Résumé des caractéristiques - CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI 70 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI 70 mg, poudre pour solution à diluer pourperfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Caspofungine*......................................................................................................................70 mg
Pour un flacon de 70 mg.
*Sous forme d’acétate.
La concentration des flacons reconstitués est de 7,2 mg/ml.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution à diluer pour perfusion.
Poudre compacte de couleur blanche à blanc cassé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement de la candidose invasive chez les patients adultes oupédiatriques.
· Traitement de l’aspergillose invasive chez les patients adultes oupédiatriques réfractaires ou intolérants à l’amphotéricine B, à desformulations lipidiques d’amphotéricine B et/ou à l’itraconazole.
L'état réfractaire est défini par la progression de l'infection ou parl'absence d'amélioration après un minimum de 7 jours d'un traitementantifongique efficace aux doses thérapeutiques.
· Traitement empirique des infections fongiques présumées (notamment àCandida ou Aspergillus) chez les patients adultes ou pédiatriquesneutropéniques fébriles.
4.2. Posologie et mode d'administration
CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI doit être initiée par un médecin expérimentédans la prise en charge des infections fongiques invasives.
PosologiePatients adultes
Une dose de charge unique de 70 mg doit être administrée le premier jourde traitement ; le traitement sera poursuivi à la dose de 50 mg par jour àpartir du deuxième jour. Pour les patients pesant plus de 80 kg, après ladose de charge initiale de 70 mg, il est recommandé d’administrer lacaspofungine à une dose de 70 mg par jour (voir rubrique 5.2). Aucunajustement posologique n'est nécessaire en fonction du sexe ou de la race (voirrubrique 5.2).
Patients pédiatriques (de 12 mois à 17 ans)
Chez les patients pédiatriques (de 12 mois à 17 ans), la posologie doitêtre établie en fonction de la surface corporelle du patient (voirInstructions pour l’utilisation chez les patients pédiatriques, formule deMosteller1). Dans toutes les indications, une dose de charge unique de 70 mg/m2(sans dépasser une dose de 70 mg par jour) devra être administrée le premierjour, suivie d'une dose quotidienne de 50 mg/m2 (sans dépasser une dose de70 mg par jour). Si la dose quotidienne de 50 mg/m2 est bien tolérée maisn'apporte pas une réponse clinique suffisante, la dose quotidienne pourra êtreaugmentée à 70 mg/m2 par jour (sans dépasser une dose de 70 mgpar jour).
1Mosteller RD : Calcul simplifié de la surface corporelle. N Engl J Med1987 Oct 22; 317 (17) : 1098 (Lettre)
La sécurité et l'efficacité de la caspofungine n'ont pas étésuffisamment étudiées dans les essais cliniques chez les nouveau-nés et lesnourrissons de moins de 12 mois (voir rubrique 5.1). La prudence est requiselors du traitement des patients de cette tranche d'âge. Des données limitéessuggèrent que l'on peut envisager une dose de caspofungine de 25 mg/m2 parjour chez les nouveau-nés et les nourrissons (de moins de 3 mois) et une dosede 50 mg/m2 par jour chez le nourrisson (de 3 à 11 mois) (voirrubrique 5.2).
Durée de traitement
La durée du traitement empirique sera fonction de la réponse clinique dupatient. Le traitement sera poursuivi jusqu’à 72 heures après larésolution de la neutropénie (nombre absolu de neutrophiles ≥ 500/mm3). Encas d’infection fongique, les patients doivent être traités au minimum14 jours et le traitement doit être poursuivi pendant au moins 7 jours aprèsla résolution à la fois de la neutropénie et des symptômes cliniques.
La durée du traitement de la candidose invasive sera fonction de la réponseclinique et microbiologique du patient. Lorsque les signes et les symptômes dela candidose invasive se sont améliorés et que les cultures sont devenuesnégatives, un passage à un traitement antifongique oral peut être envisagé.En général, le traitement antifongique doit être poursuivi pendant au moins14 jours après la dernière culture positive.
La durée du traitement de l’aspergillose invasive est déterminée au caspar cas en fonction de la gravité de la pathologie sous-jacente du patient, del'état de récupération de l’immunodépression et de la réponse clinique.En général, le traitement doit être poursuivi pendant au moins 7 joursaprès la résolution des symptômes.
Les données de sécurité sur des durées de traitement supérieures à4 semaines sont limitées. Cependant, les données disponibles suggèrent quela caspofungine reste bien tolérée au cours de traitement plus long (jusqu'à162 jours chez l'adulte et jusqu'à 87 jours chez les patientspédiatriques).
Populations particulièresPatients âgés
Chez les patients âgés (65 ans ou plus), l’aire sous la courbe (ASC)augmente d’environ 30 %. Cependant, aucun ajustement systématique de laposologie n’est nécessaire. L’expérience de traitement est limitée chezles patients âgés de 65 ans ou plus (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisancerénale (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Chez les adultes présentant une insuffisance hépatique légère (score deChild-Pugh de 5 à 6), aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Chezles adultes présentant une insuffisance hépatique modérée (score deChild-Pugh de 7 à 9), il est recommandé, sur la base des donnéespharmacocinétiques, d’administrer quotidiennement 35 mg de caspofungine. Unedose de charge de 70 mg doit être administrée le premier jour. On ne disposed’aucune expérience clinique chez les adultes présentant une insuffisancehépatique sévère (score de Child-Pugh supérieur à 9) ainsi que chez lespatients pédiatriques quel que soit le degré d'insuffisance hépatique (voirrubrique 4.4).
Co-administration avec des inducteurs d'enzymes métaboliques
Des données limitées suggèrent qu’une augmentation de la dosequotidienne de caspofungine à 70 mg, après la dose de charge de 70 mg, doitêtre envisagée chez les adultes lorsque la caspofungine est co-administréeavec certains inducteurs d’enzymes métaboliques (voir rubrique 4.5). Lorsquela caspofungine est co-administrée chez les patients pédiatriques (de 12 moisà 17 ans) avec ces mêmes inducteurs d'enzymes métaboliques (voir rubrique4.5), une dose quotidienne de 70 mg/m2 de caspofungine (sans dépasser une doseréelle de 70 mg par jour) devra être envisagée.
Mode d’administrationAprès la reconstitution et la dilution, la solution doit être administréepar perfusion intraveineuse lente en environ 1 heure. Pour les instructions dereconstitution, voir rubrique 6.6.
Des flacons de 70 mg et 50 mg sont disponibles. La caspofungine doit êtreadministrée en une perfusion unique quotidienne.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Des réactions anaphylactiques ont été rapportées lors del’administration de la caspofungine. Dans ce cas, la caspofungine doit êtreinterrompue et un traitement approprié administré. Des effets indésirablespotentiellement induits par l’histamine, incluant rash, œdème du visage,angio-œdème, prurit, sensation de chaleur, ou bronchospasme ont étésignalés et peuvent nécessiter l’interruption du traitement et/oul’administration d’un traitement approprié.
Des données limitées suggèrent que les levures non-Candida et leschampignons non-Aspergillus rares ne sont pas sensibles à la caspofungine.L’efficacité de la caspofungine sur ces microorganismes fongiques n’a pasété établie.
