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CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g/5 ml, poudre et solution pour usage parentéral (IV) - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g/5 ml, poudre et solution pour usage parentéral (IV)

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g/5 ml, poudre et solution pour usageparentéral (IV)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Céfazoline...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........1 g

(Sous forme de céfazoline sodique)

Pour un flacon de poudre.

Excipient à effet notoire : sodium (48,3 mg par flacon)

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour usage parentéral (IV).

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de la céfazoline. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

· Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessuscomme sensibles, notamment dans leurs manifestations :

o bronchopulmo­naires,

o ORL et stomatologiques,

o septicémiques,

o endocarditiques,

o génitales et urinaires,

o cutanées,

o séreuses,

o osseuses et articulaires.

En raison de la faible diffusion de la céfazoline dans le liquidecéphalo-rachidien, cet antibiotique n'est pas indiqué dans le traitement desméningites même à germes sensibles.

· Prophylaxie des infections post-opératoires en :

o neurochirurgie (crâniotomie, dérivation du LCR),

o chirurgie cardiaque,

o chirurgie thoracique non cardiaque,

o chirurgie vasculaire,

o chirurgie gastro-duodénale,

o chirurgie biliaire,

o césarienne,

o hystérectomie par voie abdominale et vaginale,

o chirurgie de la tête et du cou avec ouverture du tractusoropharyngé,

o chirurgie orthopédique avec pose de matériel.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes: 0,50 g à 1 g toutes les 8 à 12 heures.

Cette posologie peut être augmentée en fonction de la sévérité del'infection.

Population pédiatrique

Enfants et nourrissons (de plus d'un mois): 25 à 50 mg/kg et par24 heures.

Cette posologie peut être augmentée en fonction de la sévérité del'infection.

N.B.: la sécurité d'emploi de ce produit chez les prématurés et lesnourrissons de moins d'un mois n'ayant pas été établie, il n'est pasrecommandé d'utiliser la céfazoline chez ces patients.

Insuffisants rénaux:

En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de laclairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf. tableau).

· Infection sévère ou très sévère:

Clairance de la créatinine

Dose de charge

Dose d'entretien

50 à 20 ml/mn

500 mg

250 mg par jour toutes les 6 h

ou

500 mg toutes les 12 h

20 à 10 ml/mn

500 mg

250 mg toutes les 12 h

ou

500 mg toutes les 24 h

10 à 5 ml/mn

500 mg

250 mg toutes les 24–36 h

ou

500 mg toutes les 48–72 h

< 5 ml/mn sujets hémodialysés

500 mg voie I.V.

500 mg toutes les 72 heures

· Infection légère ou peu sévère:

Clairance de la créatinine

Dose de charge

Dose d'entretien

50 à 20 ml/mn

500 mg

125 à 250 mg toutes les 12 h

20 à 10 ml/mn

500 mg

125 à 250 mg toutes les 24 h

10 à 5 ml/mn

500 mg

75 à 125 mg toutes les 24 h

< 5 ml/mn sujets hémodialysés

500 mg voie I.V.

50 à 75 mg toute les 72 h

Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie:

L'antibioprop­hylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitéeà la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de48 heures.

· 2 g IV à l'induction anesthésique

· puis réinjection de 1 g toutes les 4 heures pendant la durée del'intervention.

En cas d'administration au-delà de la période per-opératoire, uneréinjection de 1 g toutes les 8 heures doit être effectuée.

En chirurgie cardiaque avec circulation extra-corporelle (CEC), une injectionsupplé­mentaire de 1 g doit être réalisée après branchement de la CEC.

Dans les césariennes, l'injection doit s'effectuer après clampage ducordon.

Mode d’administration

La céfazoline s'administre par voie IV.

Administration IV (à l'usage exclusif des hôpitaux et collectivités): lacéfazoline peut s'administrer soit en injection directe, soit en perfusioncontinue ou discontinue.

· Injection I.V. directe:

Reconstituer le flacon de poudre de céfazoline dans 5 à 10 ml d'eau pourpréparations injectables et injecter lentement en trois à cinq minutes, soitdirectement dans la veine, soit dans la tubulure d'une perfusion.

