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CILOXAN 0,3 %, pommade ophtalmique - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CILOXAN 0,3 %, pommade ophtalmique

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CILOXAN 0,3 %, pommade ophtalmique

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ciprofloxacine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...0,30 g

sous forme de chlorhydrate deciprofloxaci­ne...........­.............­.............­.............­.............­..........0,35 g

Pour 100 g.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Pommade ophtalmique

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

CILOXAN 0,3 %, pommade ophtalmique est indiqué chez les adultes et lesenfants à partir de l’âge de 1 an.

Traitement antibactérien local des infections oculaires sévères(conjon­ctivites sévères, kératites, ulcères cornéens et abcès de cornée)dues à des germes sensibles à la ciprofloxacine.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes et enfants à partir de l’âge de 1 an :

· Abcès cornéens : appliquer un ruban de 1,25 cm dans le cul-de-sacconjonctival de l’œil toutes les 1 ou 2 heures, même pendant la nuit,pendant 2 jours, puis toutes les 4 heures pendant les 12 jours suivants.

· Conjonctivites, kératites, ulcères cornéens : appliquer un ruban de1,25 cm dans le cul-de-sac conjonctival trois fois par jour pendant 2 jours,puis 2 fois par jour pendant les 5 jours suivants.

Les schémas posologiques peuvent être adaptés selon l’appréciation dumédecin.

Chez le sujet âgé

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire.

Mode d’administration

Voie ophtalmique

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, à un autre médicament de lafamille des quinolones ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

Allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Générales :

Utilisation par voie ophtalmique uniquement.

Des réactions d’hypersensibilité graves et parfois fatales (chocanaphylac­tique), dont certaines survenant après l’administration de lapremière dose, ont été observées chez des patients traités par quinolonesadmi­nistrées par voie générale. Certaines réactions étaient accompagnéesde collapsus cardio-vasculaire, perte de connaissance, fourmillements, œdèmepharyngé ou facial, dyspnée, urticaire et démangeaisons. Le traitement doitêtre interrompu dès les premiers signes d’éruption cutanée ou de touteautre réaction d’hypersensibilité.

Des réactions graves d'hypersensibilité aiguë à la ciprofloxacine peuventnécessiter un traitement d'urgence immédiat. Une oxygénothérapie et uneassistance respiratoire doivent être administrées lorsque cela estcliniquement indiqué.

Comme toutes les présentations pharmaceutiques d’antibiotique, uneutilisation prolongée peut favoriser une émergence ou une sélection debactéries résistantes ou le développement de champignons. En cas desurinfection, un traitement approprié doit être initié.

Des tendinites et ruptures de tendons peuvent survenir avec un traitementsys­témique par fluoroquinolone comme la ciprofloxacine, en particulier chez lesujet âgé et chez ceux traités simultanément par des corticostéroïdes. Parconséquent, CILOXAN doit être interrompu au premier signe de tendinite.

Liées à la pommade :

L’utilisation de cette pommade ophtalmique doit tenir compte d’un risquede passage rhinopharyngé pouvant contribuer à l’émergence et à ladiffusion de la résistance bactérienne.

Il peut exister une résistance croisée entre quinolones.

Il n’existe pas d’expérience clinique chez l’enfant de moins de1 an.

L'utilisation de CILOXAN 0,3 %, pommade ophtalmique chez les nouveau-nésatteints de conjonctivite néo-natale n'est pas recommandée car il n'a pasété évalué chez ces patients. Ces nouveau-nés devraient recevoir untraitement approprié.

Le port de lentilles de contact est déconseillé lors du traitement d'uneinfection oculaire. Par conséquent, les patients doivent éviter de porter deslentilles de contact pendant le traitement avec CILOXAN 0,3 %, pommadeophtalmique.

Lors de l’application, ne pas toucher l’œil, les paupières oud’autres surfaces avec l’extrémité du tube.

