Résumé des caractéristiques - CEFADROXIL MYLAN 500 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
CEFADROXIL MYLAN 500 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Céfadroxilmonohydraté...................................................................................................525,00 mg
Quantité correspondant àcéfadroxil..................................................................................500,00 mg
Pour 5 ml de suspension buvable reconstituée.
Excipients à effet notoire : saccharose, sorbitol.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour suspension buvable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiquespharmacocinétiques du céfadroxil.
Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donnélieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériensactuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles lorsque cesinfections autorisent une antibiothérapie orale et à l'exclusion deslocalisations méningées, notamment :
· les infections ORL : angines, sinusites, otites ;
· les infections respiratoires basses :
o surinfections des bronchites aiguës,
o exacerbations des bronchites chroniques,
o pneumopathies communautaires chez des sujets :
§ sans facteur de risque,
§ sans signe de gravité clinique,
§ en l'absence d'argument faisant craindre une résistance de S. pneumoniaeà la pénicilline,
§ en l'absence d'argument évocateur d'une pneumopathie atypique.
· les infections urinaires non compliquées, excepté les prostatites etpyélonéphrites.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie· Chez le sujet aux fonctions rénales normales :
Adultes
2 g par jour en au moins deux prises.
Enfants
50 mg/kg/jour en au moins deux prises, sans dépasser la posologieadulte.
· Chez le sujet insuffisant rénal :
En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de laclairance de la créatinine ou de la créatininémie :
o > 40 ml/min : 1 g toutes les 12 heures ;
o 20 à 40 ml/min : 500 mg toutes les 12 heures ;
o < 20 ml/min : 500 mg toutes les 24 heures.
Durée du traitementLa durée de traitement est de 7 à 10 jours en moyenne pour l'ensemble desindications thérapeutiques, pouvant aller jusqu'à 14 jours pour lespneumopathies. Un traitement de dix jours minimum est recommandé pour touteinfection à streptocoque β hémolytique.
Mode d’administrationCEFADROXIL MYLAN 500 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable peut êtreadministré avant ou pendant les repas. Néanmoins, la prise pendant les repasdiminue les nausées.
Introduire dans le flacon de l'eau minérale non gazeuse ou de l'eau bouillierefroidie jusqu'au trait de jauge. Avant dissolution, le niveau de poudre peutêtre supérieur à celui du trait de jauge.
Agiter à plusieurs reprises jusqu'à obtention d'un liquide homogène. Sibesoin, compléter à nouveau avec de l'eau jusqu'au trait et agiter.
Avant chaque prise, la suspension buvable sera homogénéisée par agitationdu flacon.
Pour remplir la cuillère-mesure : la tenir très légèrement inclinée afinque les 2 traits gravés soient à l'horizontale. Remplir la cuillère-mesurejusqu'aux traits gravés, ce qui correspond à une mesure.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité aux antibiotiques de la famille des céphalosporines ou àl’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt dutraitement.
· La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoirepréalable, à la recherche d'antécédents d'allergie, notammentmédicamenteuse.
· L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle auxcéphalosporines, dans 5 à 10 % des cas, l'utilisation des céphalosporinesdoit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles : unesurveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.L'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujetsayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. Encas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable àla première administration, afin de traiter un éventuel accidentanaphylactique.
· Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées peuvent êtregraves et parfois fatales. Ces réactions ont parfois été rapportées aprèsla première dose de ce médicament.
· En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de laclairance de la créatinine ou de la créatininémie (voir rubrique 4.2).
· Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement,en cas d'association du céfadroxil avec des antibiotiques potentiellementnéphrotoxiques (aminosides en particulier) ou à des diurétiques typefurosémide ou acide étacrynique.
· Les bêtalactamines exposent aux risques d’encéphalopathie (confusion,troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et,particulièrement, en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.
· Colites associées aux antibiotiques : des colites pseudo-membraneuses etdes colites associées aux antibiotiques ont été observées avec pratiquementtous les agents antibactériens dont le céfadroxil (voir rubrique 4.8) ; leursévérité est variable, de légère à menaçant le pronostic vital. Parconséquent, il est important d’envisager ce diagnostic en cas de survenue dediarrhée pendant ou après l’administration de tout antibiotique. En cas desurvenue de colite associée aux antibiotiques, le céfadroxil doitimmédiatement être arrêté ; un médecin devra être consulté et untraitement approprié notamment un traitement spécifique contre Clostridiumdifficile devra être instauré. Les médicaments inhibant le péristaltismesont contre-indiqués dans cette situation.
