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CELECOXIB RANBAXY 200 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CELECOXIB RANBAXY 200 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CELECOXIB RANBAXY 200 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Célécoxib....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....200 mg

Pour une gélule

Excipient à effet notoire : Chaque gélule contient 43 mg de lactosemonohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

Gélule (taille 2) opaque, blanche à blanc cassé, avec ‘CC’ imprimé àl’encre noire sur la coiffe et ‘200’ sur le corps de la gélule, contenantde la poudre granuleuse blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Soulagement des symptômes dans le traitement de l'arthrose, de lapolyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante.

La décision de prescrire un inhibiteur sélectif de la COX-2 doit êtrebasée sur l'évaluation de l'ensemble des risques spécifiques à chaquepatient (voir rubriques 4.3 et 4.4).

CELECOXIB RANBAXY est indiqué chez les adultes.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

En raison de l'augmentation possible des risques cardiovasculaires ducélécoxib en fonction de la dose et de la durée de traitement, ce médicamentdoit être prescrit à la dose minimale journalière efficace pendant lapériode la plus courte possible. La nécessité du traitement symptomatique etson efficacité thérapeutique pour le patient devront être réévaluéespéri­odiquement, en particulier chez les patients atteints d'arthrose (voirrubriques 4.3, 4.4, 4.8 et 5.1).

Arthrose

La dose journalière usuelle recommandée est de 200 mg répartie en une oudeux prises. Chez certains patients dont les symptômes sont insuffisammen­tsoulagés, l'augmentation de la dose à 200 mg deux fois par jour peutaccroître l'efficacité. En l'absence d'amélioration du bénéficethéra­peutique après 2 semaines, d'autres options thérapeutiques doiventêtre envisagées.

Polyarthrite rhumatoïde

La dose initiale journalière recommandée est de 200 mg répartie en2 prises.

Si nécessaire, la dose peut être augmentée ultérieurement à 200 mg deuxfois par jour. En l'absence d'amélioration du bénéfice thérapeutique après2 semaines, d'autres options thérapeutiques doivent être envisagées.

Spondylarthrite ankylosante

La dose journalière recommandée est de 200 mg répartie en une ou deuxprises. Pour un petit nombre de patients dont les symptômes sont insuffisammen­tsoulagés, l'augmentation de la dose à 400 mg répartie en une ou deux prisespeut accroître l'efficacité. En l'absence d'amélioration du bénéficethéra­peutique après 2 semaines, d'autres options thérapeutiques doiventêtre envisagées.

La dose journalière maximale recommandée pour toutes les indications est de400 mg.

Sujet âgé (> 65 ans)

Comme pour tout patient, le traitement sera débuté à 200 mgpar jour.

Si nécessaire, la dose peut être augmentée ultérieurement à 200 mg deuxfois par jour. Une attention particulière doit être portée aux sujets âgésde poids corporel inférieur à 50 kg (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée avérée avecune albumine sérique comprise entre 25 et 35 g/l, le traitement doit êtreinitié à la moitié de la dose recommandée. L'expérience chez ce type depatients se limite à celle des patients cirrhotiques (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.2).

Insuffisance rénale

L'expérience avec le célécoxib chez les patients atteints d'insuffisance­rénale légère à modérée étant limitée, ces patients devront êtretraités avec précaution (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

Populations pédiatriques

Le célécoxib n'est pas indiqué chez l'enfant.

Métaboliseurs lents du CYP2C9

Le risque d'effets indésirables dose-dépendants étant plus élevé, ilconvient d'administrer avec précaution le célécoxib aux patients connus oususpectés être des métaboliseurs lents du CYP2C9, sur la base du génotypageou des antécédents/ex­périences antérieurs avec d'autres substrats duCYP2C9. Une réduction de la dose, à la moitié de la dose la plus faiblerecommandée, est à envisager (voir rubrique 5.2).

Mode d’administration

Voie orale.

CELECOXIB RANBAXY peut être pris pendant ou en dehors des repas.

4.3. Contre-indications

· Antécédents d'hypersensibilité à la substance active ou à l'un desexcipients (voir rubrique 6.1).

· Hypersensibilité connue aux sulfamides.

· Ulcère peptique évolutif ou saignement gastro-intestinal (GI).

· Antécédents d'asthme, de rhinite aiguë, de polypes nasaux, d'œdème deQuincke, d'urticaire ou autres réactions de type allergique déclenchées parla prise d'acide acétylsalicylique ou d'AINS, y compris les inhibiteurs de laCOX-2 (cyclo-oxygénase-2).

· Grossesse et femmes en âge de procréer, en l'absence d'une contraceptionef­ficace (voir rubrique 4.5). Dans les deux espèces animales étudiées, lecélécoxib a entraîné des malformations (voir rubriques 4.6 et 5.3). Dansl'espèce humaine, le risque au cours de la grossesse n'est pas connu mais nepeut être exclu.

· Allaitement (voir rubriques 4.6 et 5.3).

· Insuffisance hépatique sévère (albumine sérique < 25 g/l ou scorede Child-Pugh ≥ 10).

· Patients ayant une clairance de la créatinine estimée <30 ml/min.

· Maladie inflammatoire de l'intestin.

· Insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-IV).

· Cardiopathie ischémique avérée, artériopathie périphérique et/ouantécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris l'accident ischémiquetran­sitoire).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Effets gastro-intestinaux (GI)

Des complications gastro-intestinales hautes [perforations, ulcères ouhémorragies (PUH)], dont certaines d’issue fatale, ont été observées chezdes patients traités par célécoxib. La prudence sera de rigueur chez lespatients les plus à risque de développer une complication gastro-intestinaleavec les AINS : les sujets âges, les patients également traites par d'autresAINS ou par de l'acide acétylsalicylique ou les patients ayant desantécédents de maladie gastro-intestinale tels qu'ulcère et hémorragie.

