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CELESTENE 0,05 POUR CENT, solution buvable en gouttes - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CELESTENE 0,05 POUR CENT, solution buvable en gouttes

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CELESTENE 0,05 POUR CENT, solution buvable en gouttes

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Bétaméthasone­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............0,050 g

Pour 100 ml de solution buvable.

Excipient à effet notoire :

· Glycérol (E422) – 600 mg/ml

· Propylène glycol (E1520) – 310 mg/ml

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable en gouttes.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

AFFECTIONS OU MALADIES :

I- COLLAGENOSES-CONNECTIVITES

Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupusérythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdosevis­cérale.

II- DERMATOLOGIQUES

a- dermatoses bulleuses autoimmunes sévères, en particulier pemphigus etpemphigoïde bulleuse

b- formes graves des angiomes du nourrisson

c- certaines formes de lichen plan

d- certaines urticaires aiguës

e- formes graves de dermatoses neutrophiliques

III- DIGESTIVES

a- poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladiede Crohn

b- hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose).

c- hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée

IV- ENDOCRINIENNES

a- thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère

b- certaines hypercalcémies

V- HEMATOLOGIQUES

a- purpuras thrombopéniques immunologiques sévères

b- anémies hémolytiques auto-immunes

c- en association avec diverses chimiothérapies dans le traitementd’hé­mopathies malignes lymphoïdes

d- érythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales

VI- INFECTIEUSES

a- péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeule pronostic vital

b- pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère

VII- NEOPLASIQUES

a- traitement anti-émétique au cours des chimiothérapi­esantinéoplasi­ques

b- poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitementsan­tinéoplasiques (radio et chimiothérapie)

VIII- NEPHROLOGIQUES

a- syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes

b- syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focalesprimitives

c- stade III et IV de la néphropathie lupique

d- sarcoïdose granulomateuse intrarénale

e- vascularites avec atteinte rénale

f- glomérulonéphrites extra-capillaires primitives

IX- NEUROLOGIQUES

a- myasthénie

b- œdème cérébral de cause tumorale

c- polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire

d- spasme infantile (syndrome de West) / syndrome de Lennox-Gastaut

e- sclérose en plaques en poussée, en relais d’une corticothérapi­eintraveineuse

X- OPHTALMOLOGIQUES

a- uvéite antérieure et postérieure sévère

b- exophtalmies œdémateuses

c- certaines neuropathies optiques, en relais d’une corticothérapi­eintraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention estdéconseillée)

XI- ORL

a- certaines otites séreuses

b- polypose nasosinusienne

c- certaines sinusites aiguës ou chroniques

d- rhinites allergiques saisonnières en cure courte

e- laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chezl’enfant

XII- RESPIRATOIRES

a- asthme persistant de préférence en cure courte en cas d’échec dutraitement par voie inhalée à fortes doses

b- exacerbations d’asthme, en particulier asthme aigu grave

c- bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de laréversibilité du syndrome obstructif

d- sarcoïdose évolutive

e- fibroses pulmonaires interstitielles diffuses

XIII- RHUMATOLOGIQUES

a- polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites

b- pseudo polyarthrite rhizomélique et maladie de Horton

c- rhumatisme articulaire aigu

d- névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles

XIV- TRANSPLANTATION D’ORGANE ET DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQU­ESALLOGENIQUES

a- prophylaxie ou traitement du rejet de greffe

b- prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l’hôte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

40 gouttes correspondent à 1 ml de solution et à 0,5 mg debétaméthasone.

Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone :0,75 mg de bétaméthasone.

Mettre les gouttes dans un verre d’eau. L’ingestion de la solution sefait de préférence à la fin du repas.

RESERVE AUX NOURRISSONS ET AUX ENFANTS

La posologie doit être adaptée à l’affection et au poids del’enfant.

· Traitement d’attaque : 0,075 mg/kg/jour, soit 6 gouttes/kg/jour à0,3 mg/kg/jour de bétaméthasone, soit 24 gouttes/kg/jour (0,5 à2 mg/kg/jour équivalent prednisone).

A titre indicatif : 150 à 600 gouttes pour un enfant de 25 kg.

