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CEFTRIAXONE PANPHARMA 1 g/3,5 ml, poudre et solvant pour solution injectable (IM) - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CEFTRIAXONE PANPHARMA 1 g/3,5 ml, poudre et solvant pour solution injectable (IM)

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFTRIAXONE PANPHARMA 1 g/3,5 ml, poudre et solvant pour solutioninjec­table (IM)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Céftriaxone..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........1 g

Sous forme de céftriaxone sodique

Pour 3,5 ml de solution reconstituée.

Excipient à effet notoire : sodium (83 mg par flacon)

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour solution injectable (IM).

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Céftriaxone est indiqué dans le traitement des infections suivantes chezl’adulte et l’enfant, y compris le nouveau-né à terme (à partir de lanaissance) :

· Méningite bactérienne

· Pneumonie communautaire

· Pneumonie nosocomiale

· Otite moyenne aiguë

· Infections intra-abdominales

· Infections urinaires compliquées (pyélonéphrite incluse)

· Infections des os et des articulations

· Infections compliquées de la peau et des tissus mous

· Gonorrhée

· Syphilis

· Endocardite bactérienne

Céftriaxone peut être utilisé :

· Dans le traitement des poussées aiguës de bronchopneumopathie chroniqueobstruc­tive chez l’adulte.

· Dans le traitement de la maladie de Lyme disséminée (phase précoce[stade II] et phase tardive [stade III]) chez l’adulte et l’enfant, ycompris chez le nouveau-né à partir de l’âge de 15 jours.

· En prophylaxie pré-opératoire des infections du site opératoire.

· Pour le traitement des patients neutropéniques fébriles dont l’originebacté­rienne est suspectée.

· Dans le traitement des patients présentant une bactériémie associée oususpectée d’être associée à l’une des infections listées ci-dessus.

Céftriaxone doit être co-administré avec d'autres antibactériens en casde suspicion d’infections impliquant des bactéries résistantes à lacéftriaxone (voir rubrique 4.4).

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Attention: ne pas utiliser le solvant de cette présentation qui contient dela lidocaïne, lors d’une injection par voie intraveineuse. Pour uneadministration en intraveineuse, reconstituer impérativement avec de l’eaupour préparations injectables (dilution minimale de 1 g dans 10 ml).

La dose dépend de la sévérité, de la sensibilité bactérienne, du siteet du type d’infection, ainsi que de l’âge et de la fonction hépatique etrénale du patient. Les doses recommandées dans les tableaux qui suiventcorres­pondent aux doses généralement recommandées dans les indicationsmen­tionnées ci-dessous. Dans les cas particulièrement sévères, il conviendrad’en­visager les doses maximales recommandées.

Adultes et enfants de plus de 12 ans ( ≥ 50 kg)

Dose de céftriaxone*

Fréquence d’administration

Indications

1–2 g

Une fois par jour

Pneumonie communautaire

Poussées aiguës de bronchopneumopathie chronique obstructive

Infections intra-abdominales

Infections urinaires compliquées (pyélonéphrite incluse)

2 g

Une fois par jour

Pneumonie nosocomiale

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections des os et des articulations

2–4 g

Une fois par jour

Traitement des patients neutropéniques fébriles dont l’originebacté­rienne est suspectée

Endocardite bactérienne

Méningite bactérienne

<em>En cas de bactériémie documentée, il conviendra d’envisagerles doses maximales recommandées. </em>

Une administration deux fois par jour (toutes les 12h) peut être envisagéelorsque des doses supérieures à 2 g par jour sont administrées.

Indications pour l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans (≥ 50 kg)nécessitant des schémas posologiques spécifiques :

· Otite moyenne aiguë

Il est possible d’administrer une seule dose de 1 à 2 g de Céftriaxonepar voie intramusculaire. Des données limitées semblent indiquer queCéftriaxone peut être efficace lorsqu’il est administré à la dose de 1 à2 g par jour pendant 3 jours par voie intramusculaire en cas desymptomatologie sévère ou en cas d’échec d’un traitement antérieur.

· Prophylaxie pré-opératoire des infections du site opératoire

Dose pré-opératoire unique de 2 g.

· Gonorrhée

Dose unique de 500 mg par voie intramusculaire.

· Syphilis

Les doses généralement recommandées sont de 500 mg à 1 g une fois parjour, portées à 2 g une fois par jour en cas de neurosyphilis, pendant 10 à14 jours. Les recommandations posologiques pour la syphilis, y compris laneurosyphilis, sont basées sur des données limitées. Il convient de seréférer aux recommandations nationales ou locales.

· Maladie de Lyme disséminée (phase précoce [Stade II] et phase tardive[Stade III])

2 g une fois par jour pendant 14 à 21 jours. Les durées de traitementrecom­mandées varient et il convient de se référer aux recommandation­snationales ou locales.

Population pédiatrique : Nouveau-nés, nourrissons et enfants de 15 joursà 12 ans (< 50 kg)

Pour les enfants pesant 50 kg ou plus, la dose habituellement recommandéechez l’adulte doit être utilisée.

Dose de céftriaxone

Fréquence d’administration

Indications

50–80 mg/kg

Une fois par jour

Infections intra-abdominales

Infections urinaires compliquées (pyélonéphrite incluse)

Pneumonie communautaire

Pneumonie nosocomiale

50–100 mg/kg (max 4 g)

Une fois par jour

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections des os et des articulations

Traitement des patients neutropéniques fébriles dont l’originebacté­rienne est suspectée

80–100 mg/kg (max 4g)

Une fois par jour

Méningite bactérienne

100 mg/kg (max 4 g)

Une fois par jour

Endocardite bactérienne

<em>En cas de bactériémie documentée, il conviendra d’envisagerles doses maximales recommandées. </em>

Une administration deux fois par jour (toutes les 12h) peut être envisagéelorsque des doses supérieures à 2 g par jour sont administrées.

Indications pour les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants de15 jours à 12 ans (< 50 kg) nécessitant des schémas posologiquesspé­cifiques :

· Otite moyenne aiguë

Il est possible d’administrer une seule dose de 50 mg/kg de Céftriaxonepar voie intramusculaire. Des données limitées semblent indiquer queCéftriaxone peut être efficace lorsqu’il est administré à la dose de50 mg/kg/jour pendant 3 jours par voie intramusculaire dans les cas oùl’enfant présente une symptomatologie sévère ou en cas d’échec d’untraitement antérieur.

· Prophylaxie pré-opératoire des infections du site opératoire

Dose pré-opératoire unique de 50 à 80 mg/kg.

· Syphilis

Les doses généralement recommandées sont de 75 à 100 mg/kg (max. 4 g)en une fois par jour pendant 10 à 14 jours. Les recommandations posologiquespour la syphilis, y compris la neurosyphilis, sont basées sur des donnéestrès limitées. Il convient de se référer aux recommandations nationales oulocales.

· Maladie de Lyme disséminée (phase précoce [Stade II] et phase tardive[Stade III])

50 à 80 mg/kg une fois par jour pendant 14 à 21 jours. Les durées detraitement recommandées varient et il convient de se référer auxrecommandations nationales ou locales.

