Résumé des caractéristiques - CELESTENE 4 mg/1 ml, solution injectable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
CELESTENE 4 mg/1 ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Phosphate disodique debétaméthasone..............................................................................5,30 mg
Quantité correspondant enbétaméthasone...........................................................................4,00 mg
Pour une ampoule.
Excipient à effet notoire : sodium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
USAGE SYSTEMIQUE
Les indications sont :
· celles de la corticothérapie générale per os, lorsque la voieparentérale est nécessaire en cas d’impossibilité de la voie orale(vomissements, aspiration gastrique, troubles de la conscience).
· les affections nécessitant un effet thérapeutique rapide :
o allergiques :
§ œdème de Quincke sévère en complément des antihistaminiques,
§ choc anaphylactique en complément de l’adrénaline.
o infectieuses :
§ fièvre typhoïde sévère, en particulier avec confusion mentale,choc, coma,
§ laryngite striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
o neurologiques :
§ œdème cérébral des tumeurs, de l’hématome sous-dural et œdèmecérébral lié à un abcès à toxoplasme.
o ORL :
§ dyspnée laryngée
· prévention anténatale de la maladie des membranes hyalines : inductionde la maturation fœtale.
USAGE LOCAL
Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l’affection justifieune forte concentration locale. Toute prescription d’injection locale doitfaire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser uneprolifération bactérienne.
Ce médicament est indiqué dans les affections :
· dermatologiques : cicatrices chéloïdes
· OPH : injections péri-oculaires dans certaines atteintes inflammatoiresdu segment antérieur avec participation de l’uvée intermédiaire.
· ORL : irrigations intra-sinusiennes dans les sinusites subaiguës ouchroniques justifiant un drainage.
· rhumatologiques :
o injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose enpoussée
o injections péri-articulaires : tendinites, bursites
o injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien,maladie de Dupuytren
4.2. Posologie et mode d'administration
Cette spécialité n’est pas adaptée à l’administration par voieinhalée par nébulisateur.
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone :0,75 mg de bétaméthasone.
USAGE SYSTEMIQUE
INJECTIONS I.V. OU I.M.
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité del’affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance autraitement.
1 à 4 ampoules à répéter dans les 24 heures, selon l’état dumalade.
USAGE LOCAL
½ à 2 ampoules selon le lieu de l’injection et l’affection àtraiter.
II faut éviter que l’injection ne soit trop superficielle en raison durisque d’atrophie sous-cutanée.
L’injection ne sera répétée qu’en cas de réapparition ou depersistance des symptômes.
4.3. Contre-indications
USAGE SYSTEMIQUE
· Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situationssuivantes (il n’existe toutefois aucune contre-indication absolue pour unecorticothérapie d’indication vitale) :
o tout état infectieux à l’exclusion des indications spécifiées (voirrubrique 4.1),
o certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès,varicelle, zona),
o états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
o vaccins vivants,
o hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,
o troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours en casd’injection intramusculaire.
· Ce médicament est généralement déconseillé en association avec lesmédicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointe (voirrubrique 4.5).
USAGE LOCAL
· Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
o infection locale ou générale, ou suspicion d’infection,
o troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulanten cours,
o hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
USAGE SYSTEMIQUE
· De rares cas de réactions anaphylactoïdes/anaphylactiques avecpossibilité de choc sont survenus chez des patients traités par unecorticothérapie parentérale. Des mesures de précautions appropriées doiventêtre prises chez les patients ayant déjà présenté des réactionsallergiques aux corticoïdes.
· Une crise de phéochromocytome, pouvant être fatale, a été rapportéeaprès l’administration de corticostéroïdes systémiques. Lescorticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients pour lesquels laprésence d’un phéochromocytome est suspectée ou avérée qu’après uneévaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.
· En cas d’ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n’est pascontre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.
En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite,avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
· La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsinfectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d’une anguillulose maligne est un risque important.
Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicale,subtropicale, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique desselles et un traitement éradicateur systématique avant lacorticothérapie.
Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie.
II importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toutepossibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, encours de traitement l’apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeuxest nécessaire, s’il existe des séquelles radiologiques importantes et sil’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par larifampicine a été donné.
