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CITALOPRAM TEVA SANTE 20 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CITALOPRAM TEVA SANTE 20 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CITALOPRAM TEVA SANTE 20 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Citalopram...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............20 mg

Sous forme de bromhydrate de citalopram

Pour un comprimé pelliculé sécable.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Episodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés).

· Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés)

Chez l'adulte

20 à 40 mg par jour.

La posologie minimale efficace est de 20 mg par jour et sera utilisée commedose de départ. Une augmentation pourra se faire en fonction de la réponseclinique individuelle jusqu'à 40 mg par jour, dose maximale.

Durée du traitement

L’effet antidépresseur apparaît habituellement après 2 à 4 semainesde traitement.

Le traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d’unépisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de 6 mois) afin deprévenir les risques de rechute.

Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie

Chez l’adulte

La posologie recommandée est de 20 à 30 mg par jour. Le traitement doitêtre débuté à dose faible, 10 mg par jour la première semaine avantd’augmenter la dose jusqu’à 20 mg par jour. La posologie peut êtreaugmentée jusqu’à un maximum de 40 mg par jour en fonction de la réponseclinique individuelle.

Durée du traitement

Le traitement sera prolongé plusieurs mois. Une étude clinique faitapparaître que l’efficacité maximale est atteinte à 3 mois de traitementet que la réponse est maintenue pendant toute la durée du traitement

Personnes âgées de plus de 65 ans

La posologie initiale chez le sujet âgé correspond à la moitié de laposologie habituellement recommandée, soit 10–20 mg par jour. La posologiemaximum recommandée chez le sujet âgé est de 20 mg/jour.

Enfants et adolescents (< 18 ans)

Le citalopram ne doit pas être utilisé pour traiter l’enfant etl’adolescent de moins de 18 ans.

Insuffisance hépatique

Une posologie initiale de 10 mg par jour est recommandée pendant les deuxpremières semaines de traitement chez les patients présentant une insuffisancehé­patique légère à modérée. En fonction de la réponse individuelle, laposologie pourra être augmentée à 20 mg par jour. La vigilance est de misechez les patients présentant une fonction hépatique sévèrement réduite etl’augmentation posologique sera particulièrement prudente (voirrubrique 5.2).

Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en cas d'insuffisance­rénale légère ou modérée. La prudence est recommandée chez les patientsprésentant une insuffisance rénale sévère (ClCR inférieure à 30 ml/min),(voir rubrique 5.2).

Métaboliseurs lents CYP2C19

Une posologie initiale de 10 mg par jour est recommandée pendant les deuxpremières semaines de traitement chez les patients métaboliseurs lents duCYP2C19. En fonction de la réponse individuelle, la posologie pourra êtreaugmentée à 20 mg par jour (voir rubrique 5.2).

Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement

L’arrêt brutal doit être évité. Lors de l’arrêt de traitement parcitalopram, la posologie sera réduite progressivement sur une période d’aumoins une à deux semaines afin de diminuer le risque de symptômes liés àl’arrêt du traitement (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômesinto­lérables apparaissent après une diminution de la dose ou à l’arrêt dutraitement, le retour à la dose précédemment prescrite pourra êtreenvisagé. Le médecin pourra ultérieurement reprendre la décroissancepo­sologique, mais de façon plus progressive.

Mode d’administration

Les comprimés de citalopram peuvent être administrés en une seule prisejournalière à n'importe quel moment de la journée, indépendamment de laprise alimentaire.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS être prescrit dans les cas suivants :

· hypersensibilité au citalopram ou à l’un des excipients mentionnés àla rubrique 6.1 ;

· insuffisance rénale sévère avec clairance de la créatinine inférieureà 20 ml/min, en l'absence de données ;

· association aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) en raison durisque de syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.5) ;

· le citalopram ne doit pas être administré aux patients recevant desinhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (y compris la sélégiline à unedose journalière supérieure à 10 mg/jour). Le citalopram ne doit pas êtreadministré pendant 14 jours après l'arrêt d'un IMAO irréversible ou pendantle temps spécifié dans les mentions légales d'un IMAO réversible aprèsl'arrêt de celui-ci.

Les IMAO ne doivent pas être administrés pendant sept jours aprèsl’arrêt du citalopram.

· association avec le pimozide (voir rubrique 4.5) ;

· association avec le linézolide, sauf si une surveillance étroite et uncontrôle de la pression artérielle sont possibles (voir rubrique 4.5) ;

· chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital del’intervalle QT ;

· association avec un autre médicament qui pourrait entraîner unallongement du QT (voir section 4.5.).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Traitement des personnes âgés et des patients présentant une insuffisancerénale et une insuffisance hépatique, voir rubrique 4.2.

Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans

L’utilisation du citalopram est déconseillée chez les enfants etadolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire(ten­tatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalemen­tagressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plusfréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants etadolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités parplacebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter estnéanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillanceat­tentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, onne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant etl’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développementcog­nitif et comportemental.

Anxiété paradoxale

Certains patients souffrant de trouble panique peuvent présenter uneexacerbation des symptômes anxieux en début de traitement par antidépresseur­.Cette réaction paradoxale s’estompe généralement au cours des 2 premièressemaines de traitement. Il est donc conseillé de débuter le traitement àfaible dose afin de réduire le risque de survenue de cet effet anxiogène (voirrubrique 4.2).