L’utilisation concomitante de la caspofungine et de la ciclosporine a étéévaluée chez des sujets adultes volontaires sains et chez des patientsadultes. Certains volontaires sains adultes ayant reçu deux doses de 3 mg/kgde ciclosporine avec la caspofungine ont présenté des élévationstransitoires de l’alanine amino-transférase (ALAT) et de l’aspartateamino-transférase (ASAT) inférieures ou égales à 3 fois la limitesupérieure de la normale (LSN). Ces anomalies se sont normalisées àl’arrêt du traitement. Dans une étude rétrospective évaluant 40 patientstraités par la caspofungine après sa commercialisation et par la ciclosporinede 1 à 290 jours (médiane 17,5 jours), aucun effet indésirable hépatiquegrave n’a été constaté. Ces données suggèrent que la caspofungine peutêtre utilisée chez des patients recevant de la ciclosporine lorsque lebénéfice attendu est supérieur au risque potentiel. Une surveillance étroitedes enzymes hépatiques doit être envisagée en cas d’utilisationconcomitante de caspofungine et de ciclosporine.
Chez les patients adultes ayant une insuffisance hépatique légère etmodérée, l’ASC est augmentée d’environ 20 % et 75 %, respectivement.Une réduction de la dose quotidienne à 35 mg est recommandée chez l'adulteprésentant une insuffisance hépatique modérée. On ne dispose d'aucuneexpérience clinique chez l'adulte présentant une insuffisance hépatiquesévère ou chez les patients pédiatriques quel que soit le degréd'insuffisance hépatique. Une exposition plus élevée qu’en casd’insuffisance hépatique modérée est attendue et la caspofungine devraêtre utilisée avec prudence chez ces patients (voir rubriques4.2 et 5.2).
Des anomalies des tests biologiques de la fonction hépatique ont étéobservées chez des volontaires sains, chez des patients adultes et de patientspédiatriques traités par la caspofungine. Des cas de dysfonctionnenthépatique, d’hépatite et d’insuffisance hépatique, cliniquementsignificatifs, ont été rapportés chez des patients adultes et pédiatriquesayant des affections graves sous-jacentes et ayant reçu plusieurs médicamentsde façon concomitante avec la caspofungine ; il n’a pas été établi derelation de causalité avec la caspofungine. Les patients présentant des testsde la fonction hépatique anormaux au cours du traitement par la caspofunginedoivent être surveillés pour détecter tout signe d’aggravation de lafonction hépatique et le rapport bénéfice/risque de la poursuite dutraitement par la caspofungine doit être réévalué.
Des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et de nécrolyse épidermiquetoxique (NET) ont été rapportés depuis la commercialisation de lacaspofungine. La prudence doit être de rigueur chez les patients ayant desantécédents de réactions cutanées allergiques (voir rubrique 4.8).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Des études in vitro ont montré que la caspofungine n’inhibe aucune enzymedu système du cytochrome P450 (CYP). Dans les études cliniques, lacaspofungine n’a pas induit le métabolisme d’autres substances via leCYP3A4. La caspofungine n’est pas un substrat de la glycoprotéine P et neconstitue qu’un substrat médiocre des enzymes du cytochrome P450. Cependant,dans les études pharmacologiques et cliniques (voir ci-dessous), il a pu êtredémontré que la caspofungine interfère avec d’autres médicaments.
Dans deux études cliniques réalisées chez des sujets adultes sains, laciclosporine A (à la dose unique de 4 mg/kg ou administrée en deux doses de3 mg/kg séparées par un intervalle de 12 heures) a entraîné uneaugmentation de l’ASC de la caspofungine d’environ 35 %. Ces augmentationsde l’ASC sont probablement dues à une réduction de l’absorption hépatiquede la caspofungine. La caspofungine n’a pas augmenté les concentrationsplasmatiques de ciclosporine.
Des élévations transitoires des transaminases ALAT et ASAT restantinférieures ou égales à 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN) ontété observées lors de l’administration concomitante de caspofungine et deciclosporine. Ces élévations se sont normalisées à l’arrêt desmédicaments. Dans une étude rétrospective évaluant 40 patients traités parla caspofungine après sa commercialisation et par la ciclosporine de 1 à290 jours (médiane 17,5 jours), aucun effet indésirable hépatique graven’a été constaté (voir rubrique 4.4). Une surveillance étroite des enzymeshépatiques doit être envisagée en cas d’administration concomitante desdeux médicaments.
La caspofungine a réduit la concentration minimale du tacrolimus de 26 %chez les adultes volontaires sains. Pour les patients recevant les deuxtraitements, une surveillance standard des concentrations sanguines dutacrolimus et des ajustements posologiques adaptés du tacrolimus sontrequis.
Des essais cliniques réalisés chez les adultes volontaires sains montrentque la pharmacocinétique de la caspofungine n’est pas modifiée de façoncliniquement significative par l'itraconazole, l'amphotéricine B, lemycophénolate, le nelfinavir ou le tacrolimus. La caspofungine n'a pas eud'effet sur la pharmacocinétique de l'amphotéricine B, de l'itraconazole, dela rifampicine ou du mycophénolate de mofétil. Bien que les données desécurité soient limitées, il semble qu'aucune précaution particulière nesoit nécessaire en cas de co-administration de l'amphotéricine B, del'itraconazole, du nelfinavir ou du mycophénolate de mofétil avec lacaspofungine.
La rifampicine a provoqué une augmentation de 60 % de l’ASC ainsiqu’une augmentation de 170 % de la concentration minimale de la caspofunginelors du premier jour d’une co-administration simultanée des deux médicamentschez des adultes volontaires sains. Les concentrations minimales de caspofungineont diminué graduellement lors de l’administration répétée. Après deuxsemaines d’administration, la rifampicine a eu un effet limité sur l’ASC dela caspofungine, mais les concentrations minimales étaient inférieures de30 % à celles des patients adultes ayant reçu la caspofungine seule. Lemécanisme probable de l’interaction pourrait être imputé à une inhibitioninitiale suivie d’une induction ultérieure du transport de protéines. Ilfaut s’attendre à des effets similaires avec d’autres médicamentsinducteurs des enzymes métaboliques. Des données limitées provenantd’études de pharmacocinétique de population indiquent que l’utilisationconcomitante de la caspofungine avec les substances inductrices tellesqu'éfavirenz, névirapine, rifampicine, dexaméthasone, phénytoïne, oucarbamazépine, peut entraîner une diminution de l’ASC de la caspofungine. Encas de co-administration avec des inducteurs d’enzymes métaboliques chez lesadultes, une augmentation de la dose quotidienne à 70 mg de caspofungine doitêtre envisagée, après la dose de charge de 70 mg (voir rubrique 4.2).
Toutes les études d'interactions médicamenteuses chez l'adulte décritesci-dessus ont été réalisées avec une posologie quotidienne de 50 ou 70 mgde caspofungine. L'interaction de la caspofungine à des doses plus élevéesavec d'autres médicaments n'a pas été formellement étudiée.
Chez les patients pédiatriques, les résultats des analyses de régressiondes données pharmacocinétiques suggèrent que la co-administration dedexaméthasone avec de la caspofungine peut réduire de façon cliniquementsignificative les concentrations minimales de caspofungine. Cette constatationpeut laisser penser qu'avec les inducteurs des enzymes métaboliques, desréductions similaires à celles observées chez l'adulte seront obtenues chezles patients pédiatriques. Chez les patients pédiatriques (de 12 mois à17 ans), lorsque la caspofungine est co-administrée avec des inducteurs dumétabolisme, tels que la rifampicine, l'éfavirenz, la névirapine, laphénytoïne, la dexaméthasone ou la carbamazépine, une dose quotidienne de70 mg/m2 de caspofungine (sans dépasser une dose de 70 mg par jour) doitêtre envisagée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’existe pas de données ou il existe des données limitées surl'utilisation de la caspofungine chez la femme enceinte. La caspofungine ne doitdonc pas être utilisée pendant la grossesse sauf en cas de nécessitémanifeste. Les études chez l'animal ont montré une toxicité du développement(voir rubrique 5.3). Dans les études chez l’animal, il a été montré que lacaspofungine franchit la barrière placentaire.
