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CATAPRESSAN 0,15 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CATAPRESSAN 0,15 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CATAPRESSAN 0,15 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate declonidine……………………­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..0,15 mg

Pour un comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle.

4.2. Posologie et mode d'administration

La posologie moyenne est de 1 à 4 comprimés par jour. La dose quotidiennedoit être répartie en deux prises.

En pratique, le traitement peut commencer par un comprimé le soir aucoucher. L’augmentation posologique se faisant progressivement selon lesrésultats obtenus et en ajoutant une prise le matin. La stabilisation­tensionnelle est obtenue généralement en 2 à 3 semaines. La dosed’entretien se situe, selon le cas, entre 1 et 4 comprimés par jour et peutsans danger atteindre 6 à 7 comprimés. Cette action ne s’épuise pas avecle temps. CATAPRESSAN peut être associé à toute autre médicationanti­hypertensive, en particulier, aux diurétiques.

Population pédiatrique

Il n’y a pas de données suffisantes relatives à l’utilisation de laclonidine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans. Parconséquent, l’utilisation de la clonidine n’est pas recommandée chez lespatients âgés de moins de 18 ans.

Insuffisance rénale

La posologie doit être adaptée :

· en fonction de la réponse antihypertensive individuelle qui peut montrerune grande variabilité chez les insuffisants rénaux ;

· en fonction du degré d’insuffisance rénale.

Une surveillance étroite est nécessaire. Etant donné que seule unequantité minime de clonidine est éliminée durant l’hémodialyse, il n’estpas nécessaire d’administrer une dose supplémentaire de clonidine après ladialyse.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

Brady-arythmie sévère due à une maladie du nœud sinusal ou à un blocauriculo-ventriculaire du deuxième ou du troisième degré.

Etat dépressif.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Il faut prévenir les patients de ne pas arrêter le traitement sans avismédical. Il faut éviter l’arrêt brusque du traitement qui pourraitentraîner une remontée trop rapide (effet rebond) de la tension artérielle,no­tamment dans les cas d’hypertensions sévères et de posologies égales ousupérieures à 6 comprimés par jour.

A la suite d’un arrêt brusque du CATAPRESSAN à forte dose, des casd’agitation, de palpitations, une élévation rapide de la pressionartérielle et de la fréquence cardiaque, une nervosité, des tremblements, descéphalées et des nausées, ainsi que quelques rares cas de pousséeshyper­tensives réactionnelles ayant entraîné des complications d’ordrecardiaque ou neurologique ont été signalés.

Lors de l’arrêt d’un traitement par CATAPRESSAN, la dose doit êtreréduite progressivement sur 2 à 4 jours.

Une hausse excessive de la pression artérielle après l’arrêt dutraitement par CATAPRESSAN peut être inversée par une administration orale declonidine ou par une administration intraveineuse de phentolamine (voirrubrique 4.5).

S’il est nécessaire d’interrompre un traitement de longue duréeassociant un bêtabloquant et la clonidine, il faut d’abord arrêterprogres­sivement le traitement bêtabloquant, puis la clonidine.

La reprise orale de la thérapeutique à la posologie antérieure met fin auxpoussées hypertensives. Si une maîtrise plus rapide de ces pousséeshyper­tensives s'impose, la réintroduction du CATAPRESSAN par voie parentéraleou une perfusion intraveineuse d'agents alpha-inhibiteurs permet de ramener lapression artérielle à des valeurs normales.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

La clonidine ne doit pas être utilisée chez les enfants et les adolescentscompte tenu de l’insuffisance de données de sécurité etd’efficacité.

En particulier, lors de l’administration concomitante de clonidine et deméthylphénidate, en dehors de l’utilisation validée par l’Autorisation deMise sur le Marché, chez les enfants atteints de troubles déficitaires del’attention avec hyperactivité, des effets indésirables graves, incluant desdécès, ont été observés sans qu’un lien formel entre le traitement et ledécès ait pu être établi. L’utilisation de la clonidine dans cetteassociation n’est donc pas recommandée.

Précautions d’emploi

L'action antihypertensive est accrue par l'association de diurétiques, etpar l'association avec d'autres antihypertenseurs (bêta-bloquants,alpha-méthyl-dopa, vasodilatateurs (dihydralazine), diazoxyde, et inhibiteursde l'enzyme de conversion).

Comme pour tout produit éliminé en majeure partie par voie urinaire, laposologie de CATAPRESSAN sera adaptée chez les insuffisants rénaux.

Chez le sujet âgé ou en cas d'athérosclérose, la baisse de la tensionartérielle ne doit être ni trop importante ni trop rapide ; en conséquence,l’in­stauration de la posologie sera progressive et prudente.

