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CANDESARTAN HCS 8 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CANDESARTAN HCS 8 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CANDESARTAN HCS 8 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Candésartanci­lexétil......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..8 mg

Pour un comprimé.

Excipient(s) à effet notoire: lactose monohydraté (90,035 mg).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

Comprimé rond blanc rosé, biconvexe avec une barre de cassure surune face.

La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé,elle ne le divise pas en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement de l'hypertension artérielle primaire chez l’adulte.

· Traitement de l’hypertension chez les enfants et adolescents âgés de6 à <18 ans.

· Traitement chez l’adulte de l'insuffisance cardiaque avec dysfonctionsys­tolique ventriculaire gauche (fraction d'éjection ventriculaire gauche ≤40%) :

o en cas d'intolérance aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC)

o ou en cas d’intolérance aux antagonistes de l’aldostérone, commetraitement additionnel à un traitement par IEC chez des patientssympto­matiques, malgré l’utilisation d’une thérapie optimale (voirrubriques 4.2, 4.4, 4.5 et 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie dans l'hypertension artérielle

La dose initiale et d’entretien habituelle recommandée de CANDESARTAN HCSest de 8 mg par jour en une prise.

L'effet antihypertenseur est en grande partie atteint dans les 4 semaines.Chez certains patients pour lesquels la pression artérielle n’est pascorrectement contrôlée, la dose peut être augmentée jusqu'à 16 mg une foispar jour et jusqu'à un maximum de 32 mg une fois par jour. Le traitement doitêtre ajusté en fonction de la réponse tensionnelle.

CANDESARTAN HCS peut également être administré en association avecd'autres médicaments antihypertenseurs.

L'ajout d'hydrochlorot­hiazide a montré un effet antihypertenseur additifavec différentes doses de CANDESARTAN HCS.

Sujets âgés

Aucun ajustement initial posologique n'est nécessaire chez lespatients âgés.

Patients présentant une déplétion du volume intravasculaire

Une dose initiale de 4 mg peut être envisagée chez les patients à risqued'hypoten­sion, tels que les patients susceptibles de présenter une déplétionvolémique (voir rubrique 4.4).

Patients insuffisants rénaux

La dose initiale est de 4 mg chez les insuffisants rénaux, y compris chezles patients hémodialysés. La dose doit être ajustée en fonction de laréponse. L'expérience est limitée chez les patients présentant uneinsuffisance rénale très sévère ou terminale (clairance de la créatinine< 15 ml/min) (voir rubrique 4.4).

Patients insuffisants hépatiques

Une dose initiale de 4 mg une fois par jour est recommandée chez lespatients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. La dosepeut être ajustée en fonction de la réponse. CANDESARTAN HCS estcontre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatiquesévère et/ou une cholestase (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Patients noirs

L'effet antihypertenseur du candésartan est moins important chez lespatients noirs que chez les autres patients. En conséquence, l’augmentationdes doses de CANDESARTAN HCS et le recours à un traitement associé peuventêtre plus fréquemment nécessaires pour contrôler la pression artérielle despatients noirs par rapport aux autres patients (voir rubrique 5.1).

Population pédiatrique

Enfants et adolescents âgés de 6 à < 18 ans :

La dose initiale recommandée est de 4 mg une fois par jour.

· Pour les patients pesant moins de 50 kg : chez les patients dont lapression artérielle n’est pas correctement contrôlée, la dose peut êtreaugmentée jusqu’à un maximum de 8 mg une fois par jour.

· Pour les patients pesant au moins 50 kg: chez les patients dont lapression artérielle n’est pas correctement contrôlée, la dose peut êtreaugmentée à 8 mg une fois par jour, puis à 16 mg une fois par jour sinécessaire (voir rubrique 5.1).

Des doses supérieures à 32 mg n’ont pas été étudiées chez lespatients pédiatriques.

L'effet antihypertenseur est en grande partie atteint dans les4 semaines.

Pour les enfants présentant une possible déplétion du volumeintravas­culaire (par exemple, les patients traités avec des diurétiques, enparticulier ceux présentant une altération de la fonction rénale), letraitement avec CANDESARTAN HCS devra être initié sous surveillance médicaleétroite et une dose d’initiation plus faible que la dose initialehabitu­ellement recommandée devra être envisagée (voir rubrique 4.4).

CANDESARTAN HCS n’a pas été étudié chez les enfants présentant undébit de filtration glomérulaire inférieur à 30 ml/min/1,73 m² (voirrubrique 4.4).

Patients pédiatriques noirs

L'effet antihypertenseur du candésartan est moins important chez lespatients noirs que chez les autres patients (voir rubrique 5.1).

Enfants âgés de 1 à < 6 ans :

La sécurité et l’efficacité chez les enfants âgés de 1 an à 6 ansn’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sontdécrites dans la rubrique 5.1, mais ne permettent pas de recommandation sur uneposologie.

CANDESARTAN HCS est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins d’unan (voir rubrique 4.3).

Posologie dans l'insuffisance cardiaque

La dose initiale habituellement recommandée de CANDESARTAN HCS est de 4 mgpar jour en une prise. La posologie sera augmentée jusqu'à la dose cible de32 mg une fois par jour (posologie maximale) ou jusqu’à la plus forte dosetolérée en doublant la dose à intervalles d'au moins 2 semaines (voirrubrique 4.4).

L'évaluation des patients insuffisants cardiaques doit toujours inclure desévaluations de la fonction rénale dont le suivi des taux sériques decréatinine et de potassium.

CANDESARTAN HCS peut être administré avec un autre traitement del’insuffisance cardiaque, y compris des inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC), des bêtabloquants, des diurétiques et des digitaliques ouavec une association de ces médicaments.

Chez des patients atteints d’une insuffisance cardiaque symptomatiquemalgré un traitement conventionnel optimal pour l’insuffisance cardiaque etprésentant une intolérance aux antagonistes de l’aldostérone, CANDESARTANHCS peut être administré en même temps qu’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC). L’association d’un IEC, d’un diurétique épargneur depotassium (par ex. la spironolactone) et du CANDESARTAN HCS n’est pasrecommandée et doit être envisagée uniquement après une évaluationrigou­reuse des bénéfices et des risques potentiels (voir rubriques 4.4,4.8 et 5.1).

