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CELESTAMINE, comprimé - résumé des caractéristiques

Contient des substances actives :

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - CELESTAMINE, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CELESTAMINE, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Bétaméthasone­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........0,250 mg

Maléate dedexchlorphé­niramine.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......2,000 mg

Pour un comprimé

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière ouperannuelle après échec d’un antihistaminique seul ou associé à unecorticothérapie locale.

· Traitement symptomatique de courte durée (maximum 10 jours) del’urticaire aigu.

4.2. Posologie et mode d'administration

RESERVE A L’ADULTE ET A L’ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.

Voie orale.

Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone :0,75 mg de bétaméthasone.

A titre indicatif, la posologie habituellement efficace est de :

Adulte et enfant de plus de 12 ans : 3 ou 4 comprimés par jour.

Enfant de 6 à 12 ans : 1 comprimé, matin et soir.

Il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efficace qui peutêtre abaissée jusqu’à 1 comprimé tous les 2 jours.

La durée habituelle du traitement de l’urticaire aigu ne dépassera pas10 jours ; aussi l’arrêt du traitement ne nécessite pas dedécroissance.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :

· hypersensibilité à l’un des composants ;

· en raison de la présence de bétaméthasone :

o tout état infectieux,

o certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpes,varice­lle, zona),

o états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

o vaccins vivants ;

· en raison de la présence de dexchlorphénamine :

o risque de glaucome par fermeture de l’angle,

o risque de rétention urinaire liée à des troublesurétro-prostatiques ;

· en raison du risque de fausse route dû à la forme comprimé : enfant demoins de 6 ans.

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE :

· en cas d’allaitement (voir rubrique 4.6) ;

· en association avec les médicaments non antiarythmiques, donnant destorsades de pointe (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

L’administration de cet antihistaminique ne doit pas retarder, en cas debesoin, l’injection d’adrénaline.

Dans le cadre de l’urticaire aigu, ce médicament ne doit être utiliséqu’en traitement court, 10 jours maximum.

En conséquence, ce traitement n’est pas justifié dans les urticaireschro­niques.

Liées à la bétaméthasone :

· L’administration de corticoïde expose à un risque d’effet rebond del’urticaire. En conséquence, ce traitement n’est pas justifié dans lesurticaires chroniques.

· En cas d’ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n’est pascontre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite,avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

· La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d’une anguillulose maligne est un risque important.

Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicales,sub­tropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique et untraitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toutepossibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, encours de traitement l’apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeuxest nécessaire s’il existe des séquelles radiologiques importantes et sil’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par larifampicine a été donné.

· L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièremen­tadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisancerénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.

Liées aux excipients :

· Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au lactose.

Précautions d’emploi
Liées à la bétaméthasone :

Lorsque ce traitement est indispensable, le diabète et l’hypertensio­nartérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peutentraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise encharge.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé seramodéré.

Par mesure de précaution, les patients doivent éviter le contact avec dessujets atteints de varicelle ou de rougeole, en raison du risqued’immuno­dépression.

L’attention est attirée chez les sportifs, la bétaméthasone pouvantinduire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôlesanti­dopages.

Liées à la présence de dexchlorphénamine :

La dexchlorphénamine doit être utilisée avec prudence.

· chez le sujet âgé présentant :

o une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, auxvertiges et à la sédation,

o une constipation chronique (risque d’iléus paralytique),

o une éventuelle hypertrophie prostatique ;

· en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale sévères, en raison durisque d’accumulation.

La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenants de l’alcool(voir rubrique 4.5) pendant le traitement est déconseillée.

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire).En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuelapparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique estrequis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées
Liées à la présence de bétaméthasone :

+ Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil,éryt­hromycine IV, halofantrine, pentaminide, sparfloxacine, sultopride,ter­fénadine, vincamine) :

Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraînerdes torsades de pointe en cas d’hypokaliémie.

+ Inhibiteurs du CYP3A

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Liées à la présence de dexchlorphénamine :

+ Alcool :

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de l’antihistaminique H1.L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhiculeset l’utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenantde l’alcool.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
Liées à la présence de bétaméthasone :

+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autressalicylés

Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation del’élimination des salicylés par les corticoïdes.

Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêtdu traitement par les corticoïdes.

+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium,diso­pyramide, quinidiniques, sotalol) :

L’hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et unespace QT long préexistant.

Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l’espaceQT. En cas de torsade, ne pas administrer d’antiarythmique (entraînementé­lectrosystoli­que).

+ Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del’anticoagulant oral et celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.

Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôlebiologique au 8 ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapieet après son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,laxatifs stimulants, amphotéricine B IV) :

Risque accru d’hypokaliémie par effet additif.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas dethérapeutique digitalique.

+ Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.

+ Héparines par voie parentérale

Aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à lacorticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ouen traitement prolongé supérieur à 10 jours.

L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.

+ Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénitoïnepri­midone, rifabutine, rifampicine) :

Diminution des taux plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes paraugmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sontparticulière­ment importantes chez les addisoniens et en cas detransplantation.

Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie descorticoïdes pendant l’association et après arrêt de l’inducteuren­zymatique.

+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcerl’au­tosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement.Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant letraitement par les corticoïdes et après son arrêt.

+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)

Diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué :augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celuides glucocorticoïdes.

Surveillance clinique et biologique.

+ Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et hydroxydes de magnésium,aluminium et calcium (décrit pour la prednisolone, la déxaméthasone)) :

Diminution de l’absorption digestive des glucocorticoïdes.

Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes(plus de 2 heures si possible).

Associations à prendre en compte
Liées à la présence de bétaméthasone :

+ Antihypertenseurs

Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

+ Interféron alpha

Risque d’inhibition de l’action de l’interféron.

