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BUSPIRONE VIATRIS 10 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BUSPIRONE VIATRIS 10 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BUSPIRONE VIATRIS 10 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate de buspirone....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......10 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient(s) à effet notoire : lactose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Anxiété réactionnelle, notamment les troubles de l'adaptation avechumeur anxieuse et l'anxiété post-traumatique.

· Traitement d'appoint de l'anxiété au cours des névroses, (notammenthystérie, hypocondrie, phobie).

· Anxiété associée à une affection somatique sévère oudouloureuse.

· Anxiété généralisée.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le traitement sera instauré sur la base de ½ comprimé 3 foispar jour.

Par la suite, la posologie sera adaptée en fonction des besoins du malade etla dose quotidienne pourra être augmentée par paliers de 5 mg, tous les deuxou trois jours en fonction de la réponse thérapeutique.

La dose quotidienne devrait habituellement se situer entre 15 et 20 mgégalement répartis dans la journée, en 2 ou 3 prises.

La dose maximale de 60 mg par jour ne sera pas dépassée.

L’alimentation augmente la biodisponibilité de la buspirone. La buspironedevrait être prise chaque jour au même moment et dans les mêmes conditions,c’est-à-dire avec ou sans nourriture.

Si la buspirone est administrée avec un puissant inhibiteur du CYP3A4, ladose initiale sera abaissée, puis ne pourra être augmentée progressivemen­tqu’après évaluation médicale (voir rubrique 4.5).

Le jus de pamplemousse augmente les concentrations plasmatiques de buspirone.La consommation de trop grandes quantités de jus de pamplemousse est à éviterchez les patients traités par buspirone.

En cas de substitution à un traitement par les benzodiazépines

· La buspirone devra être introduite 15 jours avant le début du sevrageen benzodiazépine.

· Il conviendra de procéder à une diminution progressive de la posologiede la benzodiazépine en respectant strictement les règles habituelles de cesevrage (la buspirone ne prévient ni ne traite le syndrome de sevrage auxbenzodiazé­pines).

Insuffisants rénaux

Après une administration unique de buspirone chez des patients atteintsd’insuf­fisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine20–49 ml/min/1,72 m2) on observe une concentration sanguine faiblementaugmen­tée, sans allongement de la demi-vie.

Il est recommandé, chez ces patients, d’administrer la buspirone avecprudence et à faible dose, deux fois par jour. La réponse et les symptômes dupatient doivent être évalués soigneusement avant toute augmentationé­ventuelle de la posologie. Après administration unique à des patientsanuriques, on observe une augmentation de la concentration sanguine d’unmétabolite, la 1‑pyrimidine/pi­pérazine (1‑PP). Aucune efficacité de ladialyse vis-à-vis des taux de buspirone et de 1‑PP n’a été démontrée.La buspirone ne doit pas être administrée aux patients dont la clairance de lacréatinine est < 20 ml/min/1,72 m², en particulier aux patientsanuriques. En effet, cela entraînerait des taux augmentés de buspirone et deses métabolites inaccessibles au traitement par dialyse.

Insuffisants hépatiques

Comme on peut s’y attendre, les agents tels que la buspirone présentent unmoindre « effet de premier passage » lorsqu’ils sont utilisés chez lespatients souffrant d’insuffisance hépatique. Après une administration uniquechez des patients atteints de cirrhose hépatique, on observe des pics deconcentration plus élevés de buspirone, sous forme inchangée, et unallongement de la demi-vie. Chez ces patients, la buspirone doit être utiliséeavec prudence et les posologies individuelles doivent être ajustées avecprécaution, afin de diminuer le risque d’effets indésirables centrauxpouvant résulter de l’élévation des pics de concentration de la buspirone.Une augmentation de la posologie ne doit être envisagée qu’après 4 à5 jours passés avec la posologie précédente.

Patients âgés

Aucune adaptation de la dose n’est requise en fonction de l’âge et dusexe du patient.

Population pédiatrique

Les essais contrôlés versus placebo, dans lesquels 334 patients âgés demoins de 18 ans ont été traités avec des doses de buspirone recommandéespour l’adulte jusqu’à 6 semaines, n’ont pas montré d’efficacité dela buspirone dans le traitement de l’anxiété généralisée chez cespatients. Les concentrations plasmatiques de buspirone et de son métaboliteactif étaient plus élevées chez les patients pédiatriques que chez lesadultes à des doses équivalentes.

Modalité d'arrêt du traitement

L'arrêt du traitement par la buspirone peut être rapide.