AllaitementOn ne sait pas si la caspofungine est excrétée dans le lait maternel. Lesdonnées pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l’animal ontmontré l’excrétion de la caspofungine dans le lait. En conséquence, lesfemmes traitées par la caspofungine ne doivent pas allaiter.
FertilitéAucun effet de la caspofungine sur la fertilité n'a été mis en évidenceau cours des études menées chez les rats mâles et femelles (voir rubrique5.3). Il n'existe pas de donnée clinique évaluant son impact sur lafertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.
4.8. Effets indésirables
Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie et effets indésirablespotentiellement induits par l’histamine) ont été rapportés (voirrubrique 4.4).
Des cas d'œdème pulmonaire, de syndrome de détresse respiratoire del'adulte (SDRA) et des images radiographiques d’infiltrats ont étéégalement signalés chez des patients atteints d’aspergillose invasive.
Adultes
Dans les études cliniques, 1 865 sujets adultes ont reçu des dosesuniques ou multiples de caspofungine : 564 patients neutropéniques fébriles(étude sur le traitement empirique), 382 patients ayant une candidoseinvasive, 228 patients ayant une aspergillose invasive, 297 patients ayant desinfections à Candida localisées, et 394 sujets inclus dans des études dephase I. Dans l’étude sur le traitement empirique, les patients avaient reçuune chimiothérapie pour une affection maligne ou avaient subi unetransplantation de cellules souches hématopoïétiques (dont39 transplantations allogéniques). Dans les études incluant des patientsayant des infections documentées à Candida, la majorité des patients ayantdes infections à Candida invasives présentait des pathologies sous-jacentesgraves (par exemple : hémopathie ou autre affection maligne, interventionchirurgicale lourde récente, infection par le VIH) nécessitant de nombreuxtraitements concomitants. Les patients inclus dans l’étude Aspergillus noncomparative présentaient souvent des pathologies prédisposantes graves (parexemple : greffes de moelle osseuse ou de cellules souches périphériques,hémopathie maligne, tumeurs solides ou transplantations d'organe) nécessitantde nombreux traitements concomitants.
La phlébite au site d’injection a été un effet indésirable localfréquemment signalé dans toutes les populations de patients. Les autresréactions locales ont été : érythème, douleur/sensibilité,démangeaisons, suppuration, et sensation de brûlure.
Chez l’ensemble des adultes traités par la caspofungine (1 780 autotal), les anomalies cliniques et biologiques signalées ont étéhabituellement légères et ont rarement conduit à l’arrêt dutraitement.
Liste des effets indésirables sous forme de tableauLes effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des étudescliniques et/ou depuis la commercialisation :
Classe de système d’organes | Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) | Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) | Fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base des donnéesdisponibles) |
Affections hématologiques et du système lymphatique | diminution de l’hémoglobine, diminution de l’hématocrite, diminution dunombre de globules blancs | anémie, thrombocytopénie, coagulopathie, leucopénie, hyperéosinophilie,diminution du nombre de plaquettes, augmentation du nombre de plaquettes,diminution du nombre des lymphocytes, augmentation du nombre des globulesblancs, neutropénie | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | hypokaliémie | surcharge liquidienne, hypomagnésémie, anorexie, déséquilibreélectrolytique, hyperglycémie, hypocalcémie, acidose métabolique. | |
Affections psychiatriques | anxiété, désorientation, insomnie | ||
Affections du système nerveux | céphalées | sensations vertigineuses, dysgueusie, paresthésies, somnolence,tremblements, hypoesthésie. | |
Affections oculaires | ictère oculaire, vision trouble, œdème des paupières, augmentation de lasécrétion lacrymale | ||
Affections cardiaques | palpitations, tachycardie, arythmie, fibrillation auriculaire, insuffisancecardiaque congestive | ||
Affections vasculaires | phlébite | thrombophlébite, bouffées vasomotrices, bouffées de chaleur, hypertensionartérielle, hypotension artérielle | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | dyspnée | congestion nasale, douleur pharyngolaryngée, tachypnée, bronchospasme,toux, dyspnée paroxystique nocturne, hypoxie, râles, respirationsifflante. | |
Affections gastro-intestinales | nausées, diarrhée, vomissements | douleurs abdominales, douleurs abdominales hautes, sécheresse de la bouche,dyspepsie, gêne au niveau de l'estomac, ballonnement abdominal, ascite,constipation, dysphagie, flatulence. | |
Affections hépatobiliaires | élévation des valeurs hépatiques (alanine amino-transférase, aspartateamino-transférase, phosphatase alcaline, bilirubine conjuguée et totale) | cholestase, hépatomégalie, hyperbilirubinémie, ictère, anomalie de lafonction hépatique, hépatotoxicité, trouble de la fonction hépatique,élévation des gamma -glutamyl-transférases. | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | rash, prurit, érythème, hyperhidrose | érythème polymorphe, éruption maculaire, rash maculopapuleux, rashprurigineux, urticaire, dermatite allergique, prurit généralisé, rashérythémateux, rash généralisé, rash morbilliforme, lésion cutanée | nécrolyse épidermique toxique et syndrome de Stevens-Johnson (voirrubrique 4.4) |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | arthralgie | douleur dorsale, douleur aux extrémités, douleur osseuse, faiblessemusculaire, myalgie. | |
Affections du rein et des voies urinaires | insuffisance rénale, insuffisance rénale aiguë | ||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | pyrexie, frissons, prurit au point de perfusion | douleurs, douleur au niveau du cathéter, fatigue, sensation de froid,sensation de chaleur, érythème au point de perfusion, induration au point deperfusion, douleur au point de perfusion, gonflement au point de perfusion,phlébite au point d'injection, œdème périphérique, sensibilité, gênethoracique, douleur thoracique, œdème du visage, sensation de variation de latempérature du corps, induration, extravasation au point de perfusion,irritation au point de perfusion, phlébite au point de perfusion, rash au pointde perfusion, urticaire au point de perfusion, érythème au point d'injection,œdème au point d'injection, douleur au point d'injection, gonflement au pointd'injection, malaise, œdème. | |
Investigations | diminution de la kaliémie, diminution de l'albuminémie | élévation de la créatininémie, hématurie microscopique,hypoprotéinémie, protéinurie, allongement du temps de Quick, diminution dutemps de Quick, diminution de la natrémie, augmentation de la natrémie,hypocalcémie, hypercalcémie, hypochlorémie, hyperglycémie, hypomagnésémie,hypophosphorémie, hyperphosphorémie, hyperuricémie, allongement du temps decéphaline activé, diminution du taux de bicarbonates dans le sang,hyperchlorémie, hyperkaliémie, hypertension artérielle, baisse del'uricémie, présence de sang dans les urines, anomalie du bruit respiratoire,diminution du gaz carbonique, élévation des concentrations desimmunosuppresseurs, élévation de l'INR (international normalised ratio),cylindres urinaires, leucocyturie et élévation du pH urinaire. |
La caspofungine a également été évaluée à la dose de 150 mg par jour(pendant une période allant jusqu'à 51 jours) chez 100 patients adultes(voir rubrique 5.1). L'étude a comparé la caspofungine à la dose de50 mg/jour (après une dose de charge de 70 mg à J1) versus 150 mg par jourdans le traitement de la candidose invasive. Dans ce groupe de patients, lasécurité de la caspofungine à cette dose plus élevée a été généralementsimilaire à celle des patients recevant la caspofungine à la dose de 50 mgpar jour. La proportion de patients ayant présenté un effet indésirable graveou un effet indésirable entraînant l'arrêt de la caspofungine a étécomparable dans les 2 groupes de traitement.
