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CHLORHYDRATE DE LIDOCAINE RENAUDIN 10 mg/ml, solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CHLORHYDRATE DE LIDOCAINE RENAUDIN 10 mg/ml, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CHLORHYDRATE DE LIDOCAINE RENAUDIN 10 mg/mL, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate de lidocaïne....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........10,66 mg

Quantité correspondant à chlorhydrate de lidocaïne anhydre......­.............­.............­.............­......10,00 mg

Pour 1 mL.

Excipient à effet notoire : sodium.

Une ampoule de 5 mL contient 50 mg de chlorhydrate de lidocaïne.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Le chlorhydrate de lidocaïne est une solution anesthésique locale destinéeà l'anesthésie régionale chez les adultes et les enfants de plus de1 an.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

En dehors de l'anesthésie locale par infiltration, la lidocaïne devra êtreuniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentésdans les techniques d'anesthésie loco-régionale.

La forme, la concentration utilisée varient en fonction de l'indication etde l’objectif à atteindre, de l'âge et de l'état pathologique dupatient.

Le niveau d’anesthésie obtenu est habituellement fonction de la dosetotale administrée. La dose à injecter dépend de la technique d'anesthésiepour laquelle le produit est utilisé.

Les patients âgés ou fragilisés peuvent être plus sensibles auxposologies standards, avec une augmentation du risque et de la sévérité desréactions toxiques sur le système nerveux central et sur le systèmecardio­vasculaire. Néanmoins, il n’est pas recommandé de diminuer la dose delidocaïne car cela pourrait entraîner une anesthésie insuffisante.

Adulte et enfant de plus de 12 ans

· Anesthésie locale par infiltration : la dose maximale ne doit pasdépasser 200 mg. Pour des doses plus élevées, il est recommandé de recouriraux formes adrénalinées.

· Anesthésie régionale (caudale, péridurale, plexique, tronculaire) : ladose maximale ne doit pas dépasser 400 mg. Pour des doses supérieures, il estrecommandé de recourir aux formes adrénalinées. Les formes les plusconcentrées augmentent l'intensité du bloc moteur. En obstétrique, pourl'anesthésie péridurale il est recommandé de diminuer la dose de moitié.

Pour l’analgésie obstétricale une solution de concentration inférieureou égale à 10 mg/mL devra être utilisée ; en revanche, dans le cadre del’anesthésie pour césarienne une concentration supérieure à 10 mg/mLdevra être utilisée.

· Infiltrations péri et intra-articulaires et infiltrations sympathiques :la dose maximale ne doit pas dépasser 200 mg.

Les doses recommandées de lidocaïne à 10 mg/mL chez l’adulte sontindiquées dans le tableau 1.

TABLEAU 1. Posologies recommandées chez l’adulte

Technique

Chlorhydrate de lidocaïne

Concentration (mg/ml)

Vol (ml)

Dose totale (mg)

Anesthésie par infiltration

10 20

0,5 – 20 0,25 – 10

5 – 200 5 – 200

Anesthésie par blocs nerveux périphériques, par ex.:

Bloc intercostal – par segment

10 20

3 – 5 (max. 40) 1,5 – 2,5 (max. 20)

30 – 50 (max. 400 pour tous les segments) 30 – 50 (max. 400 pour tousles segments)

Anesthésie paracervicale – de chaque côté

10 20

10 5

100 100

Anesthésie paravertébrale

10 20

20 10

200 au total 200 au total

Bloc cervical

10 20

20 – 40 10 – 20

200 – 400 200 – 400

Bloc lombaire

10 20

20 – 40 10 – 20

200 – 400 200 – 400

Anesthésie/anal­gésie péridurale, par ex.: Bloc péridural

Anesthésie chirurgicale

10 20

20 – 40* 10 – 20

200 – 400 200 – 400

Obstétrique:

Anesthésie pour césarienne

20

10 – 20

200 – 400

Analgésie obstétricale

10

20

200

Bloc caudal

10 20

20 – 40* 10 – 20

200 – 400 200 – 400

* volume non recommandé en injection péridurale (augmentation de lapression intracrânienne pour des volumes supérieurs à 30 mL).

Population pédiatrique : enfant de 1 à 12 ans

Pour éviter toute toxicité systémique, la concentration efficace la plusfaible et la dose efficace la plus faible doivent toujours être utilisées.

