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CLARADOL CAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé effervescent - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CLARADOL CAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé effervescent

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CLARADOL CAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé effervescent.

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Paracétamol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.500 mg

Caféine......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......50 mg

Pour un comprimé effervescent.

Excipient(s) à effet notoire : sodium, saccharose, glucose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé effervescent

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modéréeet/ou des états fébriles.

4.2. Posologie et mode d'administration

Mode d'administration

Voie orale.

Boire immédiatement après dissolution complète du comprimé effervescentdans un grand verre d’eau.

Posologie

RESERVE A L’ADULTE ET A L’ENFANT DE PLUS DE 50 KG (A PARTIR DE15 ANS) en raison de la présence de caféine.

La posologie usuelle est de 1 à 2 comprimés effervescents à 500 mg, àrenouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum.

Il n’est généralement pas nécessaire de dépasser 3 grammes deparacétamol par jour, soit 6 comprimés effervescents.

Cependant, en cas de douleurs plus intenses, la posologie maximale peut êtreaugmentée jusqu’à 4 grammes par jour, soit 8 comprimés effervescents parjour. Toujours respecter un intervalle de 4 heures entre les prises.

Doses maximales recommandées : voir rubrique 4.4 Mises en garde.

Fréquence d'administration

Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleuret/ou de fièvre : chez l’adulte, elles doivent être espacées de 4 heuresminimum.

Insuffisance rénale

En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinineinfé­rieure à 10 ml/min), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour, soit6 comprimés effervescents.

4.3. Contre-indications

Ce médicament n'est pas adapté à l'enfant (moins de 15 ans) en raison desa teneur en caféine.

Hypersensibilité au paracétamol, ou à l'un des excipients mentionnés àla rubrique 6.1.

Insuffisance hépatocellulaire sévère (score de Child-Pugh > 9).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamoldans la composition d’autres médicaments.

Doses maximales recommandées :

Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg (à partir de 15 ans), LADOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voirrubrique 4.9).

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomal­tase.Ce médicament contient de la maltodextrine (source de glucose). Son utilisationest déconseillée chez les patients présentant un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose.

Précautions d'emploi

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 422 mg parcomprimé effervescent. A prendre en compte chez les patients suivant unrégime hyposodé strict. En raison de la présence de caféine, ce médicamentpeut entraîner une insomnie, il ne doit pas être pris en fin de journée

Liées à la présence de paracétamol:

En raison de son hépatotoxicité, le paracétamol ne doit pas être utiliséà des doses ou pendant une durée plus importante que celles recommandées. Uneutilisation sur une durée plus longue que recommandée peut entrainer desséquelles hépatiques sévères, comme une cirrhose hépatique. Un surdosageaigu ou chronique peut conduire à une hépatotoxicité sévère,excepti­onnellement d’issue fatale (voir rubrique 4.9).

Les patients souffrant de pathologies hépatiques ou d’infections affectantle foie telles qu’une hépatite virale doivent consulter un médecin avant deprendre du paracétamol. Chez ces patients, une évaluation de la fonctionhépatique doit être réalisée à intervalles réguliers pendant un traitementà forte dose ou à long terme, en particulier chez les patients présentant unepathologie hépatique préexistante.

Les patients présentant une insuffisance hépatique (Child-Pugh < 9)doivent utiliser le paracétamol avec prudence.

Une élévation de l’alanine aminotransférase (ALAT) peut survenir lors del’administration de paracétamol à des doses thérapeutiques.

Une prise d’alcool modérée, associée à une prise de paracétamol, peutpotentiellement conduire à une augmentation du risque de toxicitéhépatique.

Les patients souffrant de pathologies rénales doivent consulter un médecinavant de prendre du paracétamol, dans la mesure où un ajustement de laposologie peut s’avérer nécessaire. En cas d’insuffisance rénale sévère(clairance de la créatinine < 10 mL/min), le médecin devra évaluer defaçon critique le rapport bénéfice/risque de l’utilisation duparacétamol.

Un ajustement posologique et une surveillance continue doivent êtreréalisés.

De manière générale, l’utilisation en continue du paracétamol, enparticulier en association avec d’autres analgésiques, peut conduire à deslésions rénales permanentes et à un risque d’insuffisance rénale(néphropathie analgésique).

Une utilisation prolongée à forte dose peut conduire à des lésionshépatiques et rénales. Les situations qui augmentent le stress oxydatifhépatique et diminuent la réserve hépatique en gluthation, telles quel’association à certains médicaments, l’alcoolisme, un sepsis, ou undiabète sucré, peuvent augmenter le risque de toxicité hépatique à desdoses thérapeutiques.