Chez les patients avec ulcère cornéen et nécessitant une administration­fréquente de CILOXAN, des précipités blancs (résidus de médicament) ontété observés mais ceux-ci disparaissent lors de la poursuite du traitementpar CILOXAN. Le précipité n'empêche pas de continuer à utiliser CILOXAN etn'entrave pas le processus clinique de guérison.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

Compte tenu de la faible concentration systémique de la ciprofloxacine à lasuite d’une administration topique oculaire du produit, des interactionsmé­dicamenteuses sont peu probables.

L’efficacité d’une pommade ophtalmique peut être perturbée parl’instillation concomitante d’un collyre. En cas de traitement concomitantpar d’autres produits ophtalmiques par voie locale, il convient d’attendre5 minutes avant leur instillation. La pommade ophtalmique doit être appliquéeen dernier.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a peu ou pas de données sur l'utilisation de CILOXAN chez les femmesenceintes. Les études chez l’animal avec la ciprofloxacine n'indiquent pasd'effets directs nocifs sur la reproduction.

L'exposition systémique à la ciprofloxacine après une utilisation topiqueest faible. Par mesure de précaution, il est préférable d'éviterd’utiliser CILOXAN pendant la grossesse, sauf si le bénéfice thérapeutique­attendu est plus important que le risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement

La ciprofloxacine est excrétée dans le lait maternel après administratio­norale. On ignore si la ciprofloxacine est excrétée dans le lait maternel à lasuite d’une administration topique oculaire ou auriculaire. Un risque pourl’enfant allaité ne peut pas être exclu.

Par conséquent, CILOXAN est contre-indiqué pendant l’allaitement.

Fertilité

Les études permettant d’évaluer l’effet de l’administration topiquede ciprofloxacine sur la fertilité n'ont pas été effectuées chez l’Homme.L’admi­nistration orale chez l’animal n'indique pas d'effets directs nocifssur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

CILOXAN 0,3 %, pommade ophtalmique n’a aucun effet ou un effetnégligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.

Une vision floue provisoire ou d’autres troubles visuels peuvent diminuerl’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En cas devision floue survenant lors de l’instillation, le patient doit attendre que savision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d’utiliser unemachine.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Lors des essais cliniques, les effets indésirables les plus fréquemmentrap­portés ont été : gêne oculaire, dysgueusie et dépôts cornéenssurvenant chez environ 6%, 3% et 3% des patients, respectivement.

Liste tabulée des effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors des essaiscliniques avec CILOXAN et sont classés selon la convention suivante : trèsfréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à < 1/10), peu fréquents(≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10000 à <1/1000), très rares(<1/10000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés dans l’ordre décroissant de gravité.

Les effets indésirables suivants ont été signalés lors de l'utilisationo­culaire de CILOXAN:

Classe de système d’organe

Effets indésirables

Terme préféré MedDRA (v. 15.1)

Affections du système immunitaire

Rare : hypersensibilité

Affections du système nerveux

Peu fréquent : maux de tête

Rare : vertiges

Affections oculaires

Fréquent : dépôts cornéens, gêne oculaire, hyperémie oculaire

Peu fréquent : kératopathie, kératite ponctuée, infiltrats cornéens,coloration cornéenne, photophobie, baisse de l’acuité visuelle, œdème dela paupière, vision floue, douleur oculaire, sécheresse oculaire, gonflementdes yeux, prurit oculaire, sensation de corps étrangers dans les yeux,larmoiement augmenté, écoulement oculaire, formation de croûtes sur le bordde la paupière, exfoliation de la paupière, œdème conjonctival, érythèmede la paupière

Rare : toxicité oculaire, kératite, conjonctivite, affection de la cornéeet de l'épithélium cornéen, diplopie, hypoesthésie oculaire, asthénopie,orgelet, irritation oculaire, inflammation oculaire, hyperhémiecon­jonctivale

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Rare : douleurs auriculaires

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare : hypersécrétion des sinus paranasaux, rhinite

Affections gastro-intestinales

Fréquent : dysgueusie

Peu fréquent : nausées

Rare : diarrhée, douleurs abdominales

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : dermatite

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Rare : intolérance au médicament

Investigations

Rare : tests biologiques anormaux

D’autres effets indésirables identifiés à partir de la surveillancepost-commercialisation sont présentés ci-dessous. Les fréquences ne peuventpas être estimées sur la base des données disponibles.