· Infiltration locale et anesthésie régionale (péridurale, caudale,plexique, tronculaire) : la dose maximale recommandée se situe entre 2 et7 mg/kg suivant la technique utilisée.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité au chlorhydrate de lidocaïne, aux anesthésiques locauxà liaison amide ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

· Patients atteints de porphyries récurrentes.

· Administration par voie intraveineuse aux concentrations supérieures à5 mg/mL.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Comme d’autres anesthésiques loco-régionaux, la lidocaïne doit êtreutilisée avec précaution chez les patients souffrant des affections suivantes: épilepsie, hypovolémie, bloc auriculo-ventriculaire ou troubles de laconduction, bradycardie ou insuffisance respiratoire.

De même, la lidocaïne doit être utilisée avec précaution chez lespatients présentant une porphyrie en rémission ainsi que chez les patientsporteurs asymptomatiques des gènes mutants responsables des porphyries.

La lidocaïne est métabolisée par le foie et doit être administrée avecprécaution chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique. La demi-vieplasmatique de la lidocaïne peut être prolongée en cas de diminution dudébit sanguin hépatique lors d’une insuffisance cardiaque etcirculatoire.

Les métabolites de la lidocaïne peuvent s’accumuler en casd’insuffisance rénale.

Un matériel complet de réanimation doit toujours être disponible lors del’administration d’anesthésiques locaux.

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à1 mmol par ampoule de 5 mL, c'est-à-dire « sans sodium ».

Des cas de chondrolyse ont été rapportés chez des patients recevant uneperfusion continue intra-articulaire d’anesthésiques locaux enpost-opératoire. La majorité des cas rapportés de chondrolyse impliquaitl’ar­ticulation de l’épaule. Le mécanisme exacte de cette atteinte resteencore inconnu mais est probablement multifactoriel.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments anti-arythmiques

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques.

L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter uneffet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent trèsdélicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle del’ECG. L’association d’anti-arythmiques donnant des torsades de pointes(amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, saufcas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirablescar­diaques.

L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l’ECG.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Amiodarone

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne, avecpossibilité d’effets indésirables neurologiques et cardiaques, pardiminution de son métabolisme hépatique par l’amiodarone.

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne. Si besoin, adaptation de la posologie de lalidocaïne pendant le traitement par amiodarone et après son arrêt.

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentration­splasmatiques de lidocaïne avec possibilité d’effets indésirablesne­urologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de lalidocaïne).

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne pendant l’association et après l’arrêt dubêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.

+ Cimétidine

Avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à800 mg/j : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avecrisque d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (inhibition dumétabolisme hépatique de la lidocaïne).

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de la lidocaïne ; s’il y a lieu, adaptation de la posologie dela lidocaïne pendant le traitement par la cimétidine et aprèsson arrêt.

+ Fluvoxamine

Augmentation des concentrations plasmatiques de la lidocaïne avecpossibilités d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminutionde la clairance hépatique de la lidocaïne).

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de la lidocaïne pendant et après l’arrêt de l’association­.Adaptation si besoin, de la posologie de la lidocaïne.

Associations à prendre en compte

+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque

Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Ne pas utiliser dans un bloc paracervical en anesthésie obstétricale, enraison d'un risque d'hypertonie utérine avec retentissement néonatal(hypoxie).

La lidocaïne peut être utilisée au cours de la grossesse quel qu'en soitle terme. En effet, les données cliniques sont rassurantes et les donnéesexpéri­mentales n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif oufœtotoxique.

Allaitement

L'allaitement est possible au décours d’une anesthésie locorégionaleavec de la lidocaïne.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Selon la dose administrée, les anesthésiques locorégionaux peuvent avoirun effet très modéré sur les fonctions mentales et peuvent altérertempora­irement la mobilité et la coordination des mouvements.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables dus à la lidocaïne doivent être différenciésdes effets physiologiques dus au bloc lui même (hypotension, bradycardie) ainsique des effets directs (lésion neurologique) ou indirects (abcès péridural)dus à l'introduction de l'aiguille.

La survenue d'un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage. Lesréactions toxiques, témoins d'un surdosage en anesthésique local, peuventapparaître dans deux conditions: soit immédiatement, par un surdosage relatifdû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par unsurdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantité d'anesthésique.Ces réactions toxiques sont de deux ordres cardiovasculaires etneurologiques.

