Résumé des caractéristiques - CELECOXIB ZENTIVA 200 mg, gélule
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
CELECOXIB ZENTIVA 200 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
célécoxib.............................................................................................................................200 mg
Pour chaque gélule
Excipient à effet notoire : chaque gélule contient 49,75 mg de lactosemonohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
Gélule rigide, opaque, avec un corps blanc et une tête jaune, de taille No1, présentant une impression en noir indiquant 200 sur le corps, la géluleest remplie d’une poudre granulaire de couleur blanc à blanc cassé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
CELECOXIB ZENTIVA est indiqué chez l’adulte dans le soulagement dessymptômes dans le traitement de l'arthrose, de la polyarthrite rhumatoïde etde la spondylarthrite ankylosante.
La décision de prescrire un inhibiteur sélectif de la cyclooxygénase-2(COX-2) doit être basée sur l'évaluation de l'ensemble des risquesspécifiques à chaque patient (voir rubriques 4.3 et 4.4).
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieEn raison de l'augmentation possible des risques cardiovasculaires (CV) ducélécoxib en fonction de la dose et de la durée de traitement, ce médicamentdoit être prescrit à la dose minimale journalière efficace pendant lapériode la plus courte possible. La nécessité du traitement symptomatique etson efficacité thérapeutique pour le patient devront être réévaluéespériodiquement, en particulier chez les patients atteints d'arthrose (voirrubriques 4.3, 4.4, 4.8 et 5.1).
Arthrose
La dose journalière usuelle recommandée est de 200 mg répartie en une oudeux prises. Chez certains patients dont les symptômes sont insuffisammentsoulagés, l'augmentation de la dose à 200 mg deux fois par jour peutaccroître l'efficacité. En l'absence d'amélioration du bénéficethérapeutique après 2 semaines, d'autres options thérapeutiques doiventêtre envisagées.
Polyarthrite rhumatoïde
La dose initiale journalière recommandée est de 200 mg répartie en2 prises.
Si nécessaire, la dose peut être augmentée ultérieurement à 200 mg deuxfois par jour. En l'absence d'amélioration du bénéfice thérapeutique après2 semaines, d'autres options thérapeutiques doivent être envisagées.
Spondylarthrite ankylosante
La dose journalière recommandée est de 200 mg répartie en une ou deuxprises. Pour un petit nombre de patients dont les symptômes sont insuffisammentsoulagés, l'augmentation de la dose à 400 mg répartie en une ou deux prisespeut accroître l'efficacité. En l'absence d'amélioration du bénéficethérapeutique après 2 semaines, d'autres options thérapeutiques doiventêtre envisagées.
La dose journalière maximale recommandée pour toutes les indications est de400 mg.
Population particulières :Sujet âgé
Comme pour tout patient, le traitement sera débuté à 200 mgpar jour.
Si nécessaire, la dose peut être augmentée ultérieurement à 200 mg deuxfois par jour. Une attention particulière doit être portée aux sujets âgésde poids corporel inférieur à 50 kg (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
Le célécoxib n'est pas indiqué chez l'enfant.
Métaboliseurs lents du CYP2C9
Le risque d'effets indésirables dose-dépendants étant plus élevé, ilconvient d'administrer avec précaution le célécoxib aux patients connus oususpectés être des métaboliseurs lents du CYP2C9, sur la base du génotypageou des antécédents/expériences antérieurs avec d'autres substrats duCYP2C9. Une réduction de la dose, à la moitié de la dose la plus faiblerecommandée, est à envisager (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée avérée avecune albumine sérique comprise entre 25 et 35 g/l, le traitement doit êtreinitié à la moitié de la dose recommandée. L'expérience chez ce type depatients se limite à celle des patients cirrhotiques (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale
L'expérience avec le célécoxib chez les patients atteints d'insuffisancerénale légère à modérée étant limitée, ces patients devront êtretraités avec précaution (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Mode d’administrationVoie orale.
CELECOXIB ZENTIVA peut être pris pendant ou en dehors des repas.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
· Hypersensibilité connue aux sulfamides.
· Ulcère peptique évolutif ou saignement gastro-intestinal (GI).
· Antécédents d'asthme, de rhinite aiguë, de polypes nasaux, d'œdème deQuincke, d'urticaire ou autres réactions de type allergique déclenchées parla prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres anti-inflammatoires nonstéroïdiens (AINS), y compris les inhibiteurs de la COX-2.
· Grossesse et femmes en âge de procréer, en l'absence d'une contraceptionefficace (voir rubrique 4.6). Dans les deux espèces animales étudiées, lecélécoxib a entraîné des malformations (voir rubriques 4.6 et 5.3). Dansl'espèce humaine, le risque au cours de la grossesse n'est pas connu mais nepeut être exclu.
· Allaitement (voir rubriques 4.6 et 5.3).
· insuffisance hépatique sévère (albumine sérique < 25 g/l ou scorede Child-Pugh ≥ 10).
· Patients ayant une clairance de la créatinine estimée <30 ml/min.
· Maladie inflammatoire de l'intestin.
· Insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-IV).
· Cardiopathie ischémique avérée, artériopathie périphérique et/ouantécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris l'accident ischémiquetransitoire).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Effets gastro-intestinaux (GI)Des complications gastro-intestinales basses et hautes [perforations,ulcères ou hémorragies (PUH)], dont certaines d'issue fatale, ont étéobservées chez des patients traités par célécoxib.
La prudence sera de rigueur chez les patients les plus à risque dedévelopper une complication gastro-intestinale avec les AINS:
· les sujets âgés,
· les patients également traités par d'autres AINS ou par de l'acideacétylsalicylique,
· par des glucocorticoïdes,
· les patients consommant de l’alcool,
· ou les patients ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale telsqu'ulcère et hémorragie.
Il existe une majoration du risque d'effets indésirables gastro-intestinaux(ulcération gastro-intestinale ou autres complications gastro-intestinales)lorsque le célécoxib est utilisé en association avec l'acideacétylsalicylique (même à de faibles posologies). Une différencesignificative au niveau de la tolérance gastro-intestinale entre l'associationinhibiteurs sélectifs de la COX-2 et acide acétylsalicylique comparée àl'association AINS et acide acétylsalicylique n'a pas été démontrée dansles essais cliniques à long terme (voir rubrique 5.1).
Utilisation concomitante d’AINSL'utilisation concomitante de célécoxib et d'un AINS autre que l'aspirinedoit être évitée.
Effets cardio-vasculairesEn comparaison au placebo, une augmentation du nombre d'événements CVgraves, principalement des infarctus du myocarde, a été observée dans uneétude au long cours chez les patients présentant des polypes adénomateuxsporadiques traités par le célécoxib à des doses de 200 mg deux fois parjour et 400 mg deux fois par jour (voir rubrique 5.1).