Il existe une majoration du risque d'effets indésirables gastro-intestinaux(ul­cération gastro-intestinale ou autres complications gastro-intestinales)lor­sque le célécoxib est utilisé en association avec l'acideacétyl­salicylique (même à de faibles posologies).

Une différence significative au niveau de la tolérance gastro-intestinaleentre l'association inhibiteurs sélectifs de la COX-2 et acideacétylsa­licylique comparée à l'association AINS et acide acétylsalicyli­quen'a pas été démontrée dans les essais cliniques à long terme (voirrubrique 5.1).

Utilisation concomitante d’un AINS

L'utilisation concomitante de célécoxib et d'un AINS autre que l'aspirinedoit être évitée.

Effets cardiovasculaires

En comparaison au placebo, une augmentation du nombre d'événementscar­diovasculaires graves, principalement des infarctus du myocarde, a étéobservée dans une étude au long cours chez les patients présentant despolypes adénomateux sporadiques traités par le célécoxib à des doses de200 mg deux fois par jour et 400 mg deux fois par jour (voirrubrique 5.1).

En raison de l'augmentation possible des risques cardiovasculaires ducélécoxib en fonction de la dose et de la durée du traitement, ce médicamentdoit être prescrit à la dose minimale journalière efficace pendant lapériode la plus courte possible. La nécessité du traitement symptomatique etson efficacité thérapeutique pour le patient devront être réévaluéespéri­odiquement, en particulier chez les patients atteints d'arthrose (voirrubriques 4.2, 4.3, 4.8 et 5.1).

Les patients présentant des facteurs de risque significatifs d'événementscar­diovasculaires (par exemple, hypertension, hyperlipidémie, diabète,tabagisme) devront être traités avec le célécoxib uniquement après uneévaluation approfondie (voir rubrique 5.1).

En raison de leur absence d'effets anti-plaquettaires, les inhibiteurssé­lectifs de la COX-2 ne peuvent se substituer à l'acide acétylsalicyli­quedans la prévention des maladies cardiovasculaires thromboemboliques. Parconséquent, les traitements anti-agrégants plaquettaires ne doivent pas êtrearrêtés (voir rubrique 5.1).

Rétention hydrique et oedème

Comme avec d'autres médicaments connus pour inhiber la synthèse desprostaglandines, une rétention hydrique et des œdèmes ont été observéschez des patients traités par le célécoxib. Par conséquent le célécoxibdevra être administré avec précaution chez les patients présentant desantécédents d'insuffisance cardiaque, de dysfonction ventriculaire gauche oud'hypertension artérielle et chez les patients avec des œdèmes pré-existantsquelle qu'en soit l'origine car l'inhibition des prostaglandines peut entraînerune détérioration de la fonction rénale et une rétention hydrique. Desprécautions seront également nécessaires chez les patients traités par desdiurétiques ou présentant un risque d'hypovolémie.

Hypertension

Comme tous les AINS, le célécoxib peut entrainer une hypertension ouaggraver une hypertension préexistante, augmentant ainsi l'incidenced'évène­ments cardio-vasculaires. Une surveillance étroite de la pressionartérielle au début du traitement par célécoxib puis au cours du traitementdoit donc être effectuée.

Effets hépatiques et rénaux

L'existence d'une altération de la fonction rénale ou hépatique, etparticulièrement d'un dysfonctionnement cardiaque, est plus probable chez lessujets âgés. Par conséquent, une surveillance médicale appropriée doitêtre assurée.

Les AINS, célécoxib inclus, peuvent être responsables d'une toxicitérénale. Les essais cliniques réalisés avec le célécoxib ont montré deseffets rénaux similaires à ceux observés avec les AINS comparateurs. Lespatients les plus à risque de développer une toxicité rénale sont lespatients atteints d'insuffisance rénale, d'insuffisance cardiaque, de troubleshépatiques, ainsi que les sujets âgés (voir rubrique 4.5). Il convient desurveiller étroitement ces patients lorsqu'ils suivent un traitement parcélécoxib.

Quelques cas de réactions hépatiques graves ont été rapportés avec lecélécoxib, parmi lesquelles des hépatites fulminantes (certaines d'issuefatale), nécroses hépatiques et insuffisances hépatiques (certaines d'issuefatale ou nécessitant une greffe du foie). Dans les cas pour lesquels le délaide survenue était rapporté, la plupart des réactions hépatiques graves sontapparues dans le mois suivant le début du traitement (voir rubrique 4.8).

Au cours du traitement, des mesures appropriées seront prises et l'arrêt dutraitement par célécoxib doit être envisagé s'il existe une quelconquedété­rioration fonctionnelle des organes sus mentionnés.

Inhibition du CYP

Le célécoxib inhibe le CYP2D6. Même s'il n'est pas un puissant inhibiteurde cette enzyme, une diminution de la posologie peut être nécessaire pour lesmédicaments dont la dose est adaptée pour chaque patient et qui sontmétabolisés par le CYP2D6 (voir rubrique 4.5).

Les patients connus pour être des métaboliseurs lents du CYP2C9 doiventêtre traités avec précaution (voir rubrique 5.2).

Réactions cutanées et hypersensibilité systémique

Des réactions cutanées graves, dont certaines d'issue fatale, incluant ladermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyseépider­mique toxique (syndrome de Lyell), ont été très rarement rapportéesen association avec l'utilisation de célécoxib (voir rubrique 4.8). Le risquede survenue de ces effets semble être le plus élevé en début de traitement,l'ap­parition de ces effets se situant dans la majorité des cas au cours dupremier mois de traitement. De graves réactions d'hypersensibilité (y comprisanaphylaxie, œdème de Quincke et exanthème médicamenteux avec éosinophilieet symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibi­lité)) ontété rapportées chez les patients recevant du célécoxib (voir rubrique 4.8).Les patients présentant des antécédents d'allergie aux sulfamides ou à toutautre médicament peuvent présenter un risque accru de réactions cutanéesgraves ou d'hypersensibilité (voir rubrique 4.3). Le célécoxib doit êtrearrêté dès les premiers signes de rash cutané, de lésions des muqueuses oude tout autre signe d'hypersensibilité.