Les réactions cardiovasculaires sont de type dépresseur, et peuvent êtrecaractérisées par une hypotension, une dépression myocardique, unebradycardie voire même un arrêt cardiaque.

Les réactions du Système Nerveux Central (SNC) sont de type excitateur et/ou dépresseur. Les premiers symptômes de toxicité sont des sensationsd'é­tourdissement, un engourdissement des lèvres et de la langue, desbourdonnements d'oreille, un dysfonctionnement de l'audition et une dysarthrie.D'autres symptômes subjectifs du SNC comportent une désorientation et dessensations de somnolence. Les signes objectifs de toxicité du SNC sontgénéralement excitateurs et comprennent frissons, contractions musculaires ettremblements impliquant au départ les muscles du visage et les parties distalesdes extrémités. Finalement, des convulsions généralisées de type « grandmal » apparaissent. Si une dose très importante est administrée, les premierssignes d'excitation du SNC (activité épileptoïde) sont rapidement suivisd'une dépression généralisée du SNC (dépression respiratoire puis arrêtrespiratoire).

Les réactions allergiques sont extrêmement rares. Elles peuvent êtrecaractérisées par des lésions cutanées, de l'urticaire, un œdème ou desréactions anaphylactoïdes. La détection de la sensibilité par un test de lapeau reste non prédictive.

La fréquence relative des signalements de ces effets indésirables est lasuivante :

Fréquence

Système

Effets

Commun: (> 1/100 à < 1/10)

Circulatoire

Hypotension, bradycardie (essentiellement lors d'une anesthésiepéri­durale)

Rare: (> 1/10 000 à < 1/1000)

Circulatoire

Dépression myocardique ou arrêt cardiaque (provoqué par un surdosageabsolu ou relatif).

SNC

Perte de conscience ou convulsions généralisées (surdosage)

Général

Réactions allergiques, et dans les cas les plus graves, chocanaphylactique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le traitement d'un patient présentant des signes de toxicité systémiqueconsiste à traiter les convulsions et assurer une ventilation adéquate avec del'oxygène, si nécessaire par ventilation (respiration) assistée oucontrôlée. Chez l'adulte, lorsque des convulsions apparaissent, elles doiventêtre rapidement traitées par injection intraveineuse de thiopental (2 à4 mg/kg) ou benzodiazépines à action courte (diazépam 0,1 mg/kg oumidazolam 0,05 mg/kg). La succinylcholine intraveineuse (50 à 100 mg) peutêtre utilisée pour assurer une relaxation musculaire à condition que leclinicien soit capable d'effectuer une intubation endotrachéale et de prendreen charge un patient complètement paralysé.

Après arrêt des convulsions et lorsqu'une ventilation pulmonaire adaptéeest assurée, aucun autre traitement n'est habituellement nécessaire.Ce­pendant, en cas d'hypotension, un vasopresseur doit être administré par voieintraveineuse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Anesthésiques locaux, Code ATC:N01BB02

(N : système nerveux central)

La lidocaïne provoque une perte réversible des sensations en empêchant ouen diminuant la conduction des signaux nerveux sensoriels à proximité de leursite d'action; le premier site d'action étant la membrane cellulaire. Lalidocaïne bloque la conduction en réduisant ou en empêchant l'augmentatio­nimportante et transitoire de la perméabilité au sodium des membranesexci­tables, perméabilité normalement produite par une légère dépolarisationdes membranes. Cette action est due à son interaction directe avec les canauxsodiques potentiel-dépendants, le principal mécanisme d'action impliquantpro­bablement une interaction avec un ou plusieurs sites de liaison plusspécifiques à l'intérieur du canal sodique.

En général, les petites fibres nerveuses, en particulier les fibres nonmyélinisées, sont plus facilement bloquées par un anesthésique local parceque la longueur critique au-delà de laquelle un signal peut se transmettre estplus courte que dans les grandes fibres. Pour la même raison, la récupérationest plus rapide dans les petites fibres. La lidocaïne a une durée d'activitéinter­médiaire, de 60 à 120 minutes après infiltration locale et anesthésiepar blocage nerveux.

En plus de leur activité anesthésique locale, la lidocaïne et lessubstances analogues peuvent agir sur le fonctionnement de certains organes danslesquels il y a une conduction ou une transmission de signaux nerveux, (tels quesystème nerveux central ou système cardiovasculaire).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption et distribution

La lidocaïne est facilement absorbée à partir des sites d'injection, dontle muscle, et à partir du tractus gastro-intestinal, des muqueuses et de lapeau lésée; elle est faiblement absorbée à travers une peau intacte. Aprèsune dose intraveineuse, les concentrations plasmatiques baissent rapidement avecune demi-vie initiale inférieure à 30 minutes et une demi-vie d'éliminationde une à deux heures.