Population pédiatrique : Nouveau-nés de 0 à 14 jours

Céftriaxone est contre-indiqué chez le nouveau-né prématuré jusqu’àun âge post-menstruel de 41 semaines (âge gestationnel + âgechronologique).

Dose de céftriaxone

Fréquence d’administration**

Indications

20–50 mg/kg

Une fois par jour

Infections intra-abdominales

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections urinaires compliquées (pyélonéphrite incluse)

Pneumonie communautaire

Pneumonie nosocomiale

Infections des os et des articulations

Traitement des patients neutropéniques fébriles dont l’originebacté­rienne est suspectée

50 mg/kg

Une fois par jour

Méningite bactérienne

Endocardite bactérienne

*En cas de bactériémie documentée, il conviendra d’envisager les dosesmaximales recommandées, sans dépasser la dose maximale journalière de50 mg/kg.

Indications pour les nouveau-nés de 0 à 14 jours nécessitant desschémas posologiques spécifiques :

· Otite moyenne aiguë

Il est possible d’administrer une seule dose de 50 mg/kg de Céftriaxonepar voie intramusculaire.

Prophylaxie pré-opératoire des infections du site opératoire

Dose pré-opératoire unique de 20 à 50 mg/kg.

· Syphilis

La dose généralement recommandée est de 50 mg/kg une fois par jourpendant 10 à 14 jours. Les recommandations posologiques pour la syphilis, ycompris la neurosyphilis, sont basées sur des données très limitées. Ilconvient de se référer aux recommandations nationales ou locales.

Durée du traitement :

La durée du traitement dépend de l’évolution de la pathologie. Commepour tout traitement antibiotique, l’administration de céftriaxone doit êtrepoursuivie 48 à 72 heures après la disparition de la fièvre chez le patientou après l’obtention de l’éradication bactérienne.

Patients âgés

Il n’est pas nécessaire de modifier les doses recommandées chez lepatient âgé, à condition que les fonctions rénale et hépatique soientsatisfa­isantes.

Patients insuffisants hépatiques

Les données disponibles n’indiquent pas la nécessité d’adapter laposologie en cas d’insuffisance hépatique légère ou modérée, à conditionque la fonction rénale ne soit pas altérée.

Aucune donnée issue d’études n’est disponible chez des patientsatteints d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).

Patients insuffisants rénaux

Il n’est pas nécessaire de réduire la dose de céftriaxone en casd’insuffisance rénale, à condition que la fonction hépatique ne soit pasaltérée. En cas d’insuffisance rénale préterminale (clairance de lacréatinine < 10 ml/min), la dose de céftriaxone ne doit pas dépasser 2 gpar jour.

Les patients sous dialyse ne nécessitent pas de dose supplémentaire suiteà la dialyse. La céftriaxone n’est pas éliminée par dialyse péritonéaleni par hémodialyse. Une surveillance clinique étroite de la tolérance et del’efficacité est recommandée.

Patients atteints d’insuffisance hépatique et rénale sévères

Chez les patients présentant une insuffisance rénale et une insuffisancehé­patique sévères, une surveillance clinique étroite de la tolérance et del’efficacité est conseillée.

Mode d'administration

Céftriaxone peut être administré par injection intramusculaire profonde.Les injections intramusculaires doivent être injectées dans une massemusculaire importante et sans dépasser 1 g dans un même site.L’adminis­tration intramusculaire doit être envisagée lorsque la voieintraveineuse n’est pas possible ou est moins appropriée pour le patient.Pour des doses supérieures à 2 g, la voie intraveineuse doit êtreutilisée.

Si le solvant utilisé est la lidocaïne, la solution obtenue ne doit jamaisêtre administrée par voie intraveineuse (voir rubrique 4.3). Pour éviter lerisque d’administrer par voie intraveineuse, il faut toujours aspirer avantd’injecter afin de s’assurer que l’on ne se trouve pas dans un vaisseausanguin..

La céftriaxone est contre-indiquée chez le nouveau-né (≤ 28 jours)ayant besoin (ou risquant d’avoir besoin) d’un traitement par des solutionsintra­veineuses contenant du calcium, y compris les perfusions continuescontenant du calcium telle les poches de nutrition parentérale, en raison durisque de précipitation de céftriaxone calcique (voir rubrique 4.3).

Pour la prophylaxie pré-opératoire des infections du site opératoire, lacéftriaxone doit être administrée 30 à 90 minutes avant la chirurgie.

Pour les instructions sur la reconstitution du médicament avantadministra­tion, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Ceftriaxone

· Hypersensibilité à la céftriaxone, à une autre céphalosporine ou àl’un des excipients mentionnés dans la rubrique 6.1.

· Antécédent d’hypersensibilité sévère (par exemple réactionanaphy­lactique) à une autre classe d’agent antibactérien de la famille desbêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).

La céftriaxone est contre-indiquée dans les cas suivants :

· Nouveau-nés prématurés jusqu’à un âge post-menstruel de41 semaines (âge gestationnel + âge chronologique)

· Nouveau-nés à terme (jusqu’à 28 jours) :

o en cas d'hyperbiliru­binémie, d’ictère, ou d'hypoalbuminémie oud'acidose, en raison du risque de modification de la liaison de labilirubine

o s’ils ont besoin (ou risquent d’avoir besoin) d’un traitement parcalcium administré par voie intraveineuse ou de perfusions de solutionscontenant du calcium, en raison du risque de précipitation d’un sel calciquede céftriaxone (voir rubriques 4.4, 4.8 et 6.2).

*Des études in vitro ont montré que la céftriaxone peut déplacer labilirubine de ses sites de liaison à l’albumine, ce qui entraîne un risquepossible d’encéphalopathie bilirubinique chez ces patients.

Lidocaïne

Les solutions de céftriaxone contenant de la lidocaïne ne doivent jamaisêtre administrées par voie intraveineuse.

· Lorsque le solvant utilisé est une solution de lidocaïne, lescontre-indications à la lidocaïne doivent être respectées avantd’envisager une administration par injection intramusculaire de céftriaxone(voir rubrique 4.4). Hypersensibilité connue à la lidocaïne ou autresanesthésiques de type amide,

· Bloc cardiaque complet,

· Hypovolémie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Ceftriaxone

Réactions d’hypersensibilité

Comme avec tous les antibactériens de la famille des bêtalactamines, desréactions d’hypersensibilité graves et parfois fatales ont été rapportées(voir rubrique 4.8). En cas de réactions d’hypersensibilité sévères, letraitement par la céftriaxone doit être immédiatement arrêté et des mesuresd’urgence adéquates doivent être instaurées. Avant de commencer letraitement, il convient de déterminer si le patient a un antécédent deréaction d’hypersensibilité sévère à la céftriaxone, à d’autrescépha­losporines ou à un autre antibiotique de la famille desbêta-lactamines.

Il convient d’être prudent en cas d’administration de la céftriaxone àdes patients présentant un antécédent de réaction d’hypersensibilité nonsévère à d’autres bêta-lactamines.

