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CEFUROXIME MYLAN 1,5 g, poudre pour solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CEFUROXIME MYLAN 1,5 g, poudre pour solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFUROXIME MYLAN 1,5 g, poudre pour solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Céfuroxime sodique......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........1578 mg

Quantité correspondant à céfuroxime...­.............­.............­.............­.............­.............­.............1500 mg

Pour un flacon de poudre.

Excipient à effet notoire : Teneur en sodium par flacon : 81,3 mg.

Ce médicament contient 54,2 mg de sodium par gramme de céfuroxime.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution pour perfusion.

Poudre blanche à légèrement jaune.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

La céfuroxime est indiquée dans le traitement des infections suivantes chezl’adulte et chez l’enfant, y compris chez le nouveau-né (dès la naissance)(voir rubriques 4.4 et 5.1).

· Pneumonie communautaire acquise.

· Exacerbations aiguës de bronchite chronique.

· Infections compliquées des voies urinaires, y comprispyélonép­hrite.

· Infections des tissus mous : cellulite, érysipèle et infections desplaies.

· Infections intra-abdominales (voir rubrique 4.4).

· Prévention des infections en chirurgie gastro-intestinale (y comprisœsopha­gienne), orthopédique, cardiovasculaire et gynécologique (y compriscésarienne).

Dans le traitement et la prévention d'infections avec présence trèsprobable d'organismes anaérobies, la céfuroxime doit être administrée enassociation à d’autres agents antibactériens appropriés.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Tableau 1 : Adultes et enfants ≥ 40 kg

Indication

Dose à administrer

Pneumonie communautaire acquise et exacerbations aiguës de bronchitechronique

750 mg toutes les 8 heures

(en intraveineux ou intramusculaire)

Infections des tissus mous : cellulite, érysipèle et infectionsdes pla­ies

Infections intra-abdominales

Infections compliquées des voies urinaires, y compris pyélonéphrite

1,5 g toutes les 8 heures (en intraveineux ou intramusculaire)

Infections sévères

750 mg toutes les 6 heures (en intraveineux)

1,5 g toutes les 8 heures (en intraveineux)

Prévention des infections en chirurgie gastro-intestinale, gynécologique (ycompris césarienne) et orthopédique

1,5 g à l'induction de l'anesthésie, avec ajout possible de deux doses de750 mg (en intramusculaire) après 8 heures et 16 heures

Prévention des infections en chirurgie cardiovasculaire et chirurgie del’œsophage.

1,5 g à l'induction de l'anesthésie, suivis de 750 mg (enintramusculaire) toutes les 8 heures pendant 24 heures

Tableau 2 : Enfants < 40 kg

Nourrissons et petits enfants > 3 semaines et enfants < 40 kg

Nourrissons (de la naissance à 3 semaines)

Pneumonie communautaire acquise

30 à 100 mg/kg/jour (en intraveineux) en 3 ou 4 prises distinctes ; unedose de 60 mg/kg/jour est appropriée pour la plupart des infections

30 à 100 mg/kg/jour (en intraveineux) en 2 ou 3 prises distinctes (voirrubrique 5.2)

Infections compliquées des voies urinaires, y compris pyélonéphrite

Infections des tissus mous : cellulite, érysipèle et infectionsdes pla­ies

Infections intra-abdominales

Insuffisance rénale

La céfuroxime est principalement éliminée par les reins. Par conséquent,comme pour tous les antibiotiques, il est recommandé de réduire la posologiede céfuroxime chez les patients ayant une altération importante de la fonctionrénale afin de compenser une excrétion plus lente.

Tableau 3 : Doses recommandées de céfuroxime en casd’insuffisan­ce rénale

Clairance de la créatinine

T1/2 (heures)

Dose (mg)

> 20 ml/min/1,73 m2

1,7 – 2,6

Il n’est pas nécessaire de réduire la dose standard (750 mg à 1,5 gtrois fois par jour)

10 – 20 ml/min/1,73 m2

4,3 – 6,5

750 mg deux fois par jour

< 10 ml/min/1,73 m2

14,8 – 22,3

750 mg une fois par jour

Patients sous hémodialyse

3,75

Une dose supplémentaire de 750 mg doit être administrée par voieintraveineuse ou par voie intramusculaire à la fin de chaque dialyse. En plusde l’utilisation parentérale, la céfuroxime sodique peut être incorporéedans le liquide de dialyse péritonéale (habituellement 250 mg par 2 litresde liquide de dialyse).