Hyponatrémie

De rares cas d’hyponatrémie, probablement dus à une sécrétioninap­propriée de l’hormone antidiurétique (SIADH) ont été décrits avec lesISRS. Cette hyponatrémie disparaît généralement à l’arrêt du traitement.Les femmes âgées semblent être plus à risque.

Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique

La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires,d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risquepersiste jusqu’à l’obtention d’une rémission significative­.L’améliorati­on clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines detraitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’àl’obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que lerisque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

Les autres troubles psychiatriques dans lesquels le citalopram est prescritpeuvent également être associés à un risque accru de comportementsu­icidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisodedépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnéespour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc êtreappliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ouceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter letraitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidairesou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’unesurveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essaiscliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresse­urschez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré uneaugmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients demoins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant unplacebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux àhaut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrementau début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leurentourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenued’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/compor­tementssuicida­ires et tout changement anormal du comportement et de prendreimmédi­atement un avis médical si ces symptômes survenaient.

Akathisie/agitation psychomotrice

L’utilisation des ISRS/IRSNa a été associée au développement d’uneakathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme désagréable oupénible et un besoin de bouger souvent, ainsi que par une impossibilité àrester assis ou debout tranquillement. Ces troubles surviennent le plus souventau cours des toutes premières semaines de traitement. Une augmentation deposologie peut être préjudiciable aux patients ayant développé cessymptômes.

Episodes maniaques

Une phase maniaque peut survenir chez les patients atteints de troublesbipolaires. Le citalopram doit être interrompu en cas d’accès maniaque.

Convulsions

Les convulsions sont un risque potentiel avec les traitementsan­tidépresseurs. Le citalopram devra être interrompu chez tout patientprésentant des convulsions. Le citalopram devra être évité chez les patientsprésentant une épilepsie instable. En cas d’épilepsie contrôlée, unesurveillance particulière des patients est recommandée. Le citalopram doitêtre interrompu en cas d’augmentation de la fréquence des convulsions.

Diabète

Un traitement par ISRS chez les patients diabétiques peut perturberl’équ­ilibre glycémique. Un ajustement posologique de l’insuline ou desantidiabétiques oraux peut s’avérer nécessaire.

Syndrome sérotoninergique

Des rares cas de syndromes sérotoninergiques ont été décrits chez lespatients traités par ISRS. Des symptômes tels qu’une agitation, destremblements, des myoclonies et une hyperthermie peuvent indiquer la survenued’un tel syndrome. Le traitement par citalopram devra être interrompuimmé­diatement et un traitement symptomatique instauré.

Traitements sérotoninergiques

L’association du citalopram à des traitements sérotoninergiques tels quele sumatriptan ou autres triptans, les opioïdes (tels que tramadol,bupré­norphine), l’oxytriptan et le tryptophane doit être évitée.

Hémorragie

Des cas de saignements cutanés, tels que des ecchymoses, des anomalies dutemps de saignement, des hémorragies gynécologiques, des saignementsgastro-intestinaux, et d’autres saignements cutanés ou muqueux ont étédécrits avec les ISRS (voir rubrique 4.8). La prudence est recommandée, enparticulier chez les patients traités par des traitements connus pour altérerla fonction plaquettaire ou tout autre médicament connu pour augmenter lerisque hémorragique, ou chez les patients avec des antécédents de troubleshémorra­giques (voir rubrique 4.5).

Les ISRS et IRSNA peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum(voir rubriques 4.6, 4.8).

E.C.T. (électroconvul­sivothérapie)

En raison du peu de données cliniques disponibles sur l'administrati­ond’un ISRS simultanément à une électroconvul­sivothérapie, la prudence estrecommandée.

Millepertuis

La prise concomitante de préparations à base de plantes contenant dumillepertuis (Hypericum perforatum) peut entraîner une augmentation de lafréquence des effets indésirables. Par conséquent, le citalopram et lespréparations à base de plante contenant du millepertuis ne doivent pas êtreadministrés de façon concomitante.

Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement

L’apparition de symptômes de sevrage lors de l’arrêt du traitement estfréquente, particulièrement si l’arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Dansune étude clinique de prévention des récidives, les effets indésirablesren­contrés lors de l’arrêt du traitement surviennent chez environ 40 % despatients versus 20 % des patients qui continuent le traitement parcitalopram.

Le risque de survenue de symptômes liés à l’arrêt du traitement peutdépendre de plusieurs facteurs, dont la durée du traitement, la posologie etl’importance relative de la diminution de dose. Les réactions les plussouvent rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, perturbationssen­sorielles (incluant paresthésies et sensations de choc électrique),trou­bles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ouanxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, hypersudation,cép­halées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilitéet troubles visuels.

Généralement, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée,cependant, ils peuvent être d’intensité sévère chez certains patients. Ilssurviennent généralement durant les tous premiers jours d’arrêt detraitement, mais de très rares cas ont été rapportés chez des patients quiavaient par inadvertance oublié une prise.

Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs ets’estompent habituellement en moins de 2 semaines, bien qu’ils puissent seprolonger dans certains cas (2 ou 3 mois, voire plus). Il est par conséquentrecom­mandé de diminuer progressivement les doses de citalopram sur une périodede plusieurs semaines ou mois, selon les impératifs du patient (voirrubrique 4.2).

Psychoses

Le traitement des patients psychotiques souffrant d'épisodes dépressifspeut entraîner une exacerbation des symptômes psychotiques.

Allongement de l'intervalle QT

Il a été démontré que le citalopram entraîne un allongementdose-dépendant de l’intervalle QT. Des cas d’allongement de l’intervalleQT et d’arythmie ventriculaire, incluant des torsades de pointes, ont étérapportés depuis sa commercialisation, en particulier chez les femmes et lespatients présentant une hypokaliémie, un allongement de l’intervalle QTpré-existant ou d’autres pathologies cardiaques (voir rubriques 4.3, 4.5,4.8 et 5.1).

La prudence est recommandée chez les patients souffrant de bradycardie ouayant eu un infarctus du myocarde récent ou souffrant d’une insuffisancecar­diaque non compensée.

Des anomalies électrolytiques comme une hypokaliémie ou unehypomagnésémie augmentent le risque d’arythmie et doivent être corrigéesavant de débuter un traitement par le citalopram.

Si un patient présentant une pathologie cardiaque stabilisée est traitépar le citalopram, un contrôle de l’électrocardi­ogramme (ECG) doit êtreenvisagé avant de débuter le traitement.

Si des signes d’arythmie cardiaque apparaissent pendant le traitement parle citalopram, le traitement doit être arrêté et un ECG doit êtreeffectué.

Glaucome à angle fermé

Les ISRS dont le citalopram peuvent avoir un effet sur la taille de lapupille à l’origine d’une mydriase. Cet effet mydriatique peut entrainer unrétrécissement de l’angle de l’œil résultant en une pressionintra-oculaire élevée et un glaucome à angle fermé, principalement chez lespatients prédisposés. Le citalopram devra par conséquent être utilisé avecprécaution chez les patients présentant un glaucome à angle fermé ou ayantdes antécédents de glaucome.

Dysfonction sexuelle

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine(IS­RS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ounorépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonctionsexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont lessymptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS/IRSNont été rapportés.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

INTERACTIONS PHARMACODYNAMIQUES Médicaments à l’origine d’un syndrome sérotoninergique

Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu àun syndrome sérotoninergique justifiant l’arrêt immédiat du traitement.

Ces médicaments sont essentiellement représentés par :

· le linézolide,

· le bleu de méthylène,

· le millepertuis,

· la péthidine et le tramadol,

· la plupart des antidépresseurs,

· la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine,

· certains tricycliques (clomipramine, amitriptyline, imipramine,tri­mipramine),

· les mixtes (venlafaxine, milnacipran, sibutramine),

· avec indications d’autres que la dépression : atomoxétine,du­loxétine, oxitriptan),

· les IMAO, essentiellement non sélectifs, voire lesIMAO-A sélectifs.

Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l’apparition(é­ventuellement brutale) simultanée ou séquentielle, d’un ensemble desymptômes pouvant nécessiter l’hospitalisation voire entraînerle décès.

Ces symptômes peuvent être d'ordre :

· neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie),

· moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité,hype­ractivité),

· végétatifs (hypo- ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie,su­eurs, éventuellemen­t coma),

· digestif (diarrhée).

Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dansla prévention de l’apparition de ce syndrome.

Associations contre-indiquées

+ IMAO irréversibles

L'administration concomitante de citalopram et d'inhibiteurs de la monoamineoxydase (IMAO) peut entraîner des effets indésirables sévères, y compris unsyndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.3).

Des cas de réactions sévères et parfois fatales ont été rapportés chezdes patients traités par des ISRS en association avec un IMAO y compris lasélégiline (IMAO irréversible), les IMAOs réversibles linézolide etmoclobémide et chez les patients ayant récemment interrompu un traitement parISRS et ayant débuté un traitement par un tel IMAO.

Les symptômes d'une interaction avec un IMAO comprennent : agitation,trem­blements, myoclonies et hyperthermie.

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée,tachy­cardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.

Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début dutraitement par le citalopram, et d'au moins une semaine entre l'arrêt ducitalopram et le début du traitement par l'IMAO.

+ Allongement de l’intervalle QT

Aucune étude pharmacocinétique et pharmacodynamique entre le citalopram etdes traitements allongeant l’intervalle QT n’a été réalisée. Un effetcumulatif du citalopram et de ces traitements ne peut pas être exclu. Uneadministration concomitante de citalopram et de traitements allongeantl’in­tervalle QT, comme des antiarythmiques des groupes IA et III, desantipsychotiques (par exemple les phénothiazines, le pimozide,l’ha­lopéridol), les antidépresseurs tricycliques, certains agentsanti-microbiens (par exemple sparfloxacine, moxifloxacine, érythromycine IV,pentamidine, traitements antipaludiques en particulier l’halofantrine),cer­tains antihistaminiques (astémizole, mizolastine), etc est donccontre-indiquée.