Patients pédiatriquesLes données provenant de 5 études cliniques réalisées chez 171 patientspédiatriques suggèrent que l'incidence globale des effets indésirables(26,3 % ; IC 95 % –19,9 ; 33,6) n'est pas plus mauvaise que celle desadultes traités par la caspofungine (43,1 % ; IC 95 % –40,0 ; 46,2).Cependant, les patients pédiatriques ont probablement un profil d'effetsindésirables différent de celui des patients adultes. Les effets indésirablescliniques liés au médicament, le plus fréquemment rapportés chez lespatients pédiatriques traités par la caspofungine, ont été la fièvre(11,7 %), le rash (4,7 %) et les céphalées (2,9 %).
Liste des effets indésirables sous forme de tableauLes effets indésirables suivants ont été rapportés :
Classe de système d’organes | Très fréquent (≥ 1/10) | Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) |
Affections hématologiques et du système lymphatique | hyperéosinophilie | |
Affections du système nerveux | céphalées | |
Affections cardiaques | tachycardie | |
Affections vasculaires | bouffées vasomotrices, hypotension artérielle | |
Affections hépatobiliaires | élévation des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT) | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | rash, prurit | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | fièvre | frissons, douleur au niveau du cathéter |
Investigations | diminution de la kaliémie, hypomagnésémie, élévation du glucose,diminution du phosphore et augmentation du phosphore |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr..
4.9. Surdosage
Il a été rapporté que des doses allant jusqu’à 400 mg de caspofungineen un jour ont été administrées accidentellement. Ces situations n’ont pasentraîné d’effets indésirables importants cliniquement. La caspofunginen’est pas éliminée par dialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antimycosiques pour usage systémique, codeATC : J02AX04.
Mécanisme d’actionL’acétate de caspofungine est un lipopeptide semi-synthétique(échinocandine) synthétisé à partir d’un produit de fermentation de Glarealozoyensis. L’acétate de caspofungine inhibe la synthèse du bêta(1,3)-D-glucane, un constituant essentiel de la paroi cellulaire de nombreuxchampignons filamenteux et levures. Le bêta (1,3)-D-glucane n’est pasprésent dans les cellules de mammifères.
L’activité fongicide de la caspofungine a été démontrée sur leslevures Candida. Des études in vitro et in vivo démontrent que l’expositiond’Aspergillus à la caspofungine entraîne une lyse et la mort desextrémités des filaments mycéliens et des sites où se produisent lacroissance et la division des cellules.
Effets pharmacodynamiquesLa caspofungine a une activité in vitro sur les espèces d’Aspergillus(Aspergillus fumigatus [N = 75], Aspergillus flavus [N = 111], Aspergillus niger[N = 31], Aspergillus nidulans [N = 8], Aspergillus terreus [N = 52], etAspergillus candidus [N = 3]). La caspofungine possède également une activitéin vitro sur les espèces de Candida (Candida albicans [N = 1 032], Candidadubliniensis [N = 100], Candida glabrata [N = 151], Candida guilliermondii [N =67], Candida kefyr [N = 62], Candida krusei [N = 147], Candida lipolytica [N =20], Candida lusitaniae [N = 80], Candida parapsilosis [N = 215], Candida rugosa[N = 1] et Candida tropicalis [N = 258]), y compris sur les isolats ayant acquisdes mutations de transport de résistance multiples et ceux ayant unerésistance acquise ou intrinsèque au fluconazole, à l’amphotéricine B etau 5-flucytosine.
Un test de sensibilité a été réalisé selon une modification de laméthode M38-A2 (pour Aspergillus spp) et de la méthode M27-A3 (pour Candidaspp) mises au point par le « Clinical and Laboratory Standards Institute »(CLSI, connu précédemment sous le nom de « National Committee for ClinicalLaboratory Standards » [NCCLS]).
Les techniques standardisées pour le test de sensibilité ont étéétablies par l'EUCAST pour des levures.
Les valeurs critiques de sensibilité de l’EUCAST n’ont pas encore étéétablies pour la caspofungine en raison de la variation significative entrelaboratoires des intervalles de CMI pour la caspofungine. En guise de valeurscritiques de sensibilité, des isolats de Candida sensibles àl’anidulafungine ainsi qu’à la micafungine devraient être considéréscomme sensibles à la caspofungine. De même, des isolats intermédiaires de C.parapsilosis pour l’anidulafungine et la micafungine peuvent êtreconsidérés comme intermédiaires pour la caspofungine.
Mécanisme de résistance
Des isolats de Candida avec une sensibilité réduite à la caspofungine ontété identifiés chez un petit nombre de patients au cours du traitement [desCMI pour la caspofungine > 2 mg/l (augmentations des CMI de 4 à 30 fois)ont été rapportées en utilisant les techniques standardisées dedétermination des CMI approuvées par le CLSI]. Le mécanisme de résistanceidentifié a été la mutation des gènes FKS1 et/ou FKS2 (pour C. glabrata).Ces cas ont été associés à des résultats cliniques médiocres.
Le développement de résistance in vitro à la caspofungine par les espècesd’Aspergillus a été identifié. Au cours de l’expérience cliniquelimitée, une résistance à la caspofungine chez des patients avec uneaspergillose invasive a été observée. Le mécanisme de résistance n'a pasencore été établi. L’incidence de la résistance à la caspofungine pardivers isolats cliniques d’Aspergillus est rare. La résistance à lacaspofungine de Candida a été observée mais l’incidence peut varier selonl’espèce ou la région.
Efficacité et sécurité cliniqueCandidose invasive chez l'adulte : Deux cent trente-neuf patients ont étéinclus dans une première étude afin de comparer la caspofungine etl'amphotéricine B dans le traitement de la candidose invasive. Vingt-quatrepatients avaient une neutropénie. Les diagnostics les plus fréquents ont étédes infections systémiques (candidémie) (77 %, n = 186) ainsi qu'unepéritonite à Candida (8 %, n = 19) ; les patients atteints d’endocardite,d’ostéomyélite ou de méningite à Candida ont été exclus de l’étude.La caspofungine a été administrée à raison de 50 mg une fois par jouraprès une dose de charge de 70 mg, tandis que la posologie d'amphotéricine Bétait de 0,6 à 0,7 mg/kg/j pour les patients non neutropéniques ou de0,7 à 1,0 mg/kg/j pour les patients neutropéniques. La durée moyenne detraitement intraveineux était de 11,9 jours avec une fourchette de 1 à28 jours. Une réponse favorable nécessitait à la fois la résolution dessymptômes et la clairance microbiologique de l'infection à Candida. L'analyseprimaire (analyse ITTM) d'efficacité de la réponse à la fin du traitement IVde l'étude a porté sur deux cent vingt-quatre patients ; les taux de réponsefavorable en ce qui concerne le traitement de la candidose invasive ont étécomparables pour la caspofungine (73 % [80/109]) et l'amphotéricine B (62 %[71/115]) [différence 12,7 % (IC 95,6 % –0,7 ; 26,0)]. Chez les patientsayant une candidémie, les taux de réponse favorable à la fin du traitement IVde l'étude ont été comparables dans le groupe caspofungine (72 % [66/92]) etdans le groupe amphotéricine B (63 % [59/94]) dans l'analyse primaired'efficacité (analyse ITTM) [différence 10,0 % (IC 95,0 % –4,5 ; 24,5)].Les données chez les patients avec des localisations infectieuses autres quesanguines ont été plus limitées. Les taux de réponse favorable chez lespatients neutropéniques ont été de 7/14 (50 %) dans le groupe caspofungineet de 4/10 (40 %) dans le groupe amphotéricine B. Ces données limitées sontétayées par les résultats de l’étude sur le traitement empirique.