Général

Le célécoxib peut masquer une fièvre et d'autres signesd'inflam­mation.

Chez des patients traités conjointement par warfarine, des hémorragiesgraves ont été observées. La prudence sera de rigueur en cas deco-administration du célécoxib avec la warfarine ou d'autres anticoagulantsoraux (voir rubrique 4.5).

CELECOXIB RANBAXY 200 mg contient 21,5 mg de lactose. Son utilisation estdéconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, undéficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou dugalactose (maladies héréditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions pharmacodynamiques

L'activité anti-coagulante devra être contrôlée chez les patients prenantde la warfarine ou des produits similaires, particulièrement dans les premiersjours qui suivront l'initiation ou la modification de la posologie decélécoxib car ces patients ont un risque augmenté de complicationshé­morragiques. Pour cette raison, la prise d'anticoagulants oraux doits'accompagner d'une étroite surveillance du taux de prothrombine INR despatients, principalement lors des premiers jours suivant l'initiation dutraitement par célécoxib ou lors d'un changement de la posologie ducélécoxib (voir rubrique 4.4). Des hémorragies, dont certaines d'issuefatale, associées à un allongement du taux de prothrombine et de l'INR ontété observées chez des patients, notamment chez des sujets âgés, recevantde façon concomitante du célécoxib et de la warfarine.

Les AINS peuvent réduire les effets des médicaments diurétiques etanti-hypertenseurs. Comme pour les AINS, le risque d'insuffisance rénaleaiguë, généralement réversible, peut être augmenté chez certains patientsayant une fonction rénale altérée (par exemple: patients déshydratés oupatients âgés) lors de l'association des IEC ou des antagonistes desrécepteurs de l'angiotensine II avec les AINS, y compris le célécoxib. Parconséquent, cette association devra être administrée avec prudence, enparticulier chez les sujets âgés. Les patients devront être correctementhy­dratés et la fonction rénale devra être surveillée après l'instaurationdu traitement concomitant, puis de façon périodique.

Au cours d'une étude clinique effectuée pendant 28 jours sur des patientsatteints d'hypertension de stade I et II, contrôlée par le lisinopril,l'ad­ministration de 200 mg de célécoxib deux fois par jour n'a pas entraînéd'augmen­tation cliniquement significative de la pression artérielle systoliqueou diastolique moyenne, comparativement au placebo. L'évaluation a étéeffectuée par surveillance ambulatoire de la pression artérielle pendant24 heures. Parmi les patients traités par 200 mg de célécoxib deux fois parjour, 48 % d'entre eux ont été considérés comme non répondeurs aulisinopril lors de la visite clinique finale contre 27 % des patients traitéspar placebo ( ont été définis comme non répondeurs, les sujets dont lapression artérielle diastolique mesurée au tensiomètre > 90 mmHg ou dontl'augmentation de la pression artérielle diastolique était de plus de 10 %comparativement à l'inclusion), cette différence était statistiquemen­tsignificative.

Une augmentation de la néphrotoxicité de la ciclosporine et du tacrolimusayant été évoquée en cas d'administration conjointe des AINS avec laciclosporine ou le tacrolimus, la fonction rénale devra être surveillée encas d'association du célécoxib avec l'un de ces médicaments.

Le célécoxib peut être utilisé en association avec une faible dosed'acide acétylsalicylique mais ne peut se substituer à l'acideacétyl­salicylique dans le cadre de la prévention cardiovasculaire. Dans lesétudes soumises, comme avec d'autres AINS, un risque augmenté d'ulcérationgastro-intestinale ou d'autres complications gastro-intestinales a été mis enévidence lors de l'administration concomitante de faibles doses d'acideacétyl­salicylique, en comparaison à l'utilisation de célécoxib seul. (voirrubrique 5.1).

Interactions pharmacocinétiques

Effets du célécoxib sur les autres médicaments

Le célécoxib est un inhibiteur du cytochrome CYP2D6. Lors du traitement parle célécoxib, les concentrations plasmatiques du dextrométhorphane, substratdu CYP2D6, ont augmenté de 136 %. Les concentrations plasmatiques desmédicaments substrats de cette enzyme peuvent être augmentées en casd'association avec le célécoxib. Les médicaments métabolisés par le CYP2D6sont, par exemple, les antidépresseurs (tricycliques et inhibiteurs sélectifsde la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques, les antiarythmiqu­es,etc. La posologie des substrats du CYP2D6 dont la dose est adaptée pour chaquepatient, pourra être réduite si besoin au début d'un traitement par lecélécoxib ou augmentée lors de l'arrêt du traitement par le célécoxib.

Des études in vitro ont montré que le célécoxib était susceptibled'in­hiber le métabolisme catalysé par le cytochrome CYP2C19. Lasignificativité clinique de cette observation in vitro n'est pas connue. Lesmédicaments métabolisés par le CYP2C19 sont, par exemple, le diazépam, lecitalopram et l'imipramine.

Lors d'une étude d'interactions, le célécoxib n'a pas eu d'effetsclini­quement significatifs sur les paramètres pharmacocinétiques decontraceptifs oraux (1 mg noréthistérone/ 35 µg éthinylestradiol).

Le célécoxib n'affecte pas les paramètres pharmacocinétiques dutolbutamide (substrat du cytochrome CYP2C9) ou du glibenclamide de façoncliniquement significative.

Chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde, le célécoxib n'apas d'effet statistiquement significatif sur les paramètres pharmacocinéti­ques(clairance plasmatique ou rénale) du méthotrexate (aux doses utilisées enrhumatologie). Toutefois, une surveillance adéquate de la toxicité duméthotrexate devra être envisagée lors de l'association de ces deuxmédicaments.

