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CAPSION, 50-3700 MBq, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CAPSION, 50-3700 MBq, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CAPSION, 50–3700 MBq, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Une gélule contient 50 à 3 700 MBq d’iodure (131I) de sodium à ladate de calibration.

L'iode-131 est obtenu par fission d'uranium-235 ou par bombardementne­utronique de tellure stable. La période de l'iode-131 est de 8,04 jours. Ildécroît en xénon-131 stable par émission de rayonnement gamma de 364 keV(81 %), 637 keV (7,3 %) et 284 keV (6,0 %) et de rayonnement bêta moinsd’énergie maximale 606 keV.

Excipient à effet notoire :

Chaque gélule contient 110 mg de sodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

Gélule verte et orange.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

L'iode-131 est indiqué pour le traitement des affections thyroïdiennes­suivantes :

· Hyperthyroïdie : maladie de Basedow, goitre multinodulaire toxique ounodules autonomes.

· Carcinome thyroïdien vésiculaire et/ou papillaire, y compris en cas demétastases et de tissus thyroïdiens résiduels.

Le traitement par l'iodure (131I) de sodium est fréquemment associé à uneintervention chirurgicale ou aux anti-thyroïdiens de synthèse.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes

L'activité à administrer est appréciée par le clinicien. L’effetthérape­utique n'apparaît qu'au bout de plusieurs mois.

Traitement de l'hyperthyroïdie.

Dans la mesure du possible, il faut s'efforcer d'obtenir une euthyroïdie pardes moyens pharmacologiques. En cas d’échec ou d’impossibilité depoursuivre le traitement médical, l'iode radioactif pourra être administrépour traiter l'hyperthyroïdie.

L'activité administrée se situe généralement entre 200 et 800 MBq, maisil peut être nécessaire de répéter le traitement. Jusqu’à une activitécumulée maximale de 5 000 MBq.

L'activité nécessaire dépend de la cause de l'hyperthyroïdie, de lataille de la thyroïde, de la fixation thyroïdienne et de la clairance del'iode.

Dans la maladie de Basedow, les nodules multiples ou disséminés, les dosesaux organes cibles sont liées à la masse de la glande thyroïde ; cependant encas de nodule unique, la dose à l’organe cible n’est liée qu’à la massede l’adénome. Pour les doses recommandées aux organes cibles(rubrique 11).

Les doses absorbées au niveau de l’organe cible suivantes peuvent êtreutilisées pour le calcul de la posologie:

nodule autonome 300–400 Gy

goitre multinodulaire toxique 150–200 Gy

maladie de Basedow 200 Gy

Dans la maladie de Basedow et le goitre multinodulaire toxique, les dosesabsorbées délivrées à l’organe cible mentionnées ci-dessus sontcalculées en fonction du volume total de la glande thyroïde. Dans le noduleautonome, la dose absorbée délivrée à l’organe cible est définieuniquement en fonction du volume de l'adénome.

L'activité à administrer peut être calculée selon l'équationsui­vante :

Dose cible (Gy) x volume cible (ml)

A (MBq) = _____________­________________________­______________ x K

Fixation 131I max (%) x T ½ efficace (jour)

Avec

Dose cible

=

dose absorbée à l’organe cible (glande thyroïde entière ouadénome)

Volume cible

=

volume de la glande thyroïde entière (maladie de Basedow, goitremultino­dulaire toxique ) ou volume de l’adénome

Fixation 131I max

=

fixation maximale de l’iode-131 dans la glande thyroïde ou dans lesnodules en pourcentage de l'activité administrée, établie à partir d’unedose traceuse.

T ½ efficace

=

demi-vie efficace de l'iode-131 dans la glande thyroïde

K

=

24,67

D'autres méthodes dosimétriques peuvent également être utilisées commeles tests de fixation thyroïdienne au pertechnétate (99mTc) de sodium afin dedéterminer la dose absorbée à délivrer à l’organe cible (Gy) la plusappropriée.

Des protocoles à activité fixe peuvent également être utilisés.

Thyroïdectomie et traitement des métastases.

Après une thyroïdectomie totale ou partielle, l’activité administrée envue d'éliminer le reliquat de tissu thyroïdien est comprise entre 1 850 et3 700 MBq. Cette activité est fonction de l’importance du reliquat et de lafixation de l’iode-131. Pour le traitement ultérieur des métastases,l’ac­tivité administrée varie entre 3 700 et 11 000 MBq.

Chez les patients dont la fonction rénale est réduite

Une justification de l’activité administrée est particulièremen­trequise, car une exposition accrue aux radiations est possible.

Population pédiatrique

L’utilisation chez l’enfant et l’adolescent doit être soigneusementé­valuée, en fonction du besoin clinique et justifiée par le bénéficeattendu comparé au risque dans cette population de patients.

Chez les enfants et les adolescents, le traitement par l’iode radioactifd’af­fections thyroïdiennes bénignes est possible dans des cas justifiés, enparticulier en cas de récidive après l’utilisation de médicamentsan­tithyroïdiens ou en cas de réactions indésirables graves aux médicamentsan­tithyroïdiens (voir 4.4).

Mode d’administration

Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration dumédicament.

Ce médicament ne doit être administré que par du personnel autorisé, voirrubrique 4.4.

La gélule est administrée à jeun par voie orale avec une boisson. Elledoit être avalée entière.

