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CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Céfuroxime...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...50 mg

Sous forme de céfuroxime sodique.

Pour un flacon de poudre.

Après reconstitution dans 5 mL de solvant (voir rubrique 6.6), 0.1 mL desolution contient 1 mg de céfuroxime.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution injectable.

Poudre blanche à presque blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Antibioprophylaxie des endophtalmies post-opératoires après une chirurgiede la cataracte (voir rubrique 5.1).

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens, incluant celles surl’antibioprop­hylaxie en chirurgie oculaire

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie intra-camérulaire. Un flacon pour un usage unique seulement. Posologie

Adultes

La posologie recommandée est de 0,1 mL de solution reconstituée (voirrubrique 6.6), soit 1 mg de céfuroxime.
LA DOSE RECOMMANDÉE NE DOIT PAS ÊTRE DÉPASSÉE (voir rubrique 4.9).
Population pédiatrique

La posologie optimale et la sécurité d’emploi de CEFUROXIME ARROW 50 mg,poudre pour solution injectable n’ont pas été établies dans la populationpédi­atrique.

Sujets âgés :

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

Insuffisants rénaux et hépatiques :

Considérant la faible dose et le passage systémique négligeable decéfuroxime attendu après utilisation de CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre poursolution injectable, aucun ajustement posologique n’est nécessaire

Mode d’administration

CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solution injectable doit êtreadministré après reconstitution, par injection intra-oculaire dans la chambreantérieure de l’œil (voie intra-camérulaire), par un chirurgienophtal­mologiste, dans les conditions d’asepsie recommandées pour la chirurgiede la cataracte. Seule une solution pour injection de chlorure de sodium9 mg/ml (0,9 %) doit être utilisée lors de la reconstitution de CEFUROXIMEARROW 50 mg, poudre pour solution injectable (voir rubrique 6.6).

Après reconstitution, CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solutioninjectable doit être inspecté visuellement à la recherche de particules et dedécoloration avant l'administration.

Injecter lentement 0,1 mL de la solution reconstituée dans la chambreantérieure de l’œil à la fin de la chirurgie de la cataracte.

Chaque flacon ne doit être utilisé que pour le traitement d'unseul œil.

Le flacon contient plus que la dose recommandée de 1 mg (équivalent à0,1 mL). Le volume reconstitué extractible (5 mL) ne doit pas être utilisétotalement.

L'injection de la totalité du volume entraînera une surdose.

Après injection, tout produit non utilisé doit être jeté.

Pour les instructions concernant la reconstitution de CEFUROXIME ARROW50 mg, poudre pour solution injectable avant l’administration, voirrubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou au groupe d'antibiotiques descéphalosporines.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solution injectable doit être utiliséuniquement par voie intra-camérulaire.

En raison d'un possible risque de réaction allergique croisée, uneprécaution particulière doit être prise chez les patients ayant desantécédents de réactions allergiques aux pénicillines ou aux autresbêta-lactamines.

Le taux de réactivité croisée entre les pénicillines et le céfuroximeest faible, car la chaîne latérale de la céfuroxime est différente de cellede la pénicilline responsable de la réaction allergique initiale.

Une étude a confirmé que même s'il existe des antécédents plus précisd'allergie à la pénicilline, l’administration de céfuroximeintra­camérulaire est tout de même raisonnable, car il est toujours possibleque la probabilité de réaction croisée soit très faible.

Chez les patients à risque d’infections dues à des souches résistantes,par exemple les patients ayant eu une infection ou une colonisation avec un SARM(Staphylococcus aureus résistant à la méticilline), un autre traitementanti­biotique prophylactique doit être envisagé.

En l’absence de données chez des groupes de patients particuliers(pa­tients à haut risque d’infection, patients avec des cataractescom­pliquées, patients devant subir des interventions combinées à la chirurgiede la cataracte, patients ayant une maladie sévère de la thyroïde, patientsayant moins de 2000 cellules endothéliales cornéennes), CEFUROXIME ARROW50 mg, poudre pour solution injectable doit être uniquement utiliséqu’après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

L’utilisation de la céfuroxime ne doit pas être considérée comme unemesure isolée car d’autres précautions sont tout aussi importantes, comme letraitement prophylactique antiseptique.