Dans une seconde étude, des patients ayant une candidose invasive ont reçudes doses quotidiennes de 50 mg/jour de caspofungine (après une dose de chargede 70 mg à J1) ou de 150 mg/jour de caspofungine (voir rubrique 4.8). Danscette étude, la dose de caspofungine était administrée en 2 heures (au lieude l'administration habituelle en 1 heure). Les patients pour lesquels uneendocardite, une méningite ou une ostéomyélite à Candida était suspectéeont été exclus de l'étude. Comme il s'agissait d'une étude de traitement depremière intention, les patients réfractaires à de précédents traitementsantifongiques ont été également exclus. Le nombre de patients neutropéniquesinclus dans cette étude était aussi limité (8,0 %). L'efficacité était uncritère secondaire de cette étude. Les patients satisfaisant les critèresd'inclusion et recevant une ou plusieurs doses de caspofungine ont été inclusdans l'analyse d'efficacité. Les taux de réponse globale favorable à la findu traitement par la caspofungine ont été similaires dans les 2 groupes detraitement : 72 % (73/102) et 78 % (74/95), respectivement pour les groupes depatients traités par 50 mg de caspofungine et 150 mg de caspofungine(différence 6,3 % [IC 95 % : –5,9 ; 18,4]).
Aspergillose invasive chez l'adulte : Soixante-neuf patients adultes (âgésde 18 à 80 ans) ayant une aspergillose invasive ont été inclus dans uneétude ouverte, non comparative, afin d’évaluer la sécurité, la toléranceet l’efficacité de la caspofungine. Les patients inclus devaient être soitréfractaires (progression de la maladie ou absence d’amélioration avecd’autres traitements antifongiques administrés pendant au moins 7 jours)(84 % des patients inclus) soit intolérants (16 % des patients inclus) àd’autres traitements antifongiques standards. La plupart des patients avaitune maladie sous-jacente (hémopathie maligne [N = 24], allogreffe de moelleosseuse ou greffe de cellules souches [N = 18], transplantation d’organe [N =8], tumeur solide [N = 3], ou autres conditions cliniques [N = 10]). Desdéfinitions rigoureuses, élaborées d’après les critères du « MycosesStudy Group » ont été utilisées pour le diagnostic d’aspergillose invasiveet pour la réponse au traitement (une réponse favorable nécessitait uneamélioration cliniquement significative des radiographies, ainsi que des signeset des symptômes). La durée moyenne de traitement était de 33,7 jours, avecune fourchette de 1 à 162 jours. Un comité d’experts indépendant adéterminé que 41 % (26/63) des patients ayant reçu au moins une dose decaspofungine ont eu une réponse favorable. Parmi les patients traités plus de7 jours par la caspofungine, 50 % (26/52) ont eu une réponse favorable. Lestaux de réponse favorable pour les patients qui étaient soit réfractairessoit intolérants à des traitements antérieurs ont été de 36 % (19/53) et70 % (7/10), respectivement. Bien que les doses de traitements antifongiquesantérieurs de 5 patients inclus comme étant réfractaires fussent plus bassesque celles qui sont généralement administrées pour le traitement del'aspergillose invasive, les taux de réponse favorable pour ces patients durantle traitement avec la caspofungine furent similaires à ceux observés chez lesautres patients réfractaires (2/5 versus 17/48 respectivement). Les taux deréponse parmi les patients ayant une maladie pulmonaire et extrapulmonaire ontété de 47 % (21/45) et 28 % (5/18), respectivement. Parmi les patients ayantune atteinte extrapulmonaire, 2 des 8 patients qui avaient également uneaffection certaine, probable ou possible du SNC ont présenté une réponsefavorable.
Traitement empirique des patients adultes neutropéniques fébriles : autotal, 1 111 patients avec fièvre persistante et neutropénie ont étéinclus dans une étude clinique et traités soit par 50 mg de caspofungine unefois par jour après une dose de charge de 70 mg, soit par del’amphotéricine B liposomale à 3,0 mg/kg/jour. Les patients éligiblesavaient reçu une chimiothérapie pour affection maligne ou avaient eu unetransplantation de cellules souches hématopoïétiques, et avaient uneneutropénie (< 500 cellules/mm3 depuis 96 heures) et une fièvre (>38.0°C) ne répondant pas à une antibiothérapie par voie parentérale depuisau moins 96 heures. Les patients devaient être traités jusqu’à 72 heuresaprès la résolution de la neutropénie, pendant une durée maximale de28 jours. Toutefois, les patients avec une infection fongique documentéepouvaient être traités plus longtemps. Si le médicament était bien tolérémais que la fièvre du patient persistait et que l’état clinique sedétériorait après 5 jours de traitement, la posologie du médicament del’étude pouvait être augmentée à 70 mg/jour de caspofungine (13,3% despatients traités) ou à 5,0 mg/kg/jour d’amphotéricine B liposomale (14,3%des patients traités). Il y a eu 1 095 patients inclus dans l’analyseprincipale d’efficacité mesurée en réponse globale favorable et réaliséeen Intention de Traiter Modifiée (analyse ITTM) ; la caspofungine (33,9 %) aété aussi efficace que l’amphotéricine B liposomale (33,7 %) [différence0,2 % (IC 95,2 % – 5,6 ; 6,0)]. Une réponse globale favorable devaitsatisfaire chacun des 5 critères : (1) succès thérapeutique quelle que soitl’infection fongique initiale (caspofungine 51,9 % [14/27], amphotéricine Bliposomale 25,9 % [7/27]), (2) absence de survenue d’infection fongique aucours du traitement ou dans les 7 jours après la fin du traitement(caspofungine 94,8 % [527/556], amphotéricine B liposomale 95,5 % [515/539]),(3) survie à 7 jours après la fin du traitement de l’étude (caspofungine92,6 % [515/556], amphotéricine B liposomale 89,2 % [481/539]), (4) absencede sortie d’étude due à une toxicité liée à ce médicament ou à unmanque d’efficacité (caspofungine 89,7 % [499/556]), amphotéricine Bliposomale 85,5 % [461/539], et (5) disparition de la fièvre au cours de lapériode de neutropénie (caspofungine 41,2 % [229/556], amphotéricine Bliposomale 41,4 % [223/539]). Les taux de réponse à la caspofungine et àl’amphotéricine B liposomale pour des infections initiales causées par lesAspergillus spp ont été respectivement de 41,7 % (5/12) et 8,3 % (1/12), etpar les Candida spp de 66,7 % (8/12) et 41,7 % (5/12). Des infections par deschampignons et des levures rares, Trichosporon sp.(1), Fusarium sp.(1), Mucorsp. (1) et Rhizopus sp (1) sont survenues chez des patients du groupecaspofungine.
Population pédiatriqueLa sécurité et l'efficacité de la caspofungine ont été évaluées chezdes patients pédiatriques de 3 mois à 17 ans dans deux essais cliniquesprospectifs, multicentriques. Le schéma de l'étude, les critères dediagnostic et les critères d'évaluation de l'efficacité ont été identiquesà ceux des études correspondantes réalisées chez l'adulte (voirrubrique 5.1).