Le patient doit être encouragé à boire abondamment les 24 premièresheures.

Pour favoriser le passage de la gélule dans l’œsophage et créer dansl’estomac un milieu favorable à sa dissolution, il est recommandé au patientde boire une boisson tiède rapidement après l’ingestion de la gélule.

En cas d’administration à un enfant, en particulier à un jeune enfant, ilconvient de s’assurer que la gélule peut être avalée entière. Il estrecommandé de la donner avec des aliments écrasés.

Pour la préparation du patient, voir la rubrique 4.4.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Grossesse et allaitement.

· Patients présentant une dysphagie, une sténose œsophagienne, unrétrécissement de l’œsophage, un diverticule de l’œsophage, une gastriteévolutive, des lésions gastriques érosives ou un ulcère gastroduodénal.

· Patients présentant une suspicion de ralentissement de la motricitégastro-intestinale.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Grossesse, voir la rubrique 4.6.

Potentiel de réactions d'hypersensibilité ou de réactionsanap­hylactiques

En cas de réactions d’hypersensibilité ou de réactions anaphylactiques,un traitement par voie intraveineuse doit être débuté, si nécessaire. Afinde permettre une prise en charge rapide en cas d’urgence, il convientd’avoir à disposition immédiate les médicaments et le matérielnéces­saires, notamment des sondes d’intubation trachéale et du matériel deventilation.

En cas d'hypersensibilité connue à la gélatine ou à ses métabolites, letraitement par la solution d’iodure (131I) de sodium doit êtrepréféré.

Justification du bénéfice/risque individuel

Chez chaque patient, l’exposition aux rayonnements ionisants doit sejustifier par rapport du bénéfice attendu. L’activité injectée doitcorrespondre à la plus faible dose de radiation possible compatible avecl'obtention de l’effet thérapeutique escompté.

Chez les patients dont la fonction rénale est réduite

Une justification du bénéfice/risque de l’examen est particulièremen­trequise, car une exposition accrue aux radiations est possible. Chez cespatients, un ajustement de la posologie peut être nécessaire.

Population pédiatrique

Chez les patients traités par l’iode-131 pour une affection thyroïdiennebé­nigne, il n’existe pas d’arguments en faveur d’une fréquence plusélevée de cancers, de leucémies ou de mutations, malgré une largeutilisation de l’iode-131.

Chez l’enfant et l’adulte jeune, il convient toutefois de prendre encompte la sensibilité plus importante des structures tissulaires etl’espérance de vie plus longue dans cette classe d’âge. Les risquesdoivent également être comparés avec ceux des autres traitements possibles.Voir rubriques 4.2 et 11.

Préparation du patient

Il est recommandé au patient de boire abondamment dans les 24 premièresheures et de limiter l’irradiation vésicale par des mictions fréquentes.Chez les patients ayant des difficultés mictionnelles, une sonde doit êtreavant l’administration d’activités élevées d’iode radioactif.

Chez les patients présentant une pathologie digestive, les gélulesd’iode-131 doivent être administrées avec prudence. Les gélules doiventêtre avalées entières avec une quantité suffisante de liquide pour garantirleur transit dans l’estomac et la partie proximale de l’intestin grêle. Ilest recommandé d’associer un traitement par des antihistaminiques H2 ou desinhibiteurs de la pompe à protons.

Pour réduire l'exposition aux rayonnements du côlon, le recours auxlaxatifs (autres que les ramollisseurs de selles qui n’accélèrent pas letransit intestinal) peuvent être nécessaires chez les patients ayant moinsd'une selle par jour.

Après l’administration du traitement :

Pour des raisons de radioprotection, il convient d’éviter les contactsrapprochés avec les femmes enceintes et les enfants pendant le tempsnécessaire.

En cas de vomissements, le risque de contamination doit être pris encompte.

Les patients ayant reçu une thérapie de leur glande thyroïde doivent êtreréexaminés à intervalles appropriés.

Mises en garde spécifiques

L’exposition aux rayonnements ionisants des glandes salivaires doit êtreréduite en stimulant la production de salive au moyen de substances acides (jusde citron, vitamine C).

Une surcharge iodée d’origine alimentaire ou médicamenteuse doit êtrerecherchée avant administration d’iode (voir 4.5). Un régime pauvre en iodeavant le traitement permet d’augmenter la fixation de l’iode-131 par letissu thyroïdien fonctionnel.

Le traitement par l’iode radioactif de la maladie de Basedow peut êtreaccompagné d’une corticothérapie.

En cas de carcinome thyroïdien, le traitement substitutif doit êtrearrêté avant l’administration d’iode-131 afin de garantir une fixationsuffisante. Il doit être arrêté entre 7 et 14 jours avant pour latri-iodothyronine et 4 à 5 semaines avant pour la thyroxine. Le traitementsub­stitutif sera repris 2 jours après l’administration d’iode-131. Demême, il convient d’arrêter les traitements par carbimazole oupropylthiouracil au maximum une semaine avant l’administrati­ond’iode-131 pour traiter l'hyperthyroïdie, et de ne les reprendreéven­tuellement que plusieurs jours après.