La fixation de la lidocaïne aux protéines plasmatiques est de l'ordre de66%. La lidocaïne traverse le placenta et la barrière hémato-encéphalique etest excrétée dans le lait maternel.

La lidocaïne traverse le placenta par diffusion et atteint le fœtus enquelques minutes. Le rapport de concentration sérique fœtal/maternel estd'environ 0,5–0,7 après administration péridurale. Après infiltrationpé­rinéale ou anesthésie paracervicale, des concentrations plus élevées ontété mesurées dans la veine ombilicale.

Métabolisme et excrétion

La lidocaïne est éliminée principalement par métabolisation au niveauhépatique. Celle-ci consiste essentiellement en une désalkylation mettant enjeu le cytochrome P 450.

Les principaux métabolites formés sont le MEGX(mono-éthyl-glycine-xylidine) et le GX (glycine-xylidine). Chez cesmétabolites ont également une activité anesthésique locale.

La formation de ces métabolites est médiée spécifiquement par deuxisoenzymes du cytochrome P 450, le CYP1A2 et CYP3A4.

Chez l'homme, environ 75 % de xylidine sont excrétés dans les urines sousforme de 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline.

Seulement 3 % de la lidocaïne inchangée est retrouvée dans lesurines.

Après anesthésie péridurale chez la mère, la demi-vie d'élimination dela lidocaïne chez le nouveau-né est d'environ 3 heures; après infiltrationpé­rinéale ou anesthésie paracervicale, la lidocaïne est détectable dans lesurines du nouveau-né pendant au moins 48 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études de toxicité aiguë ont été réalisées chez différentesespèces animales. Les signes de toxicité étaient des symptômes de toxicitédu SNC comportant des crises convulsives conduisant au décès. Chez l’homme,les premiers signes toxiques (symptômes cardiovasculaires et neurologiques,cri­ses convulsives) ont été observés avec des concentrations plasmatiquescom­prises entre 5 μg/mL et 10 μg/mL.

Des études in vitro ont montré que l’utilisation de doses élevées,presque toxiques du métabolite 2,6-xylidine présent chez le rat etéventuellement chez l’homme, peut provoquer des effets mutagènes. Le testd’Ames réalisé avec la lidocaïne a donné des résultats négatifs.

Dans une étude de carcinogénicité à long terme, réalisée chez le rat,avec exposition transplacentaire et traitement postnatal pendant deux ans àdoses très élevées de 2,6-xylidine, des tumeurs malignes et bénignes,notamment dans la cavité nasale, ont été mises en évidence. Ces résultatspourraient avoir une signification en clinique. Par conséquent, la lidocaïnene doit pas être utilisée à dose élevée de façon prolongée.

Des études de toxicité des fonctions de reproduction réalisées chez lerat n’ont mis en évidence aucun effet tératogène. La seule observation aété une réduction du poids fœtal ; des effets comportementaux ont étérapportés dans la progéniture des rates ayant reçu pendant la gestation unedose voisine de la dose maximale recommandée chez l’homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, solution d'hydroxyde de sodium, eau pour préparationsin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

2 ans

Dès l’ouverture de l’ampoule : le produit doit être utiliséimmédi­atement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Ampoule de verre incolore (type I) de 5 mL ; boîte de 1, 5, 10, 20, 30,50 ou 100

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE RENAUDIN

ZONE ARTISANALE ERROBI

ITXASSOU

64250 CAMBO LES BAINS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 348 579 4 2 : 5 mL en ampoule (verre); boîte de 1.

· 34009 348 580 2 4 : 5 mL en ampoule (verre); boîte de 5.

· 34009 348 581 9 2 : 5 mL en ampoule (verre); boîte de 10.

· 34009 348 582 5 3 : 5 mL en ampoule (verre); boîte de 20.

· 34009 348 583 1 4 : 5 mL en ampoule (verre); boîte de 30.

· 34009 561 176 0 4 : 5 mL en ampoule (verre); boîte de 50.

· 34009 561 175 4 3 : 5 mL en ampoule (verre); boîte de 100.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le siteInternet de l’ANSM.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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