Des réactions indésirables cutanées sévères (syndrome de Stevens Johnsonou syndrome de nécrolyse épidermique toxique de Lyell et la réactionmédica­menteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) quipeuvent mettre en jeu le pronostic vital ou entraîner le décès, ont étérapportées en lien avec un traitement par ceftriaxone ; cependant la fréquencede ces événements n’est pas connue (voir rubrique 4.8).

Interaction avec les produits contenant du calcium

Des cas de réactions fatales, avec présence de précipités de céftriaxonecalcique dans les poumons et les reins, chez des nouveau-nés prématurés etnés à terme âgés de moins d’un mois, ont été décrits. Au moins un deces nouveau-nés avait reçu de la céftriaxone et du calcium à des périodesd’admi­nistration différentes et par des voies intraveineuses séparées. Lesdonnées scientifiques disponibles ne mentionnent aucun cas de précipitationin­travasculaire confirmée chez des patients autres que des nouveau-nés,traités par la céftriaxone, et des solutions ou d’autres produits contenantdu calcium. Des études in vitro ont démontré que le risque de précipitationde la céftriaxone calcique est accru chez le nouveau-né comparativement auxautres groupes d’âge.

Quel que soit l’âge du patient, la céftriaxone ne doit pas êtremélangée ou administrée simultanément avec des solutions intraveineuses­contenant du calcium, même par des tubulures de perfusion ou sur des sites deperfusion différents. Cependant, chez les patients âgés de plus de 28 jours,la céftriaxone et des solutions contenant du calcium peuvent êtreadministrées séquentiellement de manière consécutive, à conditiond’utiliser des tubulures de perfusion sur des sites différents ou àcondition que les tubulures de perfusion soient changées ou soigneusementrin­cées entre les perfusions à l’aide de solution saline physiologique, cequi permettra ainsi d’éviter toute précipitation. Pour les patientsnécessitant l’administration par perfusion continue d’une nutritionparen­térale totale (NPT) contenant du calcium, les professionnels de santépourraient envisager le recours à d’autres traitements antibactériens qui neprésentent pas le même risque de précipitation. Si l’utilisation de lacéftriaxone est considérée comme indispensable chez les patients ayant besoind’une nutrition parentérale continue, les solutions de NPT et la céftriaxonepeuvent être administrées simultanément, toutefois via des tubulures deperfusion différentes placées sur des sites différents. Autrement, laperfusion de la solution pour NPT peut aussi être arrêtée pendant la duréede perfusion de la céftriaxone et les tubulures de perfusion rincées entrechaque administration de solutions (voir rubriques 4.3, 4.8, 5.2 et 6.2).

Population pédiatrique

Le profil de sécurité d’emploi et l’efficacité de Céftriaxone chezles nouveau-nés, les nourrissons et les enfants ont été établies pour lesdoses mentionnées aux rubriques Posologie et Mode d’administration (voirrubrique 4.2). Des études ont montré que la céftriaxone, comme certainesautres céphalosporines, peut déplacer la bilirubine de l’albuminesérique.

Céftriaxone est contre-indiqué chez les prématurés et chez lesnouveau-nés à terme à risque de développer une encéphalopathi­ebilirubinique (voir rubrique 4.3).

Anémie hémolytique à médiation immunitaire

Une anémie hémolytique à médiation immunitaire a été observée chez despatients recevant des antibactériens de la classe des céphalosporines,in­cluant Céftriaxone (voir rubrique 4.8). Des cas graves d’anémiehémoly­tique, incluant des décès, ont été rapportés pendant le traitementpar Céftriaxone, chez des adultes et chez des enfants.

Si un patient développe une anémie sous céftriaxone, le diagnosticd’anémie associée aux céphalosporines doit être envisagé et lacéftriaxone arrêtée jusqu’à ce que l’étiologie soit établie.

Traitement à long terme

Pendant un traitement prolongé, il convient de réaliser une numérationformule sanguine à intervalles réguliers.

Colite/Prolifé­ration en excès de micro-organismes non sensibles

Des cas de colite liée à l’administration d’un produit antibactérienet de colite pseudomembraneuse ont été rapportés avec presque tous les agentsantibac­tériens, y compris la céftriaxone avec une gravité allant de légèreà menaçant le pronostic vital. Par conséquent il est important de prendre encompte ce diagnostic chez les patients qui présentent des diarrhées pendant etaprès l’administration de céftriaxone (voir rubrique 4.8).

L’arrêt du traitement par la céftriaxone et l’administration d’untraitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagés.Toute administration d’inhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.

Des surinfections par des micro-organismes non sensibles peuvent survenir,comme avec tout agent antibactérien.

Insuffisances hépatique et rénale sévères

En cas d’insuffisances hépatique et rénale sévères, il est conseilléde procéder à une surveillance clinique étroite de la tolérance et del’efficacité (voir rubrique 4.2).

Interférence sur les tests de sérologie

Une interférence sur les tests de Coombs peut survenir, Céftriaxone pouvantentraîner des faux-positifs. Céftriaxone peut aussi entraîner desfaux-positifs pour les tests de galactosémie (voir rubrique 4.8).

Les méthodes non-enzymatiques de dosage du glucose urinaire peuvent donnerlieu à des faux-positifs. Le dosage du glucose urinaire doit être réalisépar une méthode enzymatique lors d’un traitement par Céftriaxone (voirrubrique 4.8).

La présence de Ceftriaxone peut faussement abaisser les valeurs de glycémiesanguine obtenues avec certains appareils de mesure de glycémie. Veuillez-vousréférer aux instructions d’utilisation de chaque appareil. Des méthodesalter­natives de mesure peuvent être utilisées si nécessaire.

Sodium

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 83 mg de sodiumpar flacon, ce qui équivaut à 4.15% de l’apport alimentaire quotidienmaximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

Spectre d’activité antibactérienne

Le spectre d’activité antibactérienne de la céftriaxone est limité, etla céftriaxone peut ne pas être adaptée à une monothérapie pour letraitement de certains types d’infection sauf en cas de documentation del’agent pathogène (voir rubrique 4.2). En cas d’infectionspo­lymicrobiennes, lorsque les agents pathogènes suspectés peuvent êtrerésistants à la céftriaxone, la co-administration d’un antibiotique doitêtre envisagée.

Lithiase biliaire

Si des ombres sont observées à l’échographie, la possibilité d’uneprésence de précipités de céftriaxone calcique doit être d’envisagée.Des ombres, interprétées par erreur comme étant des calculs biliaires, ontété détectées lors d’échographie de la vésicule et ont été observéesplus fréquemment à des doses de céftriaxone allant de 1 g par jour ou plus.Il convient d’être particulièrement prudent dans la population pédiatrique.Ces précipités disparaissent après l’arrêt du traitement par lacéftriaxone. Rarement, les précipités de céftriaxone calcique ont étéassociés à des symptômes. En cas de symptômes, un traitement conservateurnon chirurgical est recommandé et l’arrêt du traitement par la céftriaxonedoit être envisagé par le médecin, sur la base d’une évaluationspé­cifique du rapport bénéfice-risque (voir rubrique 4.8).