La première étude, réalisée chez 82 patients âgés de 2 à 17 ans,était une étude randomisée, en double-aveugle comparant la caspofungine(50 mg/m2 par voie intraveineuse, une fois par jour, après une dose de chargede 70 mg/m2 à J1 [sans dépasser 70 mg par jour]) à l'amphotéricine Bliposomale (3 mg/kg par jour par voie intraveineuse) dans le traitementempirique des enfants présentant une fièvre persistante et une neutropénie,selon un ratio 2:1 (56 patients dans le groupe caspofungine, 26 patients dansle groupe amphotéricine B liposomale). Les taux de réponse favorable globaledans les résultats de l'analyse ITTM, ajustée par tranche de risque, étaientles suivants : 46,6 % (26/56) pour la caspofungine et 32,2 % (8/25) pourl'amphotéricine B liposomale.
La seconde étude était une étude prospective, ouverte, sans comparateurévaluant la sécurité et l'efficacité de la caspofungine chez des patientspédiatriques (de 6 mois à 17 ans) atteints de candidose invasive, decandidose œsophagienne et d'aspergillose invasive (en traitement de secours).Quarante-neuf patients ont été inclus et ont reçu de la caspofungine à ladose de 50 mg/m2 par voie intraveineuse, une fois par jour, après une dose decharge de 70 mg/m2 à J1 (sans dépasser 70 mg par jour) ; 48 d'entre eux ontété inclus dans l'analyse ITTM. Parmi eux, 37 avaient une candidose invasive,10 avaient une aspergillose invasive et 1 patient avait une candidoseœsophagienne. Dans l'analyse ITTM, le taux de réponse favorable, parindication, à la fin du traitement par la caspofungine, était le suivant :81 % (30/37) dans la candidose invasive, 50 % (5/10) dans l'aspergilloseinvasive et 100 % (1/1) dans la candidose œsophagienne.
Dans une étude randomisée (2 :1), contrôlée, en double aveugle, latolérance et l’efficacité de la caspofungine (2 mg/kg/jour par voieintraveineuse, perfusée pendant plus de 2 heures) versus celles del’amphotéricine B desoxycholate (1 mg/kg/jour) ont été évaluées chez desnouveau-nés et des nourrissons de moins de 3 mois ayant une candidose invasive(confirmée par culture). En raison du faible recrutement, l’étude a étéarrêtée précocement et seuls 51 patients ont été randomisés. Laproportion de patients ayant survécu sans infection à champignon deux semainesaprès l’arrêt de traitement était similaire dans le groupe caspofungine(71,0 %) et dans le groupe amphotéricine B desoxycholate (68,8%). Sur la basedes résultats de cette étude, il n’est pas possible d’établir desrecommandations de posologie chez les nouveau-nés et les nourrissons.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
DistributionLa caspofungine est fortement liée à l’albumine. La fraction non liée decaspofungine dans le plasma varie de 3,5 % chez des volontaires sains à 7,6 %chez des patients ayant une candidose invasive. La distribution dansl’organisme joue un rôle prédominant dans la pharmacocinétique plasmatiquede la caspofungine et est l’étape contrôlant à la fois les phases alpha- etbêta de distribution. La distribution dans les tissus a atteint un pic à1,5–2 jours après l’administration lorsque 92 % de la dose a étédistribuée dans les tissus. Il est probable qu’une petite fraction de lacaspofungine fixée dans les tissus retourne ultérieurement dans le plasma sousforme de composant apparenté. Par conséquent, l’élimination se produit enl’absence d’équilibre de distribution, et une estimation correcte du volumede distribution de la caspofungine est impossible à obtenir.
BiotransformationLa caspofungine subit une dégradation spontanée en un composé cycliqueouvert. Elle est métabolisée ensuite par hydrolyse peptidique etN-acétylation. Deux composés intermédiaires, formés pendant la dégradationde la caspofungine en ce composé cyclique ouvert, forment des liaisonscovalentes qui se fixent faiblement de façon irréversible aux protéinesplasmatiques.
Les études in vitro montrent que la caspofungine n’est pas un inhibiteurdes enzymes du cytochrome P450 1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6 ou 3A4. Dans les étudescliniques, la caspofungine n’a pas induit ou inhibé le métabolisme du CYP3A4vis-à-vis d’autres médicaments. La caspofungine n’est pas un substrat pourla P-glycoprotéine et ne représente qu’un substrat médiocre pour lesenzymes du cytochrome P450.
ÉliminationL’élimination de la caspofungine du plasma est lente, la clairanceoscillant entre 10 et 12 ml/min. Après perfusion intraveineuse unique d’unedurée d’une heure, la concentration plasmatique de caspofungine diminue enplusieurs phases. Une brève phase alpha intervient immédiatement après laperfusion, suivie par une phase bêta dont la demi-vie varie de 9 à11 heures. Une phase gamma supplémentaire survient également et sa demi-vieest de 45 heures. C’est le phénomène de distribution, plus que lephénomène d’excrétion ou de biotransformation, qui est le mécanismeessentiel influençant la clairance plasmatique.
Approximativement 75 % d’une dose marquée par un isotope radioactifétait retrouvée pendant 27 jours après l’administration : 41 % dans lesurines et 34 % dans les fèces. L’excrétion et la biotransformation de lacaspofungine sont faibles durant les 30 premières heures qui suiventl’administration. L’excrétion est lente et la demi-vie terminale de laradioactivité a été de 12 à 15 jours. Une faible quantité de caspofungineest excrétée sous forme inchangée dans les urines (environ 1,4 % dela dose).
La caspofungine présente une pharmacocinétique modérément non-linéairemais une accumulation accrue lorsque la dose croît, et une dose-dépendancetemporelle pour atteindre un état d’équilibre lors de l’administration dedoses multiples.
Populations particulièresUne augmentation de l’exposition à la caspofungine a été observée chezles patients adultes atteints d’insuffisance rénale et d’insuffisancehépatique légère, chez les sujets de sexe féminin et chez les sujets âgés.Généralement, l’augmentation a été modeste et insuffisante pournécessiter un ajustement de la posologie. Chez les adultes souffrantd’insuffisance hépatique modérée ou ayant un poids plus important, unajustement de la posologie peut être nécessaire (voir ci-dessous).
Poids : Chez des patients adultes atteints de candidose, on a observé que lepoids a une influence sur les données pharmacocinétiques de la caspofungine.Les concentrations plasmatiques diminuent lorsque le poids augmente. Il estprévisible que l’exposition moyenne chez un patient adulte pesant 80 kg soitenviron 23 % inférieure à celle d’un patient adulte pesant 60 kg (voirrubrique 4.2).