Chez le sujet sain, l'administration concomitante de 200 mg, deux fois parjour, de célécoxib et 450 mg, deux fois par jour, de lithium a entraîné uneaugmentation moyenne de 16 % du Cmax et de 18 % de l'ASC du lithium. Parconséquent, les patients traités par le lithium devront être étroitementsur­veillés lors de l'introduction ou de l'arrêt du célécoxib.

Effet des autres médicaments sur le célécoxib

Chez les sujets métaboliseurs lents du CYP2C9, présentant une expositionsys­témique accrue au célécoxib, un traitement concomitant par des inhibiteursdu CYP2C9 pourrait encore accroître l'exposition au célécoxib. Il convientd'éviter de telles associations chez les métaboliseurs lents connus du CYP2C9(voir rubrique 4.2 et 5.2).

Le célécoxib étant principalement métabolisé par le cytochrome CYP2C9,il devra être utilisé à la moitié de la dose recommandée chez les patientstraités par le fluconazole. L'utilisation concomitante d'une dose unique de200 mg de célécoxib et de 200 mg, une fois par jour, de fluconazole,in­hibiteur puissant du CYP2C9, a résulté en une augmentation moyenne du Cmaxde 60 % et de l'ASC de 130 % du célécoxib. L'utilisation concomitante avecdes inducteurs du CYP2C9 tels que la rifampicine, la carbamazépine, ou lesbarbituriques peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques ducélécoxib.

Il n'a pas été observé de modification des paramètres pharmacocinéti­quesdu célécoxib avec le kétoconazole ou les antiacides.

Population pédiatrique

Les études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études réalisées chez l'animal (rats et lapins) ont mis en évidenceune toxicité sur les fonctions de reproduction incluant des malformations (voirrubriques 4.3 et 5.3). L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peutaltérer la grossesse. Des données issues d’études épidémiologiqu­essuggèrent un risque accru d’avortements spontanés après l’utilisation­d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse.

Dans l'espèce humaine, le risque au cours de la grossesse est inconnu maisne peut être exclu. Comme les autres médicaments inhibant la synthèse desprostaglandines, le célécoxib peut entraîner une inertie utérine et unefermeture prématurée du canal artériel lors du dernier trimestre de lagrossesse. Le célécoxib est contre-indiqué au cours de la grossesse et chezles femmes pouvant devenir enceintes (voir rubriques 4.3 et 4.4). En cas dedécouverte d'une grossesse au cours du traitement, le célécoxib devra êtrearrêté.

Allaitement

Le célécoxib est excrété dans le lait des rates à des concentration­ssimilaires à celles retrouvées dans le plasma. L'administration de célécoxibà un nombre restreint de femmes qui allaitent a mis en évidence un trèsfaible passage de célécoxib dans le lait maternel. Les patientes traitées parcélécoxib ne devront pas allaiter.

Fertilité

De par le mécanisme d’action, l’utilisation d’AINS, y compris lecélécoxib, peut retarder ou empêcher la rupture des follicules ovariens, cequi peut être associe à une infertilité réversible chez certainesfemmes.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les patients qui présentent des étourdissements, des vertiges ou unesomnolence lors de la prise du célécoxib, devront s'abstenir de conduire oud'utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les évènements indésirables listés par classe d'organe et classés parfréquence dans le tableau 1 correspondent aux données présentées dans lessources suivantes:

· Evénements indésirables rapportés à des taux d'incidence supérieursà 0,01 % et supérieurs à ceux rapportés pour le placebo au cours de12 essais cliniques contrôlés contre placebo et traitement de référence,effectués pendant une durée maximale de 12 semaines sur des patients atteintsd'arthrose et de polyarthrite rhumatoïde traités par des doses quotidiennes decélécoxib de 100 mg à 800 mg. Au cours d'études supplémentaires utilisantdes comparateurs tels que les AINS non sélectifs, approximative­ment7 400 pati­ents atteints d'arthrose ont été traités par le célécoxib àdes doses quotidiennes atteignant 800 mg, dont environ 2 300 patients ontété traités pendant 1 an ou plus. Les évènements indésirables observéssous célécoxib au cours de ces études supplémentaires correspondaient àceux observés chez les patients atteints d'arthrose et de polyarthriter­humatoïde, présentés dans le Tableau 1.

· Evènements indésirables rapportés à des taux supérieurs à ceux duplacebo pour les sujets traités par 400 mg de célécoxib par jour pendant lesessais à long terme, d'une durée maximale de 3 ans, dans la prévention despolypes (essais APC et PreSAP; voir section 5.1, Propriétés pharmacodynamiques: Tolérance cardiovasculaire – Etudes à long terme portant sur des patientsprésentant des polypes adénomateux sporadiques).

· Evènements indésirables spontanément notifiés après lacommercialisation du produit sur une période au cours de laquelle, d'après lesestimations, plus de 70 millions de patients ont été traités par lecélécoxib (diverses doses, durées et indications). Tous les événementsindé­sirables n'étant pas notifiés au titulaire d'AMM, ni inclus dans la basede données de sécurité, il n'est pas possible de déterminer de manièrefiable la fréquence de ces évènements.

