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CEBUTID LP 200 mg, gélule à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CEBUTID LP 200 mg, gélule à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEBUTID LP 200 mg, gélule à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Flurbiprofène­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..200 mg

Pour une gélule

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule à libération prolongée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du flurbiprofène, del’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicamentdonne lieu, et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoire­sactuellement disponibles.

Elles sont limitées, chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans pourlesquels la posologie de 200 mg/jour est requise, au traitement symptomatiqueau long cours :

· des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthriter­humatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés, tels quesyndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique ;

· de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

CEBUTID est contre-indiqué chez les enfants de moins de 15 ans (voirrubrique 4.3).

La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée detraitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voirrubrique 4.4).

1 gélule par jour.

Mode d’administration

Voie orale. Les gélules sont à avaler avec un verre d’eau, depréférence au cours des repas.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· hypersensibilité au flurbiprofène ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de cemédicament ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, acideacétylsa­licylique ;

· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique 4.6).

· antécédents d’hémorragie ou de perforation digestive au cours d’unprécédent traitement par AINS ;

· ulcère peptique évolutif, antécédents d’ulcère peptique oud’hémorragie récurrente (2 épisodes distincts ou plus d’hémorragie oud’ulcération objectivés) ;

· insuffisance cardiaque sévère, insuffisance rénale ou hépatique (voirrubrique 4.4) ;

· enfant de moins de 15 ans ;

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec :

· les anticoagulants oraux ;

· les autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses) ;

· les héparines (voie parentérale) ;

· le lithium ;

· le méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à15 mg/semaine) ;

· le pemetrexed.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

L’utilisation concomitante de CEBUTID LP 200 mg, gélule à libérationprolongée avec d’autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de lacyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée detraitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voirrubrique 4.2 et paragraphes « Effets gastro-intestinaux », « Troublescardi­ovasculaires, rénaux et hépatiques » et « Effets cardiovasculaires etcérébro-vasculaires » ci-dessous).

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationa­llergique lors de la prise d’acide acétylsalicylique et/oud’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de lapopulation.

L’administration de cette spécialité peut entraîner une crised’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’acideacétyl­salicylique ou à un AINS (voir rubrique 4.3).

Sujets âgés

Les sujets âgés présentent un risque accru d’effets indésirables auxAINS, en particulier d’hémorragie gastro-intestinale et de performationspou­vant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

Effets gastro-intestinaux

Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfoisfatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n’importe quel moment dutraitement, sans qu’il y ait eu nécessairement de signes d’alerte oud’antécédents d’effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Le risque d’hémorragie, d’ulcération ou de perforationgastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentantdes antécédents d’ulcère, en particulier en cas de complication à typed’hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujetâgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie laplus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemplemisoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour cespatients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faiblesdoses d’acide acétylsalicylique ou traités par d’autres médicamentssus­ceptibles d’augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous etrubrique 4.5).

Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s’ils’agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominalinhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment endébut de traitement. Une attention particulière doit être portée auxpatients recevant des traitements associés susceptibles d’augmenter le risqued’ulcération ou d’hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voieorale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurssé­lectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégantspla­quettaires comme l’acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

En cas d’apparition d’hémorragie ou d’ulcération survenant chez unpatient recevant CEBUTID LP 200 mg, gélule à libération prolongée, letraitement doit être arrêté.

Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroitesurveillance chez les malades présentant des antécédents de maladiesgastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raisond’un risque d’aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

Troubles cardiovasculaires, rénaux et hépatiques

Toute administration d’AINS peut entraîner un déficit en synthèse deprostaglandines et accélérer la survenue d’une insuffisance rénale. Lespatients les plus à risque sont les patients présentant des troubles de lafonction rénale, de la fonction cardiaque, de la fonction hépatique, lespatients en hypovolémie (quelle qu’en soit la cause), les patients sousdiurétiques ainsi que les personnes âgées. Chez l’ensemble de ces patientsla diurèse et la fonction rénale devraient être surveillées (voirrubrique 4.3).

Le flurbiprofène devrait être administré avec précaution chez lespatients présentant des antécédents d’insuffisance cardiaque oud’hypertension, étant donné que des cas d’œdème sous flurbiprofène ontété rapportés.

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée etd’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

Lupus érythémateux systémique (LES) et connectivite mixte (syndrome deSharp) : chez les patients souffrant de lupus érythémateux systémique (LES)et chez les patients ayant des troubles liés à une connectivite mixte, lerisque de méningite aseptique est susceptible d’être augmenté (voirrubrique 4.8).

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à dosesélevées et sur une longue durée) peut être associée à une légèreaugmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par exemple,infarctus du myocarde, cardiopathie ischémique, insuffisance ou crisecardiaque, accident vasculaire cérébral). Les données sont actuellementin­suffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour leflurbiprofène.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artériellepérip­hérique, et/ou ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral(y compris l’accident ischémique transitoire) ne devront être traités parle flurbiprofène qu’après une évaluation attentive du rapportbénéfi­ce/risque.

Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d’untraitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risquespour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, unehyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

Effets cutanés

Des réactions cutanées graves, dont certaines d’évolution fatale,incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et dessyndromes de Lyell ont été très rarement rapportés lors de traitements parAINS (voir rubrique 4.8).

L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début detraitement, le délai d’apparition se situant, dans la majorité des cas,pendant le premier mois de traitement. CEBUTID LP 200 mg, gélule àlibération prolongée devra être arrêté dès l’apparition d’un rashcutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signed’hypersen­sibilité.

Rétention hydro-sodée

Rétention hydro-sodée avec possibilité d’œdème, d’HTA ou demajoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillancecli­nique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d’HTA oud’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertense­ursest possible (voir rubrique 4.5).

Hyperkaliémie

Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant pardes médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5). Une surveillanceré­gulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l’hyperkaliémie

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, lesantagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), lesimmunosuppres­seurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, letriméthoprime.

L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple,est à moindre risque dès l’instant que sont mises en œuvre les précautionsre­commandées.

Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pasl’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ilspeuvent agir comme facteurs favorisant lorsqu’ils sont associés à d’autresmédicaments comme ceux sus mentionnés.

Associations déconseillées

L’administration simultanée du flurbiprofène avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l’état clinique et biologique dumalade.

· Autres AINS

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

· Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour), et à des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

· Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition dela fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastro-duodénale par lesAINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants,com­me la warfarine (voir rubrique 4.4).

Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique etbiologique étroite.

· Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaire etapparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaireet agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique (etbiologique pour les héparines non fractionnées) étroite.

· Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l’excrétion rénale du lithium).

Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement lalithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et aprèsl’arrêt de l’AINS.

· Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine)

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

· Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

· Ciclosporine, tacrolimus

Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez lesujet âgé.

Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

· Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistesdes récepteurs de l’angiotensine II

Les AINS sont susceptibles de diminuer l’effet des diurétiques et autresantihyper­tenseurs (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS,entrainant une diminution de la filtration glomérulaire). Chez les patientsprésentant une fonction rénale altérée (par exemple, patients déshydratésou patients âgés avec une fonction rénale altérée), l’administrati­onconcomitante d’un inhibiteur d'enzymes de conversion de l'angiotensine II(ECA) ou d’un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II avec desagents inhibiteurs de la cyclo-oxygénase est susceptible d’entraîner unedétérioration plus marquée de la fonction rénale, y compris une insuffisancerénale aigüe, généralement réversible. Ces interactions devraient êtreprises en compte chez les patients prenant de manière concomitante duflurbiprofène et des inhibiteurs d'enzymes de conversion de l'angiotensine II(ECA) ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II. Parconséquent, cette association devrait être administrée avec précaution,no­tamment chez les personnes âgées. Les patients devraient être suffisammenthy­dratés et il conviendrait d’envisager la surveillance de la fonctionrénale après le début du traitement concomitant, et de façon périodique parla suite.

· Méthotrexate (utilisé à des doses inférieures ou égales à20 mg/semaine)

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines del’association.

Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonctionrénale, ainsi que chez le sujet âgé.

· Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

Associations à prendre en compte

· Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

· Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4).

· Anti-agrégants plaquettaires et inhibiteurs de la recapture de lasérotonine (ISRS)

Augmentation du risque d’hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

· Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires (dosespréventives)

Augmentation du risque hémorragique.

· Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecterle déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon oudu fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez lespersonnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la doseet de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance,tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuventexposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

· in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

· à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer lefœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canalartériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canalartériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24èmesemaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droitefœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autantplus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Ceteffet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

· un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez unefemme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse(24 pre­mières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administréchez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, ladose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la pluscourte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée):toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prisepar mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque etrénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée decette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de lamolécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseilléchez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairemen­taltérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est doncdéconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmesrencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests defertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

CEBUTID a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines. Des effets indésirables tels que les vertiges,somno­lence, fatigue et troubles visuels sont possibles à la suite de la prised’AINS. En cas de survenue, les patients ne devront pas conduire ni manipulerde machines.

4.8. Effets indésirables

Affections gastro-intestinales

· Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragiesgastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez lesujet âgé (voir rubrique 4.4).

· Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation,dys­pepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melaena, hématémèse,exa­cerbation d’une recto-colite ou d’une maladie de Crohn (voir rubrique4.4) ont été rapportées à la suite de l’administration d’AINS. Moinsfréquemment, des gastrites ont été observées.

Affections cardiaques

· Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés enassociation au traitement par AINS. Rarement ont été rapportés : élévationde la pression artérielle, tachycardie, douleur thoracique, arythmie,palpi­tations, hypotension, insuffisance cardiaque congestive.