Insuffisance hépatique : Chez des patients adultes ayant une insuffisancehépatique légère et modérée, les ASC ont été augmentées de 20 et 75 %,respectivement. On ne dispose d’aucune expérience clinique chez l'adulteprésentant une insuffisance hépatique sévère ainsi que chez l'enfant quelque soit le degré d'insuffisance hépatique. Dans une étude à dosesmultiples, une réduction de la dose quotidienne à 35 mg chez l'adulteprésentant une insuffisance hépatique modérée a permis d’obtenir une ASCsimilaire à celle observée chez des adultes dont la fonction hépatique estnormale et qui reçoivent le traitement standard (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale : Dans une étude clinique menée chez des volontairesadultes atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine50 à 80 ml/min), la pharmacocinétique de la caspofungine à doses uniques de70 mg a été similaire à celle des témoins. En insuffisance rénalemodérée (clairance de la créatinine 31 à 49 ml/min), sévère (clairancede la créatinine 5 à 30 ml/min), ou terminale (clairance de la créatinine< 10 ml/min et sous dialyse), les concentrations plasmatiques decaspofungine après dose unique se sont trouvées augmentées de façonmodérée (fourchette : 30 à 49 % pour l’ASC). Cependant, pour les patientsadultes atteints de candidose invasive, de candidose œsophagienne oud’aspergillose invasive recevant des doses quotidiennes multiples de 50 mg decaspofungine, une insuffisance rénale légère à sévère n’a pas entraînéd’effet significatif sur les concentrations de caspofungine. Aucun ajustementde posologie n’est donc nécessaire pour les patients ayant une insuffisancerénale. La caspofungine n’est pas éliminée par dialyse, et par conséquentune dose supplémentaire n’est pas nécessaire à la suite d’unehémodialyse.
Sexe : Les concentrations plasmatiques de caspofungine ont été en moyennede 17 à 38 % plus élevées chez la femme que chez l’homme.
Sujets âgés : Une augmentation modeste de l’ASC (28 %) et de la C24h(32 %) a été observée chez les sujets masculins âgés comparés à dessujets masculins jeunes. Chez les patients traités de façon empirique ou ayanteu une candidose invasive, un même effet modeste de l'âge a été constatéchez les patients plus âgés par rapport aux plus jeunes.
Race : Les données pharmacocinétiques des patients indiquent que l’onn’a observé aucune différence cliniquement significative sur lapharmacocinétique de la caspofungine chez les patients de race caucasienne etnoire ou chez les sujets hispaniques et métis.
Population pédiatrique :
Chez les adolescents (12 à 17 ans) traités par 50 mg/m2 par jour decaspofungine (avec un maximum de 70 mg par jour), l'ASC0–24h desconcentrations plasmatiques de caspofungine a été généralement comparable àcelle des adultes traités par 50 mg par jour de caspofungine. Tous lesadolescents ont reçu des doses supérieures à 50 mg par jour, et 6 des8 adolescents ont, en fait, reçu la dose maximale de 70 mg/jour. Lesconcentrations plasmatiques de caspofungine chez ces adolescents étaient plusfaibles que celles des adultes traités par 70 mg par jour, dose la plussouvent administrée aux adolescents.
Chez les enfants (2 à 11 ans) traités par 50 mg/m2 par jour decaspofungine (avec un maximum de 70 mg par jour), l'ASC0–24h desconcentrations plasmatiques de caspofungine après des doses multiples a étécomparable à celle des adultes traités par 50 mg par jour decaspofungine.
Chez les jeunes enfants (12 à 23 mois) traités par 50 mg/m2 par jour decaspofungine (avec un maximum de 70 mg par jour), l'ASC0–24h desconcentrations plasmatiques de caspofungine après des doses multiples a étécomparable à celle des adultes traités par 50 mg par jour de caspofungine età celle des enfants plus âgés (2 à 11 ans) recevant la dose de 50 mg/m2par jour.
En général, les données pharmacocinétiques, d'efficacité et desécurité disponibles restent globalement limitées chez les patients de 3 à10 mois. Chez un enfant de 10 mois recevant la dose de 50 mg/m2 par jour, lesdonnées pharmacocinétiques indiquaient une ASC0–24h située dans les mêmeslimites que celle des enfants plus âgés et des adultes recevant respectivementla dose de 50 mg/m2 et la dose de 50 mg alors que chez un enfant de 6 moisrecevant la dose de 50 mg/m2, l'ASC0–24h était légèrement plusélevée.
Chez les nouveau-nés et les nourrissons (moins de 3 mois) traités par25 mg/m2 par jour de caspofungine (correspondant à une posologie quotidiennemoyenne de 2,1 mg/kg), les concentrations plasmatiques de caspofungine au pic(C1h) et au creux de l'effet (C24h), après des doses multiples, ont étécomparables à celles des adultes traités par 50 mg/jour de caspofungine. Chezle nouveau-né et le nourrisson, à J1, la C1h a été comparable et la C24h aété légèrement supérieure (36 %) à celles des adultes. Cependant, unevariabilité a été observée à la fois pour la C1h (moyenne géométrique àJ4 : 11,73 µg/ml, intervalle : 2,63 à 22,05 µg/ml) et la C24h (moyennegéométrique à J4 : 3,55 µg/ml, intervalle : 0,13 à 7,17 µg/ml). Lesmesures de l'ASC0–24h n'ont pas été effectuées dans cette étude en raisondu faible échantillonnage plasmatique. Il est à noter que l'efficacité et lasécurité de la caspofungine n'ont pas été étudiées de façon suffisantedans les essais cliniques prospectifs réalisés chez les nouveau-nés et lesnourrissons de moins de 3 mois.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études de toxicité à doses répétées menées chez les rats et lessinges et utilisant des doses intraveineuses s’élevant jusqu’à 7–8 mg/kgont montré des réactions au site d’injection chez les deux espèces, dessignes de libération d’histamine chez les rats, et des preuves d’effetsindésirables concernant le foie chez les singes. Des études de toxicité pourle développement chez le rat ont montré que la caspofungine provoque unediminution de poids du fœtus et une incidence accrue d’ossificationincomplète des vertèbres, du sternum et des os du crâne à la dose de5 mg/kg. Celle-ci était aussi associée à des effets indésirables chez lesrates gestantes notamment une libération d’histamine. Une formation descôtes cervicales a été également notée à une fréquence accrue. Dans unesérie de tests in vitro, le potentiel génotoxique de la caspofungine s’estavéré négatif. Il en a été de même pour le test chromosomique in vivo surmoelle osseuse de souris. Aucune étude à long terme n’a été réaliséechez l’animal pour évaluer le potentiel carcinogène. Aucun effet de lacaspofungine sur la fécondité n'a été mis en évidence au cours des étudesmenées chez les rats mâles et femelles à des doses allant jusqu'à5 mg/kg/jour.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Saccharose, mannitol, acide acétique glacial, hydroxyde de sodium (pourajustement du pH).
6.2. Incompatibilités
Ne pas mélanger avec des solutions contenant du glucose, car CASPOFUNGINEFRESENIUS KABI n’est pas stable dans les solutions contenant du glucose. Enl'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas êtremélangé avec d'autres médicaments.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
Solution concentrée reconstituée : doit être utilisée immédiatement.
Après reconstitution avec de l’eau pour préparations injectables, lastabilité physico-chimique a été démontrée pendant 24 heures à unetempérature ne dépassant 25°C. Toutefois du point de vue microbiologique, leproduit doit être utilisé immédiatement.
Solution diluée pour perfusion : doit être utilisée immédiatement.
La stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontréependant 48 heures à une température comprise entre 2 et 8°C et à 24 h àune température ne dépassant pas 25°C, lorsque la dilution a été réaliséeavec une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %), 4,5 mg/ml(0,45 %), ou 2,25 mg/ml (0,225 %) pour perfusion, ou d’une solution deRinger-lactate.
Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après reconstitution et dilution et avant utilisation relèventde la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.
CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI ne contient pas de conservateur.
6.4. Précautions particulières de conservation
Flacons non ouverts : à conserver au réfrigérateur (entre 2°Cet 8°C).
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution etdilution, voir rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en verre de type I de 10 ml avec un bouchon gris en caoutchoucbromobutyle et une capsule aluminium jaune de type flip-off.