Durée du traitement

Anxiété réactionnelle, traitement d'appoint de l'anxiété au cours desnévroses, anxiété associée à une affection somatique sévère oudouloureuse : le traitement ne devrait pas dépasser 4 à 6 semaines.

Anxiété généralisée : traitement au long cours après avis d'unspécialiste.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <20ml/min/1.72 m2) et/ou insuffisance hépatique sévère.

· Intoxication aiguë par de l’alcool, des hypnotiques, des analgésiquesou des antipsychotiques.

· Patients atteints d’épilepsie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Précautions d'emploi

Ce médicament n'est pas recommandé chez l'enfant et l'adolescent de moinsde 18 ans, en l'absence de données de sécurité et d’efficacité à longterme (voir rubrique 4.2).

L'utilisation de ce médicament est généralement déconseillée pendant lagrossesse quel qu'en soit le terme (voir rubrique 4.6).

Rebond, pharmacodépendance physique et psychique

La buspirone ne figure pas sur la liste des substances psychotropescon­trôlées.

Au cours des études spécifiques chez l’homme et l’animal, il n'a pasété décrit de potentiel de dépendance.

Dépression

La buspirone agit essentiellement sur la composante anxieuse de ladépression. La buspirone ne doit pas être utilisée seule pour traiter ladépression et peut potentiellement masquer les signes cliniques de ladépression.

L’administration de buspirone chez un patient prenant un inhibiteur de lamonoamine oxydase (IMAO) peut présenter un risque. La survenue d’uneaugmentation de la pression artérielle a été rapportée lors del’association de buspirone avec un IMAO. Il est recommandé de ne pas utiliserde manière concomitante la buspirone avec un IMAO.

La buspirone doit être utilisée avec prudence chez les patientsprésen­tant :

· un glaucome aigu à angle fermé,

· une myasthénie grave,

· une dépendance médicamenteuse,

· une insuffisance rénale ou hépatique.

La buspirone ne doit pas être utilisée seule pour traiter la dépression etpeut potentiellement masquer les signes cliniques de la dépression.

Symptômes de sevrage potentiel chez les patients dépendants aux sédatifs,hypno­tiques et anxiolytiques

La buspirone ne présente pas de tolérance croisée avec lesbenzodiazépines ou les autres agents sédatifs ou hypnotiques courants. Enconséquence, elle n’inhibera pas le syndrome de sevrage fréquemment observéà l’arrêt de ces médicaments. Il est donc conseillé d’arrêterprogres­sivement ces médicaments avant de commencer le traitement par buspirone,surtout en cas de traitement chronique par un agent dépresseur du SNC.

Toxicité à long-terme

Son mécanisme d’action n’étant pas entièrement élucidé, la toxicitéà long terme de la buspirone sur le système nerveux central ou d’autresorganes ne peut être prédite.

Excipients

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par compriméc.-a-d. qu’il est essentiellement ≪ sans sodium ≫.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

L’utilisation concomitante de buspirone avec une autre substance active surle SNC doit être considérée avec précaution.

Associations déconseillées

+ IMAO

La co-administration d‘IMAO peut entraîner une augmentation de la pressionartérielle. La co-administration d’IMAO avec la buspirone n’est donc pasrecommandée (voir rubrique 4.4).

+ Erythromycine

L’administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) etd’érythromycine (1,5 g une fois par jour pendant 4 jours), chez desvolontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmaxaugmentée de 5 fois et ASC de 6 fois) par diminution de son métabolismehé­patique. Ceci conduit à majoration importante de la sédation.

Si l’association de buspirone et d’érythromycine est nécessaire, unefaible dose de buspirone (par exemple 2,5 mg deux fois par jour) estrecommandée.

La posologie de chaque médicament devra être ajustée ultérieurement enfonction de la réponse clinique.

+ Itraconazole

L’administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) etd’itraconazole (200 mg une fois par jour pendant 4 jours), chez desvolontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmaxaugmentée de 13 fois et ASC de 19 fois) par diminution de son métabolismehé­patique. Ceci conduit à majoration importante de la sédation.

Si l’associaton de buspirone et d’itraconazole est nécessaire, unefaible dose de buspirone (par exemple, 2,5 mg deux fois par jour) estrecommandée.

La posologie de chaque médicament devra être ajustée ultérieurement enfonction de la réponse clinique.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Diltiazem

L’administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) etdiltiazem (60 mg trois fois par jour), chez des volontaires sains, augmente lesconcentrations plasmatiques de buspirone (de 5,3 fois pour Cmax et de 4 foispour l’AUC) par diminution de son métabolisme hépatique. Les effets et latoxicité de la buspirone peuvent être augmentés lorsque celle-ci estadministrée avec le diltiazem.