En raison de l'augmentation possible des risques CV du célécoxib enfonction de la dose et de la durée du traitement, ce médicament doit êtreprescrit à la dose minimale journalière efficace pendant la période la pluscourte possible. Les AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX-2, ontété associés à un risque accru d'événements indésirables CV etthrombotiques lorsqu'ils sont pris à long terme. L'ampleur exacte du risqueassocié à une dose unique n'a pas été déterminée, ni la durée exacte dutraitement associée à un risque accru. La nécessité du traitementsymptomatique et son efficacité thérapeutique pour le patient devront êtreréévaluées périodiquement, en particulier chez les patients atteintsd'arthrose (voir rubriques 4.2, 4.3, 4.8 et 5.1).
Les patients présentant des facteurs de risque significatifs d'événementsCV (par exemple, hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme) devrontêtre traités avec le célécoxib uniquement après une évaluation approfondie(voir rubrique 5.1).
En raison de leur absence d'effets antiplaquettaires, les inhibiteurssélectifs de la COX-2 ne peuvent se substituer à l'acide acétylsalicyliquedans la prévention des maladies CV thromboemboliques. Par conséquent, lestraitements antiagrégants plaquettaires ne doivent pas être arrêtés (voirrubrique 5.1).
Rétention hydrique et œdèmesComme avec d'autres médicaments connus pour inhiber la synthèse desprostaglandines, une rétention hydrique et des œdèmes ont été observéschez des patients traités par le célécoxib. Par conséquent le célécoxibdevra être administré avec précaution chez les patients présentant desantécédents d'insuffisance cardiaque, de dysfonction ventriculaire gauche oud'hypertension artérielle et chez les patients avec des œdèmes préexistantsquelle qu'en soit l'origine car l'inhibition des prostaglandines peut entraînerune détérioration de la fonction rénale et une rétention hydrique. Desprécautions seront également nécessaires chez les patients traités par desdiurétiques ou présentant un risque d'hypovolémie.
HypertensionComme tous les AINS, le célécoxib peut entraîner une hypertension ouaggraver une hypertension préexistante, augmentant ainsi l'incidenced'évènements cardio-vasculaires. Une surveillance étroite de la pressionartérielle au début du traitement par célécoxib puis au cours du traitementdoit donc être effectuée.
Effets rénaux et hépatiquesL'existence d'une altération de la fonction rénale ou hépatique, etparticulièrement d'un dysfonctionnement cardiaque, est plus probable chez lessujets âgés. Par conséquent, une surveillance médicale appropriée doitêtre assurée.
Les AINS, célécoxib inclus, peuvent être responsables d'une toxicitérénale. Les essais cliniques réalisés avec le célécoxib ont montré deseffets rénaux similaires à ceux observés avec les AINS comparateurs. Lespatients les plus à risque de développer une toxicité rénale sont lespatients atteints d'insuffisance rénale, d'insuffisance cardiaque, de troubleshépatiques, prenant des diurétiques, des inhibiteurs de l'enzyme deconversion, des antagonistes de récepteurs de l'angiotensine Il, ainsi que lessujets âgés (voir rubrique 4.5). Il convient de surveiller étroitement cespatients lorsqu'ils suivent un traitement par célécoxib.
Quelques cas de réactions hépatiques graves ont été rapportés avec lecélécoxib, parmi lesquelles des hépatites fulminantes (certaines d'issuefatale), nécroses hépatiques et insuffisances hépatiques (certaines d'issuefatale ou nécessitant une greffe du foie). Dans les cas pour lesquels le délaide survenue était rapporté, la plupart des réactions hépatiques graves sontapparues dans le mois suivant le début du traitement (voir rubrique 4.8).
Au cours du traitement, des mesures appropriées seront prises et l'arrêt dutraitement par célécoxib doit être envisagé s'il existe une quelconquedétérioration fonctionnelle des organes sus mentionnés.
Inhibition du CYP2D6Le célécoxib inhibe le CYP2D6. Même s'il n'est pas un puissant inhibiteurde cette enzyme, une diminution de la posologie peut être nécessaire pour lesmédicaments dont la dose est adaptée pour chaque patient et qui sontmétabolisés par le CYP2D6 (voir rubrique 4.5).
Métaboliseurs lents du CYP2C9Les patients connus pour être des métaboliseurs lents du CYP2C9 doiventêtre traités avec précaution (voir rubrique 5.2).
Réactions cutanées et réactions d’hypersensibilité systémiqueDes réactions cutanées graves, dont certaines d'issue fatale, incluant ladermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyseépidermique toxique (syndrome de Lyell), ont été très rarement rapportéesen association avec l'utilisation de célécoxib (voir rubrique 4.8). Le risquede survenue de ces effets semble être le plus élevé en début de traitement,l'apparition de ces effets se situant dans la majorité des cas au cours dupremier mois de traitement. De graves réactions d'hypersensibilité (incluantanaphylaxie, œdème de Quincke et éruptions cutanées s’accompagnant d’uneéosinophilie et de symptômes systémiques (DRESS ou syndromed’hypersensibilité) ont été rapportées chez les patients recevant ducélécoxib (voir rubrique 4.8). Les patients présentant des antécédentsd'allergie aux sulfamides ou à tout autre médicament peuvent présenter unrisque accru de réactions cutanées graves ou d'hypersensibilité (voirrubrique 4.3). Le célécoxib doit être arrêté dès les premiers signes derash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signed'hypersensibilité.
Effets générauxLe célécoxib peut masquer une fièvre et d'autres signesd'inflammation.
Utilisation avec des anticoagulant orauxChez des patients traités conjointement par warfarine, des hémorragiesgraves, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées. Un temps deprothrombine (INR) augmenté a été rapporté avec des traitementsconcomitants. Il devra donc être étroitement surveillé chez les patientsrecevant de la warfarine/des anticoagulants oraux de type coumarine,particulièrement lors de l’initiation du traitement par célécoxib ou en casde modification de la posologie de célécoxib (voir rubrique 4.5).L’utilisation concomitante d’anticoagulants et d’AINS est susceptibled’augmenter le risque d’hémorragie. La prudence sera de rigueur en cas deco-administration du célécoxib avec la warfarine ou d’autres anticoagulantsoraux, y compris avec les nouveaux anticoagulants (par exemple : apixaban,dabigatran et rivaroxaban).
ExcipientsCe médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasetotal ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéréditaires rares).
CELECOXIB ZENTIVA contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par gélule,c’est-à-dire essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Interactions pharmacodynamiquesAnticoagulants
L'activité anticoagulante devra être contrôlée chez les patients prenantde la warfarine ou des produits similaires, particulièrement dans les premiersjours qui suivront l'initiation ou la modification de la posologie decélécoxib car ces patients ont un risque augmenté de complicationshémorragiques. Pour cette raison, la prise d'anticoagulants oraux doits'accompagner d'une étroite surveillance du taux de prothrombine INR despatients, principalement lors des premiers jours suivant l'initiation dutraitement par célécoxib ou lors d'un changement de la posologie ducélécoxib (voir rubrique 4.4). Des hémorragies, dont certaines d'issuefatale, associées à un allongement du taux de prothrombine et de l'INR ontété observées chez des patients, notamment chez des sujets âgés, recevantde façon concomitante du célécoxib et de la warfarine.