Prudence chez les personnes atteintes de la maladie de Raynaud ou dethromboangéite oblitérante (quelques cas d'un syndrome de Raynaud ont étémentionnés).

Comme avec tout traitement antihypertenseur, le traitement par CATAPRESSANexige une surveillance particulièrement étroite en cas d’insuffisance­cardiaque ou de maladie coronarienne sévère.

Il faut utiliser CATAPRESSAN avec prudence chez les patients présentant unebrady-arythmie légère à modérée (par exemple bradycardie sinusale), destroubles de la circulation cérébrale ou périphérique, une dépression, unepolyneuropathie et une constipation.

En cas d’hypertension due à un phéochromocytome, aucun effetthérapeutique du CATAPRESSAN n’est attendu.

Les patients qui portent des lentilles de contact doivent être informés quele traitement par CATAPRESSAN peut diminuer la sécrétion lacrymale.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques… etc.

Les substances ayant la faculté de bloquer les récepteurs alpha2 telles quela phentolamine peuvent inhiber de manière dose-dépendante les effets de laclonidine sur les récepteurs alpha2.

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), deshypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine,mian­sérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, desantihyperten­seurs centraux, du baclofène et de la thalidomide.

Associations déconseillées

+ Antidépresseurs imipraminiques

Décrit pour désipramine, imipramine : inhibition de l'effetantihy­pertenseur de la clonidine (antagonisme au niveau des récepteursadré­nergiques).

+ Béta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque

Diminution centrale du tonus sympathique et effet vasodilatateur desantihyperten­seurs centraux, préjudiciables en cas d'insuffisance cardiaquetraitée par bêta-bloquant et vasodilatateur.

+ Consommation d’alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altérationde la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules etl'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant lapremière dose.

+ Yohimbine

Inhibition possible de l’activité antihypertensive par antagonisme auniveau des récepteurs.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Baclofène

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del'antihyper­tenseur si nécessaire.

+ Béta-bloquants (sauf esmolol)

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central. Eviter l'arrêt brutal du traitementpar l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

Associations à prendre en compte

+ Alpha-bloquants à visée urologique

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Amifostine

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotensionor­thostatique.

+ Autres bradycardisants

Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

+ Diltiazem

Troubles de l'automatisme (troubles de la conduction auriculo-ventriculairepar addition des effets négatifs sur la conduction).

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

+ Neuroleptiques

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Pilocarpine

Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

+ Vérapamil

Troubles de l'automatisme (troubles de la conduction auriculo-ventriculairepar addition des effets négatifs sur la conduction).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

En clinique, l’utilisation de la clonidine au cours d’un nombre limitéde grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif oufoetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentairessont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours degrossesse.

Chez le nouveau-né de mère traitée au cours du troisième trimestre degrossesse, des poussées hypertensives transitoires ont été observées.

En conséquence, il est préférable de ne pas utiliser la clonidine au coursdes deux premiers trimestres de la grossesse ; son utilisation au cours dutroisième trimestre ne doit être envisagée que si nécessaire, et toujours entraitement de deuxième intention.

Des études non cliniques ne montrent pas d’effets nocifs directs ouindirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

Allaitement

La clonidine passe dans le lait maternel. Il est donc préférabled’éviter d’allaiter en cas de traitement. Cependant, en casd’allaitement, une surveillance du nouveau-né est conseillée.

Fertilité

Aucune étude clinique sur l’effet sur la fertilité humaine n’a étémenée avec la clonidine. Des études non cliniques avec la clonidinen’in­diquent pas d’effets nocifs directs ou indirects sur l’indice defécondité (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.

Cependant, les patients doivent être informés qu’ils peuvent ressentirdes effets indésirables tels que des sensations vertigineuses et une sédationlors du traitement avec CATAPRESSAN. Par conséquent, une prudence particulièreest recommandée lors de la conduite de véhicules ou l’utilisation demachines. Si les patients ressentent de tels symptômes ils doivent évitertoute activité potentiellement dangereuse comme conduire des véhicules ouutiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les principaux effets indésirables sont : la sécheresse de la bouche,l’hypo­tension orthostatique, la somnolence, les céphalées, les sensationsver­tigineuses, la bradycardie et les états dépressifs.

Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur incidence enutilisant la classification suivante :

Très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(³ 1/1000, < 1/100) ; rare (³ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doiventêtre présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

La plupart des effets indésirables sont bénins et transitoires.

Affections endocriniennes :

Rare : Gynécomastie.

Affections psychiatriques :

Fréquent : Dépression, troubles du sommeil.