La posologie de chaque médicament devra être ajustée en fonction de laréponse clinique.

+ Vérapamil

L’administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) etde vérapamil (80 mg trois fois par jour), chez des volontaires sains, augmenteles concentrations plasmatiques de buspirone (de 3,4 fois pour Cmax et l’AUC)par diminution de son métabolisme hépatique. Les effets et la toxicité de labuspirone peuvent être augmentés lorsque celle-ci est administrée avec levérapamil.

+ Rifampicine

La rifampicine augmente le métabolisme de la buspirone par induction duCYP3A4. L’administration concomitante de buspirone (30 mg en une seule prise)et rifampicine (600 mg une fois par jour pendant 5 jours), chez desvolontaires sains, diminue les concentrations plasmatiques (de 84% pour Cmax etde 90% pour l’AUC) ainsi que l’effet pharmacodynamique de la buspirone.

Une surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de labuspirone seront réalisées pendant le traitement par la rifampicine et aprèsson arrêt.

Associations à prendre en compte

+ ISRS

L'association de buspirone et d'inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (ISRS) a été évaluée dans un certain nombre d'essais cliniquesportant sur plus de 300 000 patients. Bien qu'aucune toxicité sévère n'aitété observée, il s'est produit quelques rares cas de convulsions chez despatients prenant concomitamment un ISRS et de la buspirone.

En pratique clinique courante, des cas isolés de convulsions chez despatients recevant une association de buspirone et d'ISRS ont été décrits.

+ Syndrome sérotoninergique

La buspirone doit être utilisée avec précautions en cas d'association avecdes médicaments sérotoninergiques (tels que les inhibiteurs de la MAO,L-tryptophane, triptans, certains médicaments opoïdes/opiacés (tels quetramadol, buprénorphine), linézolide, les inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS), lithium et millepertuis) en raison dequelques cas isolés de syndrome sérotoninergique rapportés chez des patients.. Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre desmodifications de l’état mental, une instabilité autonome, des anomaliesneuro­musculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.

Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques estjustifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement lepatient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et lesaugmentations de dose.

En cas de suspicion d'un tel syndrome, l'administration de la buspirone doitêtre arrêtée immédiatement et un traitement symptomatique doit être misen œuvre.

+ Néfazodone

La co-administration de buspirone (2,5 ou 5 mg deux fois par jour) et denéfazodone (250 mg deux fois par jour), chez des volontaires sains, aentraîné une augmentation importante de la concentration plasmatique de labuspirone (jusqu'à 20 fois pour la Cmax et jusqu'à 50 fois pour l'AUC) etune diminution statistiquement significative (50 % environ) de la concentration­plasmatique du métabolite 1‑pyrimidinyl­pipérazine. L’administration de5 mg de buspirone deux fois par jour entraîne une petite augmentation del’AUC de la néfazodone (23 %), de ses métabolites, l’hydroxynéfa­zodone(HO-NEF) (17 %) et de la mCPP (9 %). Une légère augmentation de la Cmax dela néfazodone (8 %) et de son métabolite HO-NEF (11 %) a également étéobservée.

Les sujets ayant reçu 2,5 mg de buspirone et 250 mg de néfazodone deuxfois par jour présentent le même profil d‘effets indésirables que lessujets prenant de manière isolée l’un ou l’autre de ces médicaments.

Les sujets ayant reçu 5 mg de buspirone et 250 mg de néfazodone deux foispar jour ont présenté des effets indésirables tels que : lipothymies,as­thénie, vertiges et somnolence. Il est recommandé de diminuer la dose debuspirone en cas de co-administration de néfazodone. La posologie de chaquemédicament devra être ajustée ultérieurement en fonction de la réponseclinique.

+ Jus de pamplemousse

L’administration concomitante de 10 mg de buspirone et de jus depamplemousse (200 ml de jus concentré pendant 2 jours), chez des volontairessains, a augmenté les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmax augmentéede 4,3 fois et AUC de 9,2 fois) par diminution de son métabolisme. Risque demajoration des effets indésirables de la buspirone.

+ Autres inhibiteurs et inducteurs du cytochrome CYP3A4

En cas d'administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, il estrecommandé d’utiliser une faible dose de buspirone avec précaution. En casde co-administration avec un inducteur puissant du CYP3A4, par exemple lephénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine ou le millepertuis, unajustement de la posologie de la buspirone peut être nécessaire pour maintenirl'effet anxiolytique de celle-ci.