Classe de système d’organe

Effets indésirables

Terme préféré MedDRA (v. 15.1)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Troubles tendineux

Description de certains effets indésirables :

Effets locaux :

Avec les fluoroquinolones administrées localement, éruption cutanée(généra­lisé), épidermolyse toxique, dermatite exfoliative, syndrome deStevens Johnson et urticaire sont très rarement observés. Dans des casisolés, une vision floue, une baisse de l’acuité visuelle, et des résidusde médicaments ont été observés avec la ciprofloxacine administrée par voieophtalmique.

Effets systémiques :

Des réactions d’hypersensibilité graves et parfois fatales (chocanaphylac­tique), dont certaines survenant après l’administration de lapremière dose, ont été observées chez des patients traités par quinolonesadmi­nistrées par voie générale. Certaines réactions étaient accompagnéesde collapsus cardiovasculaire, perte de connaissance, fourmillements, œdèmepharyngé ou facial, dyspnée, urticaire et démangeaisons.

Des ruptures des tendons de l'épaule, de la main, du tendon d'Achille, oud'autres tendons nécessitant une intervention chirurgicale ou entraînant uneinvalidité prolongée ont été rapportées chez des patients recevant desfluoroquinolones par voie systémique. Les études et l’expériencepost-commercialisation de l’administration systémique des fluoroquinolo­nesindiquent que le risque de ces ruptures est augmenté chez les patients traitéspar corticostéroïdes, en particulier chez les patients âgés, et dans le casoù le tendon est soumis à un stress élevé, y compris le tendond'Achille.

Une phototoxicité sévère à modérée a été observée chez des patientstraités par quinolones administrées par voie générale. Toutefois, lesréactions phototoxiques à la ciprofloxacine sont peu fréquentes.

Population pédiatrique

La sécurité d’emploi et l’efficacité de CILOXAN 0,3 %, pommadeophtalmique ont été évaluées chez 103 enfants âgés de 1 à 12 ans.Aucune réaction indésirable grave n’a été observée chez ces patients.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas d’application locale excessive, rincer abondamment avec del’eau tiède.

En raison des caractéristiques de cette préparation, aucun effet toxiquen’est à prévoir avec un surdosage oculaire de ce produit, ni en casd'ingestion accidentelle du contenu d'un flacon.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRES ANTI-INFECTIEUX, code ATC :S01AX13.

La ciprofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la familledes quinolones, du groupe des fluoroquinolones. Son activité est fortementbacté­ricide par inhibition de l’ADN-gyrase bactérienne empêchant lasynthèse de l’ADN chromosomique bactérien.

SPECTRE D’ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :

S £ 1 mg/l et R > 2 mg/l.

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en Europe estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en Europe (> 10 %) (valeursextrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus anthracis

Staphylococcus méticilline-sensible

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter baumannii

6 – 93 %

Bordetella pertussis

Campylobacter

0 – 80 %

Citrobacter freundii

0 – 26 %

Enterobacter cloacae

0 – 13 %

Escherichia coli

0 – 10 %

Haemophilus influenzae

Klebsiella oxytoca

Klebsiella pneumoniae

2 – 13 %

Legionella

Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis)

Morganella morganii

Neisseria

Pasteurella

Proteus mirabilis

0 – 10 %

Proteus vulgaris

Providencia

10 – 65 %

Pseudomonas aeruginosa

1 – 45 %

Salmonella

Serratia

0 – 21 %

Shigella

Vibrio spp.