+ Pimozide

L’administration concomitante d’une dose unique de pimozide 2 mg chezdes sujets traités avec du citalopram racémique 40 mg/jour pendant 11 joursa entraîné une augmentation de l’ASC (aire sous la courbe) et de la Cmax depimozide, bien que cela n’ait pas été systématiquement noté dans lesétudes. L’administration concomitante de pimozide et de citalopram entraîneun allongement moyen de l’intervalle QTc d’approximativement 10 msec. Dufait de cette interaction observée avec de faibles doses de pimozide,l’ad­ministration concomitante de citalopram et de pimozide estcontre-indiquée.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées

+ IMAO-A réversibles y compris linezolide et bleu de méthylène

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique* (cf. supra).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique trèsétroite. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Sélégiline (IMAO-B sélectifs)

Une étude d'interaction pharmacocinéti­que/pharmacody­namique avecadministration concomitante de citalopram (20 mg par jour) et sélégiline(10 mg par jour) (IMAO-B sélectif) n'a pas démontré d'interaction­cliniquement significative.

L'utilisation concomitante de citalopram et de sélégiline (à des dosessupérieures à 10 mg par jour) est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*.

+ Médicaments sérotoninergiques

Lithium et tryptophane

Aucune interaction pharmacodynamique n’a été observée dans les étudescliniques où le citalopram a été administré de façon concomitante à dulithium. Cependant, une potentialisation des effets a été rapportée lors del’administration concomitante d’ISRS et de lithium ou de tryptophane,jus­tifiant des précautions d’emploi lors de telles associations. Unesurveillance clinique régulière du taux de lithium doit être réalisée.

L’administration concomitante à des médicaments sérotoninergiques (telsque le tramadol, la buprénorphine et le sumatriptan) peut entraînerl’au­gmentation des effets 5-HT associés. En attendant la disponibilité dedonnées complémentaires, l’utilisation concomitante de citalopram etd’agonistes du 5-HT, tels que le sumatriptan et les autres triptans, n’estpas recommandée (voir rubrique 4.4).

+ Millepertuis (voie orale) (inducteur enzymatique)

Des interactions pharmacodynamiques entre les ISRS et les préparations àbase de plante contentant du millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent seproduire, entraînant une augmentation des effets indésirables (voir rubrique4.4). Les interactions pharmacocinétiques n’ont pas été étudiées.

Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en débutd'association.

+ Hémorragie

La prudence est recommandée chez les patients traités simultanément avecdes anticoagulants, des médicaments qui modifient la fonction plaquettaire,tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), l’acideacétyl­salicylique, le dipyridamol, et la ticlopidine ou les autres traitements(ex. antipsychotiques atypiques,) pouvant augmenter le risque hémorragique(voir rubrique 4.4).

+ E.C.T. (électroconvul­sivothérapie)

Il n’existe pas d’études cliniques permettant d’établir les risqueset les bénéfices de l’utilisation combinée del’électrocon­vulsivothérapie et du citalopram (voir rubrique 4.4).

+ Alcool

Aucune interaction pharmacodynamique ou pharmacocinétique n’est attendueentre le citalopram et l’alcool. Néanmoins, l’association citalopram etalcool est déconseillée.

+ Médicaments entraînant un allongement du QT ou unehypokaliémi­e/hypomagnésé­mie

La prudence est recommandée lors de l’utilisation concomitante detraitements qui allongent l’intervalle QT ou qui induisent unehypokaliémi­e/hypomagnésé­mie car ils augmentent le risque d'arythmie maligne(voir rubrique 4.4).

+ Médicaments qui abaissent le seuil épileptogène

Les ISRS peuvent abaisser le seuil épileptogène. La prudence estrecommandée lors de l’administration d’un traitement qui abaisse le seuilépileptogène (ex. les antidépresseurs [, ISRS], les neuroleptiques[phé­nothiazines, thioxanthènes, et butyrophénones], la méfloquine, lachloroquine, les fluoroquinolones, le bupropion et le tramadol).

+ Anticoagulants oraux

Augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risquehémorragique.

Surveillance clinique et, le cas échéant, contrôle plus fréquent del'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’anticoagulant oral pendantle traitement par le citalopram et à son arrêt.

+ Antidépresseurs imipraminiques

Augmentation des concentrations plasmatiques de l’antidépresse­urimipraminique avec risque de convulsions et fréquence accrue des effetsindésirables.

En cas d’association, surveillance clinique accrue et, si nécessaire,adap­tation posologique.

Associations à prendre en compte

+ IMAO-B (rasagiline, selegiline)

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.

+ Autres médicaments hyponatrémiants

Majoration du risque d’hyponatrémie.

+ Cyproheptadine

Risque de diminution de l’efficacité de l’antidépresseur.

+ Tramadol

Risque d’apparition de convulsions et/ou d’un syndrome sérotoninergi­que*(cf. supra).

INTERACTIONS PHARMACOCINETIQUES

La biotransformation du citalopram en déméthylcitalopram est réalisée parle biais du CYP2C19 (environ 38 %), le CYP3A4 (environ 31 %) et le CYP2D6(environ 31 %), isozymes du système de cytochromes P450. Le citalopram étantmétabolisé par plusieurs CYP signifie que l’inhibition de sabiotransformation est moins probable car l’inhibition d’une enzyme peutêtre compensée par une autre. Par conséquent, la co-adminsitration decitalopram avec d’autres médicaments a un faible risque d’entraîner uneinteraction médicamenteuse pharmacocinétique.