Patients ayant une insuffisance rénale sous hémodialyse artérioveineu­secontinue (HAVC) ou hémofiltration à haut débit (HD) en unité de soinsintensifs

7,9 – 12,6 (HAVC)

1,6 (HD)

750 mg deux fois par jour. Pour une hémofiltration à faible débit, suivrela posologie recommandée en cas d’insuffisance rénale.

Insuffisance hépatique

La céfuroxime est principalement éliminée par les reins. Chez les patientsayant un dysfonctionnement de la fonction hépatique, aucun effet sur lapharmacocinétique de la céfuroxime n'est attendu.

Mode d’administration

La céfuroxime doit être administrée par injection intraveineuse sur unedurée de 3 à 5 minutes directement dans une veine ou à l’aide d’ungoutte-à-goutte ou par perfusion pendant 30 à 60 minutes, ou par injectionintra­musculaire profonde.

Les injections intramusculaires doivent être effectuées dans un musclerelativement volumineux et à une dose maximale de 750 mg sur un même site.Pour des doses supérieures à 1,5 g l’administration doit se faire par voieintraveineuse.

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avantadministra­tion, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

Patients ayant une hypersensibilité connue aux antibiotiques de la familledes céphalosporines.

Antécédents d'hypersensibilité sévère (par exemple, réactionanaphy­lactique) à tout autre type d'agent antibactérien de la famille desbêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Réactions d’hypersensibilité

Comme avec tous les antibiotiques de type bêta-lactamines, des réactionsd'hy­persensibilité graves et occasionnellement fatales ont été rapportées.En cas de réactions sévères d'hypersensibilité, le traitement parcéfuroxime doit être immédiatement arrêté et des mesures d'urgenceadaptées doivent être instaurées.

Avant de commencer le traitement, il est nécessaire de vérifier si lepatient a des antécédents de réactions sévères d'hypersensibilité à lacéfuroxime, à d'autres céphalosporines ou à tout autre type debêta-lactamines. La prudence s'impose en cas d'administration de céfuroximechez des patients ayant des antécédents d'hypersensibilité non sévère àd'autres agents de la famille des bêta-lactamines.

Association à des diurétiques puissants ou des aminosides

L’administration de doses élevées de céphalosporines doit êtreréalisée avec prudence chez les patients recevant de façon concomitante desdiurétiques puissants tels que le furosémide ou les aminosides. Des casd’insuffisance rénale ont été rapportés lors de l’utilisation de cesassociations. La fonction rénale doit être surveillée chez les sujets âgés,ainsi que chez ceux présentant une altération préexistante connue de lafonction rénale (voir rubrique 4.2).

Prolifération de micro-organismes non sensibles

L’utilisation de la céfuroxime peut entraîner la prolifération deCandida. Une utilisation prolongée peut également entraîner la prolifération­d’autres micro-organismes non sensibles (par exemple, entérocoques etClostridium difficile), pouvant nécessiter l’interruption du traitement (voirrubrique 4.8).

Des cas de colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques ont étérapportées avec l’utilisation de la céfuroxime avec une sévérité pouvantaller de légère à menaçant le pronostic vital. Ce diagnostic doit êtreenvisagé chez des patients en cas de survenue de diarrhées pendant ou aprèsl’adminis­tration de céfuroxime (voir rubrique 4.8). L’arrêt du traitementpar céfuroxime et l’administration d’un traitement spécifique pourClostridium difficile, doivent être envisagés. Les médicaments inhibant lepéristaltisme intestinal ne doivent pas être administrés.