Des cas de réactions cutanées sévères ont été très rarementrapportés. En cas de rougissement cutané, de rash, d’apparition devésicules ou de desquamations, la prise de paracétamol doit être arrêtée etune prise en charge médicale doit être apportée immédiatement (voirrubrique 4.8).

L’utilisation du paracétamol chez des patients présentant un syndrome deGilbert peut conduire à une hyperbilirubinémie plus prononcée et dessymptômes cliniques associés comme une jaunisse. Aussi, ces patients doiventutiliser le paracétamol avec prudence.

La prise concomitante d’autres médicaments contenant du paracétamol doitêtre évitée.

Si de nouveaux symptômes apparaissent ou si la douleur et/ou la fièvre nesont pas soulagées en 3 à 5 jours, il est recommandé aux patientsd’arrêter le traitement et de consulter un médecin.

Patients âgés : un ajustement posologique n’est pas nécessaire.

Les patients présentant une déficience héréditaire englucose-6-phosphate-déshydrogénase doivent consulter leur médecin avant deprendre du paracétamol (risque d’anémie hémolytique).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Liées à la caféine :

Associations déconseillées

+ Enoxacine

Augmentation des concentrations plasmatiques de caféine pouvant entraînerexcitation et hallucinations par diminution de son métabolisme hépatique.

Associations à prendre en compte

+ Ciprofloxacine, norfloxacine

Augmentation des concentrations plasmatiques de caféine par diminution deson métabolisme hépatique.

+ Lithium

En cas d’arrêt brutal de la consommation de café ou de médicamentscon­tenant de la caféine, risque d’augmentation de la lithémie.

+ Mexilétine

Augmentation des concentrations plasmatiques de caféine, par inhibition deson métabolisme hépatique par la méxilétine.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Stiripentol

Augmentation possible des concentrations plasmatiques de la caféine, avecrisque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.

Liées au paracétamol:

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+Antivitamines K

Risque d’augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4g/j) pendantau moins 4 jours. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuellede la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le paracétamolet après son arrêt.

Autres interactions liées à la présence de paracétamol :

Les médicaments conduisant à un retard de la vidange gastrique peuventconduire à une absorption plus lente du paracétamol et de ce fait à un délaid’action retardé.

Les médicaments conduisant à une accélération de la vidange gastrique(par exemple métoclopramide), peuvent conduire à une absorption plus rapide duparacétamol et de ce fait à un délai d’action plus rapide.

L’utilisation concomitante de médicaments qui provoquent une induction desenzymes hépatiques, par exemple certains médicaments hypnotiques etantiépileptiques (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine etc.) ou larifampicine peuvent conduire à des lésions hépatiques, même à des doses deparacétamol qui seraient par ailleurs sans risque. En cas de consommationex­cessive d’alcool, la prise de paracétamol, même à des dosesthérapeu­tiques, peut conduire à des lésions hépatiques.

Les effets des médicaments suivants sont intensifiés : l’association avecle chloramphénicol peut prolonger sa demi-vie et ainsi potentiellemen­taugmenter sa toxicité.

Le tropisétron et le granisétron, des antagonistes aux récepteurs5HT-3 à la sérotonine, peuvent totalement inhiber l’effet analgésique duparacétamol en raison d’une interaction pharmacodynamique.

L’utilisation concomitante de paracétamol et d’AZT (zidovudine) augmentela tendance vers une réduction de la numération sanguine en globules blancs(neutro­pénie). Aussi le paracétamol ne doit pas être pris en association avecl’AZT, sauf sur avis médical.

Il est préférable d’éviter un traitement continu combiné avec plusd’un analgésique ; il existe peu de preuves d’un bénéfice supplémentairepour le patient, et l’incidence des effets secondaires est généralementad­ditive.

Interactions avec les examens paracliniques

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par laméthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalementé­levées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguinpar la méthode à l’acide phosphotungstique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Données liées au paracétamol

Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrentl’absence de toute malformation ou de toute toxicité fœtale/néonatale. Lesétudes épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfantsexposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants. Sicela s’avère nécessaire d’un point de vue clinique, le paracétamol peutêtre utilisé pendant la grossesse ; cependant, il devra être utilisé à ladose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible et à lafréquence la plus réduite possible.

Le paracétamol peut être utilisé pendant la grossesse, mais doit êtreuniquement pris sur avis médical.

Il n’est pas recommandé d’utiliser le paracétamol sur une périodeprolongée, à hautes doses ou en association avec d’autres médicamentsdurant la grossesse, dans la mesure où son utilisation sûre dans cesconditions n’a pas été confirmée.

Données liées à la caféine

Les études épidémiologiques ne montrent pas d'augmentation du risquemalformatif dû à la caféine. En fin de grossesse à fortes doses, la caféineest susceptible de provoquer une arythmie cardiaque fœtale ou néonatale.