Stase biliaire

Des cas de pancréatite pouvant être due à une obstruction biliaire ontété rapportés chez des patients traités par Céftriaxone (voir rubrique4.8). La plupart des patients présentaient des facteurs de risque de stasebiliaire et de boue biliaire, par exemple un traitement lourd antérieur, unepathologie sévère et une nutrition parentérale totale. On ne peut exclurel’existence d’un élément déclenchant ou d’un cofacteur deprécipitation biliaire liée à Céftriaxone.

Lithiase rénale

Des cas de lithiase rénale ont été rapportés et se sont avérésréversibles à l’arrêt de la céftriaxone (voir rubrique 4.8). Dans certainscas symptomatiques, une échographie doit être réalisée. Chez les patientsprésentant un antécédent de lithiase rénale ou une hypercalciuri­e,l’utilisati­on doit être envisagée par le médecin sur la base d’uneévaluation spécifique du rapport bénéfice-risque.

Réaction de Jarisch-Herxheimer (RJH)

Certains patients ayant une infection à spirochètes peuvent présenter uneréaction de Jarisch-Herxheimer (RJH) peu de temps après le début dutraitement par ceftriaxone. La RJH se résout habituellement spontanément oupeut être traitée par un traitement symptomatique. Le traitement antibiotiquene doit pas être interrompu si cette réaction se produit.

Encéphalopathie

Des cas d’encéphalopathie ont été rapportés lors de l’utilisation dela ceftriaxone (voir rubrique 4.8), en particulier chez des patients âgésprésentant une insuffisance rénale grave (voir rubrique 4.2) ou des troublesdu système nerveux central. Si une encéphalopathie associée à la ceftriaxoneest suspectée (par exemple, diminution du niveau de conscience, altération del’état mental, myoclonie, convulsions), l’arrêt de la ceftriaxone doitêtre envisagé.

Lidocaïne

La lidocaïne (contenue dans le solvant pour l’injection par voieintramuscu­laire) doit être utilisée avec prudence chez les patients atteintsde myasthénie, d’épilepsie, de troubles de la conduction cardiaque,d’in­suffisance cardiaque congestive, de bradycardie ou de dépressionres­piratoire. La lidocaïne doit également être utilisée avec prudence dansles cas où des facteurs sont connus pour interagir avec la lidocaïne, soit enaugmentant sa disponibilité ou ayant des effets additifs (par exemple, laphénytoïne), ou en prolongeant son élimination (par exemple, insuffisancehé­patique ou rénale où les métabolites de la lidocaïne sont susceptibles des’accumuler).

La lidocaïne intramusculaire peut augmenter les concentrations decréatinine phosphokinase, ce qui peut interférer avec le diagnosticd’in­farctus du myocarde en phase aiguë. Il a été démontré que lalidocaïne est porphyrinogène chez les animaux et elle doit être évitée chezles personnes présentant une porphyrie.

Chez les nouveau-nés, la concentration sérique optimale de lidocaïnerequise pour éviter la toxicité (comme les convulsions et les arythmiescardi­aques) dans ce groupe d’âge n’est pas connue.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Ceftriaxone

Les diluants contenant du calcium (par exemple solution de Ringer ou solutionde Hartmann) ne doivent pas être utilisés pour la reconstitution des flaconsde Céftriaxone, ou pour la dilution d’un flacon reconstitué pouradministration intraveineuse, en raison de la possibilité de formation d’unprécipité. Une précipitation de céftriaxone calcique peut aussi se produirelorsque la céftriaxone est mélangée avec des solutions contenant du calciumdans la même voie d’administration intraveineuse. La céftriaxone ne doit pasêtre administrée en même temps que des solutions intraveineuses contenant ducalcium, y compris les perfusions continues contenant du calcium, telles lespoches de nutrition parentérale, dans un site d’injection en Y. Toutefois,chez les patients autres que les nouveau-nés, la céftriaxone et des solutionscontenant du calcium peuvent être administrées de manière consécutive si lestubulures de perfusion sont soigneusement rincées entre chaque perfusion enutilisant une solution compatible. Des études menées in vitro sur du plasmaadulte et néonatal issu du sang de cordon ombilical ont démontré que lesnouveau-nés présentent un risque accru de précipitation de céftriaxonecalcique (voir rubriques 4.2, 4.3, 4.4, 4.8 et 6.2).

Une utilisation concomitante avec des anticoagulants oraux peut augmenterl’effet des anti-vitamines K et le risque de saignement. Il est recommandéde contrôler régulièrement l’International Normalized Ratio (INR) et laposologie des anti-vitamines K doit être ajustée en conséquence, pendant etaprès le traitement par la céftriaxone (voir rubrique 4.8).

Les éléments de preuve d’une augmentation potentielle de la toxicitérénale des aminosides utilisés en même temps que les céphalosporines sontcontradic­toires. Dans ces cas, il convient de respecter étroitement lesrecommandations de surveillance des concentrations d’aminoside (et de lafonction rénale) en pratique clinique.

Dans une étude in vitro, des effets antagonistes ont été observés lors del’association du chloramphénicol et de la céftriaxone. On ne connaît pas lapertinence clinique de cette observation.

Aucune interaction n’a été rapportée entre la céftriaxone et desproduits contenant du calcium administrés par voie orale, ni entre lacéftriaxone administrée par voie intramusculaire et des produits contenant ducalcium (administrés par voie intraveineuse ou orale).

Chez les patients traités par la céftriaxone, les résultats du test deCoombs peuvent se révéler être des faux-positifs.

La céftriaxone, comme d’autres antibiotiques, peut entraîner desfaux-positifs pour les tests de galactosémie.

De la même manière, les méthodes non-enzymatiques de dosage du glucoseurinaire peuvent donner des faux-positifs. C’est pourquoi le dosage du glucoseurinaire doit être réalisé par une méthode enzymatique pendant un traitementpar la céftriaxone.

Aucune atteinte de la fonction rénale n’a été observée aprèsadministration concomitante de doses élevées de céftriaxone et dediurétiques puissants (par exemple furosémide).

L’administration simultanée de probénécide ne réduit pasl’élimination de la céftriaxone.

Lidocaïne

Interactions pharmacocinétiques : la lidocaïne est un substrat des enzymesdu CYP450, du CYP1A2 et du CYP3A4. Le métabolisme de la lidocaïne peut doncêtre inhibé par l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP (parexemple, clarithromycine, érythromycine, ciméditine) et augmenté parl’administration concomitante d’inducteurs enzymatiques (par exemple,barbi­turiques, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine).