Hyponatrémie : des manifestations graves d'hyponatrémie ont étérapportées après un traitement par l'iodure (131I) de sodium chez des patientsâgés ayant subi une thyroïdectomie totale. Les facteurs de risque comprennentl'âge avancé, le sexe féminin, l'utilisation de diurétiques thiazidiques etune hyponatrémie au début du traitement par l'iodure (131I) de sodium. Desdosages réguliers des électrolytes sériques doivent être envisagés chez cespatients.

Ce médicament contient 110 mg de sodium par gélule. Cette quantité doitêtre prise en compte chez les patients ayant une alimentation à apport réduiten sodium

Pour les précautions liées au risque environnemental, voir larubrique 6.6.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

De nombreuses substances pharmacologiques interagissent avec l'ioderadioactif. Les mécanismes de ces interactions sont variés et peuvent reposersur une modification de la liaison aux protéines, ou sur une modification despropriétés pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques. Il est doncindispensable d’interroger soigneusement le patient afin d’identifier tousles médicaments dont la prise doit être suspendue avant l'administration de lagélule d’iodure (131I) de sodium.

A titre d'exemple, les médicaments suivants doivent être arrêtés enfonction du contexte clinique :

Principes actifs

Période de sevrage avant administration d’iode-131

Antithyroïdiens (carbimazole ou autres dérivés imidazolés tels quepropylthiou­racil), et perchlorate

2 jours à 1 semaine avant le traitement jusqu’à plusieursjours a­près

Salicylés, corticoïdes, nitroprussiate de sodium, bromosulfophtha­léinesodique, anticoagulants, antihistaminiques, antiparasitaires, pénicillines,sul­famides, tolbutamide, thiopentane

1 semaine

Phénylbutazone

1 à 2 semaines

Préparations vitaminées et fluidifiants bronchiques contenantde l’iode

Environ 2 semaines

Produits de substitution hormonale de

Triiodothyronine : 7 à 14 jours

synthèse ou naturels à visée thyroïdienne

Thyroxine : 4 à 6 semaines

Benzodiazépines et lithium

Environ 4 semaines

Amiodarone*,

3–6 mois

Produits iodés pour application locale

1 à 9 mois

Produits de contraste iodés hydrosolubles

6 à 8 semaines

Produits de contraste iodés liposolubles

Jusqu’à 6 mois

* Dans le cas de l’amiodarone, une diminution de la captation de l’iodepar la glande thyroïde peut perdurer sur plusieurs mois, notamment à cause dela longue demi-vie de ce médicament.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge d’avoir des enfants

Lorsqu'il est nécessaire d'administrer un médicament radiopharmaceutique àla femme en âge de procréer, il est indispensable de s’informer de touteéventualité d’une grossesse. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doitêtre considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. L'utilisation detechniques de remplacement n'utilisant pas de rayonnements ionisants doit êtreenvisagée. Si le diagnostic d'un carcinome thyroïdien différencié est poséau cours de la grossesse, il convient donc de reporter le traitement parl'iode-131 après le terme de la grossesse.

Contraception chez l’homme et la femme

Il doit être recommandé aux femmes traitées par l'iodure (131I) de sodiumde NE PAS être enceintes pendant les 6 à 12 mois suivant le traitement.

Après traitement thérapeutique à l’iode-131, une contraception efficacesera mise en place et maintenue chez l’homme et la femme jusqu’à 6 moisaprès traitement d’une affection bégnine et jusqu’à 12 mois aprèstraitement d’un cancer thyroïdien.

Grossesse

L'iodure (131I) de sodium est contre-indiqué en cas de grossesse, desuspicion de grossesse, ou lorsque cette éventualité n'a pas été exclue voirrubrique 4.3 (de fait, la dose de radiations absorbée au niveau de l'utéruspour ce produit se situe vraisemblablement entre 11 et 511 mGy ; de plus, lathyroïde fœtale présente une avidité particulière pour l'iode au cours des2ème et 3ème trimestres).

Allaitement

Avant d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme souhaitantpou­rsuivre l'allaitement maternel, il convient d'estimer si ce traitement peutêtre différé jusqu'à la fin de l'allaitement.

Il convient de demander à la patiente d’interrompre l’allaitement aumoins 6 à 8 semaines avant l’administration d’iode (131I) et de différerle traitement jusqu’à la fin de la lactation.

Après l'administration d'iodure (131I) de sodium, l'allaitement seraarrêté définitivement.

Pour des raisons de radioprotection, il convient d’éviter les contactsrapprochés entre mère et enfant pendant au moins 1 semaine.

Fertilité

Une cryoconservation du sperme devra être envisagée chez les jeunes adultesprésentant une maladie disséminée nécessitant l’administrati­ond'activités thérapeutiques élevées d'iode (131I).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

Les fréquences des réactions indésirables signalées sont issues de lalittérature médicale. Le profil de tolérance de l’iodure (131I) de sodiumvarie considérablement selon les activités administrées, tandis que lesactivités à administrer dépendent du type de traitement (traitement d’uneaffection bénigne ou d’un carcinome). Le profil de tolérance dépend desdoses cumulées délivrées et du schéma posologique utilisé. Par conséquent,les réactions indésirables signalées ont été groupées selon qu’ellessurviennent lors du traitement d’une affection bénigne ou d’un carcinome,même si les activités administrées et les schémas posologiques n’étaientgéné­ralement pas précisés dans les publications correspondantes etpourraient ne pas être conformes aux recommandations posologiques figurant dansce RCP.