· Perfusion I.V.:

Diluer la solution primaire de céfazoline dans 50 à 100 ml d'eau pourpréparations injectables ou dans l'une des solutions I.V. suivantes:

o solution de chlorure de sodium à 0,9 pour cent;

o solution de Ringer-lactate glucosée à 5 pour cent;

o solution de glucose à 5 ou à 10 pour cent;

o solution de Ringer;

o solution de glucose à 5 pour cent et de chlorure de sodium à 0,9 pourcent (l'emploi d'une solution glucosée à 5% et chlorurée sodique à 0,45 %ou à 0,2 % est également possible);

o solution de Ringer-lactate;

o solution de sucre inverti à 5 ou 10%.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, aux antibiotiques du groupe descéphalosporines ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En cas de réactions allergiques, l'arrêt du traitement doit êtreimmédiat.

Avant l'instauration d'un traitement par céphalosporines, il faut établirtous les antécédents du patient afin d'identifier les réactions antérieuresd'hy­persensibilité aux pénicillines, céphalosporines ou à tout autremédicament.

L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporinesdans 5 à 10 % des cas:

· Les céphalosporines doivent être prescrites avec prudence chez lespatients allergiques à la pénicilline ; ils doivent faire l'objet d'unesurveillance attentive après l'administration initiale.

· L'emploi des céphalosporines est à proscrire chez les patients ayant desantécédents connus d'allergie de type immédiat aux céphalosporines.

· En cas de doute, une surveillance médicale du patient s'impose pendantl'admi­nistration de la première dose pour être prêt à traiter un chocanaphylactique éventuel.

· Les réactions d'hypersensibilité aux pénicillines et céphalosporines­peuvent être sévères et même fatales.

La prudence est recommandée pour les patients souffrant d'allergies,d'as­thme bronchique et de rhinite allergique saisonnière.

L'utilisation d'antibiotiques à large spectre, comme la céfazoline, peutaboutir à la prolifération d'organismes non sensibles, y compris dechampignons microscopiques. Les patients doivent faire l'objet d'unesurveillance attentive et les mesures appropriées doivent être prises en casde survenue d'une surinfection.

Des cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportés au cours del'utilisation des antibiotiques à large spectre. Ce diagnostic doit êtreévoqué chez des patients présentant une diarrhée persistante pendant ouaprès un traitement antibiotique. Les diarrhées sont réversibles à l'arrêtdu traitement mais les formes sévères imposent un traitement spécifique.

Des cas de troubles de la coagulation ont été rapportés au cours del’utilisation de cefazoline. Une surveillance appropriée doit être mise enplace chez les patients à risque (patients présentants des facteurs de risqueinduisant une déficience en vitamine K ou affectant d'autres mécanismes de lacoagulation). Une adaptation posologique et des lectures du temps de Quickdoivent être effectuées chez ces patients.

Comme toutes les céphalosporines, la céfazoline doit être prescrite avecprudence aux personnes ayant des antécédents de maladie digestive, enparticulier de colite.

La posologie des patients atteints d'insuffisance rénale doit être établieen fonction de la clairance de la créatinine et de la créatinémie (voirrubrique 4.2).

La céfazoline n'est pas indiquée pour le traitement de la méningite (mêmesi celle-ci est causée par des germes sensibles) en raison de sa faiblediffusion dans le liquide céphalorachidien.

Une administration intrathécale ou une injection des préparations dans lesventricules cérébraux n'est pas recommandée en raison du risque de toxicitépour le système nerveux central.

On ne dispose pas de données sur la sécurité d'emploi de la céfazolinechez les bébés prématurés et les nourrissons de moins d'un mois.

Les bêtalactamines exposent au risque d'encéphalopathie (confusion,troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et,particulière­ment, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 48,3 mg de sodiumpar flacon. Ce qui équivaut à 2,42 % de l’apport alimentaire quotidienmaximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Probénécide:

L'utilisation concomitante de probénécide peut diminuer la clairancerénale des céphalosporines.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens :

Les salicylates et l'indométhacine ralentissent l'excrétion de lacéfazoline.

Médicaments néphrotoxiques :

Il existe un risque accru d'insuffisance rénale en cas d'association avecdes médicaments potentiellement néphrotoxiques (aminosides, diurétiques del'anse). En cas d'administration concomitante avec la céfazoline, unesurveillance étroite des indicateurs de la fonction rénale s'impose.

Anticoagulants:

Certaines céphalosporines, dont la céfazoline, peuvent potentialiser­l'action des anticoagulants ; une surveillance des paramètres de coagulationest nécessaire en cas d'utilisation concomitante. Il a été rapporté que lesantibiotiques (y compris les céphalosporines) sont associés à un risque accrud'hémorragie chez les patients recevant de la warfarine.