En conséquence, l'utilisation de la caféine ne doit être envisagée aucours de la grossesse que si nécessaire.

Allaitement

Données liées au paracétamol

Le paracétamol passe dans le lait maternel en petites quantités. Bienqu’aucun effet indésirable n’ait été observé jusqu’à présent, leparacétamol doit être utilisé pendant l’allaitement sur avis médical.

Données liées à la caféine

La caféine passe dans le lait maternel et la concentration maximales'observe 1 à 2 heures après la prise. La demi-vie de la caféine estconsidérablement augmentée chez le nouveau-né allaité, d'un facteur15 environ.

Des doses répétées et importantes de caféine peuvent provoquerl'ap­parition d'agitation et d'irritabilité chez l'enfant allaité.

La dose maximale de caféine, susceptible de ne pas avoir de retentissementchez l'enfant, est de 100 à 200 mg par jour environ (soit une à deux tassesde café).

En conséquence:

Si la prise de ce médicament apparaît indispensable, il convient de ne pasdépasser cette dose, apports alimentaires inclus, tout en espaçant les prisesau maximum;

Le médicament sera pris juste après la tétée.

Fertilité

Données liées au paracétamol :

Les données sont limitées sur le fait que les médicaments qui inhibent lacyclo-oxygénase ou la synthèse de prostaglandines pourraient altérer lafertilité des femmes, par un effet sur l’ovulation, réversible à l’arrêtdu traitement. Le paracétamol étant suspecté d’inhiber la synthèse desprostaglandines, il est possible qu’il puisse altérer la fertilité, bien quecela n’ait pas été démontré.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Certains patients utilisant du paracétamol peuvent présenter des vertigesou une somnolence. Les patients doivent être prudents s’ils pratiquent desactivités qui nécessitent de la vigilance.

4.8. Effets indésirables

Liés au paracétamol

Les effets indésirables listés sont basés sur des déclarationsspon­tanées, aussi une organisation suivant les catégories de fréquence desCIOMS III n’est pas possible.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Modifications de la numération sanguine, notamment thrombocytopé­nie,purpura thrombocytopénique, leucopénie, et pancytopénie.

Affections gastro-intestinales

Nausée, vomissements, maux d’estomac, diarrhée et douleur abdominale.

Affections hépatobiliaires

Atteinte hépatique, hépatite, insuffisance hépatique dose-dépendante,nécrose hépatique (y compris d’issue fatale). Une utilisation chronique nonconforme peut conduire à une fibrose hépatique, une cirrhose hépatique, ycompris d’issue fatale (voir rubriques 4.4 et 4.9).

Affections du système immunitaire

Réactions allergiques, réaction anaphylactique, et choc anaphylactique.

Affections du système nerveux

Vertiges, somnolence.

Affections du rein et des voies urinaires

Atteinte rénale en particulier en cas de surdosage.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Bronchospasme et asthme, notamment syndrome d’asthme analgésique.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

De très rares cas de réactions cutanées sévères ont étérapportés.

Rash, prurit, urticaire, œdème allergique et angioedème, pustuloseexan­thémateuse aiguë généralisée, érythème pigmenté fixe, érythèmemultiforme, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (ycompris d’issue fatale)

Liés à la caféine

Possibilité d'excitation, d'insomnies, de palpitations.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez lesjeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentellefré­quente) chez qui elle peut être mortelle. En cas de surdosage deparacétamol, il faut contacter un médecin ou un centre anti-poisonimmédia­tement.

Toxicité aiguë au paracétamol

L’effet le plus important de l’intoxication aiguë du paracétamol estl’hépatotoxicité : les lésions hépatocellulaires sont causées par laliaison des métabolites réactifs du paracétamol aux protéines cellulaireshé­patiques. A des doses thérapeutiques, ces métabolites sont liés par leglutathion, et forment des conjugués non toxiques. Dans le cas d’un surdosagemassif, l’approvisionnement du foie en donneurs de groupement –SH (quifavorise la formation de glutathion) est épuisé, les métabolites toxiquess’accu­mulent et provoquent une nécrose cellulaire hépatique, résultant enune altération de la fonction hépatique progressant vers un coma hépatique.Une atteinte rénale suite à une nécrose des tubules rénaux a aussi étédécrite de façon indépendante.

Le seuil de surdosage peut être abaissé chez les patients prenant certainsmédicaments ou de l’alcool, ou qui sont sérieusement dénutris.

Toxicité chronique au paracétamol

La toxicité chronique inclut diverses atteintes hépatiques (voir «Symptômes d’intoxication »). Les données relatives à la toxicitéchronique et en particulier à la néphrotoxicité du paracétamol sontcontroversées. Il convient d’accorder de l’importance à la possibleinfluence sur la numération sanguine périphérique lors d’une utilisationchro­nique.