Aucune toxicité endothéliale cornéenne n’a été rapportée à laconcentration recommandée de céfuroxime ; néanmoins, ce risque ne peut êtreexclu et durant la surveillance post-opératoire, les médecins doivent garderà l’esprit ce risque potentiel.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

L’exposition systémique attendue étant négligeable, les interactionssys­témiques sont peu probables.

Aucune incompatibilité avec les produits les plus fréquemment utilisésdans la chirurgie de la cataracte, n’a été rapportée dans lalittérature.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il existe des données limitées sur l’utilisation de la céfuroxime chezla femme enceinte. Les études chez l’animal n’ont montré aucun effetdélétère sur le développement embryonnaire ou fœtal. La céfuroxime atteintl’embryon ou le fœtus au travers du placenta. Aucun effet pendant lagrossesse n’est à prévoir, étant donné que l’exposition systémique àla céfuroxime suite à l’utilisation de CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre poursolution injectable est négligeable. CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre poursolution injectable peut être utilisé pendant la grossesse.

Allaitement

La céfuroxime peut être excrétée dans le lait maternel en très faiblequantité. Des effets indésirables aux doses thérapeutiques ne sont pasattendus après l’utilisation de CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solutioninjectable. La céfuroxime peut être utilisée pendant l’allaitement.

Fertilité

Il n’y a pas de données sur les effets de la céfuroxime sodique sur lafertilité chez l’Homme. Des études sur la reproduction chez l’animaln’ont montré aucun effet sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Aucun effet indésirable particulier n’a été rapporté dans lalittérature quand la céfuroxime est administrée par injection intra-oculaire,sauf les suivants :

Affections du système immunitaire

Très rare (<1/10 000) : réaction anaphylactique.

Affections oculaires

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles) : Œdème maculaire avec décollement séreux de la rétine,syndrome du segment antérieur, infarctus hémorragique rétinien et réactionanaphy­lactique.

Un décollement séreux du pigment rétinien et des épithéliums sensorielsau début de la période postopératoire après une chirurgie de la cataracte aété rapporté chez un patient pouvant être causé par une réaction toxiqueau céfuroxime intracamérulaire.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les cas de surdosage rapportés sont ceux décrits dans la littératureaprès dilution incorrecte et utilisation non autorisée de céfuroximedestinée à un usage systémique.

Une dose excessive de céfuroxime (3 fois la dose recommandée) a étéadministrée par inadvertance par voie intra-camérulaire chez 6 patients suiteà une erreur de dilution d’une préparation magistrale de céfuroxime. Cesinjections n’ont provoqué aucun effet indésirable détectable, chez tous lespatients, même au niveau des tissus oculaires.

Des données de toxicité sont disponibles suite à l’injectionintra-camérulaire, pendant la chirurgie de la cataracte de doses 40 à50 fois supérieures à celle recommandée en céfuroxime, chez 6 patients,après des erreurs de dilution. L’acuité visuelle moyenne initiale était de20/200. Une inflammation sévère du segment antérieur était présente, et latomographie en cohérence optique de la rétine a montré un important œdèmemaculaire. Six semaines après la chirurgie, l’acuité visuelle moyenneatteignait 20/25. Le profil maculaire en tomographie en cohérence optiquerevint à la normale. Une diminution de 30% de l’électroréti­nographiescoto­pique a cependant été observée chez tous les patients.

L’administration de céfuroxime incorrectement diluée (10–100 mg parœil) chez 16 patients a entraîné une toxicité oculaire avec un œdèmecornéen qui s’est résorbé en quelques semaines, une augmentationtran­sitoire de la pression oculaire, une perte de cellules endothéliales­cornéennes et des modifications à l’électroréti­nographie. Un certainnombre de ces patients ont eu une perte de vision sévère et permanente.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Organes sensoriels – Médicamentsop­htalmologiques – Anti-infectieux – Antibiotiques, code ATC :S01AA27.

Mécanisme d’action

La céfuroxime inhibe la synthèse de la paroi bactérienne en se fixant auxprotéines de liaison aux pénicillines (PLP). Ceci conduit à un arrêt de labiosynthèse de la paroi cellulaire (peptidoglycanes) entrainant une lysecellulaire et la mort de la bactérie.