Examens paracliniques

· Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitementpar des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujetstraités par la céfazoline.

· Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherchedu glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'onutilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.

Une incompatibilité existe si la céfazoline est mélangée in vitro à desaminosides. Une précipitation peut se produire si la céfazoline est mélangéeune solution dont le pH est inférieur à 4,5 et une hydrolyse peut se produiresi cet antibiotique est mélangé à une solution dont le pH est supérieur à8,5. Étant donné qu'une interaction physico-chimique de la céfazoline peutse produire in vitro, il est déconseillé de mélanger cette préparation àd'autres médicaments dans la seringue.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.Compte tenu de l'absence de tératogénicité chez l'animal, aucune malformationn'est attendue pour l'espèce humaine.

En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'aapparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier àce jour.

Il est nécessaire de procéder à d'autres études pour évaluer les effetsde la céfazoline pendant la grossesse.

Pendant la grossesse, la céfazoline ne doit être prescrite qu'en cas denécessité absolue.

Des études menées sur des femmes enceintes ont montré une diminution desconcentrations sériques de céfazoline et une réduction de la demie-vied'élimination.

Allaitement

De petites quantités de céfazoline sont excrétées dans le lait maternel(< 5 %), mais les quantités ingérées sont nettement inférieures auxdoses thérapeutiques.

En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cemédicament.

En cas d'apparition de diarrhée, de candidose ou d'éruptions cutanées chezle nourrisson, il faut arrêter l'allaitement (ou la prise du médicament).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Ce médicament peut avoir une influence importante sur l'aptitude à conduiredes véhicules et à utiliser des machines notamment du fait de la survenuepossible d'encéphalopathie (voir rubriques 4.4, 4.8, 4.9).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe desystème d'organe en accorde avec la convention MedDRA ci-dessous :

· Très fréquent (≥ 1/10)

· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10),

· Peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100),

· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000),

· Très rare (< 1/10 000),

· Fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base des donnéesdisponibles dans les essais cliniques).

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée: réaction allergique, éruption cutanée, fièvre,exanthème, urticaire, prurit, angioedème, choc anaphylactique.

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée: hémorragie, choc hémorragique.

Affections gastro-intestinales

Très rare: colite pseudomembraneuse;

Fréquence indéterminée: diarrhée, nausée, anorexie, vomissements,fla­tulences, douleurs abdominales.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée: éosinophilie, leucopénie, thrombopénieré­versible, coagulopathie.

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée: élévation transitoire des transaminases (ASAT etALAT) et des phosphatases alcalines, ictère cholestatique, hépatiteréversible.

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée: néphrite interstitielle (voir section 4.5)

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée: céphalées, vertiges, paresthésie,en­céphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, convulsionsou mouvements anormaux) particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance­rénale.

Infections et infestations

Fréquence indéterminée: candidose orale et vaginale.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquence indéterminée: fièvre, douleur au point d'injection, induration,phlé­bite.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Douleurs, inflammation et phlébite au point d'injection peuvent être lessignes d'un surdosage en céfazoline. Des vertiges, paresthésies et céphaléesont été rapportés suite à l'administration de fortes posologies decéphalosporines. Des encéphalopathies métaboliques (confusion, troubles de laconscience, mouvements anormaux, épilepsie, crises convulsives) peuventsurvenir, en particulier en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.

Un surdosage accidentel en céfazoline impose l'arrêt du médicament et untraitement par anti-convulsivant en cas de survenue de crises convulsives.

En cas de surdosage sévère en particulier chez l'insuffisant rénal,l'hémodialyse associée à l'hémoperfusion peuvent être envisagées endernier recours bien que leur efficacité n'ait pas été prouvée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la familledes bêta-lactamines du groupe des céphalosporines injectables de 1èregénération, code ATC : J01DA04.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 8 mg/l et R > 32 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Staphylococcus méti-S