Les réactions indésirables fréquentes sont les suivantes : hypothyroïdie,hy­perthyroïdie transitoire, troubles des glandes salivaires et lacrymales, eteffets locaux des rayonnements. Lors du traitement d’un carcinome, desréactions indésirables gastro-intestinales et une myélo-suppressionsur­viennent fréquemment.

Les tableaux suivants présentent les réactions indésirables signalées,triées par classe de systèmes d’organes. Les symptômes qui sont plutôtsecondaires à un syndrome (par exemple, syndrome sec) sont mentionnés entreparenthèses au niveau du syndrome correspondant.

La signification des fréquences indiquées dans cette rubrique estprésentée ci-dessous :

Très fréquent

(³ 1/10)

Fréquent

(³ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(³ 1/1 000 à < 1/100)

Rare

(³ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare

(< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée

sur la base des données disponibles)

Réactions indésirables après le traitement d’une affectionbénigne :

Classe de système d’organes

Symptôme

Fréquence

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique

Fréquence indéterminée

Affections endocriniennes

Hypothyroïdie permanente, hypothyroïdie

Très fréquent

Hyperthyroïdie transitoire

Fréquent

Crise thyréotoxique, thyroïdite, hypoparathyroïdie (baisse de lacalcémie, tétanie)

Fréquence indéterminée

Affections oculaires

Orbitopathie endocrinienne (dans la maladie de Basedow)

Fréquent

Syndrome sec

Fréquence indéterminée

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Paralysie des cordes vocales

Très rare

Affections gastro-intestinales

Sialadénite

Fréquent

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Tuméfaction locale

Fréquence indéterminée

Affections de la peau et du tissu sous -cutané

Acné iodo induit (acné à type éruption cutanée)

Fréquence indéterminée

Réactions indésirables après le traitement d’une affectionmaligne :

Classe de système d’organes

Symptôme

Fréquence

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (inclus kystes et polypes)

Leucémie

Fréquent

Cancers solides (ex. cancer de la vessie, cancer du côlon, cancergastrique)

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie aplasique, érythropénie, dysfonctionnement de la moelle osseuse

Très fréquent

Leucopénie, thrombocytopénie

Fréquent

Suppression permanente ou sévère de la moelle osseuse

Fréquence indéterminée

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique

Fréquence indéterminée

Affections endocriniennes

Crise thyréotoxique, hyperthyroïdie transitoire

Rare

Thyroïdite (leucocytose transitoire), hypoparathyroïdie (baisse de lacalcémie, tétanie),

Fréquence indéterminée

Affections du système nerveux

Parosmie

Très fréquent

Œdème cérébral

Fréquence indéterminée

Affections oculaires

Syndrome sec (conjonctivite, sécheresse oculaire et nasale)

Très fréquent

Obstruction du canal nasolacrymal (augmentation du larmoiement)

Fréquent

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Fréquent

Constriction de la gorge*, fibrose pulmonaire, détresse respiratoire,trou­bles obstructifs des voies aériennes, pneumonie, trachéite,dys­fonctionnement des cordes vocales (paralysie des cordes vocales, dysphonie,raucité de la voix), douleurs oropharyngées, stridor

Fréquence indéterminée

Affections gastro-intestinales

Sialadénite (sécheresse buccale, douleur des glandes salivaires, gonflementdes glandes salivaires, caries dentaires, chute des dents), mal des rayons,nausées, agueusie, anosmie, dysgueusie, diminution de l’appétit

Très fréquent

Vomissements

Fréquent

Gastrite, dysphagie

Fréquence indéterminée

Affections du rein et des voies urinaires

Cystite radique

Fréquence indéterminée

Affections des organes de la reproduction et du sein

Insuffisance ovarienne

Très fréquent

Affections des organes de reproduction et du sein

Azoospermie, oligospermie, baisse de la fécondité masculine, troublesmenstruels

Fréquence indéterminée

Affections congénitales, familiales et génétiques

Hypothyroïdie congénitale

Fréquence indéterminée

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Maladie pseudogrippale, céphalées, fatigue, douleurs du cou

Très fréquent

Gonflement local

Fréquent

*En particulier en cas de sténose trachéale existante.

Affections de la glande thyroïde et des parathyroïdes

Le traitement de l’hyperthyroïdie par l’iode radioactif peut entraînerune hypothyroïdie tardive dont la sévérité est dose-dépendante. Cettecomplication peut se manifester de quelques semaines à plusieurs années aprèsle traitement et nécessite une surveillance de la fonction thyroïdienne àintervalles réguliers ainsi qu’un traitement substitutif hormonal approprié.L’hy­pothyroïdie consécutive à un traitement par l’iode radioactifn’ap­paraît généralement pas avant 6 à 12 semaines.

Dans le traitement d’affections malignes, l’hypothyroïdie est souventsignalée en tant que réaction indésirable ; toutefois, le traitement desaffections malignes par l’iode radioactif fait généralement suite à unethyroïdectomie.

La destruction des follicules thyroïdiens causée par l’exposition auxrayonnements ionisants de l’iodure (131I) de sodium peut entraînerl’exa­cerbation d’une hyperthyroïdie déjà existante après 2 à10 jours, ou même une crise thyrotoxique. Parfois, une hyperthyroïdi­eimmunitaire peut se développer après une normalisation initiale (période delatence de 2 à 10 mois).