Interactions pharmacodynamiques : les effets toxiques systémiques peuvents’addi­tionner lors de l’utilisation concomitante de substances actives quisont des analogues structurels des anesthésiques locaux de type amide (parexemple, médicaments antiarythmiques tels que la mexilétine ou le tocaïnide).L’in­jection par voie intramusculaire de Ceftriaxone (avec un solvant contenantde la lidocaïne) doit par conséquent être administrée avec une prudenceparti­culière chez les patients traités par de tels médicaments. Les effetsdes myorelaxants peuvent être augmentés par la lidocaïne. Veuillez consulterle résumé des caractéristiques du produit des médicaments administréscon­comitamment.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Ceftriaxone

Grossesse

La céftriaxone passe la barrière placentaire. Les données concernantl’u­tilisation de la céftriaxone chez la femme enceinte sont limitées. Lesétudes portant sur des animaux ne révèlent aucun effet néfaste direct ouindirect sur le développement embryonnaire/fœtal, périnatal ou post-natal(voir rubrique 5.3). L’administration de la céftriaxone pendant la grossesse,en particulier au cours du premier trimestre, doit être envisagée uniquementsi le bénéfice est supérieur au risque.

Allaitement

La céftriaxone est excrétée en faibles concentrations dans le laitmaternel mais à des doses thérapeutiques, elle ne devrait avoir aucun effetsur le nourrisson allaité. Toutefois, le risque de diarrhée et d’infectionfongique des membranes muqueuses ne peut être écarté. La possibilité d’unesensibili­sation doit aussi être prise en compte.

Il convient de décider d’interrompre l’allaitement oud’interrompre/s’ab­stenir de traiter par la céftriaxone, en tenant comptedes bénéfices de l’allaitement pour l’enfant et des bénéfices dutraitement antibiotique pour la mère.

Fertilité

Des études sur la reproduction n’ont révélé aucun effet indésirablesur la fertilité masculine ou féminine.

Lidocaïne

Grossesse

Bien que les études animales n’aient révélé aucun signe de préjudicepour le fœtus, il convient de ne pas administrer la lidocaïne au cours despremiers stades de la grossesse, sauf si les bénéfices sont considérés commel’emportant sur les risques.

Allaitement

De petites quantités de lidocaïne sont secrétées dans le lait maternel etla possibilité d’une réaction allergique chez le nourrisson, bien que rare,doit être prise en considération lors de l’utilisation de lidocaïne chezdes femmes qui allaitent.

Fertilité

Il n’y a pas de donnée disponible sur la fertilité avec l’utilisationde lidocaïne.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Pendant le traitement par la céftriaxone, des effets indésirables (parexemple étourdissements), susceptibles d’affecter l’aptitude à conduiredes véhicules et à utiliser des machines, peuvent survenir (voir rubrique4.8). Les patients doivent être prudents lors de la conduite de véhicules oude l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Ceftriaxone

Les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées avec lacéftriaxone sont : éosinophilie, leucopénie, thrombopénie, diarrhées,éruption cutanée et augmentation des enzymes hépatiques.

Les données utilisées pour déterminer la fréquence des effetsindésirables liés à la céftriaxone sont issues d’essais cliniques.

La convention suivante est utilisée pour la classification de lafréquence :

· Très fréquent (≥ 1/10)

· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

· Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

· Indéterminée (les données disponibles ne permettent pas d’estimer lafréquence)

Classe de système d’organe

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminéea

Infections et infestations

Infection fongique génitale

Colite pseudomembraneuseb

Surinfection b

Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie

Leucopénie

Thrombopénie

Granulocytopénie

Anémie

Coagulopathie

Anémie

hémolytiquebA­granulocytoseb

Affectations du système immunitaire

Choc

anaphylactique

Réaction

anaphylactique

Réaction

anaphylactoïde

Hypersensibilitéb

Réaction de Jarisch-Herxheimer (voir rubrique 4.4)

Affections du

système

nerveux

Céphalées

Etourdissement

Encéphalopathie

Convulsion

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Vertige

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Bronchospasme

Affections gastro-intestinales

Diarrhéeb

Selles molles

Nausées

Vomissements

Pancréatiteb

Stomatite

Glossite

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques

Précipitation dans la vésicule biliaireb

Ictère nucléaire néonatal

Hépatitec

Hépatite cholestatiqueb,c

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruption cutanée

Prurit

Urticaire

Syndrome de Stevens-Johnsonb

Nécrolyse épidermique toxiqueb

Erythème polymorphe

Pustulose exanthémateuse aiguë généralisée

Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques(DRESS) (voir rubrique 4.4)

Affections du rein et des voies urinaires

Hématurie

Glycosurie

Oligurie

Précipitation rénale (réversible)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Phlébite

Douleur au site d’injection

Pyrexie

Œdème

Frissons

Investigations

Augmentation de la créatinine sanguine

Test de Coombs faux-positifb

Test de galactosémie faux-positifb

Faux-positifs aux méthodes non enzymatiques de dosage du glucoseb

a D’après les cas rapportés depuis la commercialisation. Compte tenu queces réactions sont rapportées sur la base de la déclaration spontanée etsont survenues dans une population de taille incertaine, il n’est pas possibled’estimer de façon fiable leur fréquence, qui par conséquent estcatégorisée comme indéterminée.

b Voir rubrique 4.4

c Généralement réversible à l’arrêt de la ceftriaxone.

Infections et infestations

Les cas de diarrhées déclarées après l’utilisation de la céftriaxonepeuvent être liés à Clostridium difficile. Un traitementhydro-électrolytique approprié doit être instauré (voir rubrique 4.4).

Précipitation de sels calciques de céftriaxone

Rarement, des réactions indésirables sévères et dans certains casfatales, ont été déclarées chez des nouveau-nés prématurés et nés àterme (de moins de 28 jours) ayant été traités par céftriaxone et calciumpar voie intraveineuse. Des précipités de sels calciques de céftriaxone ontété observés post-mortem dans les poumons et les reins. Le risque élevé deprécipitation chez le nouveau-né est lié à leur faible volémie et de unedemi-vie plus longue de la céftriaxone comparativement à l'adulte (voirrubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

Des cas de précipitation rénale ont été rapportés, principalement chezdes enfants de plus de 3 ans, ayant été traités à des doses quotidiennesélevées (par exemple ≥ 80 mg/kg/jour) ou à des doses totales dépassant10 g et présentant d’autres facteurs de risque (par exemple restrictionshy­driques ou alitement). Le risque de formation de précipités augmente chezles patients immobilisés ou déshydratés. Cet événement peut êtresymptomatique ou asymptomatique, peut provoquer une insuffisance rénale et uneanurie et est réversible à l’arrêt de la céftriaxone (voirrubrique 4.4).

Une précipitation de sels calciques de céftriaxone dans la vésiculebiliaire a été observée, principalement chez des patients traités à desdoses supérieures à la dose standard recommandée. Chez l’enfant, desétudes prospectives ont montré une incidence variable de précipitation lorsde l'administration intraveineuse, supérieure à 30 % dans certaines études.L’incidence semble être moins élevée en cas de perfusion lente (en 20 à30 minutes).

Cet effet est habituellement asymptomatique mais les précipitations ontété accompagnées dans de rares cas de symptômes cliniques tels que desdouleurs, des nausées et des vomissements. Dans ces cas, un traitementsym­ptomatique est recommandé. La précipitation est habituellement réversibleà l’arrêt de la céftriaxone (voir rubrique 4.4).