Populations particulières

Aucun ajustement de la dose initiale n'est nécessaire chez les patientsâgés ou les patients présentant une déplétion du volume intravasculaire,une insuffisance rénale ou une insuffisance hépatique légère àmodérée.

Population pédiatrique

La tolérance et l'efficacité de CANDESARTAN HCS chez les enfants âgés demoins de 18 ans n'ont pas été établies pour le traitement del’insuffisance cardiaque. Aucune donnée n’est disponible.

Mode d’administration

Administration orale.

CANDESARTAN HCS doit être administré en une seule prise par jour pendant ouen dehors des repas.

La biodisponibilité du candésartan n’est pas modifiée parl’alimentation.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques4.4 et 4­.6).

· Insuffisance hépatique sévère et/ou cholestase.

· Enfants âgés de moins d’1 an (voir rubrique 5.3).

· L’association de CANDESARTAN HCS à des médicaments contenant del’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ouune insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] <60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Insuffisance rénale

Chez les patients traités par CANDESARTAN HCS, comme avec les autresmédicaments inhibant le système rénine-angiotensine-aldostérone, unealtération de la fonction rénale peut survenir chez les patients présentantdes facteurs de risque.

Quand CANDESARTAN HCS est utilisé chez les patients hypertendus présentantune insuffisance rénale, une surveillance périodique des taux sériques depotassium et de créatinine est recommandée.

L’expérience est limitée chez les patients présentant une insuffisancerénale très sévère ou terminale (clairance de la créatinine <15 ml/min). Chez ces patients, la dose de CANDESARTAN HCS doit être ajustéeen procédant à une surveillance étroite de la pression artérielle.

L'évaluation des patients insuffisants cardiaques doit inclure desévaluations périodiques de la fonction rénale, en particulier chez lespatients âgés de 75 ans et plus, ainsi que chez les patients dont la fonctionrénale est altérée. Lors de l’augmentation de la dose de CANDESARTAN HCS,il est recommandé de surveiller les taux sériques de potassium et decréatinine. Les essais cliniques réalisés dans l'insuffisance cardiaquen'in­cluaient aucun patient avec une créatinine sérique > 265 μmol/l (>3 mg/dl).

Traitement associé à un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) dansl’insuffisance cardiaque :

Le risque d’effets indésirables, en particulier d’hypotension,d’hy­perkaliémie et de diminution de la fonction rénale (y comprisl’insuf­fisance rénale aiguë), peut augmenter quand le CANDESARTAN HCS estutilisé en association avec un IEC.

La triple association d'un IEC, d’un antagoniste de l’aldostérone et ducandésartan n'est pas recommandée. L’utilisation de ces associations doitêtre faite sous le contrôle d’un spécialiste et il faut surveillerrégu­lièrement la fonction rénale, l’ionogramme sanguin et la pressionartérielle.

Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.

Hémodialyse

Durant la dialyse, la pression artérielle peut être particulièremen­tsensible au blocage des récepteurs AT1, en raison de l'hypovolémie et del'activation du système rénine-angiotensine-aldostérone. En conséquence, lesdoses de CANDESARTAN HCS doivent être ajustées progressivement avec unesurveillance étroite de la pression artérielle des patientshémodi­alysés.

Sténose des artères rénales

Les médicaments qui agissent sur le systèmerénine-angiotensine-aldostérone, y compris les antagonistes des récepteurs del'angiotensine II (ARAII), peuvent accroître l'urée sanguine et la créatininesérique chez les patients présentant une sténose bilatérale de l'artèrerénale ou une sténose artérielle rénale sur rein fonctionnel unique.

Transplantation rénale

L’expérience clinique est limitée en ce qui concerne l'administration deCANDESARTAN HCS chez les patients ayant subi une transplantation rénale.

Hypotension

Pendant un traitement par CANDESARTAN HCS, une hypotension peut survenir chezles patients insuffisants cardiaques. Une hypotension peut également survenirchez les patients hypertendus présentant une déplétion du volumeintravas­culaire, par exemple ceux recevant des diurétiques àfortes doses.

L'initiation du traitement doit se faire avec prudence et en s'efforçant decorriger l'hypovolémie.

Anesthésie et intervention chirurgicale

Chez des patients traités par un antagoniste des récepteurs del'angiotensine II, une hypotension peut survenir au cours d'une anesthésie oud'une intervention chirurgicale, en raison d'un blocage du systèmerénine-angiotensine. Très rarement, l'hypotension peut être sévère etnécessiter le recours à un remplissage vasculaire et/ou à des substancesvaso­pressives.

Sténose de la valve aortique et mitrale (cardiomyopathie obstructivehy­pertrophique)

Comme avec les autres vasodilatateurs, une prudence particulière estindiquée chez les patients souffrant de sténose aortique ou mitralehémody­namiquement pertinente ou de cardiomyopathie obstructivehy­pertrophique.

Hyperaldostéronisme primaire

Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne répondentgéné­ralement pas aux médicaments antihypertenseurs agissant parl'intermédiaire de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone.En conséquence, l'utilisation de CANDESARTAN HCS n'est pas recommandée pourcette population.

Hyperkaliémie

L'utilisation concomitante de CANDESARTAN HCS et de diurétiqueshy­perkaliémiants, de suppléments de potassium et de substituts du selcontenant du potassium ou d'autres médicaments susceptibles d’augmenter lestaux de potassium (par exemple l’héparine) peut entraîner une élévation dela kaliémie chez les patients hypertendus. La surveillance de la kaliémiedevra être réalisée si nécessaire.

Une hyperkaliémie peut survenir chez les patients insuffisants cardiaquestraités par CANDESARTAN HCS. Une surveillance périodique de la kaliémie estrecommandée. L’association d’un IEC, d’un diurétique hyperkaliémiant(par exemple la spironolactone) et de CANDESARTAN HCS n’est pas recommandéeet ne doit être envisagée qu’après une évaluation attentive desbénéfices et des risques éventuels.