+ Fluvoxamine

L’administration concomitante de buspirone et de fluvoxamine à court termedouble la concentration plasmatique de la buspirone par à sonadministra­tion seule.

+ Trazadone

L’administration concomitante de buspirone et de trazadone augmente 3 à6 fois les transaminases ALAT chez certains patients.

+ Cimétidine

L’utilisation concomitante de la buspirone et de la cimétidine a montréune légère augmentation de la 1-(2-pyrimidinyl)-pipérazine, métabolite de labuspirone.

En raison de l'importante liaison de la buspirone avec les protéines (95 %environ), il convient d'être prudent en cas d'administration concomitante demédicaments qui se lient fortement aux protéines plasmatiques.

Le baclofène, la loféxidine, la nabilone, les anti-histaminiques peuventpotenti­aliser l'effet sédatif.

Effet de la buspirone sur les autres substances

+ Diazépam

Risque de majoration des effets indésirables de la buspirone.

Après addition de buspirone à un traitement par diazépam, aucunedifférence statistiquement significative des paramètres pharmacocinétiques àl'état d'équilibre (Cmax, AUC et Cmin) n'a été observée pour le diazépam,mais des augmentations de 15 % environ ont été notées pour le nordiazépam,ainsi que des effets cliniques indésirables mineurs (vertiges, céphalées etnausées).

+ Halopéridol

L’administration concomitante d’halopéridol et de buspirone peutaugmenter les niveaux sériques d’halopéridol.

+ Digoxine

Dans l'espèce humaine, 95 % environ de la buspirone sont liés auxprotéines plasmatiques. In vitro, la buspirone ne déplace pas les médicamentsfor­tement liés (la warfarine par exemple) des protéines sériques. Cependant,elle peut déplacer in vitro les médicaments moins fortement liés auxprotéines, comme la digoxine. L'importance clinique de cette propriété n'apas été déterminée.

Il existe quelques cas d'augmentation du temps de prothrombine aprèsl'addition de buspirone à un traitement comprenant de la warfarine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe que peu ou pas de données concernant l'utilisation de labuspirone chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas mis enévidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voirrubrique 5.3).

À titre de précaution, il est préférable d'éviter d'utiliser labuspirone pendant la grossesse quel qu'en soit le terme ainsi que chez la femmeen âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive.

L'effet de la buspirone sur le travail et l'accouchement n'a pas étédéterminé.

Allaitement

On ignore si la buspirone et son ou ses métabolites sont excrétés dans lelait maternel chez la femme.

Il convient de prendre la décision d'interrompre l'allaitement oud'interrompre le traitement par la buspirone ou de s'en abstenir en prenant enconsidération le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice dutraitement pour la femme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

BUSPIRONE VIATRIS 10 mg, comprimé sécable a une influence modérée surl'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de sensations vertigineuses ouébrieuses attachés à l'emploi de ce médicament (voir rubrique 4.8).

4.8. Effets indésirables

Les éventuels effets indésirables de la buspirone sont généralementob­servés en début de traitement et habituellement diminuent ou disparaissentavec la poursuite du traitement et/ou la diminution de la posologie.

Lors des études cliniques, les effets indésirables suivants : vertiges,céphalées, nervosité, lipothymies, nausées, excitation et sueursabondan­tes/moiteurs de la peau, sont survenus avec une fréquencesigni­ficativement plus grande (p>0,10) dans le groupe traité par buspironepar rapport au groupe recevant un placebo.

La liste des effets indésirables ci-dessous est présentée par classe desystèmes d’organes, par terme préféré MedDRA et par fréquence, selon lescatégories de fréquence suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100, < 1/10) et très rare (< 1/10000).