Avec les activités élevées d’iode-131, le patient peut présenter defaçon transitoire une thyroïdite et une trachéite inflammatoires entre le 1eret le 3ème jour après l’administration, avec possibilité de constrictiontraché­ale sévère, notamment en cas de sténose trachéale.

Dans de rares cas, une hyperthyroïdie transitoire peut être observée mêmeaprès le traitement d’un carcinome thyroïdien fonctionnel.

Une hypoparathyroïdie transitoire a été observée occasionnellement à lasuite d’un traitement par l’iode radioactif : elle doit faire l’objetd’une surveillance et d’un traitement appropriés.

Affections oculaires

L’orbitopathie endocrinienne peut progresser ou une nouvelle orbitopathiepeut apparaître après traitement par l’iode radioactif d’unehyperthyroïdie ou d’une maladie de Basedow.

Effets locaux de l’irradiation

Un dysfonctionnement et une paralysie des cordes vocales ont été décritsaprès l’administration d’iodure (131I) de sodium ; toutefois, dans certainscas, ceux-ci pourraient également avoir été causés par une chirurgie de laglande thyroïde et il n’est pas possible d’établir si le dysfonctionne­mentdes cordes vocales est causé par l’irradiation ou par le traitementchi­rurgical.

Une fixation tissulaire élevée de l’iodure (131I) de sodium peutentrainer des douleurs locales, une gêne et des œdèmes au niveau des tissusfixant le radionucléide; par exemple, en cas de traitement par l’ioderadioactif de reliquat de tissu thyroïdien, une douleur diffuse et sévère destissus mous dans la région de la tête et du cou est possible.

Une pneumonie et une fibrose pulmonaire induites par les rayonnements ontété observées chez des patients présentant des métastases pulmonairesdiffuses d’un cancer différencié de la thyroïde, dues à la destruction dutissu métastatique. Cela survient essentiellement après traitement parl’iode radioactif à dose élevée.

Pour le traitement des cancers thyroïdiens avec des métastases au niveau dusystème nerveux central, il convient de prendre en compte l’éventualitéd’œdème cérébral et/ou l’aggravation d’un œdème pré-existant.

Affections gastro-intestinales

Les activités élevées peuvent entrainer des troubles digestifs, quiapparaissent généralement au cours des premières heures ou des premiers joursaprès l’administration Pour la prévention des troubles digestifs se reporterà la rubrique 4.4.

Affections des glandes salivaires et lacrymales

Une sialadénite peut survenir, s’accompagnant d’un œdème et dedouleurs au niveau des glandes salivaires, d’une agueusie partielle et d’unesécheresse de la bouche. La sialadénite est généralement résolutive, soitspontanément, soit après traitement anti-inflammatoire, mais des casoccasionnels d’agueusie et de sécheresse de la bouche persistantes et dosedépendantes, suivies de la perte des dents, ont été observés. Pour laprévention des affections salivaires, se reporter à la rubrique 4.4.

Un dysfonctionnement des glandes lacrymales, ainsi qu’un blocage du conduitnasolacrymal conduisant à un syndrome sec est également possible quelques mois(jusqu’à deux ans) après un traitement par l’iode radioactif. Bien que lesyndrome sec soit un effet transitoire dans la plupart des cas, il peut, chezcertains patients, persister pendant plusieurs années.

Myélosuppression

L’administration unique d’une activité supérieure à 5 000 MBq ou larépétition de l’administration moins de 6 mois après le premiertraitement, augmente la probabilité d’apparition tardive d’une insuffisancemé­dullaire transitoire ou, très rarement, persistante, qui se traduit par unethrombopénie ou une érythropénie isolées, et qui peut entraînerle décès.

Cancers induits

Avec les activités élevées, correspondant aux activités utilisées dansle traitement des affections thyroïdiennes malignes, une augmentation de lafréquence des cas de leucémie a été observée.

Il a été également mis en évidence une augmentation de la fréquence descas de cancers solides induits suite à l’administration d’activitésélevées (supérieure à 7,4 GBq).

Altération de la fécondité

Après le traitement d’un cancer de la thyroïde par l’iode radioactif,une altération dose-dépendante de la fécondité est possible chez les hommeset les femmes.

Mises en garde d’ordre général

L'exposition aux radiations ionisantes peut théoriquement induire descancers et/ou des anomalies héréditaires. La dose de radiations résultant del’irradiation thérapeutique peut augmenter l’incidence de cancers ou demutations. Dans tous les cas, il convient de s’assurer que les risques liésà l’irradiation sont inférieurs à ceux qu’entraîne la maladie. La doseefficace après administration d’iodure (131I) de sodium à des dosesthérapeutiques est supérieure à 20 mSv.

Population pédiatrique

Les types de réactions indésirables attendues chez l’enfant sontidentiques à celles chez l’adulte. En raison de la sensibilité accrue destissus aux rayonnements ionisants chez les enfants (voir rubrique 11) et del’espérance de vie supérieure, la fréquence et la sévérité pourraientêtre différentes.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Les risques éventuels sont liés à l’administration accidentelle d’uneactivité trop élevée. La dose délivrée au patient peut être diminuée enadministrant un inhibiteur de la fixation thyroïdienne, tel que le perchloratede potassium ou l’iodure de potassium immédiatement après la surexposition­suspectée, en administrant des émétiques et en favorisant l’élimination duradionucléide par une augmentation de la diurèse et de la fréquence desmictions.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : produit radiopharmaceutique à usagethérapeutique dérivé de l’iode‑131, code ATC : V10XA01.