Anti-hypertenseurs
Les AINS peuvent réduire les effets des médicaments antihypertenseurs ycompris les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), les antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II, les diurétiques et les bêtabloquants.Comme pour les AINS, le risque d'insuffisance rénale aiguë, généralementréversible, peut être augmenté chez certains patients ayant une fonctionrénale altérée (par exemple: patients déshydratés, patients prenant desmédicaments diurétiques ou patients âgés) lors de l'association des IEC, desantagonistes des récepteurs de l'angiotensine II et/ou des diurétiques avecles AINS, y compris le célécoxib (voir rubrique 4.4). Par conséquent, cetteassociation devra être administrée avec prudence, en particulier chez lessujets âgés. Les patients devront être correctement hydratés et la fonctionrénale devra être surveillée après l'instauration du traitement concomitant,puis de façon périodique.
Au cours d'une étude clinique effectuée pendant 28 jours sur des patientsatteints d'hypertension de stade I et II, contrôlée par le lisinopril,l'administration de 200 mg de célécoxib deux fois par jour n'a pas entraînéd'augmentation cliniquement significative de la pression artérielle systoliqueou diastolique moyenne, comparativement au placebo. L'évaluation a étéeffectuée par surveillance ambulatoire de la pression artérielle pendant24 heures. Parmi les patients traités par 200 mg de célécoxib deux fois parjour, 48 % d'entre eux ont été considérés comme non répondeurs aulisinopril lors de la visite clinique finale contre 27 % des patients traitéspar placebo ( ont été définis comme non répondeurs, les sujets dont lapression artérielle diastolique mesurée au tensiomètre > 90 mmHg ou dontl'augmentation de la pression artérielle diastolique était de plus de 10 %comparativement à l'inclusion), cette différence était statistiquementsignificative.
Ciclosporine et tacrolimus
L’administration conjointe des AINS avec la ciclosporine ou le tacrolimuspeut augmenter la néphrotoxicité de la ciclosporine ou du tacrolimus,respectivement. La fonction rénale devra être surveillée en cas d'associationdu célécoxib avec l'un de ces médicaments.
Acide acétylsalicylique
Le célécoxib peut être utilisé en association avec une faible dosed'acide acétylsalicylique mais ne peut se substituer à l'acideacétylsalicylique dans le cadre de la prévention CV. Dans les étudessoumises, comme avec d'autres AINS, un risque augmenté d'ulcérationgastro-intestinale ou d'autres complications gastro-intestinales a été mis enévidence lors de l'administration concomitante de faibles doses d'acideacétylsalicylique, en comparaison à l'utilisation de célécoxib seul. (voirrubrique 5.1).
Interactions pharmacocinétiquesEffets du célécoxib sur les autres médicaments
Inhibition du CYP2D6
Le célécoxib est un inhibiteur du cytochrome CYP2D6. Les concentrationsplasmatiques des médicaments substrats de cette enzyme peuvent êtreaugmentées en cas d'association avec le célécoxib. Les médicamentsmétabolisés par le CYP2D6 sont, par exemple, les antidépresseurs(tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), lesneuroleptiques, les antiarythmiques, etc. La posologie des substrats du CYP2D6dont la dose est adaptée pour chaque patient, pourra être réduite si besoinau début d'un traitement par le célécoxib ou augmentée lors de l'arrêt dutraitement par le célécoxib.
L’administration concomitante de célécoxib 200 mg, 2 fois par jour aentrainé une augmentation 2,6 fois et 1,5 fois supérieure des concentrationsplasmatiques respectives du dextromethorphane et du metoprolol (substrats duCYP2D6). Ces augmentations sont dues à l’inhibition du métabolisme dessubstrats du CYP2D6 par le célécoxib.
Inhibition du CYP2C19
Des études in vitro ont montré que le célécoxib était susceptibled'inhiber le métabolisme catalysé par le cytochrome CYP2C19. Lasignificativité clinique de cette observation in vitro n'est pas connue. Lesmédicaments métabolisés par le CYP2C19 sont, par exemple, le diazépam, lecitalopram et l'imipramine.
Methotrexate
Chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde, le célécoxib n'apas d'effet statistiquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques(clairance plasmatique ou rénale) du méthotrexate (aux doses utilisées enrhumatologie). Toutefois, une surveillance adéquate de la toxicité duméthotrexate devra être envisagée lors de l'association de ces deuxmédicaments.
Lithium
Chez le sujet sain, l'administration concomitante de 200 mg, deux fois parjour, de célécoxib et 450 mg, deux fois par jour, de lithium a entraîné uneaugmentation moyenne de 16 % du Cmax et de 18 % de l'ASC du lithium. Parconséquent, les patients traités par le lithium devront être étroitementsurveillés lors de l'introduction ou de l'arrêt du célécoxib.
Contraceptifs oraux
Lors d’une étude d’interaction, le célécoxib n’a pas eu d’effetscliniquement significatifs sur les paramètres pharmacocinétiques decontraceptifs oraux (1 mg noréthistérone/ 35 µg éthinylestradiol).
Glibenclamide/tolbutamide
Le célécoxib n’affecte pas les paramètres pharmacocinétiques dutolbutamide (substrat du CYP2C9) ou du glibenclamide de façon cliniquementsignificative.
Effet des autres médicaments sur le célécoxib
Métaboliseurs lents du CYP2C9
Chez les sujets métaboliseurs lents du CYP2C9, présentant une expositionsystémique accrue au célécoxib, un traitement concomitant par des inhibiteursdu CYP2C9 pourrait encore accroître l'exposition au célécoxib. Il convientd'éviter de telles associations chez les métaboliseurs lents connus du CYP2C9(voir rubrique 4.2 et 5.2)
Inhibiteurs et inducteurs du CYP2C9
Le célécoxib étant principalement métabolisé par le cytochrome CYP2C9,il devra être utilisé à la moitié de la dose recommandée chez les patientstraités par le fluconazole. L'utilisation concomitante d'une dose unique de200 mg de célécoxib et de 200 mg, une fois par jour, de fluconazole,inhibiteur puissant du CYP2C9, a résulté en une augmentation moyenne du Cmaxde 60 % et de l'ASC de 130 % du célécoxib. L'utilisation concomitante avecdes inducteurs du CYP2C9 tels que la rifampicine, la carbamazépine, ou lesbarbituriques peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques ducélécoxib.