En général

Chez les patients dont la tonicité vasculaire et la fonction rénaledépendent de façon prédominante de l'activité du systèmerénine-angiotensine-aldostérone (par exemple les patients présentant uneinsuffisance cardiaque congestive sévère ou une maladie rénale sous-jacente,y compris une sténose des artères rénales), le traitement par d'autresmédicaments agissant sur ce système a été associé à une hypotensionaiguë, une azotémie, une oligurie ou rarement à une insuffisanceré­nale aiguë.

Des effets similaires ne peuvent être exclus avec les ARAII. Comme avec lesautres médicaments antihypertenseurs, une chute excessive de la pressionartérielle chez des patients ayant une cardiopathie ischémique ou une maladiecérébro-vasculaire ischémique peut entraîner un infarctus du myocarde ou unaccident vasculaire cérébral.

L'effet antihypertenseur du candésartan peut être renforcé par d'autresmédicaments ayant des propriétés antihypertensives, qu'ils soient prescritscomme antihypertenseurs ou pour d'autres indications.

Grossesse

Les ARAII ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moinsque le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il estrecommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier letraitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécuritéétabli pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitementpar ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitementalter­natif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie etde altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance­rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’associationd’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren, n’est pas recommandé (voir rubriques4.5 et 5­.1).

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnéces­saire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’unspécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale,de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA IIne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathiedi­abétique.

Population pédiatrique

Utilisation dans la population pédiatrique, incluant les patients avec uneinsuffisan­ce rénale

CANDESARTAN HCS n’a pas été étudié chez les enfants ayant un taux defiltration glomérulaire inférieur à 30 ml/min/1,73 m² (voirrubrique 4.2).

Pour les enfants avec une possible déplétion du volume intravasculaire (parexemple, patients traités par des diurétiques, en particuliers ceuxprésentant une insuffisance rénale), le traitement par candesartan doit êtreinitié sous surveillance médicale renforcée, à une dose initiale plus faible(voir rubrique 4.2).

Chez les patientes, après l’apparition des premières menstruations,l’é­ventualité, l’éventualité d’une grossesse devra être évaluée demanière régulière. Une information appropriée devra être donnée et/ou desactions devront être prises pour prévenir tout risque d’exposition pendantla grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.6).

Lactose

Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant uneintolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) nedoivent pas prendre ce médicament.

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les composants ayant été évalués dans les études de pharmacocinéti­queclinique incluent l'hydrochlorot­hiazide, la warfarine, la digoxine, descontraceptifs oraux (éthinylestra­diol/lévonorges­trel), le glibenclamide,la nifédipine et l'énalapril. Aucune interaction pharmacocinéti­quecliniquement significative avec ces médicaments n'a été identifiée.

L'utilisation concomitante de diurétiques hyperkaliémiants, de supplémentsde potassium, de substituts du sel contenant du potassium ou d'autresmédicaments (par exemple l’héparine) peuvent augmenter les taux depotassium. Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée lecas échéant (voir rubrique 4.4).

Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et dela toxicité ont été observées au cours de l'administration concomitante delithium et d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion’ (IEC). Un effetsimilaire peut survenir avec les ARAII. L’utilisation du candésartan et dulithium n’est pas recommandée. Si l’association est indispensable, unesurveillance attentive des taux sériques de lithium est recommandée.

Lorsque des ARAII sont administrés simultanément avec desanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (c'est-à-dire des inhibiteurssé­lectifs de la COX 2, de l'acide acétylsalicylique (> 3 g/jour) et desAINS non sélectifs), l'effet antihypertenseur peut être atténué.

Comme pour les IEC, l'utilisation concomitante d’ARAII et d'AINS peutaugmenter le risque d'altération de la fonction rénale, y compris uneéventuelle insuffisance rénale aiguë, et une augmentation des taux sériquesde potassium, en particulier chez les patients avec une insuffisance rénalepréexistante. L'association doit être utilisée avec prudence, en particulierchez les patients âgés.

Les patients doivent être hydratés correctement et une surveillance de lafonction rénale sera mise en place à l’initiation du traitement concomitant,puis périodiquement par la suite.

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage dusystème rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation­concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à unefréquence plus élevée d’événements indésirables tels quel’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisationd’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.1).

Population pédiatrique

Les études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation des ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4).

L’utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestresde la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse nepermettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque ne peutêtre exclue. Il n’existe pas de données épidémiologiques contrôléesdis­ponibles concernant le risque d’utilisation des ARAII, cependant un risquesimilaire aux IEC peut exister pour cette classe de médicaments. A moins quele traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandéde modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent unegrossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant lagrossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit êtrearrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif seradébuté.

L’exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de lagrossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de lafonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) etune toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hy­perkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à partir du 2èmetrimestre de la grossesse il est recommandé de faire une échographie fœtaleafin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Lesnouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plantensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Allaitement

En raison de l’absence d’information disponible sur l'utilisation deCANDESARTAN HCS au cours de l'allaitement, CANDESARTAN HCS est déconseillé; ilest préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil desécurité bien établi pendant l’allaitement, en particulier chez lenouveau-né ou le prématuré.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude n’a été réalisée sur les effets du candésartan surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois,la survenue occasionnelle de vertiges ou de fatigue au cours du traitement avecCANDESARTAN HCS doit être prise en compte.

4.8. Effets indésirables

Traitement de l'hypertension artérielle

Dans les essais cliniques contrôlés, les événements indésirables ontété transitoires et d'intensité légère. La fréquence globale desévénements indésirables n’a été corrélée ni à la posologie ni àl’âge. Les arrêts de traitement dus à des événements indésirables ontété comparables sous candésartan cilexétil (3,1%) ou placebo (3,2%).

Dans une analyse groupée de données d'essais cliniques menés chez despatients hypertendus, les effets indésirables suivant avec le candésartanci­lexétil ont été définis par une incidence d'événements supérieured’au moins 1% à celle observée avec un placebo. Selon cette définition, leseffets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient lesétourdisse­ments/vertiges, les céphalées et les infectionsres­piratoires.

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables au cours des essaiscliniques et après commercialisation.