+ Vaccins vivants atténués

Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque estmajoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).

Liées à la présence de dexchlorphénamine :

+ Autres dépresseurs du système nerveux central (antidépresse­urssédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés,hyp­notiques, dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), méthadone,neu­roleptiques, anxiolytiques) :

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

+ Atropine et autres substances atropiniques (antidépresse­ursimipramini­ques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiqu­esatropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiazini­ques) :

Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétentionurinaire, constipation, sécheresse de la bouche.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

+ Aspect malformatif (1er trimestre) :

Chez l’animal, les études réalisées n’ont pas mis en évidenced’effet tératogène de la chlorphénamine.

En clinique, les études épidémiologiques :

· semblent exclure un effet malformatif particulier de ladexchlorphé­namine,

· n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdeslors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire.

+ Aspect fœtotoxique (2ème et 3ème trimestres) :

Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortesposologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits dessignes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale,iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la miseen route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement par corticoïde toutau long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin estpossible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnelle­mentobservée après corticothérapie à doses élevées par voir systémique.

Compte-tenu de ces données, ce médicament, dans les conditions normalesd’uti­lisation, peut être prescrit si besoin pendant la grossesse, notammentau 3ème trimestre, en se limitant à un usage ponctuel.

Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, ilsemble justifié d’observer une période de surveillance des fonctionsneuro­logiques et digestives du nouveau-né.

Allaitement

La dexchlorphénamine passe dans le lait maternel. Compte-tenu de sespropriétés sédatives pouvant retentir sur le nourrisson, la prise de cemédicament pendant l’allaitement est déconseillée.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules etles utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés àl’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.

Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou demédicaments contenant de l’alcool.

4.8. Effets indésirables

· Liés à la présence de bétaméthasone : ils sont surtout à craindre àdoses importantes ou lors d’un traitement prolongé sur plusieurs mois.

o Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique,ré­tention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaqueconges­tive.

o Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène,inertie de la sécrétion d’A.C.T.H., atrophie corticosurréna­lienne parfoisdéfinitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’undiabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularités­menstruelles.

o Troubles musculosquelet­tiques : atrophie musculaire précédée par unefaiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose,frac­tures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrosea­septique des têtes fémorales.

o Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle,perforations et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ont étésignalées, surtout chez l’enfant.

o Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard decicatrisation.

o Troubles neuropsychiques :

§ fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;

§ rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ouconfuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale).

§ état dépressif à l’arrêt du traitement.

o Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte ; visionfloue (voir également rubrique 4.4).

· Liés à la présence de dexchlorphénamine : Les caractéristiqu­espharmacologi­ques de la molécule sont à l’origine d’effets indésirablesd’i­négale intensité et liés ou non à la dose (voir rubrique 5.1) :

o Effets neurovégétatifs :

§ sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement,

§ effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses,con­stipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques,risque de rétention urinaire,

§ hypotension orthostatique,

§ troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de laconcentration, plus fréquents chez le sujet âgé,

§ incoordination motrice, tremblements,

§ confusion mentale, hallucinations,

§ agitation, nervosité, insomnie (notamment chez le nouveau-né) ;

o Réactions de sensibilisation :

§ érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellemen­tgéante,

§ œdème, plus rarement œdème de Quincke,

§ choc anaphylactique ;

o Effets hématologiques :

§ leucopénie, neutropénie,

§ thrombocytopénie,

§ anémie hémolytique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes d’un surdosage en dexchlorphénamine :

o Convulsions (notamment chez le nourrisson et l’enfant)

o Troubles de la conscience, coma ;

Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Association d’un GLUCORCORTICOÏDEA USAGE SYSTEMIQUE et d’un ANTIHISTAMINIQUE A USAGE SYSTEMIQUE (D.Dermatologie) (R. Système respiratoire), code ATC : R06AB52.

Bétaméthasone : corticoïde synthétique utilisé principalement pour soneffet anti-inflammatoire.

Dexchlorphénamine : antihistaminique H1, à structure propylamine(al­kylamine substituée), qui se caractérise par :

· un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergiqueet adrénolytique centrale,

· un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirablespé­riphériques,

· un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au planhémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).

Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, parantagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamineno­tamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales,bronchiques et intestinales.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Bétaméthasone :

La bétaméthasone est absorbée au niveau du tractus digestif. La liaisonprotéique est de l’ordre de 60 %.

La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et éliminée par le rein.La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l’ordre de 5 heures. Lademi-vie biologique est de 36 à 54 heures.

Dexchlorphénamine :

La biodisponibilité de la dexchlorphénamine est comprise entre 25 et50 %. Il existe un effet de premier passage hépatique important.

Distribution : le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximaleest de 2 à 6 heures, mais l’effet est maximal 6 heures après la prise. Ladurée de l’effet varie de 4 à 8 heures.

La liaison aux protéines plasmatiques est de 72%.

Le métabolisme est hépatique et conduit à un métabolite inactif pardéméthylation.

L’élimination est rénale, avec une proportion comparable de produitéliminé sous forme inchangée ou métabolisée. La demi-vie d’éliminationest comprise entre 14 et 25 heures.

Variations physiopathologiques :

L’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie de ladexchlorphé­namine.

La dexchlorphénamine traverse le placenta et passe dans le laitmaternel.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Gélatine, érythrosine (E127), lactose monohydraté, amidon de maïs,stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 comprimés en flacon (polypropylène) fermé par un bouchon avecdessicant ; boîte de 1.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MSD FRANCE

34, AVENUE LEONARD DE VINCI

92400 COURBEVOIE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 497 755 9 0 : 30 comprimés en flacon (Polypropylène) ; boîtede 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : {JJ mois AAAA}

Date de dernier renouvellement : {JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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