La substance pharmacologiquement active est l’iode-131 sous la formed’iodure de sodium, qui est fixé par le tissu fonctionnel thyroïdien. Ladécroissance radioactive ayant lieu essentiellement au niveau de la glandethyroïde, où l’iode-131 présente un temps de résidence élevé, uneirradiation sélective de cet organe est induite.

Lors de l’utilisation d’activité thérapeutique, étant donnée laquantité d’iode administrée aucun effet pharmacologique n’est attendu.

Les effets de l’irradiation sont dus à plus de 90% aux rayonnements bêtamoins (b-) dont le parcours moyen dans les tissus est de 0,5 mm. Lesrayonnements b moins (b-) diminuent de manière dose-dépendante la fonctioncellulaire et la division cellulaire, conduisant à la destruction des cellules.Le faible parcours moyen et la quasi-absence de fixation de l’iodure (131I) desodium hors de la glande thyroïde conduisent à une irradiation négligeabledes tissus non thyroïdiens.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, l'iodure (131I) de sodium est rapidementabsorbé au niveau de la partie proximale du tube digestif (90 % en60 minutes). L’absorption est influencée par la vidange gastrique. Elle estaugmentée par l’hyperthyroïdie et diminuée par l’hypothyroïdie.

Les études sur la dissolution des gélules d’iodure (131I) de sodium ontmontré que celle-ci se produit dans les 5 à 12 minutes et que laradioactivité se répartit de manière homogène sur la muqueuse gastrique.

Les études portant sur les différents niveaux de radioactivité dans lesérum ont montré qu’après un premier temps d’augmentation rapide,persistant entre 10 et 20 minutes, l’équilibre est atteint au bout de40 minutes environ. Après administration orale d’une solution d’iodure(131I) de sodium, l’équilibre est obtenu après un délai identique.

Distribution et fixation dans les organes

La pharmacocinétique est identique à celle de l'iodure non radioactif.L’iodure circulant se distribue dans le compartiment extra-thyroïdien, àpartir duquel il est essentiellement fixé par la thyroïde ou éliminé parvoie rénale.

La fixation de l’iodure par la thyroïde atteint un maximum après 24 à48 heures et 50 % du pic maximal sont atteints en 5 heures. La fixation estinfluencée par plusieurs facteurs : l’âge du patient, le volume de la glandethyroïde, la clairance rénale, la concentration plasmatique d’iodure et lesautres médicaments (voir rubrique 4.5). La clairance de l’iodure par laglande thyroïde est généralement comprise entre 5 à 50 mL/min. En cas decarence en iode, elle est toutefois augmentée jusqu’à 100 mL/min, et en casd’hyperthy­roïdie, jusqu’à 1 000 mL/min. En cas de surcharge iodée, ellepeut diminuer à 2 à 5 mL/min. L’iodure s’accumule également dansles reins.

De petites quantités d’iodure (131I) sont fixées par les glandessalivaires, la muqueuse gastrique et peuvent également être retrouvées dansle lait maternel, le placenta et les plexus choroïdes.

L’iodure fixé par la glande thyroïde suit le métabolisme connu deshormones thyroïdiennes et est incorporé dans les substances organiques àpartir desquelles les hormones thyroïdiennes sont synthétisées.

Élimination

L'élimination est urinaire à 37–75 %, l'excrétion fécale est de 10 %environ, et l'excrétion par voie sudorale est pratiquement négligeable.L’ex­crétion urinaire est caractérisée par la clairance rénale, quiconstitue environ 3 % du flux rénal et est relativement constante d’unepersonne à une autre. Elle est plus faible en cas d’hypothyroïdie etd’altération de la fonction rénale, et plus élevée en casd’hyperthy­roïdie. En présence d’une euthyroïdie chez des patients ayantune fonction rénale normale, 50 à 75 % de l’activité administrée sontexcrétés dans l’urine dans les 48 heures.

Demi-vie

La période effective de l’iode radioactif est l'ordre de 12 heures dansle plasma et d’environ 6 jours dans la glande thyroïde. Aprèsadministration d’iodure (131I) de sodium, la période effective est 0,4 jourpour 40% environ de l'activité administrée, et de 8 jours pour les 60%restants.

5.3. Données de sécurité préclinique

En raison des faibles quantités d’iode administrées par rapport auxapports iodés d’une alimentation normale (40–500 µg/jour), une toxicitéaiguë est peu probable et n’a jamais été observée.

Il n'existe pas de données concernant la toxicité par administration­réitérée d'iodure de sodium. Aucune étude des effets sur la reproductionchez l'animal, de mutagénicité à long terme ou du pouvoir carcinogène n’aété effectuée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Pyrophosphate de sodium

Thiosulfate de sodium

Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane, oxyde de fer jaune,oxyde de fer rouge, indigotine.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

21 jours à compter de la date de fabrication.

Ne pas utiliser le produit au-delà de la date indiquée sur leconditionnement extérieur et l’étiquette du flacon.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans le conditionnement d’origine.