Examens paracliniquesUne positivation du test de Coombs a été observée en cours de traitementpar des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez des sujetstraités par le céfadroxil.
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche deglucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'onutilise des méthodes à la glucose oxydase.
ExcipientsCe médicament contient du saccharose. Les patients présentant uneintolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares)ne doivent pas prendre ce médicament. Ce médicament contient environ 3 g desaccharose par cuillère-mesure. Ceci est à prendre en compte pour les patientsatteints de diabète sucré.
Ce médicament contient du sorbitol (E 420). Les patients présentant uneintolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir cemédicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
L’administration concomitante de probénécide réduit l’éliminationrénale du céfadroxil. Par conséquent, les concentrations plasmatiques decéfadroxil peuvent être augmentées lorsque ce dernier est administré enassociation avec du probénécide.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dansl'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au coursd'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'aapparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier ducéfadroxil. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient devérifier l'absence de risque. Or, il n’y a pas d’étude adéquate chez lafemme enceinte.
En conséquence, le céfadroxil peut être prescrit pendant la grossesse sibesoin.
AllaitementLe passage du céfadroxil dans le lait maternel est faible et les quantitésingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence,l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois,interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée,de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Ce médicament peut avoir une influence importante sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines, notamment du fait de lasurvenue possible d’encéphalopathie (voir rubriques 4.4, 4.8, 4.9).
4.8. Effets indésirables
· Manifestations d'hypersensibilité : œdème de Quincke, angiœdème,urticaire, prurit, éruptions cutanées. Très rarement : choc anaphylactique,syndrome de Stevens Johnson, érythème polymorphe.
· De rares cas de réactions à type de maladie sérique ont étérapportés. Il s'agit d'éruption cutanée le plus souvent urticarienne,exceptionnellement à type d'érythème polymorphe, associée à desarthralgies, avec ou sans fièvre, survenant habituellement au cours ou audécours d'une deuxième ou d'une nième administration du médicament. Cessymptômes qui ont été décrits plus fréquemment chez les jeunes enfants,régressent sans séquelles quelques jours après l'arrêt du traitement.L'efficacité des antihistaminiques et de la corticothérapie n'a pas étédémontrée. Des hospitalisations de courte durée (2 à 3 jours) ont parfoisété jugées nécessaires. Cette symptomatologie qui pourrait être liée àune réaction d'hypersensibilité, diffère du tableau typique de la maladiesérique par le fait qu'elle est rarement associée à des lymphoadénopathieset à une protéinurie, et les complexes immuns circulants n'ont pas étéretrouvés dans les rares cas où ils ont été recherchés.
· Manifestations hématologiques : éosinophilie transitoire, neutropénie,rares cas d'agranulocytose.
· Manifestations digestives : nausées, vomissements, diarrhée. Comme avecd'autres antibiotiques de cette classe, de très rares cas d'entérocolitepseudomembraneuse ont été rapportés.
· Néphrotoxicité : des altérations de la fonction rénale ont étéobservées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitementassocié avec les aminosides et les diurétiques.
· Manifestations génitales : vaginites.
· Manifestations hépatiques : élévations des transaminases(ASAT, ALAT).
· Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathie (confusion,troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et,particulièrement, en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale. Comme pourtout antibiotique, un usage prolongé du médicament peut entraîner unphénomène de résistance des germes impliqués.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec le céfadroxil.
Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathie (confusion,troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et,particulièrement, en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibiotiques antibactériens de la familledes céphalosporines de première génération, code ATC : J01DB05 (J :Anti-infectieux).