Les fréquences utilisées dans les tableaux de cette rubrique sont lessuivantes: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peufréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)et très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut êtreestimée sur la base des données disponibles):

Classe de système d’organe

Fréquence

Effet indésirable

Infections et infestations

Fréquent

Infection respiratoire

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare

Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare

Hyperkaliémie, hyponatrémie

Affections du système nerveux

Fréquent

Etourdissemen­t/vertiges, céphalées

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare

Toux

Affections gastro-intestinales

Très rare

Nausées

Indéterminée

Diarrhée

Affections hépato-biliaires

Très rare

Élévation des enzymes hépatiques, anomalies de la fonction hépatique ouhépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare

Angio-œdème, éruption cutanée, urticaire, prurit

Affections musculo-squelettiques etdu tissu conjonctif

Très rare

Dorsalgies, arthralgies, myalgies

Affections du rein et des voies urinaires

Très rare

Altération de la fonction rénale, incluant des cas d'insuffisance rénalechez des patients à risque (voir rubrique 4.4)

Biologie

En général, l'administration de CANDESARTAN HCS n'a pas entraîné demodification cliniquement significative des données biologiques usuelles. Commepour d'autres inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone, delégères baisses de l’hémoglobine ont été observées lors d’uneutilisation prolongée.

Aucune surveillance régulière des paramètres biologiques n'estgénéralement nécessaire pour les patients recevant du candésartanci­lexétil. Toutefois, chez les patients insuffisants rénaux, une surveillancepé­riodique des taux sériques de potassium et de créatinine estrecommandée.

Population pédiatrique

La tolérance du candésartan cilexétil a été suivie chez 255 enfants etadolescents hypertendus, âgés de 6 à <18 ans, au cours d’une étudeclinique sur l’efficacité de 4 semaines et d’une étude clinique en ouvertd’un an (voir rubrique 5.1). Dans presque toutes les différentes classes desystèmes d’organes, les fréquences des événements indésirables chez lesenfants sont généralement « fréquentes » à « peu fréquentes ». Bien quela nature et la sévérité des effets indésirables soient similaires à cellesdes adulte (voir tableau ci-dessus), la fréquence de tous les effetsindésirables est plus élevée chez les enfants et les adolescents, enparticulier :

· Les céphalées, les sensations vertigineuses et les infections des voiesrespiratoires supérieures sont « très fréquentes » (à savoir, ≥ 1/10)chez les enfants et « fréquentes » (≥ 1/100 à < 1/10) chez lesadultes.

· La toux est « très fréquente » (à savoir, > 1/10) chez les enfantset « très rare » (< 1/10 000) chez les adultes.

· Les éruptions cutanées sont « fréquentes » (à savoir ≥ 1/100 à< 1/10) chez les enfants et « très rares » (< 1/10 000) chez lesadultes.

· Les hyperkaliémies, les hyponatrémies et les anomalies de la fonctionhépatique sont « peu fréquentes » (≥ 1/1000 à < 1/100) chez lesenfants et « très rares » (< 1/10 000) chez les adultes.

· Des arythmies sinusales, des nasopharyngites et de la fièvre ont étérapportées de façon « fréquentes » ( ≥ 1/100 à < 1/10) et desdouleurs oropharyngées de façon « très fréquentes » ((≥ 1/10) chez lesenfants, mais aucun de ces effets indésirables n’a été rapporté chez lesadultes. Cependant, ces effets sont temporaires et correspondent à des maladiesrépandues chez les enfants.

Le profil général de tolérance du candésartan cilexétil chez lespatients pédiatriques ne diffère pas de façon significative du profil detolérance chez les adultes.

Traitement de l'insuffisance cardiaque

Le profil des événements indésirables de candésartan cilexétil chez lespatients insuffisants cardiaques était cohérent avec la pharmacologie dumédicament et l'état de santé des patients. Dans le programme clinique CHARM,comparant le candésartan cilexétil à des doses allant jusqu'à 32 mg(n=3 803) à un placebo (n=3 796), 21,0% des patients du groupe candésartanci­lexétil et 16,1% des patients du groupe placebo ont arrêté le traitement enraison d'événements indésirables. Les effets indésirables les plusfréquemment rapportés étaient l’hyperkaliémie, l’hypotension etl’insuffisance rénale.

Ces événements sont plus fréquents chez les patients de plus de 70 ans,les diabétiques, ou les sujets ayant reçu d’autres traitements qui affectentle système rénine-angiotensine-aldostérone, en particulier les IEC et/ou laspironolactone.

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables au cours des essaiscliniques et après commercialisation.

Classe de système d’organe

Fréquence

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare

Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Hyperkaliémie

Très rare

Hyponatrémie

Affections du système nerveux

Très rare

Etourdissement, céphalées

Affections vasculaires

Fréquent

Hypotension

Affections gastro-intestinales

Très rare

Nausées

Affections hépato-biliaires

Très rare

Élévation des enzymes hépatiques, anomalies de la fonction hépatique ouhépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare

Angio-œdème, éruption cutanée, urticaire, prurit

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Très rare

Dorsalgies, arthralgies, myalgies

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent

Altération de la fonction rénale, incluant des cas d'insuffisance rénalechez des patients à risque (voir rubrique 4.4)

Biologie

L’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale sont fréquenteschez les patients traités par CANDESARTAN HCS pour une insuffisance cardiaque.Une surveillance périodique des taux sériques de créatinine et de potassiumest recommandée (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Les principales manifestations attendues d'un surdosage sont une hypotensionsym­ptomatique et des vertiges, en rapport avec l'activité pharmacologique. Lesrapports de cas individuels de surdosage (jusqu'à 672 mg de candésartanci­lexétil) indiquent que les patients se sont rétablis sans incidentparti­culier.

Conduite à tenir

En cas d'hypotension symptomatique, un traitement symptomatique doit êtreinstauré et les signes vitaux doivent être surveillés. Le patient doit êtreplacé en position allongée, les jambes surélevées. Si cela n'est passuffisant, le volume plasmatique doit être augmenté en perfusant par exempleune solution saline isotonique. Des médicaments sympathomimétiques peuventêtre administrés si les mesures précédentes ne sont pas suffisantes.