· Traitement d’entretien : 0,03 mg/kg/jour (soit 3 gouttes/kg/jour).

A titre indicatif : 75 gouttes pour un enfant de 25 kg.

La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sanscorticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologiequoti­dienne qui aurait été requise) s’utilise chez l’enfant pour tenter delimiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peuts’envisager qu’après le contrôle de la maladie inflammatoire par lesfortes doses de corticoïdes, et lorsqu’au cours de la décroissance aucunrebond n’est observé.

EN GENERAL

Le traitement « à la dose d’attaque » doit être poursuivi jusqu’aucontrôle durable de la maladie. La décroissance doit être lente.L’obtention d’un sevrage est le but recherché. Le maintien d’une dosed’entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois nécessaire.

Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuventêtre réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidiennepeut être administrée en prise unique de préférence le matin au coursd’un repas.

Arrêt du traitement

Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de ladose de départ et de la maladie.

Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d’ACTH et decortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage,l’arrêt doit se faire progressivement, par paliers en raison du risque derechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne.

Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l’arrêt du traitement nenécessite pas de décroissance.

Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de5 à 7 mg d’équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessiteplus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde desynthèse par 20 mg/jour d’hydrocortisone jusqu’à la reprise de lafonction corticotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une doseinférieure à 5 mg d’équivalent prednisone par jour, il est possible d’yadjoindre une petite dose d’hydrocortisone pour atteindre un équivalentd’hy­drocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulementsous hydrocortisone, il est possible de tester l’axe corticotrope par destests endocriniens. Ces tests n’éliminent pas à eux seuls, la possibilitéde survenue d’insuffisance surrénale au cours d’un stress.

Sous hydrocortisone ou même à distance de l’arrêt, le patient doit êtreprévenu de la nécessité d’augmenter la posologie habituelle ou de reprendreun traitement substitutif (par exemple 100 mg d’hydrocortisone enintramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : interventionchi­rurgicale, traumatisme, infection.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situationssuivantes : (il n’existe toutefois aucune contre-indication absolue pour unecorticothérapie d’indication vitale.)

· Tout état infectieux à l’exclusion des indications spécifiées (voirrubrique 4.1),

· Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès,varice­lle, zona),

· Etats psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

· Vaccins vivants,

· Hypersensibilité à l’un des constituants.

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec lesmédicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointe (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

· Une crise de phéochromocytome, pouvant être fatale, a été rapportéeaprès l’administration de corticostéroïdes systémiques. Lescorticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients pour lesquels laprésence d’un phéochromocytome est suspectée ou avérée qu’après uneévaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.

· En cas d’ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n’est pascontre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

· En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut êtreprescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

· La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d’une anguillulose maligne est un risque important.

Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicale,sub­tropicale, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique desselles et un traitement éradicateur systématique avant lacorticothérapie.

Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie.

II importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toutepossibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, encours de traitement l’apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeuxest nécessaire, s’il existe des séquelles radiologiques importantes et sil’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par larifampicine a été donné.

· L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièremen­tadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisancerénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.

Précautions d’emploi

· En cas de traitement par corticoïdes au long cours :

o Un régime pauvre en sucres d’absorption rapide et hyperprotidique doitêtre associé, en raison de l’effet hyperglycémiant et du catabolismepro­tidique avec négativation du bilan azoté.

o Une rétention hvdrosodée est habituelle, responsable en partie d’uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé seraréduit pour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mgd’équivalent prednisone et modéré dans les traitements au long cours àdoses faibles.

o La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitementsà fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque detroubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant.

o Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium etvitamine D.

o Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète etl’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais letraitement peut entraîner leur déséquilibre. II convient de réévaluer leurprise en charge.

o Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints devaricelle ou de rougeole.

· L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenantun principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiquéslors des contrôles antidopage.

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire).En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuelapparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique estrequis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.

CELESTENE contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml,c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

CELESTENE contient de l’arôme d’orange douce Estérel

La faible quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est passusceptible d’entraîner d’effet notable.