+ Alimentation

L’absorption et les autres propriétés pharmacocinétiques du citalopramne sont pas modifiées par la prise d’aliments.

Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique ducitalopram :

L’administration avec le kétoconazole (puissant inhibiteur du CYP3A4) nemodifie pas la pharmacocinétique du citalopram.

Une étude d’interaction pharmacocinétique entre le lithium et lecitalopram n’a pas montré d’interaction pharmacocinétique (voir aussiplus haut).

+ Cimétidine

La cimétidine (un inhibiteur enzymatique connu) entraîne une légèreaugmentation du taux moyen à l'équilibre de citalopram. Par conséquent laprudence est recommandée lors de l'administration de citalopram en associationavec la cimétidine. L’administration concomitante d’escitalopram(l’é­nantiomère actif du citalopram) et d’oméprazole (un inhibiteur duCYP2C19), a raison de 30 mg une fois par jour, a provoqué une augmentationmodérée (environ 50 %) des concentrations plasmatiques de l’escitalopram.Dès lors, il convient de faire preuve de prudence en cas d’utilisation­concomitante avec des inhibiteurs du CYP2C19 (p. ex. oméprazole, ésomeprazole,flu­conazole, fluvoxamine, lansoprazole, ticlopidine) ou de cimétidine. Unediminution de la dose de citalopram peut s’avérer nécessaire en fonction dela surveillance des effets indésirables durant le traitement concomitant (voirrubrique 4.4).

+ Métoprolol

La prudence est de rigueur lorsque le citalopram est co-administré avec desmédicaments principalement métabolisés par le CYP2D6 et qui ont un indexthérapeutique étroit par exemple le flécainide, la propafenone et lemétoprolol (utilisés dans l’insuffisance cardiaque), ou avec certainsmédicaments agissant sur le SNC et principalement métabolisés par le CYP2D6,par exemple. Les antidépresseurs comme la desipramine, la clomipramine et lanortriptyline ou des antipsychotiques tels que la rispéridone, la thioridazineet l’halopéridol. Une adaptation posologique pourrait être justifiée.

Bien que l’administration concomitante avec le métoprolol ait doublé lesconcentrations plasmatiques du métoprolol, elle n’a pas accru de manièrestatis­tiquement significative l’effet du métoprolol sur la tensionartérielle ni sur le rythme cardiaque.

Effets du citalopram sur la pharmacocinétique des autres médicaments

Au cours d’une étude d’interaction­pharmacocinéti­que/pharmacody­namique chez des volontaires sains,l’adminis­tration concomitante de citalopram et de métoprolol (un substrat duCYP2D6) a montré un doublement des concentrations de métoprolol, mais sansaugmentation statistiquement significative des effets du métoprolol sur lapression artérielle et le rythme cardiaque chez le volontaire sain. La prudenceest toutefois recommandée lors de l’administration concomitante demétoprolol et citalopram. Un ajustement de posologie peut êtrenécessaire.

Le citalopram et le déméthylcitalopram sont des inhibiteurs négligeablesdes CYP2C9, CYP2E1 et CYP3A4, et sont seulement faibles inhibiteurs des CYP1A2,CYP2C19 et CYP2D6 en comparaison aux autres ISRS, connus comme inhibiteurssig­nificatifs.

+ Lévomépromazine, digoxine, carbamazépine

Aucune modification ou seulement des modifications mineures sans importanceclinique ont été observées lors de l’administration de citalopram avec dessubstrats du CYP1A2 (clozapine et théophylline), du CYP2C9 (warfarine), duCYP2C19 (imipramine et méphénytoïne), du CYP2D6 (spartéine, imipramine,ami­triptyline, rispéridone) et du CYP3A4 (warfarine, carbamazépine (et sonmétabolite l’époxyde de carbamazépine) et le triazolam).

Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre lecitalopram et la lévomépromazine ou la digoxine (à noter que le citalopramn’induit pas et n’inhibe pas la glycoprotéine P).

+ Desipramine, imipramine

Au cours d’une étude pharmacocinétique, aucun effet n’a été observéà n’importe quelle concentration de citalopram ou d’imipramine, bien que laconcentration de desipramine, le métabolite primaire de l’imipramine aitété augmentée. Lorsque la desipramine est associée au citalopram, uneaugmentation de la concentration plasmatique a été observée. Une réductiondes doses de desipramine peut être nécessaire.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène.

Des données publiées chez la femme enceinte (plus de 2500 naissance­sexposées pendant la grossesse) ne montrent pas de toxicité malformativefœtale. Cependant, le citalopram ne doit pas être utilisé pendant lagrossesse sauf s'il est clairement nécessaire et après avoir évalué lerapport bénéfice/risque.

Les nouveau-nés doivent être surveillés en conséquence si le traitement aété poursuivi jusqu'à un stade tardif de la grossesse, en particulier autroisième trimestre. Un arrêt brutal au cours de la grossesse doitêtre évité.