Kétoconazole et antiacides
Il n'a pas été observé de modification des paramètres pharmacocinétiquesdu célécoxib avec le kétoconazole ou les antiacides.
Population pédiatriqueLes études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes études réalisées chez l'animal (rat et lapin) ont mis en évidence unetoxicité sur les fonctions de reproduction incluant des malformations (voirrubriques 4.3 et 5.3). L’inhibition de la synthèse des prostaglandinespourrait avoir un effet délétère sur la grossesse. Des données issuesd’études épidémiologiques orientent vers une augmentation un risque defausses-couches spontanées après l’utilisation d’inhibiteurs de lasynthèse des prostaglandines en début de grossesse.
Dans l'espèce humaine, le risque au cours de la grossesse est inconnu maisne peut être exclu. Comme les autres médicaments inhibant la synthèse desprostaglandines, le célécoxib peut entraîner une inertie utérine et unefermeture prématurée du canal artériel lors du dernier trimestre de lagrossesse.
Pendant le deuxième ou le troisième trimestre de la grossesse, les AINS ycompris célécoxib peuvent provoquer un dysfonctionnement rénal fœtal quipeut se traduire par une réduction du volume du liquide amniotique ou unoligoamnios dans les cas graves. De tels effets peuvent apparaître rapidementaprès l’instauration du traitement et sont en général réversibles.
Le célécoxib est contre-indiqué au cours de la grossesse et chez lesfemmes pouvant devenir enceintes (voir rubriques 4.3 et 4.4). En cas dedécouverte d'une grossesse au cours du traitement, le célécoxib devra êtrearrêté.
AllaitementLe célécoxib est excrété dans le lait des rates à des concentrationssimilaires à celles retrouvées dans le plasma. L'administration de célécoxibà un nombre restreint de femmes qui allaitent a mis en évidence un trèsfaible passage de célécoxib dans le lait maternel. Les patientes traitées parCELECOXIB ZENTIVA ne devront pas allaiter.
FertilitéEn raison de leur mécanisme d’action, l’utilisation d’AINS, dont lecélécoxib, peut retarder ou empêcher la rupture des follicules ovariens, cequi a été associé à une stérilité réversible chez certaines femmes.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les patients qui présentent des étourdissements, des vertiges ou unesomnolence lors de la prise du CELECOXIB ZENTIVA, devront s'abstenir de conduireou d'utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Les événements indésirables listés par classe d'organe et classés parfréquence dans le tableau 1 correspondent aux données présentées dans lessources suivantes :
· Evénements indésirables rapportés à des taux d'incidence supérieursà 0,01 % et supérieurs à ceux rapportés pour le placebo au cours de12 essais cliniques contrôlés contre placebo et traitement de référence,effectués pendant une durée maximale de 12 semaines sur des patients atteintsd'arthrose et de polyarthrite rhumatoïde traités par des doses quotidiennes decélécoxib de 100 mg à 800 mg. Au cours d'études supplémentaires utilisantdes comparateurs tels que les AINS non sélectifs, approximativement7 400 patients atteints d'arthrose ont été traités par le célécoxib àdes doses quotidiennes atteignant 800 mg, dont environ 2 300 patients ontété traités pendant 1 an ou plus. Les évènements indésirables observéssous célécoxib au cours de ces études supplémentaires correspondaient àceux observés chez les patients atteints d'arthrose et de polyarthriterhumatoïde, présentés dans le Tableau 1.
· Evénements indésirables rapportés à des taux supérieurs à ceux duplacebo pour les sujets traités par 400 mg de célécoxib par jour pendant lesessais à long terme, d'une durée maximale de 3 ans, dans la prévention despolypes (la prévention des adénomes avec Célécoxib (essais APC) et laprévention des polypes adénomateux colorectaux sporadiques (PreSAP) ; voirrubrique 5.1, Tolérance CV – Etudes à long terme portant sur des patientsprésentant des polypes adénomateux sporadiques)
· Evénements indésirables spontanément notifiés après lacommercialisation du produit sur une période au cours de laquelle, d'après lesestimations, plus de 70 millions de patients ont été traités par lecélécoxib (diverses doses, durées et indications). Bien que ces évènementsaient été notifiés après la commercialisation du produit, les essaiscliniques ont été consultés afin d’en estimer la fréquence. Lesfréquences sont basées sur les données cumulées des méta-analysesréalisées sur les essais cliniques poolés regroupant 38 102 patients.
Les effets indésirables connus pour le celecoxib sont listés ci-dessous parclasse système-organe et selon leur fréquence. Les fréquences sont ainsidéfinies : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peufréquents (> 1/1000 à < 1/100), rares (> 1/10000 à < 1/1000),très rare (≤ 1/10 000) ou fréquence indéterminée (ne peut être estiméeque sur la base des données disponibles) :
Tableau 1. Evénements indésirables observés au cours d'essais cliniquesportant sur le célécoxib et pendant la surveillance après lacommercialisation (termes MedDRA) 1,2
Classe système-organe MeDRA | Fréquence | Effet indésirable |
Infections et infestations | Fréquent | Sinusite, infection des voies respiratoires supérieures, pharyngite,infection de l'appareil urinaire. |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Peu fréquent | Anémie. |
Rare | Leucopénie, thrombocytopénie. | |
Très rare | Pancytopénie4 | |
Affections du système immunitaire | Fréquent | Hypersensibilité |
Très rare | Choc anaphylactique4, réaction anaphylactique4. | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Peu fréquent | Hyperkaliémie |
Affections psychiatriques | Fréquent | Insomnie |
Peu fréquent | Anxiété, dépression, fatigue | |
Rare | Etat confusionnel, halllucinations4. | |
Affections du système nerveux | Fréquent | Vertiges, hypertonie, céphalées4 |
Peu fréquent | Accident vasculaire cérébral1, paresthésies, somnolence. | |
Rare | Ataxie, dysgueusie. | |
Très rare | Hémorragie intracrânienne (dont hémorragie intracrânienne fatale)4,méningite aseptique4, épilepsie (dont aggravation de l'épilepsie)4,agueusie4, anosmie 4 | |
Affections oculaires | Peu fréquent | Vision floue, conjonctivite4. |
Rare | Hémorragie de l’oeil4 | |
Très rare | Occlusion de l'artère4, occlusion de la veine rétinienne4. | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Peu fréquent | Acouphènes, hypoacousie1 |
Affections cardiaques | Fréquent | Infarctus du myocarde1 |
Peu fréquent | Insuffisance cardiaque, palpitations, tachycardie. | |
Rare | Arythmie4 | |
Affections vasculaires | Très fréquent | Hypertension1 (dont une aggravation de l’hypertension). |