Streptococcus

Streptococcus pneumoniae

30 – 70 %

Aérobies à Gram négatif

Branhamella catarrhalis

Citrobacter koseri

0 – 20 %

Escherichia coli

20 – 30 %

Haemophilus influenzae

Klebsiella

0 – 30 %

Neisseria gonorrhoeae

Proteus mirabilis

10 – 20 %

Anaérobies

Clostridium perfringens

10 – 20 %

Fusobacterium

Peptostreptococcus

Prevotella

30 – 70 %

Propionibacterium acnes

Veillonella

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Anaérobies

Eubacterium

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Entérocoques

Listeria monocytogenes

Staphylococcus méti-R <em></em>

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter baumannii

Bordetella

Campylobacter

Citrobacter freundii

Enterobacter

Legionella

Morganella morganii

Proteus vulgaris

Providencia

Pseudomonas

Serratia

Vibrio

Yersinia enterocolitica

Anaérobies

Bacteroides

Clostridium difficile

Autres

Chlamydia

Mycobactéries

Mycoplasma

Rickettsia

La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La céfazoline s'utilise par voie IV.

L'administration en perfusion I.V. continue (à des volontaires bienportants), d'abord de doses de céfazoline de 3,5 mg/kg pendant une heure (soitenviron 250 mg), puis de doses de 1,5 mg/kg au cours des deux heures suivantes(soit environ 100 mg), a permis d'obtenir des taux sériques équilibrésd'environ 28 µg/ml au cours de la troisième heure.

Concentrations sériques après administrations I.V. d'une dose de 1 g

Concentrations sériques (µg/ml)

5 mn

15 mn

30 mn

1 h

2 h

4 h

188,4

135,8

106,8

73,7

45,6

16,5

La demi-vie d'élimination est d'environ 100 minutes, chez les malades auxfonctions rénales normales.

Les taux thérapeutiques sont atteints dans le liquide pleural, le liquidearticulaire et le liquide ascitique.

En l'absence d'obstruction des voies biliaires, les concentrations decéfazoline dans le tissu de la vésicule biliaire et dans la bile sontélevées et nettement supérieures aux taux sériques.

Par contre lorsqu'il y a obstruction, les concentrations d'antibiotique dansla bile sont considérablement plus basses que les taux sériques.

La céfazoline traverse rapidement la barrière placentaire en direction dusang du cordon et du liquide amniotique. Dans le lait maternel, les taux decéfazoline sont très faibles.

Son taux de fixation protéique est de 85 à 90 pour cent dans lesconditions physiologiques.

La diffusion de la céfazoline dans le L.C.R. est faible.

Biotransformation

La céfazoline n'est pas métabolisée.

Élimination

La céfazoline est éliminée sous forme active, essentiellement par l'urineet, très accessoirement, par la bile.

Après administration IM de 500 mg, on retrouve dans les urines de 6 heuresentre 56 et 89% de la dose administrée; ces chiffres sont de 80 à presque100% au bout de 24 heures.

Après administration de doses de 500 mg et 1 g par voie IM, les chiffresfournis pour la fraction urinaire 0–6 h sont respectivement de 1000/2000µg/ml et 2000/4000 µg/ml.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de reproduction effectuées chez le rat à des doses de 500 mgà 1 g/kg de céfazoline n'ont pas mis en évidence de diminution de lafertilité ou d'effet fœto-toxique du médicament.

Les études de mutagénèse et les études à long terme pour évaluer lepotentiel carcinogène de la céfazoline n'ont pas été effectuées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Solvant: eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 4.2.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 2 ans.

Après reconstitution avec l'eau pour préparations injectables, lastabilité physico-chimique a été démontrée pendant 48 heures à unetempérature comprise entre + 2°C et + 8°C (au réfrigérateur). Toutefois, dupoint de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. Encas d'utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservationaprès reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilitéde l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une températurecomprise entre 2 et 8°C.

Après dilution : le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant ouverture: pas de précautions particulières de conservationcon­cernant la température.

Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

Pour les conditions de stockage du médicament reconstitué/dilué, voir larubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

· 1 g de poudre en flacon (verre) + 5 ml de solution en ampoule (verre).Boîte de 25 flacons et 25 ampoules et boîte de 50 flacons et50 ampoules.

· 1 g de poudre en flacon (verre). Boîte de 25 flacons.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PANPHARMA

Z.I. DU CLAIRAY

35133 LUITRE

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 556 039 9 3 : 25 flacon(s) en verre de 1 g – 25 ampoule(s)en verre de 5 ml

· 34009 556 140 1 2 : 25 flacon(s) en verre de 1 g

· 34009 560 917 7 5 : 50 flacon(s) en verre de 1 g – 50 ampoule(s)en verre de 5 ml

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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