Le candésartan n'est pas éliminé par hémodialyse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique: Antagonistes des récepteurs del'angiotensine II, code ATC C09CA06.

Mécanisme d’action

L'angiotensine II est la principale hormone vasoactive du systèmerénine-angiotensine-aldostérone qui joue un rôle dans la physiopathologie del'hypertension, de l'insuffisance cardiaque et d'autres affectionscardio-vasculaires. Elle participe également à la pathogénèse del'hypertrophie et des dommages des organes cibles. Les effets physiologiques­majeurs de l'angiotensine II tels que la vasoconstriction, la stimulationd'al­dostérone, la régulation de l'homéostase hydro-sodée et la stimulationde la croissance cellulaire s'exercent par l'intermédiaire du récepteur detype 1 (AT1).

Effets pharmacodynamiques

Le candésartan cilexétil est une prodrogue adaptée à la prise orale. Ilest rapidement transformé, après administration orale, en candésartan, leprincipe actif, par hydrolyse d’un groupement ester au cours de l’absorptiongastro-intestinale. Le candésartan est un ARAII, sélectif des récepteurs AT1,avec une forte liaison et une dissociation lente du récepteur. Il n'a aucuneactivité agoniste.

Le candésartan n'inhibe pas l'enzyme de conversion qui transformel'an­giotensine I en angiotensine II et dégrade la bradykinine. Il n'y a aucuneffet sur l'enzyme de conversion, et n'entraîne aucune potentialisation de labradykinine ou de la substance P. Dans des essais cliniques contrôléscomparant le candésartan à des inhibiteurs de l'enzyme de conversion,l'in­cidence de la toux a été plus faible chez les patients traités parcandésartan cilexétil. Le candésartan n'agit sur aucun autre récepteurhormonal ou canal ionique ayant un rôle important dans la régulationcardio-vasculaire. L'antagonisme des récepteurs de l'angiotensine II (AT1) setraduit par une augmentation dose-dépendante des taux plasmatiques de rénine,d'angi­otensine I et d'angiotensine II et par une diminution de la concentration­plasmatique d'aldostérone.

Efficacité et sécurité clinique
Hypertension artérielle

Dans l'hypertension artérielle, le candésartan entraîne une réductiondose-dépendante prolongée de la pression artérielle. L'activitéanti­hypertensive est due à la diminution des résistances périphériques­systémiques, sans accélération réflexe de la fréquence cardiaque. Il n'y apas d'hypotension importante ou exagérée après administration de la premièredose ou d'effet rebond à l'arrêt du traitement.

Après administration d'une dose unique de candésartan cilexétil, l'effetantihy­pertenseur survient généralement dans les 2 heures. En traitementcontinu, la réduction maximale de la pression artérielle, quelle que soit ladose, est généralement atteinte dans les 4 semaines et se maintient au coursdu traitement prolongé. Selon une méta-analyse, l'effet additif moyen d'uneaugmentation de la dose de 16 mg à 32 mg une fois par jour est faible. Entenant compte de la variabilité interindividuelle, un effet supérieur à lamoyenne est à prévoir chez certains patients. Administré une fois par jour,le candésartan cilexétil entraîne une réduction efficace et régulière dela pression artérielle sur 24 heures avec peu d'écart entre les effetsmaximum et minimum dans l'intervalle de doses. L'effet antihypertenseur et latolérance du candésartan et du losartan ont été comparés dans deux étudesrandomisées en double aveugle, incluant un total de 1 268 patientspré­sentant une hypertension légère à modérée. La réduction de la pressionartérielle au nadir (systolique/di­astolique) a été de 13,1/10,5 mmHg avecle candésartan cilexétil 32 mg une fois par jour et de 10,0/8,7 mmHg avec lelosartan potassique 100 mg une fois par jour (différence de réduction de lapression artérielle de 3,1/1,8 mmHg, p<0,0001/p<0,0001).

Lorsque le candésartan cilexétil est associé à l'hydrochlorot­hiazide,les effets hypotenseurs sont additifs. Une augmentation de l'effetantihy­pertenseur est également observée lorsque le candésartan cilexétil estassocié à l'amlodipine ou à la félodipine.

Les médicaments qui bloquent le système rénine-angiotensine-aldostéroneont un effet antihypertenseur moins prononcé chez les patients noirs(généralement une population à rénine basse) que chez les autres patients.C'est également le cas pour le candésartan. Dans un essai clinique en ouvertde 5 156 patients souffrant d'hypertension diastolique, la réduction de lapression artérielle pendant un traitement par candésartan a étésignificati­vement plus faible chez les patients noirs que chez les autrespatients (14,4/10,3 mmHg contre 19,0/12,7 mmHg, p<0,0001/p<0,0001).

Le candésartan augmente le flux sanguin rénal et maintient ou augmente letaux de filtration glomérulaire tandis que la résistance vasculaire rénale etla fraction de filtration sont diminuées. Dans un essai clinique de 3 moischez des patients hypertendus atteints de diabète de type 2 et demicroalbuminurie, le traitement antihypertenseur par candésartan cilexétil aréduit la sécrétion urinaire d'albumine (rapport albumine/créa­tinine,moyenne de 30%, intervalle de confiance (IC) à 95% de 15 à 42%). Il n'existeactue­llement aucune donnée sur l'effet du candésartan sur l'évolution de lanéphropathie diabétique.

Les effets du candésartan cilexétil 8 mg à 16 mg (dose moyenne de12 mg), une fois par jour, sur la morbidité et la mortalité cardio-vasculaireont été évalués dans un essai clinique randomisé de 4 937 patients âgés(de 70 à 89 ans; 21% âgés de 80 ans ou plus) présentant une hypertensionlégère à modérée qui ont été suivis pendant une durée moyenne de3,7 ans (Study on COgnition and Prognosis in the Elderly). Les patientsrecevaient du candésartan cilexétil ou un placebo en addition à un autretraitement antihypertenseur si nécessaire. La pression artérielle a étéréduite de 166/90 à 145/80 mmHg dans le groupe candésartan, et de 167/90 à149/82 mmHg dans le groupe témoin.