Les symptômes suivants ont été rapportés chez les nouveau-nés aprèsutilisation de IRS/INRS en fin de grossesse: détresse respiratoire, cyanose,apnée, convulsions, température instable, difficultés d'alimentation,vo­missements, hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblement,tré­mulation, irritabilité, léthargie, pleurs constants, somnolence, troublesdu sommeil. Ces symptômes peuvent traduire soit la survenue d'une imprégnationsé­rotoninergique soit la survenue d'un sevrage. Dans la majorité des cas, lescomplications débutent immédiatement ou rapidement (< 24 heures) aprèsl'accouche­ment.

Des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation d'ISRS pendantla grossesse, en particulier en fin de grossesse, pourrait augmenter le risqued'hyper­tension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né. Lerisque observé a été environ de 5 cas pour 1000 grossesses. Dans lapopulation générale, le risque d'HTAP est de 1 à 2 cas pour1000 grossesses.

Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru(moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite àune exposition aux ISRS/IRSNA dans le mois précédant la naissance (voirrubriques 4.4, 4.8).

Allaitement

Le citalopram est excrété dans le lait maternel. On estime que lenourrisson allaité recevra environ 5 % de la dose maternelle quotidiennecalculée en fonction du poids (en mg/kg). Aucun événement, ou desévénements mineurs uniquement, ont été observés chez les nourrissons. Lesdonnées existantes sont cependant insuffisantes pour évaluer le risque pourl’enfant. La prudence est recommandée.

Fertilité

Des données chez l’animal ont montré que le citalopram pourrait affecterla qualité du sperme (voir rubrique 5.3.).

Des cas rapportés chez l’homme traité par ISRS ont montré que l’effetsur la qualité du sperme est réversible.

L’impact sur la fécondité humaine n’a pas été observé àce jour.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le citalopram a une influence mineure ou modérée sur la capacité àconduire des véhicules ou à utiliser des machines. Les médicamentspsycho­actifs peuvent réduire la capacité de jugement et la réaction auxsituations d’urgence. Les patients doivent être informés de ces effets etalertés sur la possibilité d’altération de conduite des véhicules etd’utilisation des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables observés durant le traitement par citalopram sonten général d’intensité peu sévère et transitoires et sont plusfréquemment observés durant la première voire les deux premières semaines dutraitement et s'estompent par la suite en intensité et en fréquence.

Pour les effets indésirables suivants, il a été noté un effetdose-dépendant : augmentation de la transpiration, bouche sèche, insomnie,somno­lence, diarrhée, nausées et fatigue.

Le tableau illustre le pourcentage d’effets indésirables observés lorsd'un traitement par ISRS et/ou par citalopram chez ≥ 1% des patients dans lecadre d’études en double aveugle contrôlées versus placebo ou depuis lacommerciali­sation.

Les fréquences sont ainsi définies : très fréquent (≥ 1/10), fréquent(≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) ou fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classes de Systèmes organes

Fréquence

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Thrombocytopénie.

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Hypersensibilité.

Réaction anaphylactique.

Affections endocriniennes

Fréquence indéterminée

Sécrétion inappropriée d’ADH.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Diminution de l’appétit,

diminution du poids.

Peu fréquent

Augmentation de l’appétit,

augmentation du poids.

Rare

Hyponatrémie.

Fréquence indéterminée

Hypokaliémie.

Affections psychiatriques

Fréquent

Agitation, baisse de la libido, anxiété, nervosité, confusion, anorgasmiechez la femme, rêves anormaux.

Peu fréquent

Agression, dépersonnalisation, hallucinations, manie.

Fréquence indéterminée

Attaque de panique, bruxisme, impatience, troubles du sommeil, idéessuicidaires, comportements suicidaires1.

Affections du système nerveux

Très fréquent

Somnolence, insomnie, céphalées.

Fréquent

Tremblements, paresthésie, étourdissements, difficulté d’attention.

Peu fréquent

Syncope.

Rare

Convulsions type grand mal, dyskinésie, pertubation du goût.

Fréquence indéterminée

Convulsions, syndrome sérotoninergique, syndrome extrapyramidal, akathisie,mou­vements anormaux.

Affections oculaires

Peu fréquent

Mydriase.

Fréquence indéterminée

Troubles visuels.

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Fréquent

Acouphènes.

Affections cardiaques

Peu fréquent

Bradycardie (chez les patients ayant une fréquence cardiaque basse),tachycardie.

Fréquence indéterminée

Allongement du QT2.

Arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointe.

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée

Hypotension orthostatique.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Bâillements.

Peu fréquent

Epistaxis.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Sécheresse buccale, nausées.

Fréquent

Diarrhée, vomissements, constipation.

Fréquence indéterminée

Hémorragies gastro-intestinales (incluant des rectorragies).

Affections hépatobiliaires

Rare

Hépatite.

Fréquence indéterminée

Tests de la fonction hépatique anormaux.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquent

Hypersudation

Fréquent

Prurit.

Peu fréquent

Urticaire, alopécie, rash, purpura, photosensibilité.

Fréquence indéterminée

Ecchymoses, angioedème.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Myalgie, arthralgie.

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent

Rétention urinaire

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquent

Chez l’homme : impuissance, troubles de l’éjaculation.