Disponible en boîtes de 1 flacon.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Reconstitution de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI
NE PAS UTILISER COMME SOLVANT DES SOLUTIONS CONTENANT DU GLUCOSE carCASPOFUNGINE FRESENIUS KABI n’est pas stable dans les solutions contenant duglucose. NE PAS MÉLANGER OU PERFUSER CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI AVEC AUCUNAUTRE MÉDICAMENT, car aucune donnée n’est disponible sur la compatibilitéde CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI avec d’autres substances, additifs oumédicaments administrés par voie intraveineuse. Examiner visuellement lasolution pour perfusion à la recherche de particules ou d’une colorationanormale.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
INSTRUCTIONS POUR UTILISATION CHEZ LES ADULTES
Etape 1 Reconstitution des flacons standards
Pour reconstituer la poudre, laisser le flacon revenir à températureambiante et ajouter de façon aseptique 10,5 ml d’eau pour préparationinjectable. Les concentrations dans les flacons reconstitués seront de7,2 mg/ml.
La poudre compacte lyophilisée blanche à blanc cassé va se dissoudrecomplètement. Mélanger doucement jusqu’à l’obtention d’une solutionlimpide. Les solutions reconstituées seront examinées visuellement afin derechercher la présence de particules ou une coloration anormale. Cette solutionreconstituée peut être conservée jusqu’à 24 heures à une température nedépassant pas 25°C.
Etape 2 : Ajout de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI reconstitué à la solutionpour perfusion
Les solvants pour obtenir la solution finale pour perfusion sont : unesolution injectable de chlorure de sodium, ou une solution de Ringer-lactate. Lasolution pour perfusion est préparée en ajoutant de façon aseptique laquantité appropriée de solution reconstituée (comme indiqué dans le tableauci-dessous) dans une poche ou un flacon de 250 ml pour perfusion. Le volume dela perfusion peut être réduit à 100 ml, en cas de nécessité médicale,pour les doses quotidiennes de 50 mg ou de 35 mg.
Ne pas utiliser la solution si elle est trouble ou a précipité.
PREPARATION DE LA SOLUTION POUR PERFUSION CHEZ LES ADULTES
DOSE* | Volume de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI reconstitué à transférer dans lapoche ou le flacon pour perfusion intraveineuse | Préparation standard (CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI reconstitué ajouté à unvolume de 250 ml) concentration finale | Perfusion de volume réduit (CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI reconstitué ajoutéà un volume de 100 ml) concentration finale |
70 mg | 10 ml | 0,28 mg/ml | Non recommandé |
70 mg (à partir de deux flacons de 50 mg**) | 14 ml | 0,28 mg/ml | Non recommandé |
35 mg en cas d’insuffisance hépatique modérée (à partir d’un flaconà 70 mg) | 5 ml | 0,14 mg/ml | 0,34 mg/ml |
*Un volume de 10,5 ml sera utilisé pour la reconstitution de tous lesflacons. ** Si on ne dispose pas de flacon de 70 mg, la dose de 70 mg peutêtre préparée à partir de deux flacons de 50 mg.
INSTRUCTIONS POUR UTILISATION POUR LES PATIENTS PEDIATRIQUES
Calcul de la surface corporelle (SC) pour les posologies pédiatriques Avantpréparation de la perfusion, calculer la surface corporelle (SC) du patient enutilisant la formule suivante (Formule de Mosteller) :
1. Déterminer la dose de charge à utiliser chez les patients pédiatriquesen utilisant la surface corporelle (SC) du patient (d'après le calculci-dessus) et l'équation suivante :
Dose de charge = SC (m2) X 70 mg/m2
La dose de charge maximale à J1 ne devra pas dépasser 70 mg quelle quesoit la dose calculée pour le patient.
2. Laisser revenir le flacon de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI réfrigéré àtempérature ambiante.
3. Ajouter de façon aseptique 10,5 ml d'eau pour préparation injectable.a Cette solution reconstituée peut être conservée au maximum 24 heures àune température ne dépassant pas 25°C. b La concentration finale obtenue dansle flacon sera de 7,2 mg/ml.
4. Retirer du flacon un volume de médicament équivalent à la dose decharge calculée (étape 1). Transférer de façon aseptique ce volume (ml)c desolution reconstituée de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI dans une poche pourperfusion (ou un flacon) contenant 250 ml de solution injectable de chlorure desodium à 0,9 %, 0,45 % ou 0,225 % ou de solution de Ringer lactateinjectable.
Le volume (ml)c de solution reconstituée de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABIpeut, de façon alternative, être ajouté à un volume réduit d’une solutioninjectable de chlorure de sodium à 0,9 %, 0,45 % ou 0,225 % ou d’unesolution injectable de Ringer-lactate, sans dépasser la concentration finale de0,5 mg/ml. Cette solution pour perfusion doit être utilisée dans les24 heures si elle est conservée à une température ne dépassant pas 25°C oudans les 48 heures si elle est conservée au réfrigérateur entre2 et 8°C.
Préparation de la perfusion de 50 mg/m2 chez les patients pédiatriques deplus de 3 mois (en utilisant un flacon de 70 mg)
1. Déterminer la dose quotidienne d'entretien à utiliser chez le patientpédiatrique en utilisant la surface corporelle (SC) du patient (d'après lecalcul ci-dessus) et l'équation suivante :
Dose quotidienne d'entretien = SC (m2) X 50 mg/m2
La dose d'entretien quotidienne ne devra pas dépasser 70 mg quelle que soitla dose calculée pour le patient.
2. Laisser revenir le flacon de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI réfrigéré àtempérature ambiante.
3. Ajouter de façon aseptique 10,5 ml d'eau pour préparation injectable.a Cette solution reconstituée peut être conservée au maximum 24 heures àune température ne dépassant pas 25°C. b La concentration finale obtenue dansle flacon sera de 7,2 mg/ml.
4. Retirer du flacon un volume de médicament équivalent à la dosequotidienne d'entretien calculée (étape 1). Transférer de façon aseptique cevolume (ml)c de solution reconstituée de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI dans unepoche pour perfusion (ou un flacon) contenant 250 ml de solution injectable dechlorure de sodium à 0,9 %, 0,45 % ou 0,225 % ou de solution injectable deRinger lactate. Le volume (ml)c de solution reconstituée de CASPOFUNGINEFRESENIUS KABI peut, de façon alternative, être ajouté à un volume réduitd’une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 %, 0,45 % ou 0,225 %ou d’une solution injectable de Ringer lactate, sans dépasser laconcentration finale de 0,5 mg/ml. Cette solution pour perfusion doit êtreutilisée dans les 24 heures si elle est conservée à une température nedépassant pas 25°C ou dans les 48 heures si elle est conservée auréfrigérateur entre 2 et 8°C.
Remarques particulières pour la préparation :
a La poudre compacte blanche à blanc cassé va se dissoudre complètement.Mélanger doucement jusqu’à l’obtention d’une solution limpide.
b La solution reconstituée sera examinée visuellement afin de rechercher laprésence de particules ou une coloration anormale durant la reconstitution etavant la perfusion. Cette solution ne doit pas être utilisée si elle esttrouble ou a précipité.
c La formulation de CASPOFUNGINE FRESENIUS KABI est prévue pour apporter ladose complète indiquée (70 mg) lorsque 10 ml sont prélevés dans leflacon.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
FRESENIUS KABI FRANCE
5 PLACE DU MARIVEL
92316 SEVRES CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 247 2 7 : 10 ml en flacon (verre type I), boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
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