Rare | Embolie pulmonaire4, bouffées vasomotrices4 | |
Très rare | Vascularite4, | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Fréquent | Rhinite, toux, dyspnée1 |
Peu fréquent | Bronchospasme4 | |
Rare | Pneumonie4 | |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Nausées4, douleurs abdominales, diarrhées, dyspepsie, flatulences,vomissements1, dysphagie1 |
Peu fréquent | Constipation, gastrite, stomatite, inflammation gastro-intestinale (dontaggravation de l'inflammation gastro-intestinale), éructation | |
Rare | Hémorragie gastro-intestinale4, ulcère duodénal, ulcère gastrique,ulcère œsophagien, ulcère intestinal et ulcère du gros intestin, perforationintestinale, œsophagite, méléna, pancréatite, colite 4 | |
Affections hépatobiliaires | Peu fréquent | Fonction hépatique anormale, enzyme hépatique augmentée (dont augmentationdes ALAT et ASAT) |
Rare | Hépatite4. | |
Très rare | Insuffisance hépatique4 (parfois d'issue fatale ou nécessitant une greffedu foie), hépatite fulminante4 (parfois fatale), nécrose hépatique4,cholestase4, hépatite cholestatique4, ictère 4 | |
Affections de la peau et des tissus cutanés | Fréquent | Eruption, prurit (y compris prurit généralisé). |
Peu fréquent | Urticaire, ecchymoses4 | |
Rare | Angio-œdème4 ,alopécie, photosensibilité. | |
Très rare | Dermatite exfoliative 4, érythème polymorphe4, syndrome de Stevens-Johnson4, nécrolyse épidermique toxique 4, pustulose exanthématique aiguëgénéralisée (PEAG) 4, réaction médicamenteuse avec éosinophilie etsymptômes systémiques (DRESS) 4, dermatite bulleuse 4 | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fréquent | Arthralgie 4 |
Peu fréquent | Spasmes musculaire (crampes des membres inférieurs) | |
Très rare | Myosite4 | |
Affections du rein et des voies urinaires | Peu fréquent | Augmentation de la créatinine sanguine, augmentation de l'urée sanguine |
Rare | Insuffisance rénale aiguë4, hyponatrémie4 | |
Très rare | Néphrite tubulo-interstitielle4, syndrome néphrotique4, glomérulonéphriteà lésion minime4 | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Rare | Troubles menstruels4 |
Indéterminée | Infertilité féminine (diminution de la fertilité féminine)3. | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent | Syndrome pseudo-grippal, œdème périphérique/rétention liquidienne |
Peu fréquent | Œdème du visage, douleur thoracique4 | |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Fréquents | Blessure (blessure accidentelle) |
1 Effets indésirables survenus au cours d’études menées dans laprévention des polypes, portant sur des sujets traités par 400 mg decélécoxib par jour au cours de deux essais cliniques d’une durée maximalede 3 ans (essais APC et PreSAP). Les effets indésirables listés ci-dessuspour les essais de prévention des polypes sont uniquement ceux déjàidentifiés lors des notifications de pharmacovigilance ou survenus plusfréquemment que dans les essais portant sur l’arthrose.
²Par ailleurs, les effets indésirables suivants, précédemment inconnus,sont survenus dans les études menées dans la prévention des polypes, portantsur des sujets traités par 400 mg de célécoxib par jour au cours de deuxessais cliniques d’une durée maximale de 3 ans (essais APC et PreSAP) :
Fréquents : angine de poitrine, syndrome du côlon irritable,néphrolithiase, augmentation de la créatinine sanguine, hyperplasie bénignede la prostate, prise de poids.
Peu fréquents : infection par helicobacter, herpès zostérien, érysipèle,broncho-pneumonie, labyrinthite, infection gingivale, lipome, corps flottants duvitré, hémorragie conjonctivale, thrombose veineuse profonde, dysphonie,hémorragie hémorroïdale, selles fréquentes, ulcérations buccales, dermatiteallergique, ganglions, nycturie, hémorragies vaginales, sensibilité des seins,fracture des membres inférieurs, augmentation du sodium sanguin.
3 Les femmes qui souhaitent avoir un enfant sont exclues de toutes lesétudes. Par conséquent, la consultation de la base de données d’étudespour déterminer la fréquence de cet événement n’était pas valable.
4 Fréquences reposant sur une méta-analyse cumulative mettant en communles essais regroupant l’exposition de 38 102 patients.
L’évaluation des résultats finaux des essais APC et PreSAP (donnéespoolées des deux essais ; pour les résultats des essais individuels, voirrubrique 5.1), pour les patients traités par 400 mg de célécoxib par jourpendant 3 ans au maximum a montré une augmentation du nombre d’infarctus dumyocarde de 7,6 évènements pour 1000 patients (peu fréquent) par rapport auplacebo ; il n’a pas été observé d’augmentation du nombre d’AVC (typesnon différenciés) par rapport au placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Il n'existe aucune expérience clinique de surdosage. Des doses uniquesjusqu'à 1200 mg et des doses répétées jusqu'à 1200 mg, deux fois parjour, ont été administrées pendant 9 jours à des sujets sains sansprovoquer d'effets indésirables cliniquement significatifs. En cas d'éventuelsurdosage, une prise en charge médicale adaptée est nécessaire, par exempleévacuation du contenu gastrique, surveillance clinique et, si nécessaire, untraitement symptomatique. Il est peu probable que la dialyse soit un moyenefficace d'élimination du médicament en raison de sa forte liaison auxprotéines.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : système musculosquelettique ; produitsanti-inflammatoires et antirhumatismaux non stéroïdiens, Coxibs., code ATC :M01AH01.
Mécanisme d’actionLe célécoxib est un inhibiteur oral sélectif de la cyclo-oxygénase-2(COX-2) aux doses utilisées en clinique (200 mg à 400 mg par jour). Aucuneinhibition statistiquement significative de la COX-1 évaluée parl’inhibition ex-vivo de la formation de thromboxane B2 (TxB2) n’a étéobservée à ces doses chez des volontaires sains.
Effets pharmacodynamiquesLa cyclo-oxygénase est responsable de la synthèse des prostaglandines. Deuxisoformes, COX-1 et COX-2, ont été identifiées. La cyclo-oxygénase-2(COX-2) est l’isoforme de l’enzyme induite par des stimulipro-inflammatoires et est admise comme étant le principal responsable de lasynthèse des médiateurs prostanoïdes de la douleur, de l’inflammation et dela fièvre. La COX-2 est également impliquée dans l’ovulation,l’implantation et la fermeture du canal artériel, la régulation de lafonction rénale, et certaines fonctions du SNC (induction de la fièvre,perception de la douleur et fonction cognitive). Elle pourrait également jouerun rôle dans la cicatrisation des ulcères. La COX-2 a été mise en évidencedans les tissus autour des ulcères gastriques chez l’Homme mais sonimplication dans la cicatrisation des ulcères n’a pas été établie.
