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CARBOCAINE 20 mg/ml, solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CARBOCAINE 20 mg/ml, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CARBOCAINE 20 mg/ml, solution injectable.

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate demépivacaine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...20,00 mg

Pour 1 ml

Une ampoule de 20 ml contient 400 mg de mépivacaïne.

Excipients à effet notoire : sodium.

Ce médicament contient 55 mg de sodium par ampoule.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Anesthésie locale par infiltration.

· Anesthésie régionale lors d'intervention chirurgicale (sauf enobstétrique): anesthésie tronculaire, plexique, caudale, péridurale.

4.2. Posologie et mode d'administration

La mépivacaïne devra être uniquement utilisée par ou sous laresponsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d’anesthésieloco-régionale.

La forme et la concentration utilisée varient en fonction de l’indicationet du but recherché, de l’âge et de l’état pathologique du patient.

L’anesthésie obtenue est habituellement fonction de la dose totaleadministrée.

La dose à injecter est fonction de la technique d’anesthésie pourlaquelle le produit est utilisé.

La mépivacaïne n’a pas été approuvée pour l’usage intra-articulairecontinu post-opératoire et ne doit donc pas être utilisée dans ce cadre (voirrubrique 4.4).

Adultes

Le tableau suivant donne à titre indicatif les posologies pour lestechniques couramment utilisées. L’expérience du médecin et la connaissancede l’état clinique du patient sont importantes dans le choix de la dose. Lorsde l’utilisation de blocs prolongés, par l’administration répétée, lesrisques d’atteindre une concentration plasmatique toxique ou de provoquer untraumatisme nerveux local doivent être pris en considération.

La mépivacaïne 20 mg/ml n’est pas recommandée pour les blocsintercostaux en l’absence d’adrénaline, ni chez l’enfant.

Conc

mg/ml

Volume

ml

Dose

mg

Délai d’installation

minutes

Durée

heures

Anesthésie Chirurgicale

Administration péridurale lombaire

20

15–20

300–400

15–20

1,5–2

Administration péridurale thoracique

10–20

5–12

50–240

10–20

1,5–2

Bloc caudala

10

20

20–30

15–25

200–300

300–500

15–30

15–30

1–1,5

1,5–2

Anesthésie régionale intraveineuse (ALRIV)

a. membres supérieursa

5

40

200

10–15

Jusqu'au relâchement du garrot

Blocs nerveux (petit nerf périphérique et infiltration)

– infiltration

5

10

<80

<40

<400

<400

1–2

1–2

1,5–2

2–3

-bloc digital

10

1–5

10–50

2–5

1,5–2

-bloc intercostal (par segment)-nombre maximal de blocs nerveux simultanésdoit être au maximum de 10

10

4

<400

(Dose cumulée de chacune des injections)

3–5

1–2

-bloc péribulbaire

20

5–7,5

100–150

3–5

1,5–2

Blocs nerveux périphériques majeurs

– bloc paracervical (de chaque côté)b

10

10

100

3–5

1–1,5

– bloc plexus brachial

– axilaire

– supraclaviculaire, interscalenique et périvasculaire­sousclavicula­ire

10

10

40

30–40

400

300–400

15–30

15–30

1,5–2

1,5–2

– bloc du nerf sciatique

20

15–25

300–500

15–30

2–3

– Bloc fémoral ou bloc du fascia iliaca

10

30–50

300–500

15–30

1,5–2

a. Ne pas relâcher le garrot dans les 20 min suivant l’injection.

b. Non recommandée durant l’accouchement.

Populations particulières

lnsuffisants hépatiques

Aucune réduction de dose n'est nécessaire lors d'une anesthésie avantchirurgie chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. Dans le casd'anesthésie prolongée par blocs nerveux, par exemple lors d'administrati­onsrépétées, les doses répétées de mepivacaïne doivent être réduites de50% chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique au stade de Child Cet une dose quotidienne totale de 750 mg de mepivacaïne ne doit pas êtredépassée (voir rubrique 4.4).

lnsuffisants rénaux

Aucune réduction de dose n'est nécessaire lors d'une anesthésie avantchirurgie de moins de 24 heures chez les patients atteints d'insuffisance­rénale (voir rubriques 4.4 et 5.2).

4.3. Contre-indications

· Enfant en raison de l’absence de données cliniques.

· Hypersensibilité aux anesthésiques locaux à liaison amide.

· L’anesthésie locorégionale est généralement déconseillée chez lesmalades sous anticoagulants.

· Troubles de la conduction auriculoventri­culaire nécessitant unentraînement électrosystolique permanent non encore réalisé.

· Epilepsie non contrôlée par un traitement.

· Injections intravasculaires.

· Sujets porphyriques.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Un surdosage ou une injection IV rapide accidentelle peut provoquer desréactions toxiques.