EFFETS INDÉSIRABLES RAPPORTÉS AU COURS DES ÉTUDES CLINIQUES

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Termes MedDRA

Affections psychiatriques

Fréquent

Nervosité, insomnie, troubles de l’attention, dépression, étatconfusionnel, troubles du sommeil, irritabilité

Très rare

Trouble psychotique, hallucinations, dépersonnalisation, labilitéémoti­onnelle

Affections du système nerveux

Très fréquent

Vertiges*, céphalées, somnolence

Fréquent

Paresthésies, flou visuel, troubles de la coordination, tremblements,a­couphènes

Très rare

Syndrome sérotoninergique, convulsions, vision en tunnel, syndromeextra­pyramidal, rigidité pallidale, dyskinésie, dystonie, syncopes, amnésie,ataxie, parkinsonisme, akathisie, syndrome des jambes sans repos, agitation

Affections cardiaques

Fréquent

Tachycardie, douleur thoracique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Congestion nasale, douleur pharyngo-laryngée

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Nausées, douleurs abdominales, sécheresse buccale, diarrhée, constipation,vo­missements

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Sueurs froides, éruption cutanée

Rare

Œdème angio-neurotique, ecchymoses, urticaire

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Douleurs musculo-squelettiques

Affections du rein et des voies urinaires

Très rare

Rétention d’urine

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rare

Galactorrhée

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Fatigue

*Les vertiges incluent les lipothymies

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Chez des volontaires sains, la dose maximale tolérée de buspirone était de375 mg/jour. A l’approche des doses maximales, les effets indésirables lesplus fréquemment observés étaient nausées, vomissements, vertiges,somno­lence, myosis et douleurs gastriques.

En cas de surdosage, après évacuation gastrique, un traitementsym­ptomatique sera institué si nécessaire. Il n'existe pas d'antidotespé­cifique. La buspirone n'est pas hémodialysable.

L’ingestion concomitante de multiples substances doit être envisagée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : anxiolytiques, code ATC: N05BE01. (N:système nerveux central).

La buspirone présente une activité anxiolytique dénuée :

· d'effet sédatif,

· d'effet myorelaxant,

· d'activité anticonvulsivante.

Le mécanisme d'action de la buspirone n'est pas complètement élucidé.Dans l'état actuel des connaissances, il semble que son activité relèveessenti­ellement de ses effets sur les récepteurs de la sérotonine. Elle agitprincipalement en tant qu'agoniste des récepteurs 5 HT1A présynaptiques etagoniste partiel des récepteurs 5 HT1A post-synaptiques.

Elle possède également une activité antagoniste des récepteurs D2essentiellement présypnaptiques, aux doses préconisées dans les troublesanxieux. Elle n'interfère pas avec les récepteurs aux benzodiazépines etGABAergiques.

Les études effectuées chez l'animal et chez l'homme n'ont pas établi depotentiel de pharmacodépendance.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La buspirone est rapidement résorbée, le pic plasmatique est obtenu entre60 et 90 minutes après la prise orale d'un comprimé. Les concentration­splasmatiques de buspirone sont liées de façon linéaire à la doseadministrée.

La prise concomitante de nourriture ralentit légèrement la résorption dela buspirone, mais ne modifie pas sa biodisponibilité.

Après administration répétée, la concentration plasmatique à l'étatd'équilibre est atteinte au bout de 2 jours de traitement.

La buspirone est rapidement métabolisée, les deux principaux métabolitesétant le 1-(2 pyrimidinyl) piperazine et la 5 hydroxy-buspirone sous formelibre et glycuroconjuguée. La buspirone est métabolisée par le cytochromeP450 (CYP 3A4). La fixation aux protéines est approximativement de 95%.

Les études effectuées in vitro sur la fixation aux protéines plasmatiquesde la digoxine, de la phénytoïne, du propranolol et de la warfarine montrentque la buspirone, aux doses thérapeutiques, ne modifie pas la liaison de cesproduits à leurs sites protéiques.

La demi-vie apparente d'élimination est de 2 à 11 heures pour labuspirone et légèrement plus longue pour le 1-(2 pyrimidinyl) piperazine etla 5 hydroxy-buspirone et son glycuronide.

L'élimination se fait par voie urinaire principalement et par voie biliaireavec un cycle entéro-hépatique probable : 29 à 63 % de la dose sontéliminés par les urines et 18 à 38 % par les fèces; cette éliminationin­tervient aux cours des 24 heures suivant la prise et est représentéees­sentiellement par des métabolites.

Une étude a montré que la clairance de la buspirone et de son métabolite1-PP était diminuée chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique. Lesconséquences cliniques n'en ont pas été évaluées.

La pharmacocinétique et le métabolisme de la buspirone ne sont pasmodifiés par l'âge ou le sexe.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, carboxyméthyla­midonsodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Alu­minium).

20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

20 comprimés en flacon (polyéthylène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

VIATRIS SANTE

1 RUE DE TURIN

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 348 025 9 1 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 348 026 5 2 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

· 34009 348 024 2 3 : 20 comprimés en flacon (polyéthylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

La durée de prescription ne peut dépasser 12 semaines.

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