La différence d'activité antiplaquettaire entre certains AINS inhibiteursde la COX-1 et les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 peut avoir unesignification clinique chez les patients à risque de réactionsthromboemboliques. Les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 réduisent laformation de prostacycline systémique (et par conséquent, possiblementendothéliale), sans altérer le thromboxane plaquettaire.
Le célécoxib est un dérivé du pyrazole substitué par deux groupementsaryl, analogue chimique d’autres sulfamides non-arylaminiques (par exemplethiazides, furosémide) mais il diffère des sulfamides arylaminiques (parexemple sulfaméthoxazole et autres antibiotiques sulfamides).
Un effet dose-dépendant sur la formation de TxB2 a été observé après desdoses élevées de célécoxib. Cependant, chez des sujets sains et dans desétudes à faible effectif, à doses multiples avec 600 mg deux fois par jour(équivalant au triple de la plus forte posologie recommandée), le célécoxibn'a eu aucun effet sur l'agrégation plaquettaire, ni sur le temps de saignementcomparativement au placebo.
Efficacité et sécurité cliniquePlusieurs essais cliniques confirmant l’efficacité et la sécurité ducélécoxib dans le traitement de l’arthrose, de la polyarthrite rhumatoïdeet de la spondylarthrite ankylosante ont été réalisés. Le célécoxib aété évalué pendant 12 semaines dans le traitement de l’inflammation et dela douleur de l’arthrose du genou et de la hanche chez environ 4200 patientslors d’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Il aégalement été évalué pendant 24 semaines dans le traitement del’inflammation et de la douleur de la polyarthrite rhumatoïde chez environ2100 patients lors d’essais contrôlés versus placebo et produits deréférence. Le célécoxib, à la dose journalière de 200 mg à 400 mg, asoulagé la douleur dans les 24 heures suivant l’administration. Lecélécoxib a été évalué pendant 12 semaines dans le traitementsymptomatique de la spondylarthrite ankylosante chez 896 patients lorsd’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Dans cesessais le célécoxib, aux doses de 100 mg deux fois par jour, 200 mg une foispar jour, 200 mg deux fois par jour et 400 mg une fois par jour, a démontréune amélioration significative de la douleur, de l’indice global del’activité de la maladie et de la fonction dans la spondylarthriteankylosante.
Cinq essais contrôlés randomisés en double aveugle, comprenant uneendoscopie de la partie haute du tractus gastro-intestinal, ont été menés auxdoses de 50 à 400 mg, 2 fois par jour, de célécoxib chez environ4500 patients sans ulcération initiale. Lors d'études endoscopiques sur douzesemaines versus naproxène (1000 mg par jour) et ibuprofène (2400 mg parjour), le célécoxib (100 à 800 mg par jour) était associé à un risqued'ulcères gastroduodénaux significativement moindre. Les données obtenues encomparaison avec le diclofénac (150 mg par jour) manquaient de cohérence.Dans deux des études réalisées sur 12 semaines, le pourcentage de patientsprésentant une ulcération gastroduodénale détectée par endoscopie n'étaitpas significativement différent sous placebo, sous célécoxib 200 mg deuxfois par jour et sous célécoxib 400 mg, deux fois par jour.
Dans une étude prospective de sécurité à long terme (durée 6 à15 mois, étude CLASS), 5800 patients arthrosiques et 2200 patients atteintsde polyarthrite rhumatoïde ont reçu du célécoxib à raison de 400 mg deuxfois par jour (soit respectivement quatre fois et deux fois la posologierecommandée pour l'arthrose et la polyarthrite rhumatoïde), de l'ibuprofèneà raison de 800 mg trois fois par jour ou du diclofénac à raison de 75 mgdeux fois par jour (chacun aux doses thérapeutiques). Vingt-deux pour cent despatients inclus prenaient simultanément de faibles doses d’acideacétylsalicylique (≤325 mg par jour), essentiellement en préventioncardiovasculaire. En ce qui concerne le critère principal d’évaluationdésigné comme étant les ulcères compliqués (définis comme une hémorragie,une perforation ou une occlusion gastro-intestinales), le célécoxib n'a pasété significativement différent de l'ibuprofène, ni du diclofénacindividuellement.
Il n'y avait pas non plus de différence statistiquement significative dansle groupe des AINS combinés en ce qui concerne les ulcères compliqués (risquerelatif 0,77 ; IC à 95 % 0,41 – 1,46; valeurs basées sur toute la duréede l'étude). Au niveau du critère mixte ulcères compliqués etsymptomatiques, l'incidence était significativement moindre dans le groupecélécoxib comparé au groupe AINS (risque relatif 0,66 ; IC à 95 % 0,45 –0,97), mais pas entre le célécoxib et le diclofénac. Les patients prenantsimultanément du célécoxib et de faibles doses d’acide acétylsalicyliqueont présenté des taux 4 fois supérieurs d'ulcères compliqués par rapportà ceux sous célécoxib seul. L'incidence des baisses cliniquementsignificatives de l'hémoglobine (> 2 g/dl), confirmées par des dosagesrépétés, était significativement moindre chez les patients recevant lecélécoxib par rapport au groupe AINS (risque relatif 0,29 ; IC à 95 %0,17 – 0,48). L'incidence significativement moindre de cet événement souscélécoxib était maintenue avec ou sans prise d'acide acétylsalicylique.
Dans une étude de sécurité prospective, randomisée, d’une durée de24 semaines chez des patients âgés de plus de 60 ans ou ayant desantécédents d’ulcères gastroduodénaux (à l’exclusion des patientsutilisant l’acide acétylsalicylique), le pourcentage de patients ayantprésenté une diminution du taux d’hémoglobine (> 2 g/dl) et /ou du tauxd’hématocrite (> 10 %) d’origine gastro-intestinale suspectée ouconfirmée, était inférieur chez les patients traités par célécoxib 200 mgdeux fois par jour (N=2238) comparativement aux patients traités pardiclofénac forme à libération prolongée 75 mg deux fois par jour associéà oméprazole 20 mg une fois par jour (N = 2246) (0,2 % vs 1,1 %lorsqu’une origine gastro-intestinale était confirmée, p = 0,004 ; 0,4 % vs2,4 % lorsqu’une origine gastro-intestinale était suspectée, p=0,0001). Lestaux de complications gastro-intestinales avec une manifestation clinique tellesque perforation, obstruction ou hémorragie, étaient très bas et nondifférents entre les groupes de traitement (4–5 par groupe).
Tolérance cardiovasculaire – Etudes à long terme portant sur despatients présentant des polypes adénomateux sporadiques.
Deux études évaluant le célécoxib chez des sujets présentant des polypesadénomateux sporadiques ont été menées : l’essai APC (Adenoma Preventionwith Celecoxib) et l’essai PreSAP (Prevention of Spontaneous AdenomatousPolyps).