Infections intra-abdominales

En raison de son spectre d’activité, la céfuroxime n'est pas adaptée autraitement d'infections dues à des bactéries à Gram négatif non fermentaires(voir rubrique 5.1).

Interférence avec les tests diagnostiques

La positivité du test de Coombs associée à l’utilisation de céfuroximepeut interférer avec les tests de compatibilité sanguine (voirrubrique 4.8).

Une légère interférence avec les méthodes basées sur la réduction ducuivre (test de Benedict, de Fehling, Clinitest) peut être observée.Toutefois, ceci ne devrait pas entraîner de résultat faussement positif, commecela peut se produire avec d’autres céphalosporines.

Etant donné qu’un résultat faussement négatif peut se produire avec lestests utilisant le ferricyanure, il est recommandé d’utiliser la méthode àla glucose oxydase ou à l’hexokinase pour le dosage du tauxsanguin/plas­matique de glucose chez les patients recevant de la céfuroximesodique.

Utilisation intra-camérulaire et troubles oculaires

CEFUROXIME MYLAN n'est pas conçu pour une utilisation par voieintra-camérulaire.

Des cas individuels et collectifs de réactions indésirables oculairesgraves ont été rapportés après l'administration par voie intra-camérulairehors AMM de céfuroxime sodique à partir de flacons destinés à uneadministration par voie intraveineuse / intramusculaire.

Ces réactions comprenaient œdème maculaire, œdème rétinien,déco­llement de la rétine, toxicité rétinienne, déficience visuelle, acuitévisuelle réduite, vision trouble, opacité cornéenne et œdème cornéen.

Informations importantes concernant des excipients

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 81,3 mg de sodiumpar flacon de 1,5 g, ce qui équivaut à 4.06% de l’apport alimentairequ­otidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

La céfuroxime est éliminée par filtration glomérulaire et sécrétiontubulaire. L’utilisation concomitante de probénécide n’est pasrecommandée. L’administration concomitante de probénécide prolongel'excrétion de l'antibiotique et entraîne un pic sérique élevé.

Médicaments potentiellement néphrotoxiques et diurétiques de l'anse

Les traitements par des doses élevées de céphalosporines doivent fairel'objet d'une attention particulière chez les patients prenant des diurétiquespu­issants (tels que le furosémide) ou des préparations potentiellemen­tnéphrotoxiqu­es (telles que les antibiotiques aminosides), car une altérationde la fonction rénale par de telles associations ne peut être exclue.

Autres interactions

Détermination des taux sanguin/plasmatique de glucose : veuillez vousréférer à la rubrique 4.4.

L’utilisation concomitante d’anticoagulants oraux peut entraîner uneaugmentation de l’ « International Normalized Ratio » – Rapportinterna­tional normalisé (INR).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données sur l’utilisation de la céfuroxime chez la femme enceintesont limitées. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis enévidence de toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). La céfuroximene doit être prescrit chez la femme enceinte que si le bénéfice estsupérieur au risque.

Il a été montré que la céfuroxime traverse le placenta et atteint desniveaux thérapeutiques dans le liquide amniotique et le sang du cordon aprèsadministration à la mère d’une dose par voie intramusculaire ouintraveineuse.

Allaitement

La céfuroxime est faiblement excrétée dans le lait maternel. La survenued’effets indésirables aux doses thérapeutiques n’est pas attendue, bienqu’un risque de diarrhée et d’infection fongique des muqueuses ne puisseêtre exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitementsoit d'interrompre/de s’abstenir du traitement par céfuroxime en prenant encompte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice dutraitement pour la mère.

Fertilité

Aucune donnée n'est disponible concernant les effets de la céfuroximesodique sur la fertilité chez l’Homme. Les études de reproduction chezl’animal n’ont pas montré d’effets sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur les effets de la céfuroxime sur l’aptitude à conduiredes véhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée. Toutefois,sur la base des effets indésirables connus, la céfuroxime n’est passusceptible d'affecter l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents sont la neutropénie,l’é­osinophilie, une élévation transitoire des enzymes hépatiques ou de labilirubine, en particulier chez les patients présentant une maladie hépatiqueprée­xistante, bien qu'il n’ait été mis en évidence d’effet délétèresur le foie, et les réactions au site d'injection.