Aucune différence statistiquement significative n'a été observée pour lecritère principal d'évaluation, événements cardio-vasculaires majeurs(mortalité cardio-vasculaire, accident vasculaire cérébral non mortel etinfarctus du myocarde non mortel). 26,7 événements pour1 000 patients-années ont été mis en évidence dans le groupe candésartancontre 30,0 événements pour 1 000 patients-années dans le groupe témoin(risque relatif 0,89, IC à 95% de 0,75 à 1,06, p=0,19).

Population pédiatrique -hypertension

Les effets antihypertenseurs du candésartan ont été évalués chez lesenfants hypertendus âgés de 1 à < 6 ans et de 6 à < 17 ans dansdeux études randomisées par séries de doses, en double aveugle pendant quatre, multicentriques pendant quatre semaines.

Chez les enfants âgés de 1 à < 6 ans, 93 patients, dont 74%présentant une affection rénale, ont été randomisés afin de recevoir unesuspension orale de candésartan cilexétil à la dose de 0,05, 0,20 ou0,40 mg/kg une fois par jour. La principale méthode d’analyse était lamesure de la variation de la pression artérielle systolique (PAS) en fonctionde la dose.

La pression artérielle systolique (PAS) a diminué d’un minimum de6,0 mmHg à un maximum de 12,0 mmHg et la pression artérielle diastolique(PAD) de 5.2 à 11.1 mmHg par rapport à la mesure initiale dans les troisgroupes, quelles que soient les doses de candésartan cilexétil. Cependant,puisqu’il n’y avait pas de groupe placebo, la véritable ampleur del’effet du candésartan cilexétil sur la pression artérielle resteincertaine, ce qui rend difficile une évaluation concluante du rapportbénéfice-risque dans ce groupe d’âge.

Chez les enfants âgés de 6 à < 17 ans, 240 patients ont étérandomisés afin de recevoir soit un placebo, soit une faible, moyenne ou fortedose de candésartan cilexétil suivant le ratio 1 :2 :2 :2. Chez les enfantsdont le poids était inférieur à 50 kg, les doses de candésartan cilexétilétaient de 2, 8 ou 16 mg une fois par jour. Chez les enfants de plus de50 kg, les doses de candésartan cilexétil étaient de 4, 16 ou 32 mg unefois par jour. Le candésartan dans l’ensemble des groupes, quelle que soit ladose, a réduit la PAS en position assise de 10,2 mmHg (p<0,0001) et la PADen position assise de 6,6 mmHg (p=0.0029), à partir de la valeur initiale.Dans le groupe placebo,une réduction a également été notée, de 3,7 mmHgpour la PAS en position assise (p=0,0074) et de 1,80 mmHg pour la PAD enposition assise (p=0,0992) à partir de la valeur initiale. Malgré l’effetplacebo notable, l’effet observé avec les doses individuelles decandésartan, quelle que soit la dose (et toutes les doses regroupées) étaitsignifica­tivement supérieur au placebo. La réponse maximale de réduction dela pression artérielle chez les enfants de moins et de plus de 50 kg a étéatteinte avec des doses de 8 mg et 16 mg respectivement et l’effet a atteintun plateau après celles-ci. Parmi les enfants enrôlés dans l’étude, 47%étaient des patients noirs et 29% étaient de sexe féminin ; l’âge moyen+/- écart-type était de 12,9 +/- 2,6 ans.

Chez les enfants âgés de 6 à < 17 ans, il y avait une tendance à uneffet moindre sur la pression artérielle chez les patients noirs par rapportaux autres patients.

Insuffisance cardiaque

Le traitement par candésartan cilexétil réduit la mortalitécardio-vasculaire et les hospitalisations liées à l'insuffisance cardiaque etaméliore les symptômes des patients présentant une dysfonction systoliqueven­triculaire gauche, comme démontré dans le programme d'études CHARM(Candesartan in Heart failure – Assessment of Reduction in Mortality andmorbidity).

Ce programme d'essais en double aveugle, contrôlés versus placebo conduitchez des patients présentant une insuffisance cardiaque chronique (ICC) declasse fonctionnelle II à IV de la NYHA était constitué de trois étudesdistinctes: CHARM-Alternative (n=2 028) chez des patients ayant une FEVG ≤40% non traités par IEC en raison d'une intolérance (essentiellement en raisonde la toux, 72%), CHARM-Added (n=2 548) chez des patients ayant une FEVG ≤40% traités par IEC et CHARM-Preserved (n=3 023) chez des patients ayant uneFEVG > 40%. Les patients bénéficiant d'un traitement optimal de leur ICC audébut de l'étude ont été randomisés pour recevoir un placebo ou ducandésartan cilexétil (dose allant de 4 mg ou 8 mg une fois par jourjusqu'à 32 mg une fois par jour ou jusqu'à la plus forte dose tolérée, dosemoyenne de 24 mg) et ont été suivis pendant une durée médiane de37,7 mois. Après 6 mois de traitement, 63% des patients qui prenaienttoujours du candésartan cilexétil (89%) recevaient la dose cible de32 mg.

Dans l'étude CHARM-Alternative, le critère principal composite demortalité cardio-vasculaire ou première hospitalisation pour ICC a étésignificati­vement réduit avec le candésartan par rapport au placebo, risquerelatif RR 0,77 (IC 95% de 0,67 à 0,89, p< 0,001). Ceci correspond à unediminution du risque relatif de 23%. Le critère principal est survenu chez 33%des patients sous candésartan (IC à 95% de 30,1 à 36,0) et 40% des patientssous placebo (IC à 95% de 37,0 à 43,1), la différence absolue était de 7,0%(IC à 95% de 11,2 à 2,8). Pour éviter la survenue d'un décès d'originecardi­ovasculaire ou d'une hospitalisation pour insuffisance cardiaque,14 pa­tients ont du être traités pendant la durée de l'étude. Le critèrecomposite de mortalité toutes causes ou première hospitalisation pour ICCétait significativement réduit avec le candésartan, RR 0,80 (IC 95% de0,70 à 0,92, p=0,001). Le critère principal est survenu chez 36,6% despatients sous candésartan (IC à 95% de 33,7 à 39,7) et 42,7% des patientssous placebo (IC à 95% de 39,6 à 45,8), la différence absolue était de 6,0%(IC à 95% de 10,3 à 1,8). Les deux composantes de ces critères d'évaluationcom­posite, mortalité et morbidité (hospitalisation pour ICC) ont contribuéaux effets favorables du candésartan. Le traitement par candésartan cilexétila entraîné une amélioration de la classe fonctionnelle NYHA (p=0,008).