Dans l’essai APC, une augmentation dose-dépendante du critère compositeassociant décès d’origine CV, infarctus du myocarde (IDM) et AccidentVasculaire Cérébral (AVC) a été observée avec le célécoxibcomparativement au placebo sur les 3 ans de traitement. L’essai PreSAP n’apas montré d’augmentation statistiquement significative du risque pour lemême critère composite.
Dans l’essai APC, le risque relatif regroupant décès d’originecardiovasculaire, IDM et AVC (critère composite) était de 3,4 (IC à 95 %1,4–8,5) avec 400 mg de célécoxib deux fois par jour et de 2,8 (IC à 95 %1,1–7,2) avec 200mg de célécoxib deux fois par jour, comparativement auplacebo. Les valeurs cumulées pour ce critère composite sur une période de3 ans étaient de 3,0 % (20/671 sujets) et 2,5 % (17/685 sujets),respectivement comparé à 0,9 % (6/679 sujets) pour le placebo. Lesaugmentations observées comparativement au placebo pour les deux groupes dedose célécoxib étaient principalement dues à une incidence accrued’infarctus du myocarde.
Dans l’essai PreSAP, le risque relatif pour ce même critère compositeétait de 1,2 (IC à 95 % 0,6–2,4) avec le célécoxib 400 mg deux fois parjour comparativement au placebo. Les valeurs cumulées pour ce critèrecomposite sur une période de 3 ans étaient de 2,3 % (21/933 sujets) et1,9 % (12/628 sujets) respectivement pour le célécoxib et le placebo.L’incidence du nombre d’infarctus du myocarde était de 1,0 % (9/933sujets) avec une administration quotidienne de 400 mg de célécoxib et de0,6 % (4/628 sujets) avec le placebo.
Les données d’une troisième étude effectuée à long terme, ADAPT (TheAlzheimer's Disease Anti-inflammatory Prevention Trial) n’ont pas montréd’augmentation significative du risque CV avec le célécoxib 200 mg 2 foispar jour comparativement au placebo. Le risque relatif pour un critèrecomposite similaire (décès d’origine cardiovasculaire, infarctus dumyocarde, accident vasculaire cérébral) était de 1,14 (95 % CI 0,61 –2,12) avec 200 mg de célécoxib deux fois par jour comparativement au placebo.L’incidence d’infarctus du myocarde était de 1,1 % (8/717 patients) avec200 mg de célécoxib deux fois par jour et 1,2 % (13/1070 patients) avec leplacebo.
Une évaluation prospective randomisée intégrant la sécurité ducélécoxib versus l’ibuprofène ou le naproxène (Etude PRECISION –Prospective Randomized Evaluation of Celecoxib Integrated Safety vs. IbuprofenOr Naproxen)
L’étude PRECISION est une étude en double aveugle portant sur lasécurité cardiovasculaire chez les patients atteints d’arthrose ou depolyarthrite rhumatoïde présentant un risque élevé de maladiecardiovasculaire et comparant le célécoxib (200 – 400 mg par jour) aunaproxène (750 – 1 000 mg par jour) et à l’ibuprofène (1 800 –2 400 mg par jour). Le critère d’évaluation principal, l’AntiplateletTrialists Collaboration (APTC), était un critère composite évaluéindépendamment de décès cardiovasculaire (y compris décès hémorragique),d’infarctus du myocarde non fatal ou d’accident vasculaire cérébral nonfatal. L’étude a été planifiée de façon à disposer d’une puissance de80 % en vue d’évaluer la non-infériorité. De l’ésoméprazole en ouvert(20 – 40 mg) a été prescrit à tous les patients pour la protectiongastrique. Les patients sous aspirine à faible dose ont été autorisés àpoursuivre le traitement ; à l’inclusion, près de la moitié des sujetsprenaient de l’aspirine. Les critères d’évaluation secondaires ettertiaires comprenaient les résultats cardiovasculaires, gastro-intestinaux etrénaux. La dose moyenne administrée était de 209 ± 37 mg/jour pour lecélécoxib, de 2 045 ± 246 pour l’ibuprofène et de 852 ± 103 pour lenaproxène.
En ce qui concerne le critère d’évaluation principal, le célécoxib,comparativement au naproxène ou à l’ibuprofène, répondait aux quatrecritères de non-infériorité préétablis, voir tableau 2.
Les autres critères d’évaluation secondaires et tertiaires évaluésindépendamment comprenaient les résultats cardiovasculaires,gastro-intestinaux et rénaux. De plus, une étude de quatre mois portant surles effets des trois médicaments sur la pression artérielle, telle quemesurée par la surveillance ambulatoire (ABPM), a été menée.
Tableau 2. Analyse principale du critère d'évaluation compositeAPTC évalué
Analyse de la population en intention de traiter (ITT – Intent to treat,jusqu’au 30e mois) | |||||
Célécoxib 100 – 200 mg deux fois par jour | Ibuprofène 600 – 800 mg trois fois par jour | Naproxène 375 – 500 mg deux fois par jour | |||
N | 8 072 | 8 040 | 7 969 | ||
Sujets présentant des événements | 188 (2,3 %) | 218 (2,7 %) | 201 (2,5 %) | ||
Comparaison par paires | Célécoxib versus naproxène | Célécoxib versus ibuprofène | Ibuprofène versus naproxène | ||
RR (IC à 95 %) | 0,93 (0,76 ; 1,13) | 0,86 (0,70 ; 1,04) | 1,08 (0,89 ; 1,31) | ||
Analyse de la population en intention de traiter modifiée (ITTm, soustraitement jusqu’au 43e mois) | |||||
Célécoxib 100 – 200 mg deux fois par jour | Ibuprofène 600 – 800 mg trois fois par jour | Naproxène 375 – 500 mg deux fois par jour | |||
N | 8 030 | 7 990 | 7 933 | ||
Sujets présentant des événements | 134 (1,7 %) | 155 (1,9 %) | 144 (1,8 %) | ||
Comparaison par paires | Célécoxib versus naproxène | Célécoxib versus ibuprofène | Ibuprofène versus naproxène | ||
RR (IC à 95 %) | 0,90 (0,72 ; 1,14) | 0,81 (0,64 ; 1,02) | 1,12 (0,889 ; 1,40) | ||
Dans l’ensemble, les résultats étaient numériquement similaires dans lesgroupes célécoxib et comparateur pour les critères d’évaluationsecondaires et tertiaires et, dans l’ensemble, aucun résultat inattendu n’aété observé quant à la sécurité.