Tableau 1. Evénements indésirables observés au cours d'essais cliniquesportant sur le célécoxib et pendant la surveillance après lacommercialisation (termes MedDRA)1,2

Fréquences des événements indésirables

Très fréquents (≥1/10)

Fréquents (≥1/100 à <1/10)

Peu fréquents (≥1/1000 à <1/100)

Rares (≥1/10 000 à <1/1000)

Très rares

(<1/10 000)

Fréquence indéterminée (événements survenus aprèscommerci­alisation)3

Infections et infestations

Sinusite, infection des voies respiratoires supérieures, infection del'appareil urinaire

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie

Leucopénie, thrombocytopénie

Pancytopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité aggravée

Réactions allergiques graves, choc anaphylactique, anaphylaxie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperkaliémie

Affections psychiatriques

Insomnie

Anxiété, dépression, fatigue

Confusion

Hallucinations

Affections du système nerveux

Vertiges, hypertonie

Paresthésies, somnolence, accident vasculaire cérébral1

Ataxie, altération du goût

Céphalées, aggravation de l'épilepsie, méningite aseptique, agueusie,anosmie, hémorragie intracrânienne fa­tale

Affections oculaires

Vision floue

Conjonctivite, hémorragie oculaire, occlusion de l'artère ou de la veinerétinienne

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes, hypoacousie1

Affections cardiaques

Infarctus du myocarde1

Insuffisance cardiaque, palpitations, tachycardie

Arythmie

Affections vasculaires

Hypertension1

Aggravation de l'hypertension

Bouffées vasomotrices, vascularite, embolie pulmonaire

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Pharyngite, rhinite, toux, dyspnée1

Bronchospasme

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales, diarrhées, dyspepsie, flatulences, vomissements1,dys­phagie1

Constipation, éructation, gastrite, stomatite, aggravation de l'inflammation­gastro-intestinale

Ulcération duodénale, gastrique, œsophagienne, intestinale et du côlon,perforation intestinale, œsophagite, méléna, pancréatite

Nausées, hémorragie gastro-intestinale, colite/colite aggravée

Affections hépatobiliaires

Anomalie des fonctions hépatiques, augmentation des ALAT et ASAT

Elévation des enzymes hépatiques

Cholestase, hépatite cholestatique

Insuffisance hépatique (parfois d'issue fatale ou nécessitant une greffe dufoie), hépatite fulminante (parfois fatale), nécrose hépatique, hépatite,ictère,

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruption, prurit

Urticaire

Alopécie, photosensibilité

Pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (PEAG)

Ecchymoses, éruption bulleuse, dermatite exfoliative, érythème polymorphe,syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, angio-œdème,pustulose exanthématique aiguë généralisée, éruption médicamenteuse avecéosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ou syndromed’hyper­sensibilité, angio-œdème

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Crampes des membres inférieurs

Arthralgie, myosite

Affections du rein et des voies urinaires

Augmentation de la créatinine, augmentation de l'urée

Syndrome néphrotique, néphropathie à lésions glomérulaires minimes

Insuffisance rénale aiguë, néphrite interstitielle, hyponatrémie

Affections des organes de reproduction et du sein

Troubles menstruels non spécifiés, baisse de la fertilité chezla femme4

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Symptômes pseudo-grippaux, œdème périphérique/ré­tentionliquidi­enne

Œdème du visage

Douleur thoracique

1Evénements indésirables survenus au cours des études menées dans laprévention des polypes, portant sur des sujets traités par 400 mg decélécoxib par jour au cours de deux essais cliniques d'une durée maximale de3 ans (essais APC et PreSAP). Les événements indésirables listés ci-dessuspour les essais de prévention des polypes sont uniquement ceux déjàidentifiés lors des notifications de pharmacovigilance ou survenus plusfréquemment que dans les essais portant sur l'arthrose.

2Par ailleurs, les événements indésirables suivants, précédemmentin­connus, sont survenus dans les études menées dans la prévention despolypes, portant sur des sujets traités par 400 mg de célécoxib par jour aucours de deux essais cliniques d'une durée maximale de 3 ans (essais APC etPreSAP):Fré­quents: angine de poitrine, syndrome du colon irritable,nép­hrolithiase, augmentation de la créatinine sanguine, hyperplasie bénignede la prostate, prise de poids. Peu fréquents: infection par helicobacter,herpès zostérien, érysipèle, broncho-pneumonie, labyrinthite, infectiongingivale, lipome, corps flottants du vitré, hémorragie conjonctivale,throm­bose veineuse profonde, dysphonie, hémorragie hémorroïdale, sellesfréquentes, ulcérations buccales, dermatite allergique, ganglions, nycturie,hémo­rragies vaginales, sensibilité des seins, fracture des membresinférieurs, augmentation du sodium sanguin.

3Evénements indésirables spontanément notifiés aux centres depharmacovigilance sur une période au cours de laquelle, d'après lesestimations, plus de 70 millions de patients ont été traités par lecélécoxib (diverses doses, durées et indications). Par conséquent, lesfréquences de ces événements ne peuvent être déterminées de manièrefiable. Les événements indésirables mentionnés pour les patients aprèscommerci­alisation sont uniquement ceux qui n'ont pas déjà été observés dansles essais portant sur l'arthrose ou la prévention des polypes.

4Les femmes ayant l’intention de devenir enceintes sont exclues de toutesles études ; la consultation de la base de données de l’étude pour lafréquence de cet effet indésirable n’était donc pas pertinente.

L'évaluation des résultats finaux des essais APC et PreSAP (donnéespoolées des deux essais; pour les résultats des essais individuels, voirrubrique 5.1), pour les patients traités par 400 mg de célécoxib par jourpendant 3 ans au maximum a montré une augmentation du nombre d'infarctus dumyocarde de 7,6 évènements pour 1000 patients (peu fréquent) par rapport auplacebo; il n'a pas été observé d'augmentation du nombre d'AVC (types nondifférenciés) par rapport au placebo.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Il n'existe aucune expérience clinique de surdosage. Des doses uniquesjusqu'à 1200 mg et des doses répétées jusqu'à 1200 mg, deux fois parjour, ont été administrées pendant 9 jours à des sujets sains sansprovoquer d'effets indésirables cliniquement significatifs. En cas d'éventuelsur­dosage, une prise en charge médicale adaptée est nécessaire, par exempleévacuation du contenu gastrique, surveillance clinique et, si nécessaire, untraitement symptomatique. Il est peu probable que la dialyse soit un moyenefficace d'élimination du médicament en raison de sa forte liaison auxprotéines.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Groupe pharmaco-thérapeutique : Anti-inflammatoire non stéroïdien,an­tirhumatismal, Coxibs.