Les catégories de fréquence attribuées aux effets indésirables ci-dessoussont des estimations en raison de l’absence de données appropriées pour lecalcul des incidences pour la plupart des effets. De plus, l’incidence deseffets indésirables associés à la céfuroxime sodique peut varier en fonctionde l’indication.

Des données issues d’essais cliniques ont été utilisées pourdéterminer la fréquence des effets indésirables de très fréquents à rares.Les fréquences attribuées à tous les autres effets indésirables(c’est-à-dire ceux survenant à une fréquence < 1/1 000) ont étéprincipalement déterminées sur la base des données recueillies après lacommercialisation et correspondent à un taux de notification plutôt qu’àune fréquence réelle.

Les effets indésirables liés au traitement, quel que soit leur grade, sontlistés ci-dessous par classe de système d'organe (MedDRA), par fréquence etgrade de sévérité. La convention suivante a été utilisée pour laclassification des fréquences : très fréquent ≥ 1/10 ; fréquent ≥ 1/100à < 1/10, peu fréquent ≥ 1/1 000 à < 1/100 ; rare ≥ 1/10 000 à< 1/1 000 ; très rare < 1/10 000 et fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Classe de systèmes d’organes

Fréquent

Peu fréquent

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Prolifération de Candida, prolifération de Clostridium difficile

Affections hématologiques et du système lymphatique

Neutropénie, éosinophilie, diminution de la concentration enhémoglobine

Leucopénie, test de Coombs positif

Thrombocytopénie, anémie hémolytique

Affections du système immunitaire

Fièvre d’origine médicamenteuse, néphrite interstitielle, anaphylaxie,vas­cularite cutanée

Affections gastro-intestinales

Troubles gastro-intestinaux

Colite pseudomembraneuse

Affections hépatobiliaires

Elévation transitoire des enzymes hépatiques

Elévation transitoire de la bilirubine

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruptions cutanées, urticaire et prurit

Erythème polymorphe, nécrose épidermique toxique et syndrome deStevens-Johnson, œdème angioneurotique

Affections du rein et des voies urinaires

Elévations de la créatinine sérique, élévations de l’urée sanguine etdiminution de la clairance de la créatinine (voir rubrique 4.4).

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Réactions au site d'injection pouvant inclure douleur etthrombophlébite

Description des effets indésirables sélectionnés

Les antibiotiques de la classe des céphalosporines ont tendance à êtreabsorbés à la surface des membranes des globules rouges et à réagir avec desanticorps dirigés contre le médicament, conduisant alors à un test de Coombspositif (pouvant interférer avec les tests de compatibilité sanguine) et dansde très rares cas, à une anémie hémolytique.

Une élévation transitoire du taux sérique des enzymes hépatiques ou de labilirubine a été observée et était habituellement réversible.

Une douleur au site d'injection intramusculaire est plus susceptible de seproduire à des doses élevées. Toutefois, il est peu probable que cela soitune cause d'arrêt du traitement.

Population pédiatrique

Le profil de sécurité de la céfuroxime sodique chez l’enfant estconforme à celui de l’adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage peut entraîner des séquelles neurologiques, incluant uneencéphalopathie, des convulsions et un coma.

Les symptômes d’un surdosage peuvent survenir si la posologie n’est pasréduite de manière appropriée chez des patients ayant une altération de lafonction rénale (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Les taux sériques de céfuroxime peuvent être réduits par hémodialyse oupar dialyse péritonéale.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antibactériens pour usage systémique,cép­halosporines de deuxième génération, code ATC : J01DC02

Mécanisme d’action

La céfuroxime inhibe la synthèse de la paroi bactérienne consécutive àsa fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP). Cela entraînel’inte­rruption de la biosynthèse de la paroi cellulaire (peptidoglycanes) dela bactérie, ce qui provoque la lyse et la mort de celle-ci.