Dans l’ensemble, l’étude PRECISION montre que le célécoxib à la doseapprouvée la plus faible de 100 mg deux fois par jour n’est pas inférieurà l’ibuprofène administré à raison de 600 mg à 800 mg trois fois parjour ou au naproxène à raison de 375 mg à 500 mg deux fois par jour en cequi concerne les effets indésirables cardiovasculaires. Les risquescardiovasculaires de la classe des AINS, y compris les coxibs, sontdose-dépendants ; par conséquent, les résultats pour le célécoxib à raisonde 200 mg par jour sur le critère d’évaluation cardiovasculaire compositene peuvent être extrapolés aux schémas posologiques utilisant les doses plusélevées de célécoxib.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLe célécoxib est bien absorbé, et les concentrations plasmatiquesmaximales sont atteintes en 2 à 3 heures environ. La prise avec la nourriture(repas riche en graisses) retarde l’absorption du célécoxib d’environ1 heure aboutissant à un Tmax d’environ 4 heures et augmente labiodisponibilité d’environ 20%.
DistributionLa liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 97 % aux concentrationsplasmatiques thérapeutiques, et le produit n'est pas préférentiellement liéaux érythrocytes.
MétabolismeLe métabolisme du célécoxib utilise principalement le cytochrome P450 2C9.Trois métabolites, inactifs en tant qu'inhibiteurs de COX-1 ou de COX-2, ontété identifiés dans le plasma humain: un alcool primaire, l'acidecarboxylique correspondant et la forme glucuroconjuguée.
L'activité du cytochrome P450 2C9 est réduite chez les sujets présentantdes polymorphismes génétiques entraînant une diminution de l'activitéenzymatique, tels que ceux qui sont homozygotes pour le polymorphismeCYP2C9*3.
Une étude a évalué la pharmacocinétique du célécoxib administré à ladose de 200 mg une fois par jour à des volontaires sains présentant ungénotype CYP2C9<em>1/</em>1, CYP2C9<em>1/</em>3 ouCYP2C9<em>3/</em>3. Au cours de celle-ci, après 7 jours detraitement, il a été observé une augmentation respective de la Cmax médianeet l'ASC0–24 du célécoxib des sujets de génotypeCYP2C9<em>3/</em>3 de 4 et 7 fois les valeurs des autressujets.
Au cours de trois études distinctes d'administration en dose unique, portantsur un total de 5 sujets de génotype CYP2C9<em>3/</em>3,l'ASC0–24 d'une dose unique a été environ triplée comparativement à celledes métaboliseurs normaux. On estime que la fréquence du génotype homozygote<em>3/</em>3 est de 0,3–1,0 % parmi les différents groupesethniques.
Il convient d'administrer avec précaution le célécoxib aux patients connusou suspectés d'être des métaboliseurs lents du CYP2C9 d'après desantécédents/expériences antérieures avec d'autres substrats du CYP2C9(voir rubrique 4.2).
Il n'a pas été trouvé de différences cliniquement significatives desparamètres pharmacocinétiques du célécoxib entre les sujets âgésAfro-américains et Caucasiens.
La concentration plasmatique de célécoxib est augmentée d'environ 100 %chez les femmes âgées (> 65 ans).
Comparés aux sujets avec une fonction hépatique normale, les patients avecune insuffisance hépatique légère présentaient une augmentation moyenne de53 % de la Cmax et de 26 % de l'ASC pour le célécoxib. Les valeurscorrespondantes chez les patients avec une insuffisance hépatique modéréeétaient respectivement de 41 % et 146 %. Chez les patients présentant uneinsuffisance légère à modérée, la capacité métabolique était biencorrélée à leur taux d'albumine sérique. Le traitement devra être initiéà la moitié de la dose recommandée chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique modérée (albumine sérique comprise entre 25–35g/l). Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (albuminesérique < 25 g/l) n'ayant pas été étudiés, le célécoxib estcontre-indiqué chez ce type de patients.
Il y a peu de données sur l'utilisation du célécoxib dans l'insuffisancerénale. La pharmacocinétique du célécoxib n'a pas été étudiée chez despatients présentant une insuffisance rénale mais ne devrait pas êtremodifiée de façon notable chez ces patients. En conséquence, la prudence estrecommandée lors du traitement de patients présentant une insuffisancerénale. L'insuffisance rénale sévère constitue une contre-indication.
EliminationLe célécoxib est principalement éliminé par métabolisation. Moins de1 % de la dose est éliminé sous forme inchangée dans les urines. Lavariabilité inter-sujets de l'exposition au célécoxib est d'environ unfacteur 10. Aux posologies thérapeutiques, le célécoxib a un profilpharmacocinétique indépendant du temps et de la dose.
La demi-vie d'élimination est de 8 à 12 heures. Les concentrationsplasmatiques à l’'état d'équilibre sont atteintes au bout de 5 jours detraitement.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données de sécurité non cliniques issues des études conventionnellesde toxicologie en administration répétée, de mutagénicité ou decarcinogénicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme enplus de ceux mentionnés en rubriques 4.4, 4.6 et 5.1 du RCP.
Le célécoxib à une dose orale ≥ 150 mg/kg/ jour (approximativement2 fois l’exposition humaine à une dose de 200 mg par jour tel que mesurépar ASC0–24), a entrainé une augmentation de l’incidence des malformationsseptales ventriculaires, un évènement rare, et d’altération fœtal, tel descôtes soudées, fusion du sternum et sternum difforme quand les lapins ontété traités pendant l’organogenèse. Une augmentation dose dépendante deshernies diaphragmatiques a été observée quand les rats recevaient ducélécoxib une dose orale de célécoxib ≥ 30 mg/kg/ jour (approximativement6 fois la dose d’exposition humaine basée sur ASC0–24 à une dose de200 mg 2 fois par jour) pendant l’organogenèse. Ces effets sont attendussuite à l’inhibition de la synthèse des prostaglandines. Chez les rats,l’exposition au célécoxib durant les stades précoces du développementembryonnaire a entrainé des pertes pré-implantation et post-implantation, etréduit la survie embryonnaire/ fœtale.
Le célécoxib est excrété dans le lait des rates. Lors d'une étude depéri et post natalité chez le rat, une toxicité a été observée chez lespetits.
Au cours d'une étude de toxicité de deux ans, une augmentation desthromboses non surrénaliennes a été observée à des doses élevées chez lerat mâle.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Contenu de la gélule :
Lactose monohydraté,
Povidone 30,
Croscarmellose sodique,
Stéarate de magnésium,
Laurylsulfate de sodium.
Corps de la gélule :
Dioxyde de titane (E171),
Gélatine,
Tête de la gélule :
Dioxyde de titane (E171),
Gélatine,
Oxyde de fer rouge (E172),
Oxyde de fer jaune (E172).
Encre d’impression : shellac, propylèneglycol, hydroxyde d’ammonium(E527), hydroxyde de potassium, oxyde de fer noir (E172).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri del’humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 20, 30, 40, 50, 60 et 100 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ZENTIVA FRANCE
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 276 092 7 5 : 10 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 276 093 3 6 : 20 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 276 095 6 5 : 30 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 585 733 7 8 : 40 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 585 734 3 9 : 50 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 585 736 6 8 : 60 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 585 737 2 9 : 100 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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