Lidocaïne

Les données présentées ci-dessous décrivent les effets indésirables quiont été observés lors de l’utilisation de la lidocaïne. Il n’existe pasde données spécifiques concernant l’utilisation combinée de ceftriaxone etde lidocaïne.

Les réactions indésirables à la lidocaïne résultent généralementd’une élévation des concentrations plasmatiques due à une injectionintra­vasculaire accidentelle, une dose excessive ou une absorption rapide àpartir de zones fortement vascularisées, ou peuvent être dues à unehypersensi­bilité, une idiosyncrasie ou une diminution de la tolérance de lapart du patient. La toxicité systémique implique principalement le systèmenerveux central et/ou le système cardiovasculaire.

Classe de système d’organe

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité (réactions allergiques ou anaphylactoïdes,et choc anaphylactique)

Affections psychiatriques

Nervosité

Affections du système nerveux

Vertiges ou étourdissements, tremblements, Paresthésie circumorale,En­gourdissement de la langue, Somnolence, Convulsions, Coma

Affections oculaires

Vision trouble, Diplopie, Amaurose transitoire

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Acouphène, Hyperacousie

Affections cardiaques

Bradycardie, Dépression myocardique, Arythmies cardiaques,

Arrêt cardiaque

Affections vasculaires

Hypotension,

Collapsus circulatoire

Affections respiratoires, thoraciques ou médiastinales

Dyspnée, Bronchospasme, Dépression respiratoire

Affections gastro-intestinales

Nausées, Vomissements

Affections cutanées et du tissu sous-cutané

Rash,

Urticaire,

Oedème (y compris angio-œdème, œdème du visage)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Ceftriaxone

Symptômes

En cas de surdosage, les symptômes de nausées, vomissements et diarrhéespeuvent survenir.

Prise en charge

Il n’est pas possible de réduire les concentrations de céftriaxone parhémodialyse ni par dialyse péritonéale. Il n’existe pas d’antidotespé­cifique. Le traitement du surdosage sera symptomatique.

Lidocaïne

Symptômes

Un surdosage en lidocaïne peut se manifester par une stimulation transitoiredu système nerveux central avec des symptômes précoces : bâillements,a­gitation, vertiges, nausées, vomissements, dysarthrie, ataxie, troublesauditifs et visuels. En cas d’intoxication modérée, des contractions et desconvulsions peuvent également survenir. Cela peut être suivi par une perte deconscience, une dépression respiratoire et coma. En cas d’intoxication trèssévère, dû à une diminution de la contraction du myocarde et un retard dansla conduction de l’influx au niveau du cœur, une hypotension et un collapsuscardi­ovasculaire peuvent être suivis d’un bloc cardiaque complet et d’unarrêt cardiaque.

Prise en charge

Les convulsions, l’hypotension, la dépression respiratoire et lesévènements cardiaques doivent être traités avec des mesures appropriées.Une oxygénation continue et optimale ainsi qu’une assistance respiratoire etcirculatoire et un traitement de l’acidose sont d’une importance vitale.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Ceftriaxone

Classe pharmacothéra­peutique : antibactérien à usage systémique,cép­halosporines de troisième génération, code ATC : J01DD04.

Mécanisme d’action

La céftriaxone inhibe la synthèse de la paroi cellulaire bactérienneaprès fixation aux protéines de liaison de la pénicilline (PLP), ce quientraîne l’arrêt de la biosynthèse (du peptidoglycane) de la paroicellulaire, et conduit à la lyse et la mort de la cellule bactérienne.

Résistance

La résistance bactérienne à la céftriaxone peut être due à un ouplusieurs des mécanismes suivants :

· hydrolyse par les bêta-lactamases, incluant les bêta-lactamases àspectre étendu (BLSE), les carbapénémases et les enzymes Amp C, qui peuventêtre induites ou dé-réprimées de manière stable chez certaines espècesbactériennes aérobies à Gram négatif ;

· diminution de l’affinité de la protéine de liaison de la pénicillinepour la céftriaxone ;

· imperméabilité de la membrane externe des organismes à Gramnégatif ;

· pompes à efflux bactériennes.

Concentrations critiques

Les valeurs critiques des concentrations minimales inhibitrices (CMI)établies par l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing(EUCAST,) sont les suivantes :

Agent pathogène

Test de dilution

(CCMI, mg/l

Sensible

Résistant

Enterobacteriaceae

≤1

> 2

Staphylococcus spp.

a.

a.

Streptococcus spp.

(Groupes A, B, C et G)

b.

b.

Streptococcus pneumoniae

≤ 0,5c

> 2

Streptocoques du groupe Viridans

≤ 0,5c

> 0,5

Haemophilus influenzae

≤ 0,12c

> 0,12

Moraxella catarrhalis

≤ 1

> 2

Neisseria gonorrhoeae

≤ 0,12

> 0,12

Neisseria meningitidis

≤ 0,12c

> 0,12

Concentrations critiques non liées à l‘espèce

≤ 1d

> 2

a. Sensibilité déduite de la sensibilité à la céfoxitine.

b. Sensibilité déduite de la sensibilité à la pénicilline.

c. Les isolats présentant une CMI de céftriaxone supérieure à laconcentration critique sont rares et, s’ils sont détectés, doivent êtrere-testés ; s’ils sont confirmés, ils doivent être envoyés à unlaboratoire de référence.

d. Les valeurs critiques sont applicables pour une dose quotidiennein­traveineuse de 1 g x 1 et pour une dose élevée d’au moins 2 g x 1.

Efficacité clinique vis-à-vis de bactéries pathogènes spécifiques

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de larégion géographique et du temps pour certaines espèces ; il est donc utile dedisposer d’informations sur la résistance locale, surtout pour le traitementd’in­fections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d’obtenir un avisspécialisé principalement lorsque l’intérêt de la céftriaxone danscertaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence dela résistance locale.

Espèces habituellement sensibles

Aérobies à Gram positif

Staphyloccocus aureus (sensible à la méticilline) £

Staphylocoques à coagulase négative (sensibles à la méticilline)£

Streptococcus pyogenes (groupe A)

Streptococcus agalactiae (groupe B)

Streptocuccus pneumoniae

Streptocoques du groupe Viridans

Aérobies à Gram négatif

Borrelia burgdorferi

Haemophilus influenzae

Haemophilus parainfluenzae

Moraxella catarrhalis

Neisseria gonorrhoeae

Nesseiria meningitides

Proteus mirabilis

Proviencia spp

Treponema pallidium

Espèces inconstamment sensibles (résistance acquise ≥10%)

Aérobies à Gram positif

Staphylococcus epidermidis+

Staphylococcus haemolyticus+

Staphylococcus hominis+

Aérobies à Gram négatif

Citrobacter freundii

Enterobacter aerogenes

Enterobacter cloacae

Escherechia coli%

Klebsiella pneumoniae%

Klebsiella oxytoca%

Morganella morganii

Proteus vulgaris

Serratia marcescens

Anaérobies

Bacteroides spp.

Fusobacterium spp.

Peptostreptococcus spp.