Symptômes

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales,tran­spiration et malaise général apparaissent généralement dans les24 premières heures. L’état du patient peut s’améliorer dans les 24 à48 heures, bien que les symptômes puissent ne pas disparaîtrecom­plètement.

La taille du foie augmente rapidement, les transaminases et la bilirubinesont élevées, le temps de prothrombine devient pathologique, le débiturinaire chute, une légère azotémie peut se développer. Une hypokaliémie etune acidose métabolique (notamment une acidose lactique) peuvent aussi sedévelopper dans le cadre d’un surdosage aigu et/ou chronique. Lesmanifestations cliniques fréquentes après 3 à 5 jours sont : jaunisse,fièvre, foetor hépatique, diathèse hémorragique, hypoglycémie, etinsuffisance hépatique. Une insuffisance hépatique peut progresser vers tousles stades d’encéphalopathie hépatique, vers un œdème cérébral, etle décès.

Une insuffisance rénale aiguë avec nécrose aiguë des tubules rénaux,fortement évoquée par une douleur dorsale, une hématurie et une protéinurie,pouvant se développer même en l’absence d’atteinte hépatiquesévère.

Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chezl'adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant,provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complèteet irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, uneacidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et àla mort.

Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, dela lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux deprothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

Conduite d'urgence

Des soins intensifs médicaux avec surveillance étroite des signes vitaux,des examens de laboratoire et de l’état circulatoire doivent généralementêtre initiés :

· Transfert immédiat en milieu hospitalier. Une assistance médicale rapideest critique aussi bien pour les adultes que pour les enfants, même si aucunsigne ou symptôme n’est apparent.

· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial deparacétamol.

· Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique (dans les sixpremières heures).

· Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussiprécoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine, donneur degroupements –SH (ou méthionine, cystéamine) par voie I.V. ou voie orale sipossible avant la dixième heure, dans la mesure où ils conjuguent lesmétabolites réactifs et de ce fait contribuent à leur détoxification­normale. La N-acétylcystéine peut être protectrice jusqu’à un certaindegré jusqu’à 48 heures après l’ingestion.

· Traitement symptomatique.

Une hémodialyse et une hémoperfusion contribuent à l’élimination duproduit. Il est recommandé de contrôler la concentration plasmatique enparacétamol.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTALGIQUE, ANTIPYRETIQUE, (N. Systèmenerveux central).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Du paracétamol

Absorption

L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Lesconcentrations plasmatiques maximales sont atteintes 20 à 30 minutes aprèsingestion

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Lesconcentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaisonaux protéines plasmatiques est faible

Biotransformation

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et lasulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologiessupé­rieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par lecytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétylbenzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation, estrapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urinesaprès conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche,lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique estaugmentée.

Élimination

L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée estéliminé par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjugu­ée(60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminésous forme inchangée. La demi-vie d’élimination est d’environ2 heures

Relations pharmacocinéti­que/pharmacody­namique
Variations physiopathologiques

Insuffisance rénale: en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance à lacréatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de sesmétabolites est retardée.

Sujet âgé: la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

De la caféine.

La caféine est rapidement et complètement absorbée. Ses concentration­splasmatiques maximales sont généralement atteintes entre quelques minutes et60 minutes après ingestion. Elle est métabolisée par le foie. Sonélimination est urinaire.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellementadmises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développementn’est disponible.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide citrique anhydre, bicarbonate de sodium, carbonate de sodium anhydre,saccharine sodique, benzoate de sodium, docusate sodique, siméthicone à 30 %,arôme citron (huile essentielle de citron, maltodextrine, saccharose), arômecassis (essence de palmarosa, propylèneglycol, alcool benzylique, vanilline,aldéhyde acétique, 4-hydroxybenzyla­cétone, jasmone, butyrate d’éthyle,citrate d’éthyle, sulfure de méthyle, triacétate de glycérile,mal­todextrine).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

12 ou 16 comprimés sous film thermosoudé(Po­lyéthylène/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEOFARMA S.R.L.

VIA F.LLI CERVI, 8

27010 VALLE SALIMBENE (PV)

ITALIE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 332 077 4 8 : 8 comprimés sous film thermosoudé(Po­lyéthylène/Alu­minium).

· 34009 332 078 0 9 : 12 comprimés sous film thermosoudé(Po­lyéthylène/Alu­minium).

· 34009 332 079 7 7 : 16 comprimés sous film thermosoudé(Po­lyéthylène/Alu­minium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

12/07/1989 – 12/07/2009

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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