Peu fréquent : Cauchemars, hallucinations.

Fréquence indéterminée : Diminution de la libido, confusion mentale.

Affections du système nerveux :

Très fréquent : Sensations vertigineuses, somnolence.

Fréquent : Céphalées.

Peu fréquent : Paresthésies.

Affections oculaires :

Rare : Diminution de la sécrétion lacrymale.

Affections cardiaques :

Peu fréquent : Bradycardie sinusale.

Rare : Bloc auriculo-ventriculaire.

Fréquence indéterminée : Brady-arythmies, palpitations.

Affections vasculaires :

Très fréquent : Hypotension orthostatique.

Peu fréquent : Phénomène de Raynaud.

Fréquence indéterminée : Pâleur du visage.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Rare : Sécheresse de la muqueuse nasale.

Affections gastro-intestinales:

Très fréquent : Sécheresse de la bouche.

Fréquent : Constipation, nausées, vomissements, douleurs parotidiennes.

Rare : Pseudo-occlusion intestinale.

Fréquence indéterminée : Diarrhées.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

Peu fréquent : Prurit, urticaire, rash.

Rare : Alopécie.

Affections du système reproducteur :

Fréquent : Impuissance.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration :

Fréquent : Asthénie.

Peu fréquent : Malaises.

Investigations :

Rare : Augmentation de la glycémie. Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

La marge thérapeutique de la clonidine est large.

Les manifestations de l’intoxication, dues à la suppression généraliséede l’activité du système nerveux sympathique, sont les suivantes : myosis,somnolence profonde (léthargie), bradycardie, hypotension, hypothermie, coma,dépression respiratoire incluant de l’apnée.

Une hypertension paradoxale, provoquée par la stimulation des récepteursalpha-1 périphériques, est possible.

En cas d’intoxication chez l’enfant, les manifestations cliniquesattendues sont identiques à celles de l’adulte. La survenue, généralementpré­coce, d’une dépression du système nerveux central (somnolence,lét­hargie pouvant conduire à un coma) est particulièrement fréquente danscette population. Chez l’enfant de moins de 4 ans, une dose de 0,01 mg/kgexpose à une symptomatologie habituellement modérée mais un risqued’intoxi­cation sévère est possible dès 0,02 mg/kg.

Traitement

Surveillance étroite et mesures d’ordre symptomatique.

En cas d’hypertension paradoxale, la normalisation des chiffres tensionnelspeut être obtenue plus rapidement par administration d’alpha-bloquants.

En cas d’ingestion massive, l’administration de charbon activé peutêtre envisagée jusqu’à 1 heure après l’ingestion.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIHYPERTENSEUR – ADRENOLYTIQUESA ACTION CENTRALE – AGONISTES DES RECEPTEURS A L’IMIDAZOLINE, code ATC :C02AC01.

CATAPRESSAN est un antihypertenseur d’action centrale.

Dérivé alphasympatho­mimétique, agissant comme agoniste partiel au niveaudes récepteurs alpha-2 centraux. CATAPRESSAN agit sur le centre bulbaire decontrôle de la tension artérielle dont il abaisse le tonus sympathique. Cetteaction centrale se traduit sur le plan clinique par une baisse tensionnelle enrapport avec la posologie. CATAPRESSAN provoque une réduction de la résistancepérip­hérique, de la résistance vasculaire rénale, de la fréquence cardiaqueet de la pression artérielle tout en conservant intacts les circuits réflexesqui permettent d’adapter la tension artérielle aux besoins physiologiques del’organisme, de sorte que la réponse hémodynamique normale aux mouvements ducorps est peu modifiée et que les symptômes orthostatiques sont légerset rares.

L’effet cardiovasculaire dépend de la voie et la vitessed’admi­nistration. Ainsi l’injection en aiguë de CATAPRESSAN induit uneréponse hémodynamique biphasique avec une augmentation initiale des pressionssystolique et diastolique précédant la chute de celles-ci. L’augmentatio­ninitiale et transitoire des pressions est due à une activation desalpha-2 récepteurs vasculaires périphériques.

La diminution porte sur la pression artérielle systolique etdiastolique.

CATAPRESSAN ralentit la fréquence cardiaque par augmentation dutonus vagal.

Le flux sanguin rénal et le taux de filtration glomérulaire restentpratiquement inchangés.

Pendant un traitement de longue durée, le débit cardiaque a tendance àretrouver la valeur témoin, alors que la résistance périphérique restediminuée.

Les catécholamines plasmatiques, urinaires et l’acide vanyl-mandéliquesont diminués.