Clostridium perfingens

Espèces naturellement résistantes

Aérobies à Gram positif

Enterococcus spp

Listeria monocytogenes

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter baumannii

Pseudomonas aeruginosa

Strenotrophomonas maltophilia

Aérobies

Clostridium difficile

Autres

Chlamydia spp.

Chlamydophila spp.

Mycoplasma spp.

Legionella spp.

Ureaplasma urealyticum

£ Tous les staphylocoques résistants à la méticilline sont aussirésistants à la céftriaxone.

+ Taux de résistance > 50% dans au moins une région

% Les souches productrices de BLSE sont toujours résistantes

Lidocaïne

La lidocaïne (contenue dans le solvant pour injection IM) est unanesthésique local de type amide. Elle est utilisée pour fournir uneanesthésie locale et par blocs nerveux par l’intermédiaire d’un mécanismede blocage du canal sodium dépendant. Elle possède un début d’action rapide(environ 15 minutes suite à l’injection intramusculaire). Les effets durentenviron de 60 à 90 minutes après injection intramusculaire.

Dans une étude clinique, il a été montré que le solvant lidocaïne à1 % a réduit la douleur (diminution d’un facteur >6 du scored’évaluation de la douleur 15 min après l’injection, p<0,01) aprèsadministration intramusculaire de Ceftriaxone.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Les résultats pharmacocinétiques présentés ci-dessous reposent sur desétudes en monothérapie, dans lesquelles Ceftriaxone ou la lidocaïne ont étéadministrés seuls. La lidocaïne n’a pas d’effet sur la pharmacocinétiquede la ceftriaxone après l’administration intramusculaire de Ceftriaxone. Ceftriaxone Absorption

Après injection intramusculaire, les concentrations plasmatiques maximalesmoyennes de céftriaxone sont environ la moitié de celles observées aprèsadministration intraveineuse d’une dose équivalente. La concentration­plasmatique maximale après une seule dose intramusculaire de 1 g estd’environ 81 mg/l ; elle est atteinte 2 à 3 heures aprèsadministra­tion.

L’aire sous la courbe concentration plasmatique/temps après administratio­nintramuscula­ire est équivalente à celle obtenue après administratio­nintraveineuse d’une dose équivalente.

Distribution

Le volume de distribution de la céftriaxone est de 7 à 12 l. Desconcentrations nettement supérieures aux concentrations minimales inhibitricesde la plupart des agents pathogènes pertinents sont détectables dans lestissus, incluant le poumon, le cœur, les voies biliaires, le foie, lesamygdales, l’oreille moyenne, les muqueuses nasales et l’os, ainsi que dansles liquides céphalo-rachidien, pleural, prostatique et synovial.

On observe une augmentation de 8 à 15 % de la concentration plasmatiquemaximale (Cmax) moyenne en cas d’administration répétée ; l’étatd’équilibre est atteint dans la plupart des cas en 48 à 72 heures, selonla voie d’administration.

Pénétration dans des tissus particuliers

La céftriaxone pénètre dans les méninges. La pénétration est plusimportante lorsque les méninges sont inflammées. D’après les donnéespubliées, les concentrations maximales moyennes de céftriaxone dans le LCR despatients atteints d’une méningite bactérienne peuvent atteindre 25 % destaux plasmatiques, contre 2 % chez les patients ne présentant pasd’inflammation des méninges. Les concentrations maximales de céftriaxonedans le LCR sont atteintes environ 4 à 6 heures après injectionintra­veineuse. La céftriaxone traverse la barrière placentaire et elle estexcrétée dans le lait maternel à de faibles concentrations (voirrubriques 4­.6).

Fixation protéique

La liaison de la céftriaxone à l’albumine est réversible. La fixationaux protéines plasmatiques est d’environ 95 % pour des concentration­splasmatiques inférieures à 100 mg/l. La fixation est saturable et la fractionliée diminue lorsque la concentration augmente (jusqu’à 85 % à uneconcentration plasmatique de 300 mg/l).

Biotransformation

La céftriaxone n’est pas métabolisée systématiquement, mais elle esttransformée en métabolites inactifs par la flore intestinale.

Élimination

La clairance plasmatique de la céftriaxone totale (fraction liée et nonliée) est de 10 à 22 ml/min. Sa clairance rénale est de 5 à 12 ml/min.50 à 60 % de la céftriaxone est excrétée sous forme inchangée dansl’urine, principalement par filtration glomérulaire, et 40 à 50 % estexcrétée sous forme inchangée dans la bile. La demi-vie d’élimination dela céftriaxone totale chez l’adulte est d’environ 8 heures.

Patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique

Chez les patients atteints d’un dysfonctionnement rénal ou hépatique, lapharmacocinétique de la céftriaxone n’est que faiblement altérée : lademi-vie est légèrement augmentée (égale à moins du double), même chez lespatients présentant une insuffisance rénale sévère.

Cette augmentation relativement modeste de la demi-vie dans l’insuffisance­rénale s’explique par une augmentation compensatoire de la clairance nonrénale résultant d'une diminution de la fixation protéique et correspondantà une augmentation de la clairance non rénale de la céftriaxone totale.

Chez les patients insuffisants hépatiques, la demi-vie d’élimination dela céftriaxone n’est pas allongée, en raison d’une augmentationcom­pensatrice de la clairance rénale. Ceci s’explique aussi par uneaugmentation de la fraction plasmatique libre de la céftriaxone, qui contribueà l’augmentation paradoxale observée de la clairance totale du médicament,avec une augmentation concomitante du volume de distribution.

Sujet âgé

Chez le sujet de plus de 75 ans, la demi-vie d’élimination moyenne esthabituellement deux à trois fois plus élevée que celle observée chezl’adulte jeune.

Population pédiatrique

La demi-vie de la céftriaxone est prolongée chez les nouveau-nés. Entre lanaissance et le 14ème jour de vie, les taux de céftriaxone libre peuvent êtreaccrus par des facteurs tels qu’une diminution de la filtration glomérulaireet une modification de la fixation protéique. Pendant l’enfance, la demi-vieest plus courte que chez le nouveau-né ou l’adulte.

La clairance plasmatique et le volume de distribution de la céftriaxonetotale sont plus élevés chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfantsque chez les adultes.

Linéarité/non-linéarité

La pharmacocinétique de la céftriaxone est non linéaire et tous lesprincipaux paramètres pharmacocinétiques, à l’exception de la demi-vied’élimination, sont dose-dépendants sur la base des concentrations totalesde médicament ; ils augmentent à une vitesse moindre que proportionnelle­mentà la dose. Cette non linéarité est due à la saturation de la fixation auxprotéines plasmatiques, et elle est donc observée pour la céftriaxoneplas­matique totale mais non pour la céftriaxone libre (non liée).

Relations pharmacocinéti­que/pharmacody­namique

Comme avec les autres bêta-lactamines, le paramètrephar­macocinétique-pharmacodynamique le plus prédictif de l’efficacité invivo est le pourcentage de temps pendant lequel la concentration non liée del’antibiotique se situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice(CMI) de la céftriaxone pour l’espèce ciblée entre deux administrations(par exemple %T > CMI)

Lidocaïne

Absorption

La lidocaïne est rapidement absorbée, avec une vitesse d’absorptiondé­pendant de la vascularisation du site d’injection.