Effets pharmacodynamiques

Pour les céphalosporines, il a été montré que l’indexpharma­cocinétique/phar­macodynamique le plus prédictif de l’efficacitéin vivo était le pourcentage de temps (T%) pendant lequel la concentration dela forme libre en céfuroxime se situe au-dessus la concentration minimaleinhibitrice (CMI) pour des bactéries cibles (c'est-à-dire T%>CMI).

Après injection intra-camérulaire de 1 mg de céfuroxime, les taux encéfuroxime dans l’humeur aqueuse étaient supérieurs aux CMI de plusieursespèces concernées jusqu’à 4 à 5 heures après la chirurgie.

L'activité antibactérienne du céfuroxime couvre un large spectred'activité contre les bactéries à Gram positif et une activité limitéecontre les organismes à Gram négatif

Mécanismes de résistance

La résistance bactérienne à la céfuroxime peut être due à un ouplusieurs des mécanismes suivants :

· Hydrolyse par des bêta-lactamases. La céfuroxime peut être hydrolyséeeffi­cacement par certaines bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) et par desbêta-lactamases chromosomiques (AmpC) qui peuvent être induites oudéréprimées de façon stable chez certaines espèces de bactéries aérobiesà Gram négatif.

· Diminution de l’affinité des protéines de liaison aux pénicillinespour la céfuroxime.

· Imperméabilité de la paroi externe, qui restreint l’accès de lacéfuroxime aux protéines de liaison aux pénicillines chez des bactéries Gramnégatif.

· Pompes à efflux bactériennes.

Les Staphylococcus résistants à la méticilline (SARM) sont résistants auxbêta-lactamines actuellement disponibles, dont la céfuroxime.

Les Streptococcus pneumoniae résistants à la pénicilline ont unerésistance croisée aux céphalosporines comme la céfuroxime, par unealtération des protéines de liaison aux pénicillines.

Des souches d’H. influenzae résistantes à l’ampicilline sans productionde bêta-lactamase (BLNAR) devraient être considérées résistantes à lacéfuroxime malgré une apparente sensibilité in vitro.

Concentrations critiques

La liste des micro-organismes présentés ci-après a tenu compte del’indication (voir rubrique 4.1).

CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solution injectable doit être utiliséuniquement par voie intra-camérulaire et ne doit pas être utilisé pourtraiter des infections systémiques (voir rubrique 5.2); les concentration­scritiques cliniques ne sont pas transposables à cette voie d’administrati­on.Les valeurs des seuils épidémiologiques (ECOFF), distinguant la population dessouches sauvages des souches isolées avec des résistances acquises sont lessuivantes :

ECOFF (mg/L)

Staphylococcus aureus

≤ 4

Streptococcus pneumoniae

≤ 0,125

E. coli

≤ 8

Proteus mirabilis

≤ 4

H. influenzae

≤ 2

La sensibilité des staphylococcus à la céfuroxime est déduite de lasensibilité à la méticilline.

La sensibilité des streptococcus de groupes A, B, C et G peut être déduitede leur sensibilité à la benzylpénicilline.

L'utilisation continue de céfuroxime intracamérulaire peut augmenter laprévalence des souches résistantes, en particulier des entérocoques. Lecéfuroxime ne couvre pas le Staphylococcus aureus ni le Staphylococcu­sepidermidis résistants à la méthicilline. Deux études de 2019 ont montréque même si l'utilisation de céfuroxime intracamérulaire est un facteurprotecteur important contre l'endophtalmie postopératoire, il y a eu au coursdes dernières années une mutation des agents pathogènes : lesmicro-organismes sensibles sont devenus résistants au céfuroxime (Friling etal., 2019 ; García-Sáenz et al., 2019 (37e Congrès ESCR)).