Code ATC : M01AH01.

Mécanisme d’action

Le célécoxib est un inhibiteur oral sélectif de la cyclo-oxygénase-2(COX-2) aux doses utilisées en clinique (200 mg à 400 mg par jour). Aucuneinhibition statistiquement significative de la COX-1 évaluée parl’inhibition ex-vivo de la formation de thromboxane B2 (TxB2) n’a étéobservée à ces doses chez des volontaires sains.

Effets pharmacodynamiques

La cyclo-oxygénase est responsable de la synthèse des prostaglandines. Deuxisoformes, COX-1 et COX-2, ont été identifiées. La cyclo-oxygénase-2(COX-2) est l’isoforme de l’enzyme induite par des stimulipro-inflammatoires et est admise comme étant le principal responsable de lasynthèse des médiateurs prostanoïdes de la douleur, de l’inflammation et dela fièvre. La COX-2 est également impliquée dans l’ovulation,l’im­plantation et la fermeture du canal artériel, la régulation de lafonction rénale, et certaines fonctions du SNC (induction de la fièvre,perception de la douleur et fonction cognitive). Elle pourrait également jouerun rôle dans la cicatrisation des ulcères. La COX-2 a été mise en évidencedans les tissus autour des ulcères gastriques chez l’homme mais sonimplication dans la cicatrisation des ulcères n’a pas été établie.

La différence d'activité anti-plaquettaire entre certains AINS inhibiteursde la COX-1 et les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 peut avoir unesignification clinique chez les patients à risque de réactionsthrom­boemboliques. Les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 réduisent laformation de prostacycline systémique (et par conséquent, possiblementen­dothéliale), sans altérer le thromboxane plaquettaire.

Le célécoxib est un dérivé du pyrazole substitué par deux groupementsaryl, analogue chimique d’autres sulfamides non-arylaminiques (par exemplethiazides, furosémide) mais il diffère des sulfamides arylaminiques (parexemple sulfaméthoxazole et autres antibiotiques sulfamides).

Un effet dose-dépendant sur la formation de TxB2 a été observé après desdoses élevées de célécoxib. Cependant, chez des sujets sains et dans desétudes à faible effectif, à doses multiples avec 600 mg deux fois par jour(équivalant au triple de la plus forte posologie recommandée), le célécoxibn'a eu aucun effet sur l'agrégation plaquettaire, ni sur le temps de saignementcom­parativement au placebo.

Efficacité et sécurité clinique

Plusieurs essais cliniques confirmant l’efficacité et la sécurité ducélécoxib dans le traitement de l’arthrose, de la polyarthrite rhumatoïdeet de la spondylarthrite ankylosante ont été réalisés. Le célécoxib aété évalué pendant 12 semaines dans le traitement de l’inflammation et dela douleur de l’arthrose du genou et de la hanche chez environ 4200 patientslors d’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Il aégalement été évalué pendant 24 semaines dans le traitement del’inflammation et de la douleur de la polyarthrite rhumatoïde chez environ2100 patients lors d’essais contrôlés versus placebo et produits deréférence. Le célécoxib, à la dose journalière de 200 mg à 400 mg, asoulagé la douleur dans les 24 heures suivant l’administration. Lecélécoxib a été évalué pendant 12 semaines dans le traitementsym­ptomatique de la spondylarthrite ankylosante chez 896 patients lorsd’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Dans cesessais le célécoxib, aux doses de 100 mg deux fois par jour, 200 mg une foispar jour, 200 mg deux fois par jour et 400 mg une fois par jour, a démontréune amélioration significative de la douleur, de l’indice global del’activité de la maladie et de la fonction dans la spondylarthri­teankylosante.

Cinq essais contrôlés randomisés en double aveugle, comprenant uneendoscopie de la partie haute du tractus gastro-intestinal, ont été menés auxdoses de 50 à 400 mg, 2 fois par jour, de célécoxib chez environ4500 patients sans ulcération initiale. Lors d'études endoscopiques sur douzesemaines versus naproxène (1000 mg par jour) et ibuprofène (2400 mg parjour), le célécoxib (100 à 800 mg par jour) était associé à un risqued'ulcères gastroduodénaux significativement moindre.

Les données obtenues en comparaison avec le diclofénac (150 mg par jour)manquaient de cohérence. Dans deux des études réalisées sur 12 semaines, lepourcentage de patients présentant une ulcération gastroduodénale détectéepar endoscopie n'était pas significativement différent sous placebo, souscélécoxib 200 mg deux fois par jour et sous célécoxib 400 mg, deux foispar jour.

Dans une étude prospective de sécurité à long terme (durée 6 à15 mois, étude CLASS), 5800 patients arthrosiques et 2200 patients atteintsde polyarthrite rhumatoïde ont reçu du célécoxib à raison de 400 mg deuxfois par jour (soit respectivement quatre fois et deux fois la posologierecom­mandée pour l'arthrose et la polyarthrite rhumatoïde), de l'ibuprofèneà raison de 800 mg trois fois par jour ou du diclofénac à raison de 75 mgdeux fois par jour (chacun aux doses thérapeutiques). Vingt-deux pour cent despatients inclus prenaient simultanément de faibles doses d’acideacétyl­salicylique (≤ 325 mg par jour), essentiellement en préventioncar­diovasculaire. En ce qui concerne le critère principal d’évaluationdésigné comme étant les ulcères compliqués (définis comme une hémorragie,une perforation ou une occlusion gastro-intestinale), le célécoxib n'a pasété significativement différent de l'ibuprofène, ni du diclofénacindi­viduellement.