Dans l'étude CHARM-Added, le critère principal composite de mortalitécardio-vasculaire ou première hospitalisation pour ICC était significative­mentréduit avec le candésartan par rapport au placebo, RR 0,85 (IC à 95% de0,75 à 0,96, p=0,011). Ceci correspond à une diminution du risque relatif de15%. Le critère principal est survenu chez 37,9% des patients sous candésartan(IC à 95% de 35,2 à 40,6) et 42,3% des patients sous placebo (IC à 95% de39,6 à 45,1), la différence absolue était de 4,4% (IC à 95% de 8,2 à0,6). Pour éviter la survenue d'un décès d'origine cardiovasculaire ou unehospitalisation pour insuffisance cardiaque, 23 patients devaient êtretraités pendant la durée de l'étude. Le critère composite de mortalitétoutes causes ou première hospitalisation pour ICC était égalementsigni­ficativement réduit avec le candésartan, RR 0,87 (IC à 95% de 0,78 à0,98, p=0,021). Le critère principal est survenu chez 42,2% des patients souscandésartan (IC à 95% de 39,5 à 45,0) et 46,1% des patients sous placebo (ICà 95% de 43,4 à 48,9), la différence absolue était de 3,9% (IC à 95% de7,8 à 0,1). Les deux composantes de ces critères d'évaluation composite,mortalité et morbidité, ont contribué aux effets favorables du candésartan.Le traitement par candésartan cilexétil a entraîné une amélioration de laclasse fonctionnelle NYHA (p=0,020).

Dans l'étude CHARM-Preserved, aucune réduction statistiquemen­tsignificative n'a été obtenue pour le critère principal composite demortalité cardio-vasculaire ou première hospitalisation pour ICC, RR 0,89(IC95% 0,77–1,03, p=0,118).

La mortalité toutes causes n'était pas statistiquement significative­lorsqu'elle a été analysée séparément dans chacune des trois études CHARM.Toutefois, la mortalité toutes causes a également été évaluée enregroupant les populations: CHARM-Alternative et CHARM-Added, RR 0,88 (IC95%0,79–0,98, p=0,018) ainsi que dans les trois études, RR 0,91 (IC95%0,83–1,00, p=0,055).

Les effets bénéfiques du candésartan ont été observés quels que soientl'âge, le sexe et la nature des traitements associés. Le candésartan a parailleurs été efficace chez les patients prenant à la fois des bêta-bloquantset des IEC, et le bénéfice a été obtenu que les IEC aient été pris à ladose cible recommandée ou non.

Chez les patients présentant une ICC et une altération de la fonctionsystolique ventriculaire gauche (fraction d'éjection ventriculaire gauche, FEVG≤ 40%), le candésartan diminue les résistances vasculaires systémiques etla pression capillaire pulmonaire, augmente l'activité rénine plasmatique etla concentration de l'angiotensine II et diminue le taux d'aldostérone.

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril GlobalEndpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy inDiabetes).

L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale,ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques detype 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidenced’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénaleset/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé uneaugmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/oud’hypotension.

Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, comptetenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.

L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascularand Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer lebénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou unARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’uneinsuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cetteétude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation durisque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaireet les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans legroupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événementsindé­sirables et certains événements indésirables graves tels quel’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont étérapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupeplacebo.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption et distribution

Après administration orale, le candésartan cilexétil est transformé encandésartan, la substance active.

La biodisponibilité absolue du candésartan est d'environ 40% aprèsl'adminis­tration orale d'une solution de candésartan cilexétil. Labiodisponibilité relative de la forme comprimé par rapport à celle de lamême solution orale est d'environ 34% avec une très faible variabilité. Labiodisponibilité absolue estimée du comprimé est donc de 14%. Laconcentration sérique maximale moyenne (Cmax) est atteinte 3 à 4 heuresaprès la prise du comprimé. Les concentrations sériques de candésartanau­gmentent de façon linéaire avec l'augmentation des doses. Aucune différenceliée au sexe n'a été constatée dans la pharmacocinétique du candésartan.L'aire sous courbe (ASC) des concentrations sériques de candésartan enfonction du temps n'est pas significativement modifiée par la prise de repas.Le candésartan est fortement lié aux protéines plasmatiques (plus de 99%). Levolume de distribution apparent du candésartan est de 0,1 l/kg.

La biodisponibilité du candésartan n’est pas modifiée parl’alimentation.

Biotransformation et élimination

Le candésartan est principalement éliminé sous forme inchangée par voiesurinaire et biliaire et il est faiblement éliminé par métabolismehé­patique – (CYP2C9). Les études d'interactions disponibles montrent qu'iln'y a pas d'effet sur le CYP2C9 ni sur le CYP3A4. Selon les données in vitro,on ne s’attend à aucune interaction in vivo avec les médicaments dont lemétabolisme dépend des isoenzymes CYP1A2, CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6,CYP2E1 ou CYP3A4 du cytochrome P450. Sa demi-vie terminale est d'environ9 heures. Il n'y a pas d'accumulation lors d'administrations répétées.

La clairance plasmatique totale du candésartan est d'environ 0,37 ml/min/kgavec une clairance rénale d'environ 0,19 ml/min/kg. L'élimination rénale ducandésartan se fait à la fois par filtration glomérulaire et sécrétiontubulaire active. Après une dose orale de candésartan cilexétil marqué auC14, environ 26% de la dose est excrétée dans l'urine sous forme decandésartan et 7 % sous forme de métabolite inactif tandis qu'environ 56% dela dose est retrouvée dans les fèces sous forme de candésartan et 10% sousforme de métabolite inactif.