Distribution

La lidocaïne possède un volume de distribution à l’état d’équilibrede 91 L.

Pénétration dans des tissus particuliers

La lidocaïne traverse facilement le placenta, et l’équilibre desconcentrations de la fraction non liée est rapidement atteint. Le degré defixation aux protéines plasmatiques chez le fœtus est inférieur à celui dela mère, ce qui conduit à des concentrations plasmatiques totales plus faibleschez le fœtus.

Fixation protéique

La fixation de la lidocaïne aux protéines plasmatiques estconcentration-dépendante et la fixation diminue avec l’augmentation de laconcentration. Aux concentrations comprises entre 1 et 5 µg/mL, 60 % à80 % de la lidocaïne est liée aux protéines. La fixation protéique dépendégalement de la concentration plasmatique del’α1-glycoprotéine a­cide.

Il a été montré que la lidocaïne traversait la barrièrehémato-encéphalique.

Biotransformation

La lidocaïne est essentiellement métabolisée par le foie. Les principauxméta­bolites de la lidocaïne sont le monoéthylglycine xylidide, leglycinexylidide, la 2,6-diméthylaniline et la 4-hydroxy-2,6–diméthylaniline. La N-déalkylation de la lidocaïne en monoéthylglyci­nexylidide est considérée comme médiée à la fois par le CYP1A2 et le CYP3A4.Le métabolite 2,6-diméthylaniline est converti en4-hydroxy-2,6-diméthylaniline par le CYP2A6 et le CYP2E1.

Élimination

La clairance de la lidocaïne dans le plasma après administratio­nintraveineuse en bolus est comprise entre 9 et 10 mL/min/kg. La demi-vied’élimination de la lidocaïne après injection intraveineuse en bolus estgénéralement de 1,5 à 2 heures.

Le monoéthylglycine xylidide possède une demi-vie d’environ 2,3 heureset le glycinexylidide possède une demi-vie d’environ 10 heures et estsusceptible de s’accumuler lors d’une administration au long cours.

Seulement 3 % de la lidocaïne est excrétée par les reins sous formeinchangée. Environ 73 % de la lidocaïne apparait dans l’urine sous forme demétabolite 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline.

Patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

Après administration intraveineuse, la demi-vie de la lidocaïne est environ3 fois plus élevée chez les patients présentant une insuffisancehé­patique.

Une insuffisance rénale légère à modérée (ClCr de 30 à 60 ml/min)n’a pas d’incidence sur la pharmacocinétique de la lidocaïne, mais ellepeut accroître l’accumulation du métabolite glycinexylidide aprèsadministration intraveineuse. Toutefois, la clairance de la lidocaïne estdivisée par deux environ et sa demi-vie est approximativement doublée avecl’augmentation de l’accumulation du métabolite glycinexylidide chez lespatients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr <30 ml/min).

La pharmacocinétique de la lidocaïne et de son principal métabolitemono­éthylglycine xylidide n’est pas modifiée de manière significative chezles patients hémodialysés qui reçoivent une dose intraveineuse delidocaïne.

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études menées chez l’animal ont montré que des doses élevées dusel calcique de céftriaxone entraînaient la formation de concrétions et deprécipités dans la vésicule biliaire des chiens et des singes, qui s’estavérée réversible. Les études menées chez l'animal n’ont apporté aucunepreuve de toxicité pour la reproduction, ni de génotoxicité. Aucune étude decarcinogénicité n’a été menée avec la céftriaxone.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Solvant: chlorhydrate de lidocaïne, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

D’après les données de la littérature, la céftriaxone est incompatibleavec l’amsacrine, la vancomycine, le fluconazole et les aminosides.

Les solutions contenant de la céftriaxone ne doivent pas être mélangées,ni ajoutées à d’autres agents excepté ceux mentionnés en rubrique 6.6. Enparticulier, il convient de ne pas utiliser de solutions contenant du calcium(par exemple solution de Ringer ou solution de Hartmann) pour la reconstitutiondes flacons de céftriaxone, ni pour la dilution d’un flacon reconstitué pourune administration par voie intraveineuse, en raison de la possibilité deformation d’un précipité. La céftriaxone ne doit pas être mélangée àdes solutions contenant du calcium, ni administrée en même temps que cessolutions, y compris les poches de nutrition parentérale totale (voir rubriques4.2, 4.3, 4.4 et 4.8).

La ceftriaxone sodique ne doit pas être mélangée à des solutionscontenant du calcium, notamment:

· Ringer lactate (Hartmann B21, Glucosé B39),

· Polyionique B46, B66,

· Plasmalytes B27, B22,

· Compensal B45,…

Des précipitations ont été observées avec des solutions injectablescon­tenant du calcium, tout particulièrement chez les prématurés et lesnouveaux-né à terme.

En cas d’association prévue de céftriaxone pendant le traitement, avecd’autres antibiotiques l’administration ne doit pas être réalisée dans lamême seringue ou dans la même solution pour perfusion.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec un autre médicament àl’exception de ceux mentionnés en rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

Avant reconstitution : 3 ans.

Après reconstitution : La stabilité physicochimique du produit reconstituéa été démontrée pendant 24 heures à +25°C. Toutefois, d'un point de vuemicrobiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En casd'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation aprèsreconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité del'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une températurecomprise entre +2°C et +8°C.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution,voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

1,193 g de poudre en flacon de 10 ml (verre incolore de type III) muni d'unbouchon (Chlorobutyle) et d'une capsule (Aluminium) avec fermeture flip-off et3,5 ml de solvant en ampoule de 5 ml (verre incolore de type I) ; boîtes de1, 10 ou 25 ou 30 flacon (s) et ampoule (s).

1 g en flacon (verre incolore de type III) avec bouchon (chlorobutyle) etcapsule (aluminium) et 3,5 ml de solvant en ampoule de 5 ml (verre incolore detype I) ; boîtes de 1, 10, 25 et 30 ampoule(s) et flacon(s).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pour l’injection par voie intramusculaire, 1 g de CEFTRIAXONE PANPHARMAest dissout dans 3,5 ml de la solution fournie de chlorhydrate de lidocaïne.Par la suite, cette solution est administrée par voie intramusculai­reprofonde.

(Se reporter à la rubrique 4.2 pour plus d’informations).

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PANPHARMA

ZI DU CLAIRAY

35133 LUITRE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 361 801 9 2: 1,193 g de poudre en flacon (verre) + 3,5 ml desolvant en ampoule (verre); Boîte de 1.

· 34009 564 809 4 4: 1,193 g de poudre en flacon (verre) + 3,5 ml desolvant en ampoule (verre); Boîte de 10.

· 34009 564 810 2 6: 1,193 g de poudre en flacon (verre) + 3,5 ml desolvant en ampoule (verre); Boîte de 25.

· 34009 564 811 9 4: 1,193 g de poudre en flacon (verre) + 3,5 ml desolvant en ampoule (verre); Boîte de 30.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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