Il n’est pas recommandé de faire une anesthésie locale par infiltrationdans les zones infectées et inflammatoires.

Des cas de chondrolyse ont été rapportés chez des patients recevant uneperfusion continue intra-articulaire d’anesthésiques locaux enpost-opératoire. La majorité des cas rapportés de chondrolyse impliquaientl’ar­ticulation de l’épaule. En raison de multiples facteurs contributifs etde l’inconsistance de la littérature scientifique concernant le mécanismed’action, un lien de causalité n’a pas été établi. La perfusion continueintra-articulaire de Carbocaïne n’est pas une indication approuvée de cemédicament.

Une anesthésie épidurale peut conduire à une hypotension et à unebradycardie. L’hypotension devra être rapidement traitée parl’administration d’un vasopresseur en injection intraveineuse et par unremplissage vasculaire adapte.

Précautions d'emploi

L’utilisation de la mépivacaïne nécessite :

Lors de l’anesthésie locale,

· un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiquesen cours, les antécédents du patient.

· si nécessaire, une prémédication par une benzodiazépine à dosemodérée,

· de faire l’injection strictement hors des vaisseaux après aspirationsré­pétées,

· de disposer d’un matériel de réanimation (en particulier d’unesource d’oxygène)

· de disposer d’une émulsion lipidique à administrer en casd’intoxication avec signes cliniques de neurotoxicité ou decardiotoxicité.

En outre, lors de l’anesthésie régionale (caudale, péridurale,tron­culaire, plexique),

· de disposer d’une voie veineuse et d’un matériel complet deréanimation,

· de disposer de médicaments aux propriétés anticonvulsivan­tes(thiopental, benzodiazépines), myorelaxantes (benzodiazépines), d’atropineet de vasopresseurs,

· une surveillance électrocardio­graphique continue (cardioscopie), ettensionnelle,

· de pratiquer une injection test de 3 à 4 ml,

· d’injecter lentement en réaspirant fréquemment,

· de maintenir le contact verbal avec le patient.

lnsuffisants hépatiques sévères et insuffisants rénaux sévères

Chez les insuffisants hépatiques sévères (stade de Child C), les donnéesdisponibles sur la lidocaïne suggèrent que la clairance peut être réduited'environ 50% (voir rubrique 4.2).

Une diminution cliniquement significative de la clairance de la mepivacaïnen’est attendue que chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère(CL(cr) < 30 ml/min) qui ne sont pas hémodialysés.

Une diminution de la clairance ne devrait pas impacter la survenue d'unetoxicité liée aux concentrations plasmatiques élevées après une dose demépivacaïne lors d'une anesthésie avant chirurgie. Néanmoins, chezl'insuffisant rénal chronique, la clairance du métabolite de la mépivacaïnePPX excrété par voie rénale est diminuée et une accumulation peut surveniraprès une administration répétée (voir rubrigue 4 .2).

La mépivacaïne étant métabolisée par le foie, les doses doivent êtrelimitées chez l’insuffisant hépatique sévère. Un renouvellement éventueldes injections, par exemple pour l’anesthésie péridurale, doit êtrestrictement surveillé chez de tels sujets, pour éviter un surdosage relatifpar insuffisance de métabolisation.

Pour la même raison, la mépivacaïne doit être utilisée avec précautionchaque fois qu’une pathologie (état de choc, insuffisance cardiaque) ou unethérapeutique concomitante diminue le débit sanguin hépatique.

La mépivacaïne doit être utilisée avec précaution (diminuer les doses)en cas d'hypoxie, d'hyperkaliémie ou d'acidose.

La mépivacaïne ne doit généralement pas être utilisée chez la femmeenceinte.

Ce médicament contient 55 mg de sodium par ampoule, ce qui équivaut à2,75 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de2g de sodium par adulte.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Sans objet.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence unefoetotoxicité.

En clinique, aucun des anesthésiques locaux n’est connu pour êtretératogène.

Chez le fœtus : bradycardie, accompagnée éventuellement d’acidose, etchez le nouveau-né, cyanose et baisse transitoire des réponsesneuro­comportementa­les (atonie, réflexe de succion) ont été retrouvées,es­sentiellement avec la lidocaïne et la mépivacaïne. Ces effets sontd’autant plus manifestes que l’anesthésie est proche de la délivrance.

En conséquence, l’utilisation de la mépivacaïne est déconseillée chezla femme enceinte, notamment dans le cadre de l’anesthésie et l’analgésiepé­ridurale obstétricales.

Allaitement

Comme les autres anesthésiques locaux, la mépivacaïne passe dans le laitmaternel, en très faible quantité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Ce produit peut altérer les capacités de réactions pour la conduite devéhicule ou l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables dus à la mépivacaïne doivent être différenciésdes effets physiologiques dus au bloc lui-même (hypotension, bradycardie) ainsiles effets directs (lésion neurologique) ou indirects (abcès péridural) dusà l’introduction de l’aiguille.