Informations issues des essais cliniques

Une étude prospective randomisée, dont l’aveugle n’a été que partiel,multi­centrique, menée dans la chirurgie de la cataracte, a été réalisée sur16 603 patients. Vingt-neuf patients (24 dans le groupe « sans céfuroxime» et 5 dans le groupe « céfuroxime par injection intra-camérulaire ») ontprésentés une endophtalmie dont 20 (17 dans le groupe « sans céfuroxime »et 3 dans le groupe « céfuroxime par injection intra-camérulaire » furentconsidérés comme ayant une endophtalmie infectieuse prouvée. Parmi ces20 endophtalmies prouvées : 10 patients sont dans le groupe « collyre deplacebo et sans céfuroxime", 7 patients dans le groupe « levofloxacine­collyre et sans céfuroxime », 2 patients dans le groupe « collyre de placeboet céfuroxime intra-camérulaire » et 1 patient dans le groupe «levofloxacine collyre et céfuroxime intra-camérulaire ». L’administrati­onprophylacti­que d’une solution à 1 mg de céfuroxime par 0,1 ml de chlorurede sodium 9 mg/ml (0,9%) par voie intra-camérulaire a permis de diminuer lerisque d’endophtalmies post-opératoires d’un facteur égal à 4.92.

Deux études prospectives (Wedje 2005 et Lundström 2007) et 5 étudesrétros­pectives sont en support de l’étude pivotale ESCRS permettantd’étayer d’avantage l’efficacité de la céfuroxime administrée enintra-camérulaire dans la prévention des endophtalmies post-opératoires.

Une étude rétrospective incluant 16 patients opérés de la cataracte de2004 à 2012 a mise en évidence à une diminution par quatre du tauxd’endophtalmies post opératoire avec l’utilisation de céfuroxime enintracamérulaire (Myneni et al., 2013). Dans une autre étude, l'incidence,l'é­tiologie et les résultats de l'endophtalmie ont été examinés au coursd'une période de 20 ans entre 1999 et 2018 (Malmin et al., 2020). Cetteétude a révélé que l'utilisation de céfuroxime intracamérula­ireentraînait une diminution, de plus de six fois, de l'endophtalmi­epostopératoi­re. Une étude de cohorte long terme en France a rapporté6 371 242 c­hirurgies de la cataracte réalisées chez 3 983 525 pati­entssubissant une chirurgie de la cataracte par phacoémulsification entre 2005 et2014 (Creuzot-Garcher et al., 2016). Au cours de cette période de 10 ans,l'incidence de l'endophtalmie postopératoire aiguë a diminué de 0,145% à0,053% en raison de l'injection intracamérulaire de céfuroxime.

La prophylaxie peropératoire d'irrigation au céfuroxime pour l'endophtalmieaiguë après phacoémulsification a été étudiée dans une étude de cohorterétros­pective, comparative et interventionnelle incluant des patients ayantsubi une phacoémulsification entre 2012 et 2019 (Ma et al., 2020). Dans cetteétude, aucun effet indésirable lié à l'irrigation du céfuroxime n'a ététrouvé. L'irrigation peropératoire au céfuroxime pourrait diminuer de 7 foisle taux d'endophtalmie postopératoire après phacoémulsifi­cation.

Un examen systématique de Cochrane de 2017 a mis en évidence des preuvesde certitude modérée suggérant que l'utilisation de collyres antibiotiques enplus de l'injection d'antibiotiques réduit probablement le risqued'endop­htalmie par rapport à l'utilisation d'injections ou de gouttesophtalmiques seule et recommande aux praticiens de s'appuyer sur les preuvesactuelles pour prendre des décisions éclairées concernant choix deprophylaxie (Gower et al., 2017). Cependant, un examen systématique de2018 indique que les antibiotiques intracaméraux seuls peuvent être aussiefficaces que l’association d’antibiotiques intracamérulaire et topique(Bowen et al., 2018).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L’exposition systémique suite à une injection intra-camérulaire n’apas été étudiée, mais devrait être négligeable.

Après injection unique intra-camérulaire, de la dose recommandée de0,1 ml d’une solution à 10 mg/ml de céfuroxime chez des patients atteintsde cataracte, la concentration moyenne intra-camérulaire était de 2614 ±209 mg/l (10 patients) à 30 secondes et de 1027 ± 43 mg/l (9 patients)à 60 minutes après administration de la solution.

5.3. Données de sécurité préclinique

Lors d’études précliniques, des effets ont été observés chezl’animal uniquement à des expositions largement supérieures àl’exposition maximale observée chez l’Homme, et ont eu peu de traductionclinique.