Peu fréquent

Chez la femme : ménorragie

Fréquence indéterminée

Chez la femme : métrorragie, hémorragie du post-partum3

Chez l’homme : priapisme, galactorrhée.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Fatigue

Peu fréquent

Œdème

Rare

Pyrexie

Nombre de patients ayant reçu citalopram / placebo = 1346 / 545

1 Des cas d’idées suicidaires et de comportements suicidaires ont étérapportés au cours du traitement par citalopram ou peu après l’arrêt dutraitement (voir rubrique 4.4)

3* Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRSet IRSNA (voir rubriques 4.4, 4.6).

Fractures osseuses

Des études épidémiologiques, réalisées principalement chez des patientsâgés de 50 ans et plus, montrent un risque accru de fractures osseuses chezles patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (ISRS) ou des antidépresseurs tricycliques. Le mécanismeconduisant à ce risque est inconnu.

2 Allongement de l’intervalle QT

Des cas d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire­sincluant des torsades de pointes ont été rapportés depuis lacommerciali­sation, en particulier chez les femmes et les patients présentantune hypokaliémie, un allongement de l’intervalle QT pré-existant oud’autres pathologies cardiaques (voir rubriques 4.3, 4.5 et 5.1).

Ont été retrouvés, en monothérapie ou lors d'associations avec d'autrespsycho­tropes :

· de rares cas d’ecchymoses, d’hémorragies gynécologiques, desaignements gastro-intestinaux ou autres saignements cutanéo-muqueux.

· très rarement : syndrome sérotoninergique en association (voirrubrique 4.5)

· de très rares cas d’élévation des enzymes hépatiques etd’exceptionnelles hépatites cytolytiques, cholestatiques ou mixtes ont étérapportées lors d’un traitement par le citalopram.

Des cas d'hyponatrémie réversibles à l'arrêt du traitement et pouvant serévéler par une confusion voire une crise convulsive ont été observésnotamment chez le sujet âgé.

Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement

L’arrêt du traitement par citalopram (particulièrement lorsqu’il estbrutal) conduit habituellement à la survenue de symptômes liés à cet arrêt.Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes : sensationsver­tigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies et sensations de chocélectrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses),agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion,hyper­sudation, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle,i­rritabilité et troubles visuels. Généralement, ces événements sontd’intensité légère à modérée et sont spontanément résolutifs,né­anmoins, ils peuvent être d’intensité sévère et/ou se prolonger chezcertains patients. Il est donc conseillé lorsqu’un traitement par citalopramn’est plus nécessaire, de diminuer progressivement les doses (voir rubriques4.2 et 4­.4).

Par ailleurs, certains effets indésirables sont liés à la nature même dela maladie dépressive :

· levée de l’inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;

· inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques ;

· réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques ;

· manifestations paroxystiques d’angoisse.

Effets indésirables observés dans les essais cliniques dans l’épisodedépressif majeur chez l’enfant et l’adolescent

Des effets indésirables psychiatriques ont été rapportés dans les essaiscliniques menés avec le citalopram dans l’épisode dépressif majeur del’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans. Ces effets indésirables,no­tamment comportement de type suicidaire (incluant tentative de suicide etidées suicidaires) et agitation, rappellent ceux observés avec les autres ISRSet pourraient traduire un effet stimulant du citalopram.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Toxicité

Les données cliniques sur le surdosage en citalopram sont limitées etcomprennent souvent un surdosage concomitant en plusieurs médicaments et/oualcool. Des cas mortels de surdosage en citalopram ont été rapportés avec lecitalopram seul. Cependant, la majorité des cas comprenait un surdosageconco­mitant en plusieurs médicaments.

Symptômes

Les symptômes suivants ont été rapportés en cas de surdosage avec lecitalopram : convulsion, tachycardie, somnolence, allongement de l’intervalleQT, coma, vomissements, tremblements, hypotension, arrêt cardiaque, nausées,syndrome sérotoninergique, agitation, bradycardie, sensations vertigineuses,bloc de branche, allongement du complexe QRS, hypertension et mydriase, torsadesde pointe, stupeur, sueurs, cyanose, hyperventilation, et arythmie auriculaireet ventriculaire.

Traitement

On ne connaît pas d’antidote spécifique du citalopram. Le traitement doitêtre symptomatique. L’administration de charbon activé, de laxatifsosmotiques (tels que le sulfate de sodium) et le lavage gastrique doivent êtreenvisagés. Si la conscience est altérée le patient devra être intubé. Lasurveillance médicale portera sur les constantes vitales et sur la fonctioncardiaque.

Un contrôle de l’électrocardi­ogramme est recommandé en cas desurdosage chez des patients souffrant d’insuffisance cardiaqueconges­tive/bradyaryt­hmie, chez des patients utilisant des traitementsallon­geant l’intervalle QT ou chez des patients présentant une insuffisancemé­tabolique (par exemple une insuffisance hépatique).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIDEPRESSEUR / INHIBITEUR SELECTIF DE LARECAPTURE DE LA SEROTONINE, code ATC : N06AB04.

Le citalopram est un inhibiteur puissant de la recapture de la sérotonine(5-HT).