Population pédiatrique

L’efficacité de la clonidine dans le traitement de l’hypertension aété étudiée dans cinq essais cliniques menés sur une populationpédi­atrique. Les données d’efficacité confirment l’action de la clonidinesur la réduction de la pression artérielle systolique et diastolique.Ce­pendant, en raison de données limitées et d’insuffisances­méthodologiqu­es, aucune conclusion définitive ne peut être établie quant àl’utilisation de la clonidine chez les enfants hypertendus.

L’efficacité de la clonidine a également été étudiée dans quelquesessais cliniques menés chez des enfants présentant un trouble du déficit del’attention ou une hyperactivité, le syndrome Gill de la Tourette ou unbégaiement. L’efficacité de la clonidine dans ces pathologies n’a pasété démontrée.

Deux études pédiatriques de faible effectif ont également été menéesdans la migraine, aucune n’ayant démontré d’efficacité.

Dans les études pédiatriques les événements indésirables les plusfréquents ont été la somnolence, la sécheresse buccale, les céphalées, lasensation de vertige et l’insomnie. Ces événements indésirables pourraientavoir un impact important sur la vie quotidienne des enfants.

En conclusion, la tolérance et l’efficacité de la clonidine chez lesenfants et les adolescents n’ont pas été établies (voir rubrique 4.2).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption et distribution

Après administration orale de CATAPRESSAN, l’absorption est bonne et laconcentration plasmatique maximale est obtenue après 1 à 3 heures.

Dans la fourchette de doses allant de 75 à 300 µg, les principauxparamètres pharmacocinétiques (Cmax, AUC, t1/2) sont proportionnels àla dose.

La clonidine subit un effet mineur de premier passage.

CATAPRESSAN franchit la barrière hémato-encéphalique. La clonidine passele placenta et est excrété dans le lait maternel. Cependant, les données surl’effet sur les nouveau-nés sont insuffisantes.

La clonidine se distribue rapidement et largement dans les tissus. Le tauxde liaison aux protéines plasmatiques est de 30–40%. La diffusion tissulairese fait préférentiellement au niveau du cerveau, et à un moindre degré auniveau du rein, du foie et de la rate. Biotransformation et élimination

La demi-vie terminale d’élimination de la clonidine est comprise entre5 et 25,5 heures. Elle peut s’allonger jusqu’à 41 heures en cas deperturbation grave de la fonction rénale.

CATAPRESSAN est éliminé à raison de 65% par voie urinaire. Environ 20% dela dose totale sont excrétés dans les selles.

La pharmacocinétique de la clonidine n’est influencée ni par la prise denourriture ni par l’origine du patient.

24 heures après l’administration, l’excrétion atteint 50% de la doseingérée, pour être totale au bout de 5 jours.

CATAPRESSAN est éliminé en majeure partie sous forme inchangée (40–60%de la dose).

Plusieurs métabolites ont cependant été mis en évidence, le principalétant un dérivé para-hydroxy sans activité hypotensive.

L’effet hypotenseur est atténué avec des concentrations plasmatiquessu­périeures à 2,0 ng/mL.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les signes de toxicité observés après exposition à la clonidine dans lesdifférentes espèces ont été une exophtalmie, une ataxie et des tremblements,quel que soit la voie d’administration. Aux doses létales, des convulsionstonico-cloniques sont apparues.

Les études toxicologiques subchroniques réalisées par voie IV dans lesdifférentes espèces font apparaître pour des doses élevées, des effetsindésirables sur le SNC (troubles de l’humeur), le foie (élévation desenzymes hépatiques avec modification histopathologique) et le cœur(augmentation du poids).

Les études toxicologiques sur la reproduction menées chez les rongeurs etles lapins n’ont pas montré d’effet tératogène ou d’effet sur lafertilité ou le développement peri et post natal.

Aucun potentiel mutagène n’a été détecté par le test d’Ames et paranalyse micronucléique chez la souris.

Il n’y a pas eu d’induction de tumeurs imputables à l’administrationde clonidine lors des études de cancérogénèse chez le rat et la souris.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, hydrogénophosphate de calcium anhydre, amidon demaïs, silice colloïdale anhydre, povidone, amidon modifié, acidestéarique.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 30, 50, 100, 400 ou 500 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

GLENWOOD GMBH

PHARMAZEUTISCHE ERZEUGNISSE

ARABELLASTR. 17

81925 MUNICH

ALLEMAGNE

info@glenwood.de

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 311 812 7 9 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 359 406 9 8 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 559 552 9 0 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 311 824 5 0 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 555 078 0 2 : 400 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 553 001 0 6 : 500 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II

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