Pharmacocinétique dans les populations particulières

Chez les patients âgés (de plus de 65 ans) la Cmax et l'ASC ducandésartan sont augmentées respectivement d'environ 50% et 80%comparativement à celles des sujets jeunes. Cependant, la réponse tensionnelleet l'incidence d'événements indésirables sont similaires aprèsl'adminis­tration d'une dose donnée de CANDESARTAN HCS chez les patients jeuneset les patients âgés (voir rubrique 4.2).

Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée,la Cmax et l'ASC du candésartan augmentent après administration répétéed'environ 50% et 70% respectivement, mais la demi-vie d'élimination t½ n'estpas modifiée par rapport à celle des patients dont la fonction rénale estnormale.

Les modifications correspondantes chez les patients en insuffisance rénalesévère sont d'environ 50% et 110% respectivement. La t½ terminale ducandésartan est approximativement doublée chez les patients en insuffisancerénale sévère. L'ASC du candésartan des patients hémodialysés estsimilaire à celle des patients en insuffisance rénale sévère.

Dans deux études, incluant toutes les deux des patients présentant uneinsuffisance hépatique légère à modérée, une augmentation de l’ASCmoyenne du candésartan d’approximativement 20% pour une étude et de 80% pourl’autre étude a été mise en évidence (voir rubrique 4.2). Il n'y a pasd'expérience chez les patients présentant une insuffisance hépatiquesévère.

Population pédiatrique

Les propriétés pharmacocinétiques du candésartan ont été évaluéeschez les enfants hypertendus âgés de 1 à < 6 ans et ceux âgés de 6 à< 17 ans dans deux études de pharmacocinétique à dose unique.

Chez les enfants âgés de 1 à < 6 ans, 10 enfants pesant entre 10 et< 25 kg ont reçu une dose unique de 0,2 mg/kg de candésartan sous formede suspension orale. IlAucune corrélation n’a été relevée pour entre laCmax et l'ASC avec l’âge ou le poids.

Aucune donnée sur la clairance n’a été collectée ; de ce fait lapossibilité d’une corrélation entre la clairance et le poids/âge dans cettepopulation n’est pas connue.

Chez les enfants âgés de 6 à < 17 ans, 22 enfants ont reçu une doseunique de 16 mg de candésartan sous formecomprimé. Il Aucune corrélationn’a été relevée pour la Cmax et l’âge et entre l'ASC et l’âge.

Cependant, le poids semble être corrélé de façon significative avec laCmax (p=0,012) et l'ASC (p=0,011). Aucune donnée de clairance n’a étécollectée; par conséquent la possibilité d’une corrélation entre laclairance et le poids/âge dans cette population n’est pas connue.

L’exposition chez les enfants âgés de plus de 6 ans a été similaire àcelles des adultes pour une même dose.

La pharmacocinétique du candésartan cilexétil n’a pas été évaluéechez les patients pédiatriques de moins de un an.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune preuve de toxicité systémique ou des organes cibles anormale n'aété observée à des doses cliniquement pertinentes. Dans les études desécurité préclinique, le candésartan a eu des effets sur les reins et surles paramètres érythrocytaires à des doses élevées chez la souris, le rat,le chien et le singe.

Le candésartan a entraîné une réduction des paramètres de la lignéerouge (érythrocytes, hémoglobine, hématocrite). Les effets sur les reins(notamment néphrite interstitielle, distension tubulaire, tubules basophiles;hausse des concentrations plasmatiques d'urée et de créatinine) provoqués parle candésartan pourraient être secondaires à l'effet hypotenseur conduisantà des altérations de la perfusion rénale. De plus, le candésartan a induitune hyperplasie/hy­pertrophie des cellules juxtaglomérulaires. Cesmodifications ont été considérées comme étant induites par l'actionpharma­cologique du candésartan. Pour les doses thérapeutiques de candésartanchez l'homme, l'hyperplasie/hy­pertrophie des cellules juxtaglomérula­iresrénales ne semble pas pertinente.

Lors d’études précliniques chez des rats nouveau-nés et juvénilesnormo­tendus, le candésartan a entrainé une réduction du poids corporel etcardiaque. Tout comme chez les animaux adultes, ces effets sont considéréscomme résultant de l’action pharmacologique du candésartan. A la dose laplus faible de 10 mg/kg, l’exposition au candésartan était 12 à 78 foissupérieure à celles retrouvées chez les enfants âgés de 1 à < 6 ansayant reçu du candésartan cilexétil à la dose de 0,2 mg/kg, et 7 à54 fois ceux trouvés chez les enfants âgés de 6 à <17 ans qui ont reçudu candésartan cilexétil à la dose de 16 mg. Comme aucune dose sans effetobservé n'a été identifiée dans ces études, la marge de sécurité pour leseffets sur le poids du cœur et la pertinence clinique de ces observations n'estpas connue.

Une fœtotoxicité a été observée en fin de grossesse (voirrubrique 4.6).

Les données issues de tests de mutagénicité in vitro et in vivo indiquentque le candésartan n'exerce aucune activité mutagène ou clastogène dans desconditions d'utilisation clinique.

Il n'y a eu aucune preuve de carcinogénicité.

Le système Rénine-Angiotensine-Aldostérone joue un rôle critique dans ledéveloppement du rein in utero. Il a été démontré que l’inhibition de cesystème entraînait un développement anormal du rein chez les très jeunesouris. L’administration de médicament agissant directement sur le systèmerénine-angiotensine-aldostérone peut donc altérer le développement normal durein. De ce fait, les enfants de moins de 1 an ne doivent pas recevoir decandésartan (voir rubrique 4.3).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, amidon de maïs, sébacate de dibutyle, laurylsulfatede sodium, hyprolose, carmellose calcique, stéarate de magnésium, oxyde de ferrouge (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîtes de 7, 10, 14, 28, 30, 50, 56, 60, 84, 90, 98, 100 comprimés sousplaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

HCS BVBA

H. KENNISSTRAAT 53

B 2650 EDEGEM

BELGIQUE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 222 029 5 2 : 7 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 030 3 4 : 10 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 032 6 3 : 14 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 033 2 4 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 034 9 2 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 035 5 3 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 036 1 4 : 56 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 037 8 2 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 038 4 3 : 84 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 039 0 4 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 040 9 3 : 98 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 222 041 5 4 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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