Le citalopram est l'inhibiteur le plus sélectif de la recapture de lasérotonine connu à ce jour.

Le citalopram est pratiquement dépourvu d’effet sur la recapture de lanoradrénaline (NA), de la dopamine (DA) et de l'acide gamma aminobutyriqu­e(GABA).

Le citalopram n'a pratiquement pas d'affinité pour les récepteurs 5 HT2,α1-adrénergiques, histaminergiques H1, cholinergiques (muscariniques). Parailleurs, le citalopram n'a également pratiquement pas d'affinité pour lesrécepteurs 5 HT1A, dopaminergiques D1 et D2, α2– et ß-adrénergiques,ben­zodiazépiniqu­es et opioïdes.

Cette sélectivité du citalopram pourrait expliquer la faible incidence decertains effets indésirables du citalopram.

Il n'y a pas de phénomène de tolérance induit par les traitements à longterme avec le citalopram.

Tout comme les antidépresseurs tricycliques, les antidépresseur­ssérotoninergi­ques et les IMAO, le citalopram diminue la quantité de sommeilparadoxal et augmente le pourcentage des phases de sommeil profond.

Bien que le citalopram n'ait pas d'affinité pour les récepteursmor­phiniques, il potentialise l'effet anti-nociceptif des analgésiques centrauxcommunément utilisés.

Chez l'homme, le citalopram ne diminue pas les fonctions cognitives(fon­ctions intellectuelles) ni les performances psychomotrices. Il a très peuou pas d'effet sédatif, même en association avec l'alcool.

Le citalopram n'a pas réduit le flux salivaire lors d'une étude aprèsadministration unique à des volontaires sains. Par ailleurs, dans toutes lesétudes menées chez des volontaires sains, les paramètres cardio-vasculairesn'ont pas été significativement modifiés.

Dans une étude en double aveugle, contrôlée versus placebo chez le sujetadulte sain, l’allongement moyen de l’intervalle QTcF (correction selon laformule de Fridericia) par rapport à la valeur initiale était de 7,5 msec (IC90 % 5,9–9.1) à la dose de 20 mg par jour et de 16,7 msec (IC 90 %15,0–18.4) à la dose de 60 mg par jour (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5,4.8 et 4.9).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L'absorption est rapide (Tmax proche de 4 heures), presque complète etindépendante de la prise alimentaire.

La biodisponibilité par voie orale est de l'ordre de 80 %.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est inférieure à 80 % pour lecitalopram et ses principaux métabolites.

Biotransformation

Tous les métabolites actifs du citalopram et notamment ledidémethylci­talopram sont également des inhibiteurs de la recapture de lasérotonine, bien que moins puissants que la molécule-mère.

Les concentrations plasmatiques de citalopram inchangé restentprédomi­nantes.

Élimination

La demi-vie d'élimination est d'environ 33 heures.

Il n'y a pas d'accumulation des concentrations plasmatiques dans la gamme dedoses recommandées.

L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 1 à2 semaines.

Le citalopram est principalement éliminé par voie hépatique (85 %), 15 %étant éliminé par voie rénale.

Chez les patients âgés de plus de 65 ans

Le temps de demi-vie est allongé et les valeurs des clairances sontdiminuées.

Chez les insuffisants hépatiques

Le citalopram est éliminé plus lentement chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique.

La demi-vie du citalopram est environ deux fois plus longue, et lesconcentrations plasmatiques du citalopram 2 fois plus élevées à l'étatd'équilibre, pour une dose donnée, par rapport aux concentrations atteinteschez des patients ayant une fonction hépatique normale.

Chez les insuffisants rénaux

Après administration unique d'une dose de 20 mg de citalopram,l'é­limination est plus lente chez les patients ayant une insuffisance rénalelégère ou modérée, sans que cela n'entraîne une modification importante desparamètres pharmacocinétiques du citalopram.

Actuellement, il n'y a pas d'information disponible sur le devenir despatients ayant une insuffisance rénale sévère qui seraient traités, au longcours, par le citalopram (clairance de la créatinine < 20 mL/min).

5.3. Données de sécurité préclinique

Le citalopram a une faible toxicité aiguë.

Dans les études de toxicité chronique aucun élément préjudiciable àl'usage thérapeutique n'a été observé.

Lors des expérimentations chez l'animal, le citalopram ne s'est pas montrétératogène et n'a pas modifié la gestation ou la périnatalité. De trèsfaibles concentrations de citalopram passent cependant dans le lait (voirrubrique 4.6).

Des données chez l'animal ont montré que le citalopram induit uneréduction de l'index de fertilité et de l'index de grossesse, du nombred'implan­tations et du sperme anormal à des niveaux d'exposition largementsupérieurs à ceux atteints dans l'espèce humaine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : mannitol, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre,stéarate de magnésium.

Pelliculage : hypromellose (E464), macrogol 6000, dioxyde de titane(E171).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 20, 28, 30, 56, 100 ou 120 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100–110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 363 932 3 3 : 10 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 363 934 6 2 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 363 935 2 3 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 363 936 9 1 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 363 937 5 2 : 56 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 565 170 7 7 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 565 171 3 8 : 120 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

A compléter ultérieurement par le titulaire

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

A compléter ultérieurement par le titulaire

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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