Il n'y avait pas non plus de différence statistiquement significative dansle groupe des AINS combinés en ce qui concerne les ulcères compliqués (risquerelatif 0,77 ; IC à 95 % 0,41 – 1,46; valeurs basées sur toute la duréede l'étude). Au niveau du critère mixte ulcères compliqués etsymptomatiques, l'incidence était significativement moindre dans le groupecélécoxib comparé au groupe AINS (risque relatif 0,66 ; IC à 95 % 0,45 –0,97), mais pas entre le célécoxib et le diclofénac. Les patients prenantsimulta­nément du célécoxib et de faibles doses d’acide acétylsalicyli­queont présenté des taux 4 fois supérieurs d'ulcères compliqués par rapportà ceux sous célécoxib seul. L'incidence des baisses cliniquementsig­nificatives de l'hémoglobine (> 2 g/dl), confirmées par des dosagesrépétés, était significativement moindre chez les patients recevant lecélécoxib par rapport au groupe AINS (risque relatif 0,29 ; IC à 95 %0,17 – 0,48). L'incidence significativement moindre de cet événement souscélécoxib était maintenue avec ou sans prise d'acide acétylsalicylique.

Dans une étude de sécurité prospective, randomisée, d’une durée de24 semaines chez des patients âgés de plus de 60 ans ou ayant desantécédents d’ulcères gastroduodénaux (à l’exclusion des patientsutilisant l’acide acétylsalicylique), le pourcentage de patients ayantprésenté une diminution du taux d’hémoglobine (> 2 g/dL) et /ou du tauxd’hématocrite (> 10 %) d’origine gastro-intestinale suspectée ouconfirmée, était inférieur chez les patients traités par célécoxib 200 mgdeux fois par jour (N=2238) comparativement aux patients traités pardiclofénac forme à libération prolongée 75 mg deux fois par jour associéà oméprazole 20 mg une fois pas jour (N = 2246) (0,2 % vs 1,1% lorsqu’uneorigine gastro-intestinale était confirmée, p = 0,004 ; 0,4 % vs 2,4 %lorsque qu’une origine gastro-intestinale était suspectée, p = 0,0001). Lestaux de complications gastro-intestinales avec une manifestation clinique tellesque perforation, obstruction ou hémorragie, étaient très bas et nondifférents entre les groupes de traitement (4 – 5 par groupe).

Tolérance cardiovasculaire – Etudes à long terme portant sur despatients présentant des polypes adénomateux sporadiques.

Deux études évaluant le célécoxib chez des sujets présentant des polypesadénomateux sporadiques ont été menées : l’essai APC (Adenoma Preventionwith Célécoxib) et l’essai PreSAP (Prevention of Spontaneous AdenomatousPolyps).

Dans l’essai APC, une augmentation dose-dépendante du critère compositeassociant décès d’origine cardiovasculaire, infarctus du myocarde (IDM) etAccident Vasculaire Cérébral (AVC) a été observée avec le célécoxibcompa­rativement au placebo sur les 3 ans de traitement. L’essai PreSAP n’apas montré d’augmentation statistiquement significative du risque pour lemême critère composite.

Dans l’essai APC, le risque relatif regroupant décès d’originecardi­ovasculaire, IDM et AVC (critère composite) était de 3,4 (IC à 95 %1,4–8,5) avec 400 mg de célécoxib deux fois par jour et de 2,8 (IC à 95 %1,1–7,2) avec 200mg de célécoxib deux fois par jour, comparativement auplacebo. Les valeurs cumulées pour ce critère composite sur une période de3 ans étaient de 3,0 % (20/671 sujets) et 2,5% (17/685 sujets),respec­tivement comparé à 0,9% (6/679 sujets) pour le placebo. Lesaugmentations observées comparativement au placebo pour les deux groupes dedose célécoxib étaient principalement dues à une incidence accrued’infarctus du myocarde.

Dans l’essai PreSAP, le risque relatif pour ce même critère compositeétait de 1,2 (IC à 95 % 0,6–2,4) avec le célécoxib 400 mg deux fois parjour comparativement au placebo. Les valeurs cumulées pour ce critèrecomposite sur une période de 3 ans étaient de 2,3% (21/933 sujets) et 1,9 %(12/628 sujets) respectivement pour le célécoxib et le placebo. L’incidencedu nombre d’infarctus du myocarde était de 1,0 % (9/933 sujets) avec uneadministration quotidienne de 400 mg de célécoxib et de 0,6 % (4/628 sujets)avec le placebo.

Les données d’une troisième étude effectuée à long terme, ADAPT (TheAlzheimer's Di­sease Anti-inflammatory Prevention Trial) n’ont pas montréd’augmen­tation significative du risque cardiovasculaire avec le célécoxib200 mg 2 fois par jour comparativement au placebo. Le risque relatif pour uncritère composite similaire (décès d’origine cardiovasculaire, IDM, AVC)était de 1,14 (95 % CI 0,61 – 2,12) avec 200 mg de célécoxib deux foispar jour comparativement au placebo. L’incidence d’infarctus du myocardeétait de 1,1% (8/717 patients) avec 200 mg de célécoxib deux fois par jouret 1,2 % (13/1070 patients) avec le placebo.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le célécoxib est bien absorbé, et les concentrations plasmatiquesma­ximales sont atteintes en 2 à 3 heures environ. La prise avec la nourriture(repas riche en graisses) retarde l'absorption d'environ 1 heure.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 97 % aux concentration­splasmatiques thérapeutiques, et le produit n'est pas préférentiellement liéaux érythrocytes.

Biotransformation

Le métabolisme du célécoxib utilise principalement le cytochrome P450 2C9.Trois métabolites, inactifs en tant qu'inhibiteurs de COX-1 ou de COX-2, ontété identifiés dans le plasma humain: un alcool primaire, l'acidecarboxylique correspondant et la forme glucuroconjuguée.