Trente minutes suivant l’injection intra-vitréenne de 1 mg de céfuroximechez des lapins albinos, des taux de 19–35 mg/l et de 600–780 mg/l ont étéretrouvés respectivement dans l’humeur aqueuse et dans le vitré. Ces tauxaprès 6 heures diminuent à 1,9–7,3 mg/l et 190–260 mg/l respectivementdans ces deux structures. Il n’y a pas d’augmentation de la pressionintra-oculaire pendant les 3 premiers jours. L’histopathologie n’a montréaucune modification dégénérative en comparaison avec la solution saline.

Electrorétinogramme (ERG) : les ondes a-, b- et c- diminuent jusqu’au14ème jour aussi bien dans le groupe « témoin » que dans le groupe « œilavec injection d’antibiotique ».

Le retour à la normale est observé mais il peut être plus lent que dans legroupe « témoin ». L’ERG n’a montré aucun changement définitifsuggérant une toxicité rétinienne jusqu’à 55 jours aprèsl’adminis­tration intra-vitréenne.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Aucun.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Après reconstitution : le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre clair de type I de 10 mL, fermé par un bouchon enbromobutyle et une capsule aluminium flip-off.

Boites de 1 ou 20 flacons de 50 mg.

Boîte de 10 flacons de 50 mg avec 10 aiguilles-filtre de 5 micronsstériles

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

La préparation du produit en vue d’une administration intracamérula­iredoit se faire à l’aide d’une aiguille stérile (18G x 1½”, 1,2 mm x40 mm) avec filtre de 5 microns (membrane de copolymère acrylique).

Pour de plus amples détails sur le matériel médical et le solvantnécessaires, se reporter à la rubrique 6.6.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

CEFUROXIME ARROW 50 mg, poudre pour solution injectable doit êtreadministré par injection intra-camérulaire, par un chirurgien ophtalmologistedans les conditions d’asepsie recommandées de la chirurgie de lacataracte.

FLACON POUR USAGE UNIQUE SEULEMENT.

Chaque flacon ne doit être utilisé que pour le traitement d'un seul œil.Coller l’étiquette détachable du flacon dans le dossier patient, le caséchéant.

La solution reconstituée doit être inspectée visuellement et doit êtreutilisée uniquement si elle est limpide, incolore à jaunâtre et sansparticule visible. Le médicament doit être jeté en cas de particules visiblesdans la solution.

Pour préparer le produit pour l’administration intra-camérulaire,ve­uillez suivre de façon stricte les instructions suivantes :

1. Vérifier l’intégrité de l’opercule détachable avant de leretirer.

2. Avant d’insérer l’aiguille stérile, désinfecter la partieextérieure du bouchon en caoutchouc du flacon.

3. Enfoncer l'aiguille verticalement au centre du bouchon, en maintenant leflacon en position verticale. Ensuite, injecter dans le flacon 5 mL de solutionpour injection de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9%) en suivant les règlesd’asepsie.

4. Secouer légèrement le flacon jusqu’à ce que la solution deviennelimpide, incolore à jaunâtre et sans particule visible.

5. Fixer une aiguille-filtre de 5 microns stérile (18G x 1½”, 1,2 mm x40 mm, filtre de 5 microns en copolymère acrylique) sur une seringue stérilede 1 mL. Enfoncer l’aiguille verticalement au centre du bouchon, enmaintenant le flacon en position verticale.

6. Aspirer de façon aseptique au moins 0,1 mL de solution. Le reste de lasolution reconstituée contenue dans le flacon (4,9 mL) doit être jeté.

7. Déconnecter l’aiguille-filtre de 5 microns stérile de la seringue etassembler la seringue sur une canule appropriée pour la chambreantérieure.

8. Expulser doucement l’air de la seringue ainsi que l’excédent dumédicament et ajuster la dose à la marque 0,1 mL de la seringue. La seringueest prête pour l'injection.

Après utilisation, jeter la solution reconstituée restante. Ne pas lagarder pour une utilisation ultérieure.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 302 339 2 4 : 50 mg de poudre en flacon (verre) ; boîtede 1.

· 34009 550 828 7 3 : 50 mg de poudre en flacon (verre) ; boîte de10 avec 10 aiguilles filtres de 5 microns stériles.

· 34009 550 828 8 0 : 50 mg de poudre en flacon (verre) ; boîtede 20.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Prescription réservée aux spécialistes en ophtalmologie.

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