatique est obtenu entre60 et 90 minutes après la prise orale d'un comprimé. Les concentration­splasmatiques de buspirone sont liées de façon linéaire à la doseadministrée.

La prise concomitante de nourriture ralentit légèrement la résorption dela buspirone, mais ne modifie pas sa biodisponibilité.

Après administration répétée, la concentration plasmatique à l'étatd'équilibre est atteinte au bout de 2 jours de traitement.

La buspirone est rapidement métabolisée, les deux principaux métabolitesétant le 1-(2 pyrimidinyl) piperazine et la 5 hydroxy-buspirone sous formelibre et glycuroconjuguée. La buspirone est métabolisée par le cytochromeP450 (CYP 3A4). La fixation aux protéines est approximativement de 95 %.

Les études effectuées in vitro sur la fixation aux protéines plasmatiquesde la digoxine, de la phénytoïne, du propranolol et de la warfarine montrentque la buspirone, aux doses thérapeutiques, ne modifie pas la liaison de cesproduits à leurs sites protéiques.

La demi-vie apparente d'élimination est de 2 à 11 heures pour labuspirone et légèrement plus longue pour le 1-(2 pyrimidinyl) piperazine etla 5 hydroxy-buspirone et son glycuronide.

L'élimination se fait par voie urinaire principalement et par voie biliaireavec un cycle entéro-hépatique probable: 29 à 63 % de la dose sontéliminés par les urines et 18 à 38 % par les fèces; cette éliminationin­tervient aux cours des 24 heures suivant la prise et est représentéees­sentiellement par des métabolites.

Une étude a montré que la clairance de la buspirone et de son métabolite1-PP était diminuée chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique. Lesconséquences cliniques n'en ont pas été évaluées.

La pharmacocinétique et le métabolisme de la buspirone ne sont pasmodifiés par l'âge ou le sexe.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hydrogénophosphate de calcium dihydraté, cellulose microcristalli­ne,lactose monohydraté, amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique type A,stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 comprimés sous plaquettes Aluminium/Poly­propylène.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 376 655 3 7: 20 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Polypro­pylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

La durée de prescription ne peut dépasser 12 semaines.

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