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :
S £ 8 mg/l | et | R > 32 mg/l. |
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :
Catégories | Ecart des fréquences de résistance en France (si > 10 %) (espèces pourlesquelles la variabilité de cette fréquence est connue) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
C. diphtheriae | |
P. acnes | |
Staphylocoques méti-S | |
Streptocoques | |
S. pneumoniae | 30 – 70 % * |
Aérobies à Gram négatif | |
B. catarrhalis | |
E. coli | 20 – 30 % |
Klebsiella | 0 – 30 % |
N. gonorrhoeae | |
Pasteurella | |
Anaérobies | |
Fusobacterium | 10 – 20 % |
Prevotella | 60 – 70 % |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
C. koseri | |
H. influenzae | |
P. mirabilis | |
Anaérobies | |
C. perfringens | |
Peptostreptococcus | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Entérocoques | |
L. monocytogenes | |
Staphylocoques méti-R | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
C. freundii | |
Enterobacter | |
M. morganii | |
P. vulgaris | |
Providencia | |
Pseudomonas | |
Serratia | |
Anaérobies | |
Bacteroides | |
C. difficile |
N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre enl'absence d'indication clinique.
*Produit beaucoup moins actif que la pénicilline G.
La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 % à 50 %de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLe céfadroxil est bien absorbé (80 à 90 %) par voie digestive.
Cette absorption n'est pas modifiée par la prise d'aliments.
Pour une dose de 500 mg et 1000 mg par voie orale, les concentrationsplasmatiques au pic sont respectivement de 13 à 18 mg/l et 26 à 35 mg/l.Le Tmax est de 60 à 90 minutes.
Les concentrations sériques restent efficaces pendant 4 à 6 heuressuivant une dose de 1 g.
DistributionLa liaison aux protéines plasmatiques est de 15 % à 20 %.
Distribution tissulaire : bonne pénétration tissulaire relevée dans lasphère pulmonaire (liquide pleural, parenchyme pulmonaire), ORL (amygdales),l'os, la prostate, ainsi que la bile et le liquide synovial, les picstissulaires correspondant à 10 à 35 % de la valeur des Cmaxplasmatiques.
ÉliminationLa demi-vie est de 1,6 à 2 heures.
L'élimination principalement urinaire se fait sous forme active parfiltration glomérulaire et sécrétion tubulaire (le probénécide allonge de50 % la demi-vie d'élimination). On obtient des concentrations urinairesélevées, de l'ordre de 1000 µg/ml dans les urines de 6 heures pour une doseunique de 500 mg et de l'ordre de 1000 à 3000 µg/ml pour une dose unique de1 g.
80 à 90 % de la dose administrée est retrouvée dans les urines de24 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Gomme guar, saccharine, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre,dioxyde de titane, talc, arôme pêche-abricot (POLVAROMAS 26F022),saccharose.
Composition de l'arôme pêche-abricot (POLVAROMAS 26F022) : vanilline,gamma undécalactone, gamma nonalactone, caproate d'allyle, huile essentielle decitron, huile essentielle de coriandre, huile essentielle de noix muscade, huileessentielle d'orange, ionones, alpha terpinéol, butyrate de styrallyle, alcoolbenzylique, huile essentielle de bergamote, acétate de phényléthyle,géraniol, acétate de géranyle, indol, linalol, acétate de linalyle,anthranilate de méthyle, maltodextrine, gomme arabique, sorbitol.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C et à l'abri del'humidité.
La suspension reconstituée se conserve 14 jours à une températureinférieure à 25°C et à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
45 g de poudre en flacon (verre brun de type III) de 60 ml (12 cuillèresmesure de 5 ml) avec cuillère mesure (Polypropylène).
75 g de poudre en flacon (verre brun de type III) de 100 ml (20 cuillèresmesure de 5 ml) avec cuillère mesure (Polypropylène).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Introduire dans le flacon de l'eau minérale non gazeuse ou de l'eau bouillierefroidie jusqu'au trait indiqué.
Agiter à plusieurs reprises jusqu'à obtention d'un liquide homogène.
Avant chaque prise, la suspension buvable sera homogénéisée par agitationdu flacon.
Utiliser la cuillère-mesure fournie à cet effet.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN S.A.S.
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 349 063 1 2 : 45 g de poudre en flacon (verre brun) de 60 ml(12 cuillères mesures) avec cuillère mesure (Polypropylène).
· 34009 349 064 8 0 : 75 g de poudre en flacon (verre brun) de 100 ml(20 cuillères mesures) avec cuillère mesure (Polypropylène).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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