Mécanisme de résistance

La résistance bactérienne à la céfuroxime peut être due à un ouplusieurs des mécanismes suivants :

· hydrolyse par des bêta-lactamases ; incluant (mais non limité à) desbêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) et par les enzymes Amp-C pouvantêtre induites ou subir une dérépression stable chez certaines espècesbactériennes aérobies à Gram négatif ;

· affinité réduite des protéines de liaison aux pénicillines pour lacéfuroxime ;

· imperméabilité de la membrane externe, limitant l’accès de lacéfuroxime aux protéines de liaison aux pénicillines dans les bactéries àGram négatif ;

· pompes d’efflux bactériennes.

Les bactéries ayant une résistance acquise à d'autres céphalosporine­sinjectables sont susceptibles d'être résistantes à la céfuroxime. Enfonction du mécanisme de résistance, les bactéries avec une résistanceacquise aux pénicillines peuvent présenter une sensibilité réduite ou unerésistance à la céfuroxime.

Concentrations critiques de la céfuroxime sodique

Les valeurs critiques des concentrations minimales inhibitrices (CMI)établies par l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing(EUCAST) sont les suivantes :

Micro-organisme

Valeurs critiques de sensibilité (mg/l)

Sensible

Résistant

Entérobactéries 1

≤ 82

> 8

Staphylococcus spp.

Remarque3

Remarque3

Streptococcus des groupes A, B, C et G

Remarque4

Remarque4

Streptococcus pneumoniae

≤ 0,5

> 1

Streptococcus (autre)

≤ 0,5

> 0,5

Haemophilus influenzae

≤ 1

> 2

Moraxella catarrhalis

≤ 4

> 8

Valeurs critiques non reliées à une espèce 1

≤ 45

> 85

1 Les valeurs critiques des céphalosporines pour les entérobactéri­espermettront de détecter tout mécanisme de résistance clinique importante (ycompris les BLSE et les enzymes AmpC à médiation plasmidique). Certainessouches produisant des bêta-lactamases sont sensibles ou de sensibilitéin­termédiaire aux céphalosporines de 3ème ou 4ème génération à cesvaleurs critiques et doivent être rapportées comme trouvées, c’est-à-direque la présence ou l’absence d’une BLSE n’influence pas en soi lacatégorisation de la sensibilité. Dans de nombreux cas, la détection et lacaractérisation d’une BLSE est recommandée ou obligatoire, à des fins decontrôle des infections.

2 La valeur critique fait référence à une dose de 1,5 g x 3 et à E.coli, P. mirabilis et Klebsiella spp. uniquement.

3 La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de lasensibilité à la méticilline, excepté pour la ceftazidime, le céfixime etle ceftibutène, pour lesquels il n’existe pas de valeurs critiques et qu’ilconvient de ne pas utiliser pour des infections à staphylocoques.

4 La sensibilité aux bêta-lactamines des streptocoques bêta-hémolytiquesdes groupes A, B, C et G est déduite de la sensibilité à la pénicilline.

5 Les valeurs critiques s'appliquent à une dose intraveineuse journalièrede 750 mg x 3 et à une dose élevée d'au moins 1,5 g x 3.

Sensibilité microbiologique

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la zonegéographique et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations locales concernant les résistances, en particulier pour letraitement d’infections sévères. L'avis d'un expert peut s'avérernécessaire lorsque le niveau de prévalence locale de la résistance est connuet que l’intérêt de l'agent dans au moins certains types d'infections,s'avère discutable.

La céfuroxime est habituellement active contre les micro-organismes suivantsin vitro.

Espèces habituellement sensibles

Aérobies à Gram positif :

Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline) $

Streptococcus pyogenes

Streptococcus agalactiae

Aérobies à Gram négatif :

Haemophilus parainfluenzae

Moraxella catarrhalis

Espèces inconstamment sensibles

Aérobies à Gram positif :

Streptococcus pneumoniae

Streptococcus mitis (groupe des viridans)

Aérobies à Gram négatif :

Citrobacter spp. (Autres que C. freundii)

Enterobacter spp. (Autres que E. aerogenes et E. cloacae)

Escherichia coli

Haemophilus influenzae

Klebsiella pneumoniae

Proteus mirabilis

Proteus spp. (autre que P. penneri et P. vulgaris)

Providencia spp.