Le profil des effets indésirables de la mépivacaïne est semblable à celuides autres agents anesthésiques locaux de type amide. La survenue d’un effetindésirable cardio-vasculaire ou neurologique doit faire suspecter un surdosage(voir rubrique 4.9). Les effets indésirables de cette classe thérapeutique­peuvent être :

Affections cardio-vasculaires :

· hypotension,

· hypertension,

· bradycardie,

· arythmie cardiaque,

· arrêt cardiaque.

Affections gastro-intestinales :

· nausées,

· vomissements.

Affections du système nerveux :

· paresthésies,

· étourdissements,

· signes et symptômes de toxicité du SNC (convulsions, engourdissements dela langue, hyperacousie, troubles de la vue, perte de conscience, tremblements,bou­rdonnements d’oreilles, dysarthrie, dépression du SNC),

· neuropathie,

· lésion du nerf périphérique,

· arachnoïdite.

Affections du système immunitaire :

· réactions allergiques,

· choc anaphylactique.

Affections respiratoires :

· dépression respiratoire.

Affections oculaires :

· diplopie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les réactions toxiques, témoins d’un surdosage en anesthésique local,peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par un surdosagerelatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par unsurdosage vrai dû à l’utilisation d’une trop grande quantitéd’anes­thésique.

Ces réactions toxiques sont de deux ordres cardiovasculaires etneurologiques.

Les réactions cardiovasculaires sont de type dépresseur, et peuvent êtrecaractérisées par une hypotension, une dépression myocardique, unebradycardie voire même un arrêt cardiaque.

Les réactions du Système Nerveux Central (SNC) sont de type excitateuret/ou dépresseur. Les premiers symptômes de toxicité sont des sensationsd’é­tourdissement, un engourdissement des lèvres et de la langue, undysfonctionnement de l’audition avec des bourdonnements d’oreilles et unedysarthrie. D’autres symptômes subjectifs du SNC comportent unedésorientation et des sensations de somnolence. Les signes objectifs detoxicité du SNC sont généralement excitateurs et comprennent frissons,contrac­tions musculaires et tremblements impliquant au départ les muscles duvisage et les parties distales des extrémités. Finalement, des convulsionsgé­néralisées de type « grand mal » apparaissent. Si une dose trèsimportante est administrée, les premiers signes d’excitation du SNC(activité épileptoïde) sont rapidement suivis d’une dépressiongéné­ralisée du SNC (dépression respiratoire puis arrêt respiratoire).

Les concentrations veineuses auxquelles peuvent apparaître les premierssignes de toxicité neurologique sont de 5 à 6 µg/ml.

Les manifestations de toxicité neurologique sont traitées par l’injectiond’un barbiturique de courte durée d’action ou d’une benzodiazépine,l’o­xygénation, la ventilation assistée.

Le traitement d’un patient présentant des signes de toxicité systémiqueconsiste à traiter les convulsions et assurer une ventilation adéquate avec del’oxygène, si nécessaire par ventilation (respiration) assistée oucontrôlée. Chez l’adulte, lorsque des convulsions apparaissent, ellesdoivent être rapidement traitées par injection intraveineuse de thiopental(2 à 4 mg/kg) ou benzodiazépines à action courte (diazépam 0,1 mg/kg oumidazolam 0,05 mg/kg). La succinylcholine intraveineuse (1 mg/kg) peut êtreutilisée pour assurer une relaxation musculaire à condition que le cliniciensoit capable d’effectuer une intubation endotrachéale et de prendre en chargeun patient complètement paralysé.

Après arrêt des convulsions et lorsqu’une ventilation pulmonaire adaptéeest assurée, aucun autre traitement n’est habituellement nécessaire.Ce­pendant, en cas d’hypotension, un vasopresseur doit être administré parvoie intraveineuse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANESTHESIQUE LOCAL (N : système nerveuxcentral) ; Code ATC : N01BB

La mépivacaïne fait partie du groupe des anesthésiques àliaison amide.

L’activité anesthésique de la mépivacaïne se caractérise par :

· un délai rapide d’installation de l’anesthésie (10 à30 minutes)

· une durée d’action intermédiaire (60 à 180 minutes)

· une meilleure intensité du bloc moteur est obtenue à une concentrationde 20 mg/ml.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L’absorption et la diffusion de la mépivacaïne dépendent de trèsnombreux paramètres, (type d’injection, indication et sujet traité,concen­tration et dose totale injectée, caractéristiques propres à cetanesthésique), à l’origine d’une grande variabilité des donnéespharma­cocinétiques.