Le stockage doit être effectué conformément aux réglementation­snationales relatives aux produits radioactifs.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon de 15 mL, en verre étiré incolore, type I de la PharmacopéeEu­ropéenne, fermé par un système en polypropylène (centreur et perforateur),et scellé par une capsule flip-off en aluminium.

Présentation : Une gélule contenant de 50 à 3700 MBq à la date decalibration.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Mises en garde d’ordre général

Les produits radiopharmace­utiques ne doivent être réceptionnés,u­tilisés et administrés que par des personnes autorisées dans les servicesagréés. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert etleur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisationsap­propriées des autorités compétentes.

Les produits radiopharmace­utiques doivent être préparés de manière àsatisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualitépharma­ceutique. Les précautions appropriées d'asepsie doivent êtreprises.

Les procédures d’administration doivent être menées d'une façonminimisant le risque de contamination du produit et d’irradiation desopérateurs. Un blindage adéquat est obligatoire.

La gélule est prête à l’emploi.

Il est conseillé d’ouvrir l’emballage du produit sous une hotteventilée.

Le système d’emballage de la gélule d’iodure (131I) de sodium permet aupatient, quand cela est possible, de s’administrer lui-même le médicamentpar voie orale.

Avant d’être administrée au patient, l’activité de la gélule doitêtre contrôlée.

Pour les instructions sur la méthode d’administration, voirrubrique 4.2

L'administration de produits radiopharmace­utiques présente des risquespour l'entourage du patient en raison de l'irradiation externe ou de lacontamination par les urines, les vomissements, les expectorations. Parconséquent il faut prendre des mesures de protection contre les radiationscon­formément aux réglementations nationales.

L’administration d’activités élevées d’iode-131 présente desrisques pour l’environnement. Selon l’activité administrée, ces risquespeuvent être importants pour l’entourage immédiat du patient ou pour lepublic. Il convient de prendre les mesures appropriées afin d’éviter toutecontamination par l’activité éliminée par le patient.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CIS bio international

RN 306 – SACLAY

BP 32

91192 GIF SUR YVETTE CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· CIP 34009 560 998 7 0 : 1 flacon en verre de 1 gélule.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Les données de dosimétrie, qui sont présentées dans les tableauxci-dessous, ont été établies dans les publications 53 et 60 de la CIPR(Commission Internationale de Protection Radiologique).

Le modèle retenu par la CIPR repose sur une administration par voieintraveineuse. L’absorption de l'iodure radioactif étant rapide et complète,ce modèle s'applique également au cas de l'administration par voie orale.Cependant la voie orale entraîne la délivrance à la paroi gastrique d’unedose de radiation supplémentaire, qui s'ajoute à celle liée aux sécrétionssalivaire et gastrique. Le temps de résidence dans l’estomac étant enmoyenne de 0,5 heure, la dose absorbée par la paroi gastrique est augmentéed’environ 30 %.

Les doses de rayonnements délivrées aux différents organes qui ne sont pasforcément l’organe-cible du traitement, peuvent être influencées demanière significative par les modifications physiopathologiques induites par lamaladie.

Pour évaluer le rapport bénéfice-risque, il est recommandé de calculer ladose efficace et les doses absorbées au niveau de chaque organe cible avantl'adminis­tration. L’activité pourra ainsi être ajustée en fonction de lataille de la thyroïde, de la période biologique et de facteurs prenant encompte l'état physiologique du malade (y compris une éventuelle carence eniode) et sa pathologie.

Fixation thyroïdienne bloquée (fixation : 0 %)

Organe

DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE (mGy/MBq)

Adulte

15 ans

10 ans

5 ans

1 an

Paroi vésicale

0,61

0,75

1,1

1,8

3,4

Reins

0,065

0,080

0,12

0,17

0,31

Utérus

0,054

0,067

0,11

0,17

0,30

Paroi du côlon inf.

0,043

0,052

0,082

0,13

0,23

Ovaires

0,042

0,054

0,084

0,13

0,24

Intestin grêle

0,038

0,047

0,075

0,12

0,22

Surrénales

0,037

0,042

0,067

0,11

0,20

Paroi du côlon sup.

0,037

0,045

0,070

0,12

0,21

Testicules

0,037

0,045

0,075

0,12

0,23

Moelle rouge

0,035

0,042

0,065

0,10

0,19

Pancréas

0,035

0,043

0,069

0,11

0,21

Paroi gastrique

0,034

0,040

0,064

0,10

0,19

Rate

0,034

0,040

0,065

0,10

0,20

Seins

0,033

0,033

0,052

0,085

0,17

Foie

0,033

0,040

0,065

0,10

0,20

Surfaces osseuses

0,032

0,038

0,061

0,097

0,19

Poumons

0,031

0,038

0,060

0,096

0,19

Thyroïde

0,029

0,038

0,063

0,10

0,20

Autres tissus

0,032

0,039

0,062

0,10

0,19

Dose efficace (mSv/MBq)

0,064

0,081

0,126

0,198

0,374

La paroi vésicale contribue pour 47,6 % de la dose efficace.

Après ingestion d’une gélule contenant 11 100 MBq, la dose efficace,est d’environ 710 mSv.

La dose délivrée au niveau de la thyroïde est de 322 mGy et celledélivrée à la paroi vésicale est de 6770 mGy.