· L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrementadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes,insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose,myasthénie grave.
· L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenantun principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiquéslors des contrôles antidopages.
USAGE LOCAL
Des effets neurologiques graves, dont certains ayant entrainé la mort, ontété rapportés lors de l’injection épidurale de corticoïdes. Les effetsspécifiques rapportés incluent notamment : infarctus médullaire spinal,paraplégie, tétraplégie, cécité corticale et accident vasculairecérébral. Ces effets neurologiques graves ont été rapportés avec et sansl’utilisation de la fluoroscopie. La sécurité et l’efficacité del’administration épidurale de corticoïdes n’ont pas été établies et lescorticoïdes ne sont pas autorisés pour cet usage.
En l’absence de données concernant le risque de calcifications, il estpréférable d’éviter l’administration d’un corticoïde enintra-discal.
Du fait d’une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en comptecertaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, enparticulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ourépétées à court terme :
· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès,varicelle, zona),
· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
· vaccins vivants.
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsinfectieuses.
Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à courtterme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiquesd’hypercorticisme.
L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant unprincipe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lorsdes contrôles antidopages.
Précautions d’emploi
USAGE SYSTEMIQUE
Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.
Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé seraréduit.
La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements àfortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque detroubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant.
Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète etl’hypertension artérielle ne sont pas des contre‑indications mais letraitement peut entraîner leur déséquilibre. II convient de réévaluer leurprise en charge.
Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelleou de rougeole.
USAGE LOCAL
II est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.
L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, unétat psychotique, une hypertension artérielle sévère.
L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevéd’infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs deprothèse.
Ne pas injecter en intratendineux.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire).En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuelapparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique estrequis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.
Les résultats d’une étude multicentrique, randomisée et contrôléeversus placebo obtenus avec un autre corticostéroïde, l’hémisuccinate deméthylprednisolone, ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à2 semaines) et de la mortalité tardive (à 6 mois) chez les patients atteintsd’un traumatisme crânien ayant reçu de la méthylprednisolone, comparé augroupe placebo. Les causes de mortalité dans le groupe recevant laméthylprednisolone n'ont pas été établies.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par ml,c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
La teneur en sodium du diluant doit être prise en compte dans le calcul dela teneur totale en sodium de Celestene 4 mg/1 ml, solution injectable. Pourobtenir des informations détaillées sur la teneur en sodium de la solutionutilisée pour diluer Celestene 4 mg/1 ml, solution injectable, veuillez-vousréférer au Résumé des Caractéristiques du Produit du diluant utilisé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
USAGE SYSTEMIQUE
Associations déconseillées+ Médicaments donnant des torsades de pointe : astémizole, bépridil,érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride,terfénadine, vincamine.
Torsades de pointe (I’hypokaliémie est un facteur favorisant de même quela bradycardie et un espace QT long préexistant).
Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraînerdes torsades de pointe en cas d’hypokaliémie.
+ Inhibiteurs du CYP3A
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticostéroïdes.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi+ Acide acétylsalicylique par voie générale (et par extrapolation, autressalicylés)
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après son arrêt (augmentation del’élimination des salicylés par les corticoïdes).
Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêtdu traitement par les corticoïdes.
+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointe : amiodarone, disopyramide,quinidiniques, sotalol.
Torsades de pointe (l’hypokaliémie est un facteur favorisant de même quela bradycardie et un espace QT long préexistant).
Prévention de l’hypokaliémie, et, si besoin, correction ; surveillance del’espace QT. En cas de torsades, ne pas administrer d’antiarythmique(entraînement électrosystolique).
+ Anticoagulants oraux
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation. Risquehémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilitévasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.
Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôlebiologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie etaprès son arrêt.
+ Autres hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants (seuls ouassociés), laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV).
Risque accru d’hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie, avec si besoin, correction à prendreparticulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance de la kaliémie et, s’il y a lieu, ECG.
+ Héparines (voie parentérale)
Aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à lacorticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ouen traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
+ Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants : carbamazépine,phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifampicine.
Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquencessont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas detransplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie descorticoïdes pendant l’association et après arrêt de l’inducteurenzymatique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire,surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie del’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et aprèsson arrêt.