Caractéristiques de la mépivacaïne :

· le poids moléculaire du chlorhydrate de mépivacaïne est de 246,

· fixation aux protéines plasmatiques (préférentiellement les alpha1-glycoprotéines) est de l’ordre de 75% aux doses utilisées enthérapeutique,

· solubilité dans les graisses : en comparaison avec la lidocaïne, lamême méthode étant utilisée (n-heptane/tampon pH=7,4), le coefficient departage est de 0,8 pour la mépivacaïne, soit 3 fois moins élevé que pourla lidocaïne,

· pKa de 7,6.

Concentrations sanguines :

· péridurale et bloc plexique (400 mg) : une concentration sanguinemaximale de l’ordre de 3,5 µg/ml est obtenue en 15 à 20 minutes

· infiltration (5mg/kg) : une concentration sanguine maximale de l’ordrede 1,25µg/ml est obtenue en 30 minutes

· bloc intercostal : un pic de concentration plasmatique à 5 µg/ml estobservé en 10–15 minutes.

Distribution :

Le volume de distribution est de 84 litres.

La demi-vie apparente d’élimination est de 1,9 heures.

La clairance totale plasmatique est de 0,8 l/min

Diffusion placentaire :

Le passage transplacentaire se fait par simple diffusion.

Le rapport sang foetal/ sang maternel est de l’ordre de 70%.

Métabolisation et élimination :

La métabolisation de la mépivacaïne est hépatique par dégradationen­zymatique (hydroxylation et conjugaison).

La presque totalité de la mépivacaïne injectée est éliminée sous formede métabolites.

Environ 5 % du produit sont éliminés par voie urinaire sous formeinchangée.

lnsuffisance rénale

L'insuffisance rénale n'a que peu ou pas d'influence sur la tolérance de lamépivacaïne lorsque celle-ci est utilisée à court terme en anesthésie avantchirurgie. Les concentrations plasmatiques de mépivacaïne ont été évaluéesaprès un bloc axillaire (600 mg pour le bloc axillaire et 50 mg ensupplémentation) chez 8 patients atteints d’insuffisance rénale chroniqueterminale. Les concentrations plasmatiques totales sont exprimées en µg/ml.Leurs médianes et intervalles sont : 1,69 (1,23 – 7,78) à 5 min : 5,61(4,36 – 8,19) à 30 min : 8,28 (3,83 – 11,21) à 60 min ; 7,93(5,63 – 11,1) à 90 min et 6,49 (5,56 – 8,35) à 150 min. Aucun signe detoxicité n'a été observé. A titre comparatif, les patients sansinsuffisance rénale recevant 600 mg de mépivacaïne pour un bloc du plexusaxillaire avaient une concentration plasmatique totale moyenne de 3.33 µg/mlavec une valeur maximale à 5,21 µg/ml.

Les patients souffrant d'insuffisance rénale chronique ont desconcentrations augmentées d'AAG et par conséquent une augmentation de lafixation aux protéines plasmatiques et une augmentation des concentration­stotales, alors que la concentration de la fraction non liée de mépivacaïnephar­macologiquement active peut ne pas atteindre le seuil de toxicité.

La clairance rénale du métabolite PPX est significativement corrélée àla clairance de la créatinine. Un défaut de corrélation entre I'expositiontotale, exprimée en Aire Sous la Courbe (ASC), et la clairance de lacréatinine indique que la clairance totale de PPX inclut une élimination nonrénale en plus de l'excrétion rénale. Certains patients insuffisants rénauxpeuvent présenter une exposition augmentée au PPX résultant d'une clairancenon rénale faible. En raison de la toxicité réduite du PPX sur le SNC encomparaison à la toxicité de la mépivacaïne, les conséquences cliniquessont considérées comme négligeables lors d'un traitement à court terme.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, hydroxyde de sodium (2M), eau pour préparationsin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 18 mois.

Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant ouverture : Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 ml en ampoule (polypropylène), sous barquette stérile.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Les ampoules (Polyamp) de chlorhydrate de mépivacaïne, s’adaptent sur desseringues Luer Fit.

1. Tenir l’ampoule verticalement. Faire descendre dans la partieinférieure, toute partie de solution qui serait retenue dans le col, entapotant à ce niveau.

2. Détacher la partie supérieure de l’ampoule en la tournant dans lesens indiqué par la flèche.

3. Adapter directement la seringue à l’ampoule en l’enfonçantfer­mement.

4. Tenir l’ampoule renversée en aspirant la solution.

Maintenir le piston de la seringue jusqu’à ce que l’ampoule soitretirée.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ASPEN PHARMA TRADING LIMITED

3016 Lake Drive

Citywest Business Campus

DUBLIN 24

IRLANDE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 341 694 2 7 : 20 ml en ampoule (polypropylène) sous barquettestérile : boîte de 10

· 34009 352 429 3 8 : 20 ml en ampoule (polypropylène) sous barquettestérile : boite de 5

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 20 août 1996

Date de dernier renouvellement :20 août 2006

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II

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