Yersinia

Anaérobies

Mobiluncus

Peptostreptococcus

25 – 30 %

Propionibacterium acnes

5 – 10 %

Autres

Mycoplasma hominis

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram positif

Corynebacteria

Streptococcus

Streptococcus pneumoniae

Autres

Mycoplasma pneumoniae

Catégories

Fréquence de résistance acquise en Europe (> 10 %) (valeursextrêmes)

ESPECES RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Enterococci

Listeria monocytogenes

Nocardia asteroides

Staphylococcus méticilline-résistant*

Anaérobies

A l’exception de Mobiluncus,

Peptostreptococcus et Propionibacterium acnes

Autres

Ureaplasma urealyticum

* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30% à 50%de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

Bacillus anthracis : une étude conduite sur un modèle d'infectionex­périmentale du charbon, effectuée par inhalation de spores de Bacillusanthracis chez le singe Rhésus, montre que l'antibiothérapie commencéepréco­cement après exposition, évite la survenue de la maladie si letraitement est poursuivi jusqu'à ce que le nombre de spores persistantes dansl'organisme tombe au-dessous de la dose infectante.

Mycobactéries atypiques : la ciprofloxacine a in vitro une activitémodérée sur certaines espèces de mycobactéries : Mycobacterium tuberculosis,My­cobacterium fortuitum, moindre sur Mycobacterium kansasii, et encore moindresur Mycobacterium a­vium.

Résistance croisée

Il existe une résistance croisée in vitro entre la ciprofloxacine et lesautres fluoroquinolones. Etant donné le mécanisme d’action, il n’existepas en général de résistance croisée entre la ciprofloxacine et les autresclasses d’antibactériens.

Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de laciprofloxacine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, lesconcentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentration­splasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique desconcentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuventmodifier l’activité de l’antibiotique et sur la stabilité du produitin situ.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

D’après les données obtenues après administration de ciprofloxacine sousforme collyre

Chez l’homme

La pénétration dans la cornée est aux alentours de 5 µg/g après1 goutte/heure pendant 10 heures, et augmente aussi fortement avec lamultiplication des doses (173 µg/g après 1 goutte toutes les 15 minutespendant 4 heures) et avec l’abrasion de la cornée (900 µg/g).

La cinétique dans les larmes montre un taux de 16 µg/ml 4 heures après1 goutte de ce produit chez le volontaire sain.

Les concentrations sériques maximales moyennes ne sont pas plus élevées(2,6 ng/ml) lors de l’administration intensive dans les ulcères de cornéeque lors de l’administration à la posologie des conjonctivites (2,4 ng/ml).Ces taux correspondent au 1/1000 des taux sériques après administration d’uncomprimé de ciprofloxacine à 500 mg.

Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible chez l’enfant.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de toxicité par administrations réitérées réalisées chez lerat et le singe, d’une durée maximale de 13 à 26 semaines respectivement,ont mis en évidence des modifications typiques de certains tubules rénauxprovoquées par la présence de cristaux. Ceux-ci étant observés chezl’animal dans des conditions maximalisées de doses et spécifiques de pH, lasurvenue des atteintes rénales est peu probable chez l’homme dans lesconditions d’utilisation thérapeutiques.

Les données non cliniques issues des études conventionnelles degénotoxicité, de cancérogénèse et de tératogénèse n’ont pas mis enévidence de risque particulier.

Dans la plupart des espèces étudiées, la ciprofloxacine et d’autresquinolones administrées par voie orale ont provoqué des arthropathies chez lesjeunes animaux. Le degré d’impact sur le cartilage dépendait de l’âge,des espèces et de la posologie. A la dose de 30 mg/kg, l’effet de laciprofloxacine sur les articulations était minime.

Une étude d’un mois évaluant l’administration oculaire deciprofloxacine 3 mg/ml, chez de jeunes chiens n’a pas montré de lésionarticulaire. Aussi n’y-a-t-il pas de signes précliniques suggérant que laforme ophtalmique puisse avoir des effets sur les articulations.

Aucune survenue de cataracte n’a été rapportée dans les étudestoxicolo­giques.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Paraffine liquide, vaseline

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

Après première ouverture : 1 mois

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25° C.

Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

3,5 g en tube (Aluminium verni) avec embout polyéthylène et bouchonà vis.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

A la fin du traitement, le reste du tube doit être jeté et ne doit pasêtre conservé en vue d’une réutilisation.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

NOVARTIS PHARMA S.A.S.

8–10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

92500 RUEIL-MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 359 227 7 9: 3,5 g en tube (Aluminium verni).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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