Salmonella spp.

Anaérobies à Gram positif :

Peptostreptococcus spp.

Propionibacterium spp.

Anaérobies à Gram négatif :

Fusobacterium spp.

Bacteroides spp.

Espèces naturellement résistantes

Aérobies à Gram positif :

Enterococcus faecalis

Enterococcus faecium

Aérobies à Gram négatif :

Acinetobacter spp.

Burkholderia cepacia

Campylobacter spp.

Citrobacter freundii

Enterobacter cloacae

Enterobacter aerogenes

Morganella morganii

Proteus vulgaris

Proteus penneri

Pseudomonas aeruginosa

Serratia marcescens

Stenotrophomonas maltophilia

Anaérobies à Gram positif :

Clostridium difficile

Anaérobies à Gram négatif :

Bacteroides fragilis

Autres :

Chlamydia spp.

Mycoplasma spp.

Legionella spp.

$ Tous les S. aureus résistants à la méticilline sont résistants à lacéfuroxime.

In vitro, des effets au moins additifs et occasionnellement synergiques ontété observés entre les activités de la céfuroxime sodique et les aminosidesadmi­nistrés en association.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après une injection intramusculaire (IM) de céfuroxime à des volontairessains, les pics moyens de concentrations sériques variaient de 27 à35 μg/ml pour une dose de 750 mg et de 33 à 40 μg/ml pour une dose de1 000 mg, et étaient obtenus entre 30 et 60 minutes après administration­.Après des doses intraveineuses (IV) de 750 et 1 500 mg, les concentration­ssériques étaient approximativement de 50 et 100 μg/ml, respectivement, à15 minutes.

Après une administration IM et IV, l’ASC et la Cmax semblent augmenter defaçon linéaire avec l’augmentation de doses uniques dans l’intervalle de250 à 1 000 mg. Il n’y a eu aucune évidence d’accumulation sérique decéfuroxime chez les volontaires sains après une administration intraveineuse­répétée de doses de 1 500 mg toutes les 8 heures.

Distribution

Un taux de liaison aux protéines de 33 à 50 % a été observé, enfonction de la méthodologie utilisée. Le volume de distribution moyen varieentre 9,3 et 15,8 l/1,73 m2 après une administration IM ou IV de dosesallant de 250 à 1 000 mg. Des concentrations de céfuroxime supérieures auxconcentrations minimales inhibitrices pour les organismes pathogènes fréquentspeuvent être atteintes dans les amygdales, le tissu sinusal, la muqueusebronchique, les os, les liquides pleural, articulaire, synovial, interstitiel,la bile, les expectoration­s/crachats et l’humeur aqueuse. La céfuroximetraverse la barrière hémato-encéphalique en cas d’inflammation desméninges.

Biotransformation

La céfuroxime n’est pas métabolisée.

Élimination

La céfuroxime est éliminée par filtration glomérulaire et sécrétiontubulaire. La demi-vie sérique après une injection intramusculaire ouintraveineuse est d’environ 70 minutes. La quasi-totalité de la céfuroxime(de 85 à 90 %) se retrouve dans les urines sous forme inchangée dans les24 heures suivant l’administration. La majorité de la céfuroxime estexcrétée dans les 6 premières heures. La clairance rénale moyenne varie de114 à 170 ml/min/1,73 m2 après une administration IM ou IV de doses allantde 250 à 1 000 mg.

Populations particulières de patients

Sexe

Aucune différence au niveau de la pharmacocinétique de la céfuroxime n’aété observée entre les hommes et les femmes après une injection unique enbolus IV de 1 000 mg de céfuroxime sous forme de sel sodique.