CELESTENE contient du glycérol

Ce médicament contient du glycérol qui peut causer des céphalées, desmaux d’estomac et de la diarrhée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Médicaments donnant des torsades de pointe (astémizole, bépridil,éryt­hromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride,ter­fénadine, vincamine).

Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraînerdes torsades de pointe en cas d’hypokaliémie.

+ Inhibiteurs du CYP3A

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A,y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes. Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autressalicylés

Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation del’élimination des salicylés par les corticoïdes.

Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêtdu traitement par les corticoïdes.

+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointe (amiodarone, brétylium,diso­pyramide, quinidiniques, sotalol).

L’hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et unespace QT long préexistant.

Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l’espaceQT. En cas de torsade, ne pas administrer d’antiarythmique (entraînementé­lectrosystoli­que).

+ Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.

Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôlebiologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie etaprès son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,laxatifs stimulants, amphotéricine B IV).

Risque accru d’hypokaliémie par effet additif.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas dethérapeutique digitalique.

+ Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.

+ Héparines par voie parentérale

Aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à lacorticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ouen traitement prolongé supérieur à 10 jours.

L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.

+ Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,pri­midone, rifabutine, rifampicine.

Diminution des taux plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes paraugmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sontparticulière­ment importantes chez les addisoniens et en cas detransplantation.

Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie descorticoïdes pendant l’association et après arrêt de l’inducteuren­zymatique.

+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).

Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire,surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie del’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et aprèsson arrêt.

+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)

Diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué :augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celuides glucocorticoïdes.

Surveillance clinique et biologique.

+ Topiques gastro-intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium,aluminium et calcium (décrit pour la prednisolone, la déxaméthasone).

Diminution de l’absorption digestive des glucocorticoïdes.

Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes(plus de 2 heures si possible).

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs

Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

+ Interféron alpha

Risque d’inhibition de l’action de l’interféron.

+ Vaccins vivants atténués

Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque estmajoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.

Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant,les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié àla prise de corticoïdes lors du premier trimestre.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticot­hérapie à doses élevées.

II est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.

En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant lagrossesse si besoin.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique,l’a­llaitement est déconseillé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d’un traitementprolongé sur plusieurs mois :

· Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique,ré­tention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaqueconges­tive.

· Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène,inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurréna­lienne parfoisdéfinitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’undiabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularités­menstruelles.

· Troubles musculosquelet­tiques : atrophie musculaire précédée par unefaiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose,frac­tures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrosea­septique des têtes fémorales.

· Troubles digestifs : hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération dugrêle, perforations et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ontété signalées, surtout chez l’enfant.

· Troubles cutanés : acné ; purpura ; ecchymose, hypertrichose, retard decicatrisation et angio-œdème.

· Troubles neuropsychiques :

o fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;

o rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ouconfuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale).

o état dépressif à l’arrêt du traitement.

· Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte ; visionfloue (voir également rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le traitement d’un surdosage aigu comprend le lavage gastrique et ledéclenchement de vomissements, suivis d’un traitement symptomatique, sinécessaire.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : GLUCOCORTICOIDE – USAGE SYSTEMIQUE (H.Hormones non sexuelles), code ATC : H02AB01.

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluantcette spécialité sont utilisés principalement pour leur effetanti-inflammatoire.

A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métaboliqueet de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La bétaméthasone est absorbée au niveau du tractus digestif. La liaisonprotéique est de l’ordre de 60 %.

La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et éliminée par le rein.La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l’ordre de 5 heures. Lademi-vie biologique est de 36 à 54 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Glycérol (E422), sucralose, hydrogénophosphate de sodium anhydre, acidecitrique, propylène glycol (E1520), arôme orange douce Estérel*, eaupurifiée.

* Composition de l’arôme orange douce Estérel : mélange de teinture,alcoolat et huile essentielle d’orange douce.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 2 ans.

Après ouverture : 3 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon de 30 ml en verre brun de type III, fermé par un compte-gouttesconstitué d’une pipette en polypropylène et d’un ensemble joint-tétine enpoly(chlorure de vinyle).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ORGANON FRANCE

106 BOULEVARD HAUSSMANN

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 950 8 6 : 30 ml en flacon (verre brun).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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