L'activité du cytochrome P450 2C9 est réduite chez les sujets présentantdes polymorphismes génétiques entraînant une diminution de l'activitéenzy­matique, tels que ceux qui sont homozygotes pour le polymorphisme­CYP2C9*3.

Une étude a évalué la pharmacocinétique du célécoxib administré à ladose de 200 mg une fois par jour à des volontaires sains présentant ungénotype CYP2C9<em>1/</em>1, CYP2C9<em>1/</em>3 ouCYP2C9<em>3/­</em>3. Au cours de celle-ci, après 7 jours detraitement, il a été observé une augmentation respective de la Cmax médianeet l'ASC0–24 du célécoxib des sujets de génotypeCYP2C9<em>3/­</em>3 de 4 et 7 fois les valeurs des autressujets.

Au cours de trois études distinctes d'administration en dose unique, portantsur un total de 5 sujets de génotype CYP2C9<em>3/<­/em>3,l'ASC0–24 d'une dose unique a été environ triplée comparativement à celledes métaboliseurs normaux. On estime que la fréquence du génotype homozygote<em>3/</em­>3 est de 0,3–1,0 % parmi les différents groupesethniques.

Il convient d'administrer avec précaution le célécoxib aux patients connusou suspectés d'être des métaboliseurs lents du CYP2C9 d'après desantécédents/ex­périences antérieures avec d'autres substrats du CYP2C9(voir rubrique 4.2).

Il n'a pas été trouvé de différences cliniquement significatives desparamètres pharmacocinétiques du célécoxib entre les sujets âgésAfro-américains et Caucasiens.

La concentration plasmatique de célécoxib est augmentée d'environ 100 %chez les femmes âgées (> 65 ans).

Comparés aux sujets avec une fonction hépatique normale, les patients avecune insuffisance hépatique légère présentaient une augmentation moyenne de53 % de la Cmax et de 26 % de l'ASC pour le célécoxib. Les valeurscorres­pondantes chez les patients avec une insuffisance hépatique modéréeétaient respectivement de 41 % et 146 %. Chez les patients présentant uneinsuffisance légère à modérée, la capacité métabolique était biencorrélée à leur taux d'albumine sérique. Le traitement devra être initiéà la moitié de la dose recommandée chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique modérée (albumine sérique comprise entre 25–35g/l). Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (albuminesérique < 25 g/l) n'ayant pas été étudiés, le célécoxib estcontre-indiqué chez ce type de patients.

Il y a peu de données sur l'utilisation du célécoxib dans l'insuffisance­rénale. La pharmacocinétique du célécoxib n'a pas été étudiée chez despatients présentant une insuffisance rénale mais ne devrait pas êtremodifiée de façon notable chez ces patients. En conséquence, la prudence estrecommandée lors du traitement de patients présentant une insuffisancerénale. L'insuffisance rénale sévère constitue une contre-indication.

Elimination

Le célécoxib est principalement éliminé par métabolisation. Moins de1 % de la dose est éliminé sous forme inchangée dans les urines. Lavariabilité inter-sujets de l'exposition au célécoxib est d'environ unfacteur 10. Aux doses thérapeutiques, le célécoxib a un profilpharmaco­cinétique indépendant du temps et de la dose.

La demi-vie d'élimination est de 8 à 12 heures. L'état d'équilibre estatteint en moins de 5 jours de traitement.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études conventionnelles de toxicité embryo-fœtale ont mis en évidencela survenue dose-dépendante de hernies diaphragmatiques chez le fœtus du ratet de malformations cardiovasculaires chez le fœtus du lapin, lorsd'expositions systémiques à la substance libre environ 5 fois (chez le rat)et 3 fois (chez le lapin) supérieures à celles obtenues avec la dose maximalequotidienne recommandée chez l'homme (400 mg). Des hernies diaphragmatiquesont été également constatées lors d'une étude de toxicité péri et postnatale chez le rat qui comportait une exposition au produit pendant la périoded'orga­nogenèse.

Dans cette dernière étude, à la plus faible exposition systémique pourlaquelle cette anomalie est survenue chez un seul animal, la marge relative desécurité était estimée à 3 fois la dose maximale journalière recommandéechez l'homme.

Chez les animaux, l'exposition au célécoxib pendant les phases précoces dudéveloppement embryonnaire a provoqué des pertes pré et post implantatoires.Ces effets sont attendus suite à l'inhibition de la synthèse desprostaglandines.

Le célécoxib est excrété dans le lait des rates. Lors d'une étude depéri et post natalité chez le rat, une toxicité a été observée chez lespetits.

Se basant sur les résultats d'études conventionnelles de génotoxicité oude cancérogenèse, aucun risque particulier chez l'homme n'a été observé,excepté ceux mentionnés dans d'autres rubriques du RCP. Au cours d'une étudede toxicité de deux ans, une augmentation des thromboses non surrénaliennes aété observée à des doses élevées chez le rat mâle.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, povidone (PVP K30), silice colloïdale anhydre (Aerosil200), laurylsulfate de sodium, croscarmellose sodique (Ac-di-sol), stéarate demagnésium.

Composition de l’enveloppe de la gélule :

Gélatine, laurylsulfate de sodium, dioxyde de titane (E171).

Composition de l’encre d’impression :

Gommes laques, propylène glycol, oxyde de fer noir (E172), hydroxyde depotassium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 20, 30 ou 40 gélules sous plaquettes (PVC/Aclar-Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES

11/15 QUAI DE DION BOUTON

92800 PUTEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 279 586 0 1 : 10 gélules sous plaquettes(PVC/A­clar/Aluminium).

· 34009 279 587 7 9 : 20 gélules sous plaquettes(PVC/A­clar/Aluminium).

· 34009 279 588 3 0 : 30 gélules sous plaquettes(PVC/A­clar/Aluminium).

· 34009 279 590 8 0 : 40 gélules sous plaquettes(PVC/A­clar/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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