Sujets âgés

Après une administration IM ou IV, l’absorption, la distribution etl’élimination de la céfuroxime chez les sujets âgés sont similaires àcelles de patients plus jeunes présentant une fonction rénale équivalente.Les sujets âgés étant plus susceptibles d’avoir une fonction rénalediminuée, la posologie de céfuroxime doit être choisie avec précaution, etune surveillance de la fonction rénale peut s'avérer utile (voirrubrique 4.2).

Population pédiatrique

La demi-vie sérique de la céfuroxime s’est avérée considérablemen­tprolongée chez le nouveau-né, en fonction de l’âge gestationnel. Toutefois,chez le nourrisson (âgé de plus de 3 semaines) et chez l’enfant, lademi-vie sérique de 60 à 90 minutes est similaire à celle observée chezl’adulte.

Insuffisance rénale

La céfuroxime est principalement éliminée par les reins. Comme avec tousles antibiotiques de ce type, il est recommandé de réduire la posologie de lacéfuroxime afin de compenser une élimination plus lente chez les patientsayant une altération importante de la fonction rénale (à savoir Cl cr <20 ml/minute) (voir rubrique 4.2). La céfuroxime est éliminée efficacementpar hémodialyse et par dialyse péritonéale.

Insuffisance hépatique

La céfuroxime étant principalement éliminée par les reins, undysfonctionnement de la fonction hépatique ne devrait pas modifier lapharmacocinétique de la céfuroxime.

Relations pharmacocinétique (PK)/pharmaco­dynamique (PD)

Dans le cas des céphalosporines, il a été démontré que le principalindice PK/PD en corrélation avec l’efficacité in vivo est le pourcentage del’intervalle d’administration (% T) où la concentration libre restesupérieure à la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la céfuroximepour les espèces individuelles ciblées (à savoir, % T > CMI).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité et toxicologie des fonctions de reproduction et dedéveloppement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme. Aucuneétude de carcinogénicité n’a été réalisée ; toutefois, aucune donnéene suggère un potentiel carcinogène.

Chez le rat, l'activité des gamma-glutamyl transpeptidases dans l'urine estinhibée par diverses céphalosporines, toutefois le niveau de l'inhibition estmoins élevé avec la céfuroxime. Ceci peut se révéler important au niveaudes interférences avec les examens de laboratoire chez l’Homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Aucun.

6.2. Incompati­bilités

La céfuroxime et les aminosides ne doivent pas être mélangés dans lamême seringue ou la même poche à perfusion.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 2 ans.

Après reconstitution : 24 heures.

La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée avec de l'eaupour préparations injectables a été démontrée pendant 24 heures à unetempérature comprise entre 2 et 8°C.

Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après reconstitution relèvent de la seule responsabilité del’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une températurecomprise entre 2 et 8°C.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température inférieure à 25°C et à l'abri de lalumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution,voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

1578 mg de poudre en flacon (verre de type I ou typeII) de 10 ml fermépar un bouchon en élastomère (chlorobutyle ou bromobutyle) serti par unecapsule en aluminium à opercule plastique arrachable (type Flipp-off).

1578 mg de poudre en flacon (verre de type I) de 15 ml fermé par unbouchon en élastomère (bromobutyle) serti par une capsule en aluminium àopercule plastique arrachable (type Flipp-off).

Boîte de 1 ou 10.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Utiliser le flacon contenant la poudre Céfuroxime Mylan. Dissoudre dans10 ml d’eau pour préparations injectables. Diluer ensuite la solutionobtenue avec 40 ml d’eau pour préparations injectables dans un autre flaconde perfusion.

La céfuroxime sodique est compatible avec la plupart des solutionscouramment utilisées pour les injections.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117, ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 347 989 4 8 : 1578 mg de poudre en flacon (verre) de 10 ml ;boîte de 1

· 34009 566 391 7 5 : 1578 mg de poudre en flacon (verre) de 10 ml ;boîte de 10

· 34009 300 899 4 1 : 1578mg de poudre en flacon (verre) de 15 ml. Boîtede 1.

· 34009 550 319 4 9 : 1578 mg de poudre en flacon (verre) de 15 ml.Boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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