Blocage incomplet

Dose efficace (mSv/MBq) pour une fixation thyroïdienne faible

fixation : 0,5 %

0,50

0,79

1,20

2,60

4,90

fixation : 1,0 %

0,90

1,42

2,10

4,70

9,30

fixation : 2,0 %

1,60

2,60

4,20

9,30

17

Fixation thyroïdienne : 15 %

Organe

DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE (mGy/MBq)

Adulte

15 ans

10 ans

5 ans

1 an

Thyroïde

210

340

510

1100

2000

Paroi vésicale

0,52

0,64

0,98

1,5

2,9

Paroi gastrique

0,46

0,58

0,84

1,5

2,9

Intestin grêle

0,28

0,35

0,62

1,0

2,0

Reins

0,060

0,075

0,11

0,17

0,29

Paroi du côlon sup.

0,059

0,065

0,10

0,16

0,28

Moelle rouge

0,054

0,074

0,099

0,14

0,24

Utérus

0,054

0,068

0,11

0,17

0,31

Poumons

0,053

0,071

0,12

0,19

0,33

Pancréas

0,052

0,062

0,10

0,15

0,27

Surfaces osseuses

0,047

0,067

0,094

0,14

0,24

Seins

0,043

0,043

0,081

0,13

0,25

Ovaires

0,043

0,059

0,092

0,14

0,26

Rate

0,042

0,051

0,081

0,12

0,23

Paroi du côlon inf.

0,042

0,053

0,082

0,13

0,23

Surrénales

0,036

0,043

0,071

0,11

0,22

Foie

0,032

0,041

0,068

0,11

0,22

Testicules

0,028

0,035

0,058

0,094

0,18

Autres tissus

0,065

0,089

0,14

0,22

0,40

Dose efficace (mSv/MBq)

11,1

17,9

26,8

58,7

107

Fixation thyroïdienne : 35 %

Organe

DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE (mGy/MBq)

Adulte

15 ans

10 ans

5 ans

1 an

Thyroïde

500

790

1200

2600

4700

Paroi gastrique

0,46

0,59

0,85

1,5

3,0

Paroi vésicale

0,40

0,50

0,76

1,2

2,3

Intestin grêle

0,28

0,35

0,62

1,0

2,0

Poumons

0,090

0,12

0,21

0,33

0,56

Moelle rouge

0,086

0,12

0,16

0,22

0,35

Surfaces osseuses

0,076

0,12

0,16

0,23

0,35

Seins

0,067

0,066

0,13

0,22

0,40

Paroi du côlon sup.

0,058

0,065

0,10

0,17

0,30

Reins

0,056

0,072

0,11

0,17

0,29

Pancréas

0,054

0,069

0,11

0,18

0,32

Utérus

0,050

0,063

0,10

0,16

0,30

Rate

0,046

0,059

0,096

0,15

0,28

Surrénales

0,042

0,050

0,087

0,14

0,28

Ovaires

0,042

0,057

0,090

0,14

0,27

Paroi du côlon inf.

0,040

0,051

0,080

0,13

0,24

Foie

0,037

0,049

0,082

0,14

0,27

Testicules

0,026

0,032

0,054

0,089

0,18

Autres tissus

0,11

0,16

0,26

0,41

0,71

Dose efficace (mSv/MBq)

25,6

41,5

62,3

137

248

Après ingestion d’une gélule contenant 11 100 MBq, la dose efficace estd’environ 284 mSv.

La dose délivrée au niveau de la thyroïde est de 5550 Gy et de 4,5 Gy auniveau de la paroi vésicale.

Fixation thyroïdienne : 55 %

Organe

DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE (mGy/MBq)

Adulte

15 ans

10 ans

5 ans

1 an

Thyroïde

790

1200

1900

4100

7400

Paroi gastrique

0,46

0,59

0,86

1,5

3,0

Paroi vésicale

0,29

0,36

0,54

0,85

1,6

Intestin grêle

0,28

0,35

0,62

1,0

2,0

Poumons

0,13

0,18

0,30

0,48

0,80

Moelle rouge

0,12

0,18

0,22

0,29

0,46

Surfaces osseuses

0,11

0,17

0,22

0,32

0,48

Seins

0,091

0,089

0,19

0,31

0,56

Paroi du côlon sup.

0,058

0,067

0,11

0,18

0,32

Pancréas

0,058

0,076

0,13

0,21

0,38

Rate

0,051

0,068

0,11

0,17

0,33

Reins

0,051

0,068

0,10

0,17

0,29

Surrénales

0,049

0,058

0,11

0,17

0,34

Utérus

0,046

0,060

0,099

0,16

0,30

Foie

0,043

0,058

0,097

0,17

0,33

Ovaires

0,041

0,056

0,090

0,15

0,27

Paroi du côlon inf.

0,039

0,049

0,078

0,13

0,24

Testicules

0,026

0,031

0,052

0,087

0,17

Autres tissus

0,16

0,24

0,37

0,59

1,0

Dose efficace (mSv/MBq)

40,2

65,0

100

214

391

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament réservé à l’usage hospitalier.

Les produits radiopharmace­utiques ne doivent être utilisés que par despersonnes qualifiées. Ils ne peuvent être délivrés qu'à des praticiensayant obtenu l'autorisation spéciale prévue à l'article R.1333‑24 du Codede la Santé Publique.

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