· Les données des études cliniques et épidémiologiques suggèrent quel’usage de certains AINS (en particulier à hautes doses et au long cours)serait associé à une légère augmentation du risque d’évènementsthrom­botiques (par exemple, infarctus du myocarde, cardiopathie ischémique,in­suffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral (voirerubrique 4.4).

Affections hématologiques et du système lymphatique :

· Neutropénie, agranulocytose, anémie hémolytique, thrombocytopénie.

Affections du système immunitaire :

· Des personnes, en particulier chez les sujets allergiques à l’aspirineet autres AINS, ont rapporté : (a) des réactions généralisées comme lesréactions anaphylactiques, les angioœdèmes (œdème de Quincke) (b)hypersensibilité des voies respiratoires, incluant asthme, asthme aggravé,bronchos­pasme ou dyspnée, ou © diverses affections cutanées incluantdifférents types de rash cutanés, prurit, urticaire et aggravation del’urticaire chronique, purpura, et très rarement dermatites exfoliatives etbulleuses (y compris Syndrome de Stevens-Johnson, Syndrome de Lyell etérythème polymorphe).

Affections psychiatriques :

· Dépression, confusion, hallucinations.

Affections du système nerveux:

· Accident vasculaire cérébral, névrite optique, maux de tête,paresthésie, vertiges et somnolence. Méningite aseptique (en particulier chezles patients présentant des maladies auto-immunes comme le lupus érythémateuxdis­séminé et les connectivites mixtes) avec des symptômes de torticolis, mauxde tête, nausées, vomissements, fièvre et désorientation (voirerubrique 4.4).

Affections oculaires :

· Rarement, vision trouble.

Affections de l’oreille et du labyrinthe :

· Acouphènes, vertige.

Affections hépatobiliaires :

· Fonction hépatique altérée, hépatite et jaunisse. Augmentation destransaminases.

Affections du rein et des voies urinaires :

· Rétention hydro-sodée, hyperkaliémie (voire rubriques4.4 et 4­.5).

· Insuffisance rénale aiguë (IRA) chez les patients présentant desfacteurs de risque (voir rubrique 4.4).

· Insuffisance rénale fonctionnelle pouvant entraîner une IRA : ont étérapportés des cas isolés de néphrite interstitielle, nécrose tubulaireaigüe, syndrome néphrotique, nécrose médullaire.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration :

Malaise, fatigue.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

Des cas de photosensibili­sation ont été rapportés très rarement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Transfert immédiat en milieu hospitalier.

Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

Charbon activé pour diminuer la réabsorption du flurbiprofène.

Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTI-INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

(M : système locomoteur)

Le flurbiprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé del’acide aryl carboxylique, appartenant au groupe des proprioniques. Ilpossède les propriétés suivantes :

· activité anti-inflammatoire,

· activité antalgique,

· activité antipyrétique,

· inhibition des fonctions plaquettaires.

L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèsedes prostaglandines.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Chaque gélule de CEBUTID LP 200 mg contient des microgranules, forméschacun d’une enveloppe de polymère agissant comme une membranesemi-perméable et enfermant le produit actif. La dissolution de l’enveloppede la gélule permet la diffusion des microgranules et la pénétration del’eau à l’intérieur de ceux-ci. La libération du produit se fait aprèssaturation à travers la membrane semi-perméable.

Absorption

La formulation à libération prolongée permet une absorption complète duflurbiprofène. Les concentrations plasmatiques maximales sont plus faibles quecelles obtenues avec les formes à libération immédiate et obtenues plustardivement (5,5 h).

La pharmacocinétique du flurbiprofène est linéaire aux dosesthérapeu­tiques. Aucune accumulation du produit n’est observée aprèsadministration réitérée.

Distribution

La fixation aux protéines plasmatiques est importante : de l’ordrede 99%.

Le flurbiprofène diffuse dans le liquide synovial. Un plateau deconcentration synoviale est atteint 6 heures après l’administration etpersiste pendant plus de 6 heures. Les concentrations maximales obtenues sontenviron ¼ des concentrations plasmatiques maximales.

Métabolisme

Le flurbiprofène est fortement métabolisé par glycuroconjugaison. Leflurbiprofène n’est pas un inducteur enzymatique. Le métabolisme n’est pasmodifié en fonction de l’âge. Des études menées chez le sujet âgé nemontrent pas de différence avec l’adulte jeune.

Excrétion

L’élimination du flurbiprofène est uniquement urinaire (100%),essenti­ellement sous forme de métabolites glycuroconjugués (75 à 80 %).

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, copolymères de métacrylate et d’acrylate,stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, macrogol 6000.

Composition de l’enveloppe de la gélule : jaune de quinoléïne, oxyde ethydroxyde de fer, glycérol, dioxyde de titane, gélatine.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à température ambiante.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

16 gélules en flacon (polyéthylène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ALMIRALL SA

RONDA GENERAL MITRE, 151

08022 BARCELONE

ESPAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 331 990 8 1 : 16 gélules en flacon (polyéthylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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