+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des concentrations plasmatiques de l’isoniazide. Mécanismeinvoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide etdiminution de celui des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
Associations à prendre en compte+ Antihypertenseurs
Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).
+ Interféron alpha
Risque d’inhibition de l’action de l’interféron.
+ Vaccins vivants atténués
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque estmajoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).
USAGE LOCAL
Les risques d’interactions des glucocorticoïdes avec d’autresmédicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans lescirconstances usuelles d’emploi. Ces risques seraient à considérer en casd’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées àcourt terme.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
USAGE SYSTEMIQUE
GrossesseChez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.
Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant,les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié àla prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticothérapie à doses élevées.
Des études ont montré un risque accru d’hypoglycémie néonatale aprèsl’administration anténatale d’une courte cure de bétaméthasone à desfemmes présentant un risque d'accouchement prématuré tardif.
II est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant lagrossesse si besoin.
AllaitementEn cas de traitement à doses importantes et de façon chronique,l’allaitement est déconseillé.
USAGE LOCAL
Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en casd’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme: avec les corticoïdes par voie systémique un léger retard de croissanceintra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a étéobservée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée. En cas detraitement à doses importantes, l’allaitement est déconseillé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
USAGE SYSTEMIQUE
De rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez despatients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale (voirrubrique 4.4). Des troubles du rythme cardiaque ont également été décrits,liés à l’administration intraveineuse.
Autres effets :
· Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique,rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaquecongestive.
· Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène,inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfoisdéfinitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’undiabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularitésmenstruelles.
· Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par unefaiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose,fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécroseaseptique des têtes fémorales.
· Troubles digestifs : hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération dugrêle, perforations et hémorragies digestives, des pancréatites aiguës ontété signalées, surtout chez l’enfant.
· Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard decicatrisation et angio-œdème.
· Troubles neuropsychiques :
o fréquemment : euphorie, insomnie, excitation.
o rarement : accès d’allure maniaque ; états confusionnels ouconfuso-oniriques, convulsions.
o état dépressif à l’arrêt du traitement.
· Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte ; visionfloue (voir également rubrique 4.4).
USAGE LOCAL
Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faiblerisque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles tauxsanguins mais le risque d’hypercorticisme (rétention hydrosodée,déséquilibre d’un diabète et d’une hypertension artérielle…) augmenteavec la dose et la fréquence des injections.
· risque d’infection locale (selon le site d’injection) :arthrites,…
· atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.Risque de rupture tendineuse en cas d’injection dans les tendons,
· arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) desurvenue précoce,
· calcifications locales,
· réactions allergiques locales et générales dont angio-œdème,
· flush : céphalées et bouffées vasomotrices peuvent survenir. Ellesdisparaissent habituellement en un jour ou deux ;
· vision floue (voir également rubrique 4.4) a été rapportée avecl’utilisation de corticoïdes (fréquence indéterminée).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
En cas de surdosage aigu, administrer un traitement symptomatiqueadapté.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : corticoïdes à usage systémique nonassociés, code ATC : H02AB01.
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant labétaméthasone sont utilisés principalement pour leur effetanti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leureffet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui del’hydrocortisone.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’absorption parentérale de la forme injectable est très rapide.
Une partie de la bétaméthasone est liée aux protéines plasmatiques, etseule la fraction libre possède une activité pharmacologique.
La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et éliminée par le rein.La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l’ordre de 5 heures ; sademi-vie biologique de 36 à 54 heures.
La bétaméthasone passe dans le lait et à travers le placenta.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Hydrogénophosphate de sodium anhydre, édétate de sodium, acidephosphorique concentré, eau pour préparation injectable.
6.2. Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.
6.3. Durée de conservation
Avant ouverture : 2 ans.
Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C et à l’abri de lalumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 ml en ampoule bouteille autocassable en verre incolore de type I.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ORGANON FRANCE
106 BOULEVARD HAUSSMANN
75008 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 946 0 7 : 1 ml en ampoule (verre), boîte de 3.
· 34009 554 330 8 8 : 1 ml en ampoule (verre), boîte de 25.
· 34009 302 367 5 8: 1 ml en ampoule (verre), boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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